
تقي زاده
Syrie: les militaires américains ont été attaqués à Tall Tamar
Les militaires américains ont été attaqués à Tall Tamar au nord est de la Syrie alors qu'ils se rendaient à bord de véhicules militaires depuis la Syrie en lrak. Selon le ministère russe de la Défense, le pilonnage aurait été perpétré dans une zone contrôlée par les miliciens pro-Turquie.
L'information a été confirmée plus tard par le site FreeNewsSyria qui a rapporté que l'armée turque serait à l'origine de l'attaque qui n'a pourtant pas fait de victime. Le convoi composé de 120 véhicules militaires quittait la base de Sirrin près de Kobani pour se rendre près des frontières irakiennes via l'autoroute M4. Juste avant cette attaque, un convoi humanitaire avait été pris pour cible. Un secouriste a péri dans cette attaque. La Turquie n'a pas réagi à ces informations.
«Nous avons reçu l’information de la part des militaires américains que leur colonne qui se déplaçait le 3 novembre sur l'autoroute M4 en direction de la frontière irakienne, à six kilomètres à l’ouest de la localité de Tall Tamar, a été pilonnée depuis le territoire sous contrôle des éléments pro-turcs de l'Armée nationale syrienne (Le Front national de libération, groupe terroriste en guerre contre le gouvernement syrien, ndlr). Il y n’a pas eu de blessés», a indiqué le chef du Centre russe pour la réconciliation des parties en conflit, le général-major, Youri Borenkov.
Pourquoi la France a bombardé l'Irak ?
Il y a quelques jours, le ministre français des AE se rendait en Irak demander au Premier ministre Adel Abdel Mahdi de maintenir dans les prisons irakiennes les daechistes français. Aucune logique n'accepte qu'ils aient pu s'engager dans les combats contre l'État syrien ou irakien sans l'appui explicite ou implicite des services secrets français et occidentaux. Or Paris demande à Bagdad de faire le sale boulot pour, dit-on, éviter que « l'hydre islamiste » n'affecte le territoire français.
Mais est-ce la vraie raison ? Il y a lieu de s'en douter quand on sait que les États-Unis mènent une double opération de déstabilisation contre l'État irakien via des manifestations manipulées et des terroristes de Daech évacués depuis la Syrie voisine.
Détenir les terroristes français n'est peut être pas une très bonne idée. La France d'Emmanuel Macron a mené vendredi des raids aériens contre le Nord irakien, une première depuis l'annonce du soi-disant retrait US du Nord-Est syrien. Et qui dit que les prochains raids ne viseraient pas par erreur les prisons bourrées de daechistes français un peu comme la Turquie qui, « Source de paix » aidant, a frappé les prisons kurdes et provoqué l’évasion massive de centaines de daechistes. Ankara et Paris ayant tous deux un seul objectif : ne quitter ni l'Irak ni la Syrie.
Une source politique irakienne a révélé à la chaîne Russia Today que récemment une délégation européenne s’était rendue à Bagdad pour demander au gouvernement irakien d’accepter le transfert de 13 000 membres de l’organisation terroriste de Syrie vers l’Irak pour qu’ils soient jugés dans ce pays. Selon cette source, Bagdad a rejeté cette demande.
« Ces individus n’ont pas commis de crimes sur le sol irakien pour qu’ils soient jugés en Irak », aurait répondu Bagdad pour justifier son rejet, selon cette source politique.
Le 10 octobre, le président américain Donald Trump a annoncé que l’armée des États-Unis avait transféré deux terroristes extrêmement dangereux de Daech (Alexanda Kotey et Shafee el-Sheikh) de Syrie en Irak.
Par ailleurs, l’agence syrienne SANA a rapporté que depuis le déclenchement de l’agression militaire turque contre le nord de la Syrie, les forces américaines ont transféré 1 500 femmes, épouses des membres de Daech, du camp d’al-Hol en Syrie vers l’Irak.
Le Leader dénonce plus d'un demi-siècle d'hostilité américaine à l'égard de l'Iran
À la veille du 4 novembre baptisé "journée de la lutte contre l'Arrogance mondiale", le Leader de la Révolution islamique, l'Ayatollah Khamenei a reçu en audience des milliers de lycéens et d'étudiants du pays.
"En 65 ans, c’est-à-dire depuis 1964 où les États-Unis ont poussé le défunt fondateur de la République islamique à l’exil jusqu’en cette année 2019, l’Amérique n’a changé ni de politique ni de comportement. C’est une puissance inexorablement impérialiste qui ne connaît pas de limite dans son action dévastatrice. Certes, l’Amérique d’aujourd’hui est plus affaiblie que dans les années soixante, mais bien plus effrontée et impudente qu’il y a 60 ans. Les États-Unis n’ont jamais cessé de se comporter en ennemi face à la nation iranienne même sous le régime de Chah où ils n’ont pas hésité à renverser un gouvernement nationaliste, celui de Mossadegh qui a toutefois commis la grave erreur de faire confiance aux Américains. Après la victoire de la Révolution islamique jusqu’à nos jours, cette politique hostile et anti-iranienne reste la même, marquée qu’elle est, de sanctions, de menaces, d’infamie, d’actes de sabotage et de tentatives d’infiltration", a souligné le Leader de la Révolution lors d'un discours devant les étudiants et les lycéens réunis à Téhéran.
"D’aucuns ont tendance à falsifier l’Histoire pour placer le début des tensions et des divergences Iran/États-Unis, le 4 novembre 1979, soit le jour où les étudiants iraniens ont pris l’ambassade américaine à Téhéran, or cette divergence est bien antérieure ; elle date du 19 août 1953 et même avant, c’est-à-dire de l’époque où un régime corrompu présidait au destin du peuple iranien, et ce à la faveur du soutien tout azimut des États-Unis", a-t-il fait remarquer.
« La Révolution islamique d’Iran était fondée sur l’anti-américanisme et les slogans du peuple étaient anti-américains. Depuis la victoire de la Révolution jusqu’à aujoud’hui, les États-Unis n’ont pas cessé leurs actes hostiles à l’encontre du peuple iranien : coup d’État, blocus, sanctions, incitation aux tendances séparatistes etc… Bien sûr, Nous ne sommes pas restés les bras croisés au cours de ces années, et dans de nombreux cas, nous les avons vaincus. La riposte la plus importante que la République islamique d’Iran a donnée aux conspirations américaines a été de barrer la voie à une nouvelle infiltration ainsi qu’à influence politique américaine en Iran. Interdire les négociations est un moyen de freiner l’influence américaine ; ceci est bien sûr très difficile pour les USA. Une Amérique arrogante, qui considère comme une faveur le fait de se mettre à la table des négociations pour s’entretenir avec les dirigeants d’autres pays, insiste depuis des années pour négocier avec les autorités de la RII, ce que refuse l’Iran. Cela signifie qu’il existe dans le monde, une nation et un État qui ne cèdent pas à la puissance dictatoriale des États-Unis. Cette interdiction de négociation a une logique forte: elle bloque l'influence de l'ennemi, met au grand jour la grandeur de la République islamique et brise la fausse image que l'Amérique s’est construite dans le monde. Certains pensent que la négociation résout les problèmes du pays. C'est une grande erreur, c'est faux à 100%. Le dialogue avec les Américains ne mènera à rien, car ils ne feront certainement pas de concessions. L’autre partie considère l’acceptation des pourparlers par l’Iran comme un retrait de la République islamique et veut dire que « nous avons pu mettre à genoux l’Iran » et veut prouver que la politique de « pression maximale » a bien marché. Si les responsables du pays étaient naïfs et avaient opté pour des pourparlers avec les Américains, non seulement ils n’auraient pas réduit les pressions et les sanctions à l’encontre de l’Iran, pire encore, la voie aurait été ouverte pour qu’ils avancent de nouvelles exigences à notre égard.
Plus loin dans ses propos, le Leader de la Révolution islamique est revenu sur l’exigence des Américains et de leurs alliés occidentaux de voir l’Iran renoncer à ses capacités balistiques : « La jeunesse iranienne a doté le pays de missiles ayant une portée de 2000 KM et qui s’abattent sur leurs cibles avec une marge d’erreur d’un mètre, or le camp d’en face nous dit : éliminez ces missiles et que vos missiles n’aient qu’une portée de 150 Km ! « Si on accepte, c’est notre défense nationale qui s’en va et si on n’accepte pas, ce sera le statut quo (Sanctions, menaces….) ».
Et bien si les responsables iraniens avaient accepté de négocier, ils n’auraient eu rien de retour si ce n’est de nouvelles exigences de la part de leurs interlocuteurs, genre « démantelez vos missiles balistiques…. » et sans que les pressions, les restrictions ne perdent de leur intensité.
Dans une autre partie de son discours, l’Ayatollah Khamenei a fait allusion à la médiation française et à l’échec de cette médiation entre l’Iran et les États-Unis : « un État comme la France se pose en médiateur et contacte le président iranien pour lui dire qu’une simple rencontre avec le président américain pourrait résoudre tous les problèmes. Et bien de deux choses une : soit il est un homme trop naïf, soit il est le complice des Américains. Vous avez sous vos yeux l’expérience de Cuba et de la Corée du Nord ; les responsables américains et nord-coréens se sont rencontrés et ont fait de séances de photos et échangé quelques amabilités, ils n’empêchent que les sanctions américaines sont toujours là, imperturbables.
Comment l'armée libanaise a pris de court les États-Unis et Israël?
Seyyed Hassan Nasrallah a surpris les sionistes en soulignant que le commandement central des opérations de défense au Liban et en Palestine opérait de manière connectée, et sans avoir à être influencée par la situation régionale ou nationale.
«Dans son dernier discours prononcé le vendredi 1e novembre, le secrétaire général du Hezbollah libanais a souligné la disponibilité de la Résistance à mener toutes sortes d'opérations pour se défendre et surtout pour protéger le Liban. Il a, également, fait état de l'échec de tous les projets concoctés par l'ennemi lors des récentes manifestations dans le pays», écrit Mohammed Sadeq al-Hosseini, analyste iranien dans un article publié par le journal libanais Al-Binaa.
L’auteur relève la clarté et la lucidité de Nasrallah quant à la situation politique du Liban, mais surtout sa suprême révélation, l'acquisition par la Résistance d'une Défense antiaérienne, capable d'abattre des drones israéliens voire des avions agresseurs. «L'ennemi pensait à tort que la Résistance n'oserait pas utiliser cette arme sophistiquée mais elle l'a fait et elle a encore de bon nombre d'atouts en sa possession dont elle se jouera le temps venu», précise l'auteur dans son article en citant le secrétaire général du Hezbollah.
Des missiles sub-marins iraniens produits en chaîne
Le commandant en chef de la marine iranienne, l’amiral Hossein Khanzadi, a fait allusion au fait que l’Iran avait une frontière maritime avec 12 pays voisins, autrement dit, une frontière avec 80% des pays riverains, et a déclaré que « de neuf passages stratégiques situés en mer d’où traversent les marchandises, cinq se trouvent en Iran ».
S’attardant sur le fait que les réserves énergétiques mondiales sont situées dans la région du golfe Persique, l’amiral Hossein Khanzadi a indiqué que « la région abrite plus de 60% du pétrole brut et 45% du gaz mondial ».
Il a précisé que la plupart des actes de piraterie se déroulaient dans le golfe d'Aden avant d’avertir que cette région représente une menace sérieuse qui risque de se développer à l'avenir.
« Aujourd’hui, 30 pays du monde ont déployé leurs navires de guerre dans cette région et les destroyers Alvand et Bouchehr y patrouillent pour assurer la sécurité de notre flotte commerciale », a-t-il poursuivi.

L'amiral Khanzadeh a en outre souligné les réalisations de la marine iranienne: « Aujourd'hui, dans notre marine, nous avons mis au point la technologie permettant de lancer des missiles sub-marins. Les mains-d’œuvre, la capsule sous-marine, le missile et sa fusée sont tous locaux et iraniens. En novembre dernier, le missile a été lancé pour la première fois et nous voilà aujourd’hui en phase de production de masse », s’est-il félicité.
Une démonstration de force conjuguée Hezbollah/Jihad islamique de la Palestine?
Vendredi au soir, alors que les généraux israéliens étaient encore sous le choc du missile de haute précision tiré la veille à Nabatiyeh par le Hezbollah, lequel a fait fuir un drone israélien, une salve de 10 missiles palestiniens s'est abattue sur Sderot. Cette salve de missiles a rappelé à Israël que sa " force de dissuasion" n'est plus et que la logique qui règne désormais sur le champ de bataille avec la Résistance est celle-ci : la doctrine des frappes chirurgicales a vécu. Pour chaque bombe israélienne larguée, il y aura désormais des missiles palestiniens à subir."
En réaction aux menaces des autorités israéliennes contre la bande de Gaza, l’aile militaire du Mouvement du Jihad Islamique de la Palestine a d'ailleurs bien rappelé cette nouvelle équation en déclarant dans un communiqué que les menaces de l’ennemi visant à mener une guerre contre Gaza n'impressionnent plus et qu’elles ne feraient qu'accroître la combativité de la Résistance.
Possibles frappes de missiles d'Ansarallah contre Israël
Selon un article paru dans le site d'information libanais Al-Ahed News, le récent discours de Netanyahu sur l'inscription du Yémen dans la liste des États qui représentent une nouvelle menace pour le régime de Tel-Aviv, revêt de nombreuses dimensions. Développant le récent discours du Premier ministre Benyamin Netanyahu, l’auteur de l’article se penche sur les diverses raisons potentielles de cette décision.
Sur le plan interne, il est naturel que le Premier ministre israélien, plus affaibli que jamais après ses multiples scandales et son échec aux élections, tente de rassembler les partis nationaux face à « un très grand danger »: la bonne vieille méthode de tous les dirigeants faibles de l‘histoire.
Sur le plan régional et international, nous pouvons, poursuit l’article, associer cette question aux relations entre Israël, l'Arabie saoudite et les États-Unis. Dans le cas de l'Arabie saoudite, Netanyahu cherche à soutenir la position de Riyad contre le Yémen et à tenir l'Iran pour responsable des attaques d'Aramco, couvrant ainsi la défaite militaire sur le terrain de Riyad contre les Yéménites.
Mais dans le cas des États-Unis, Netanyahu a l'intention de soutenir leurs manœuvres contre l'Iran en pointant du doigt le prétendu récit du déploiement des missiles iraniens au Yémen.
Sur le plan militaire, il faut voir le sujet sous deux angles : la première concerne la position du Yémen dans la mer Rouge et la seconde, la position géographique du Yémen vis-à-vis de la Palestine.
La synchronisation du réseau électrique Iran-Irak
À l’heure actuelle, environ 80 % des exportations d’électricité de l’Iran vont vers l’Irak. En vertu d’un accord précédemment signé entre l’Iran et l’Irak, les réseaux électriques des deux pays doivent être synchronisés d’ici la fin de l’année 2019.
Reza Ardakanian avait précédemment déclaré que l’Iran avait l’intention d’exporter de l’électricité en Syrie via l’Irak. La synchronisation du réseau électrique Iran-Irak en constitue donc une étape importante.
Le Hezbollah promet de débarrasser le ciel libanais des avions israéliens
A l’occasion du décès du religieux historien sayed Jaafar Mortada, le sécrétaire général du Hezbollah sayed Hassan Nasrallah a prononcé ce vendredi 1er novembre 2019 un discours dans lequel il a exposé les derniers évènements libanais marqués par les manifestations qui se sont déroulées durant ces deux dernières semaines. Il s’est arrêté sur la démission du Premier ministre Saad Hariri et les responsabilités qui incombent au prochain gouvernement. Il s’est engagé à parler dans l’avenir du rôle américain néfaste au Liban et a assuré que la Résistance islamique abattera les drones israéliens chaque fois que l’occasin se présentera.
A l’occasion du décès du religieux historien sayed Jaafar Mortada, le sécrétaire général du Hezbollah sayed Hassan Nasrallah a prononcé ce vendredi 1er novembre 2019 un discours dans lequel il a exposé les derniers évènements libanais marqués par les manifestations qui se sont déroulées durant ces deux dernières semaines. Il s’est arrêté sur la démission du Premier ministre Saad Hariri et les responsabilités qui incombent au prochain gouvernement. Il s’est engagé à parler dans l’avenir du rôle américain néfaste au Liban et a assuré que la Résistance islamique abattera les drones israéliens chaque fois que l’occasin se présentera.
Les idées principales du discours
Concernant les derniers évènements au Liban, il faut s’arrêter sur les points suivants
Premièrement : après deux semaines de contestation et de manifestation au Liban, -que nous avons baptisée la contestation populaire et d’aucuns l’ont appellée la révolution-,…il faut mettre la lumière sur certains aspects positifs :
Je voudrais dire aux Libanais qu’ils ont pu éviter le pire, le chaos… Certains planifiaient et voulaient pousser le pays vers un conflit interne…
Oui, nous avons des informations selon lesquelles certains protagonistes poussaient la situation vers le chaos et le conflit interne…
Les insultes… un phénomène sans précédent
La preuve en est les insultes qui ont été proférées. C’est un phénomène sans précèdent dans l’histoire des rassemblements au Liban… jamais il n’y a eu ce genre d’insultes dans tous les rassemblements que le Liban a connus. Ceci montre qu’il s’agissait d’une recommandation, voire d’une orientation que de proférer des insultes, tandis que certains médias s’étaient chargés de les relayer sur leurs écrans. Ce qui montre qu’ils incitaient volontairement à cette atmosphère de diffamation
D’autant que ces insultes s’en prenaient à la dignité des gens ciblés, sans aucune considération pour leurs proches ou leur environnement…
Ils voulaient à travers cette atmosphère de diffamation que les gens de l’autre camp insulté descendent dans les rues et qu’il y ait un clash et un face-à-face…
Une véritable révolution populaire ne peut admettre ce genre d’insultes…
Couper les routes n’est pas un hasard
Un autre signe que certains protagonistes s’employaient pour pousser les choses vers la confrontation : le fait de couper les routes et d’ériger des barrages où les citoyens étaient humiliés. Il en est de même pour certains journalistes qui ont été pris à partis…
Surtout sur l’autoroute du sud qui a été spécifiquement pris pour cible…ce n’est pas un hasard…
Or, ce qui a empêché ce clash, ou cette confrontation est le niveau de conscience chez un grand nombre de Libanais, leur maturité, leur sagacité, et leur discipline… Ils ont refusé de se laisser s’emporter face aux insultes… ils ont fait preuve de grande patience…
Maintenant certains vont dire que sayed menace… non je ne menace personne, mais les insultes proférées auraient pu pousser les choses vers le pire…
J’en appelle à la patience, à la sagacité, à ne pas se laisser entrainer vers le chaos voulu par ceux qui voudraient pousser le pays vers le conflit interne…
J’en appelle les dirigeants politiques à ne pas permettre au mouvement de contestation de glisser vers la dérive confessionnelle. Ce mouvement a été marqué par le fait qu’il a été transcommunautaire… cela fait partie de ses aspects positifs
Les gouvernements n’ont jamais été ceux du Hezbollah
Deuxièmement : notre principal souci durant ces deux dernières semaines et hormis le respect que nous vouons pour les revendications populaires légitimes, est que nous étions contre ceux qui ont levé les premiers jours le slogan de renverser le mandat, le parlement et le gouvernement. Nous étions préoccupés par la vacance politique qui en découlerait…
Nous avons tenté de garder l’équilibre entre les revendications légitimes et les risques de vacance politique qui allaient en découler : nous avons refusé ces slogans qui voulaient renverser le mandat présidentiel et le gouvernement,… Le Hezbollah a tout fait pour éviter que le pays ne tombe…
Maintenant que nous sommes arrivés à la démission du gouvernement, je voudrais expliquer certaines choses
Durant les années précédentes, d’aucuns insistaient pour appeler les cabinets ministériels qui étaient formés comme étant les gouvernements du Hezbollah. Il en a été ainsi pour les gouvernements de Najib Mikati, de Tammam Salam, puis de ceux de Saad Hariri… Alors que ceci n’a jamais été le cas. Cette appellation n’a rien à voir avec la vérité.
Jamais le Hezbollah n’a été en charge de portefeuilles ministériels importants dans ces gouvernements, même dans le dernier. Le portefeuille de la Santé nous a été concédé avec une grande difficulté.
D’aucuns nous disent que nous n’exploitons pas à notre juste valeur notre réelle pouvoir dans le gouvernement …
Dans d’innombrables gouvernements, nombreuses sont les décisions qui ont été prises et adoptées malgré notre refus…
A aucun moment ces gouvernements n’ont été les gouvernements du Hezbollah. Le but de cette appellation est de vouloir imputer au Hezbollah les difficultés ou les échecs de ces gouvernements…
Aucune inquiétude pour la Résistance
Troisièmement: je voudrais dire que nous ne sommes pas du tout inquiets pour la résistance. Jamais la Résistance n’a été dans une si bonne condition, comme elle l’est aujourd’hui, sur le plan local comme régional…
Nous n’avons peur de rien, absolument rien
Nous nous inquiétons parfois pour notre pays, pour notre peuple
J’ai dit récemment à des proches qu’il se peut que l’Etat libanais parvienne à la situation de ne plus pouvoir payer les salaires aux acteurs du secteur public, mais ceci ne sera jamais notre cas, nous n’arrêterons jamais de payer les salaires…
Ces derniers temps, il y avait dans le pays deux opinions : la première, et c’est la nôtre, refusait la démission du gouvernement tout en appelant à bien écouter les réelles revendications du mouvement de contestation, à accorder aux gens le choc positif qu’ils réclamaient. Comme par exemple que le gouvernement se réunisse et propose un projet de loi destiné à restituer l’argent public pillé, à décréter l’amnistie générale, à suspendre les prélèvements d’impôts des classes les plus défavorisées… Nous en parlions avec le chef du gouvernement
La deuxième opinion en appelait à un remaniement ministériel. Ceci n’était pas pour nous un choc positif, nous craignions par-dessus tout la vacance politique…
Finalement, le chef du gouvernement a pris la décision de démissionner. Cela veut dire quoi. Parmi les séquelles qui en découleront est que la proposition des réformes a été suspendue, dont les clauses qui la forment: loi de lutte contre la corruption, …
Il faut rétablir la confiance entre les gens et le pouvoir
Nous n’avons pas appuyé cette démission, et le Premier ministre doit avoir ses propres raisons que nous discuterons dans l’avenir
Dans les jours prochains, un Premier ministre devra être nommé, en attendant le gouvernement actuel devra expédier les affaires…
Je crains sincèrement qu’un jour vienne où on se demande qui a volé les rêves de ce mouvement de contestation ?
Il faudra former un nouveau gouvernement le plus vite possible et ses ministres devraient écouter les revendications des gens qui sont descendus dans les rues…
Le nouveau gouvernement doit avoir pour but de rétablir la confiance entre le peuple et le pouvoir car pour le moment, elle fait terriblement défaut à la relation entre les deux parties et entravera la réalisation des exploits importants…
Le nouveau gouvernement doit travailler sérieusement et savoir qu’il n’a pas beaucoup de temps et doit savoir ordonner ses priorités
La transparence est l’un des facteurs essentiels pour rétablir la confiance…
Lorsque les gens ont réclamé des réformes, personne ne les a écoutés. La preuve en est qu’on disait ne pas vouloir imposer des impôts alors que dans les séances ministérielles c’est le contraire qui était décidé. Il faut être transparent et ne pas se moquer des gens…
Nous en appelons au dialogue entre les différentes formations politiques du pays, ce qui s’est passé a laissé une grande blessure mais l’esprit national nous dicte de franchir cette étape…
Je parlerai du rôle américain néfaste
Plus tard nous devrions parler du rôle américain au Liban qui empêche les Libanais de résoudre leurs problèmes… Les Américains ont un rôle néfaste et la prochaine fois je donnerai des faits tangibles comment ils empêchent les libanais de sortir de l’impasse, de lancer leur production agricole et industrielle. Je préciserai comment ils imposent leurs conditions, au détriment de notre réelle souveraineté…
C’est pour cela que nous réclamons un gouvernement qui puisse exercer sa pleine souveraineté et œuvrer en vertu de nos propres intérêts, sans écouter les diktats américains.. Je donnerai dans l’avenir des détails…
Sachez que nous les Libanais, disposons des capacités et des compétences suffisantes pour pouvoir sortir de l’impasse économique et financière…
Une nouvelle arme pour repousser les drones israéliens
Je finis en évoquant ce qui s’est passé lorsque les combattants de la Résistance islamique ont repoussé hier un drone israélien qui survolait le sud Liban. Ce qu’ils ont fait est quelque chose de normal. Depuis l’offensive contre la banlieue sud, nous avions affiché vouloir abattre les drones pour en débarrasser notre atmosphère
Ceci va se poursuivre, je le dis à l’ennemi comme aux amis…
Sachez que la question de la Résistance est entièrement séparée de toutes les affaires internes libanaises… Sa direction, ses effectifs et ses cadres agissent à l’écart des évolutions internes ou régionales. Ce parcours se poursuivra… l’ennemi s’est arrêté sur le courage de cette résistance, surtout qu’elle a utilisé une arme convenable à laquelle il ne s’attendait pas pour repousser le drone…
l'Imam Reza(p)
L’Imam Réza (paix soit sur Lui) est le fils du septième Imam et il est né le 11 Dhou Al-Hijja en 143 de l’Hégire à Médine. Son père était le septième l’Imam et sa mère se nommait Al-Oumou Al-Banin.
Il passa son enfance avec son père. Alors qu’il était enfant, son père le nomma devant tous ses disciples comme Imam suivant. (1)
.Le huitième Imam parvint à l’Imamat après le martyre de son père. La période de son Imamat coïncida avec le califat de Hãroun et de ses fils Amin et Ma’moûn. Après la mort de Hãroun, Ma’moûn devenu le Calife de Bagdad et Amin était le Calife de Khorãssãn.
Peu à peu Leur conflit se termina par des guerres sanglantes et par l’assassinat d’Amin et Ma’moûn devint Calife. Jusqu’a ce moment-là, la politique des califes Abbassides était devenue progressivement plus dure et plus cruelle envers les Chi’ites.
Le Calife Mamoun voulut désigner l'Imam comme héritier présomptif. L'Imam (as) déclina son offre, car il prévoyait la ruse du Calife. Toutefois Mamoun le força à accepter le titre de successeur. Mais l'Imam (as) n'accepta cette offre forcée qu'à condition de ne prendre aucune part à l'administration du gouvernement.
La large connaissance de l'Imam (as) en matière de religions et écoles juridiques diverses se révéla au cours de différents débats organisés par Mamoun. Même des voyageurs retournant à leurs pays respectifs auraient relaté les larges connaissances de l'Imam (as).
L’Imâm Reza (as) rencontrait des Chrétiens, des Juifs, des Sabéens et des athées pour dialoguer avec eux, pour leur parler de l’Islam et pour discuter avec eux de leurs religions et de leurs idées. Selon les témoignages des contemporains qui étaient au courant de ces discussions, les adeptes de ces religions se trouvaient devant lui à court de réponse. Ils se taisaient comme le fait celui qui ne possède pas de preuve pour défendre son avis.
Ma'mûn réalisa rapidement qu'il avait commis une erreur, car il y eut une propagation rapide du shi'isme un attachement croissant du peuple à l'Imam (as) et une audience étonnante de l'Imam (as) auprès du peuple et même de l'armée et des agents gouvernementaux.
Ma'mûn chercha un remède à ses difficultés et fit empoisonner l'Imam (as).(2)
Après sa mort, l'Imam fut enterré dans la ville de Tûs en Iran, qui se nomme actuellement Mashad. Ma'mûn fit preuve d'un grand intérêt pour la traduction des œuvres intellectuelles et scientifiques en arabe.
Il organisa des réunions dans lesquelles les savants des différentes religions et sectes se réunissaient et menaient des débats scientifiques et académiques. Le huitième Imam (as) participa également à ces assemblées et se mêla aux discussions avec les savants d'autres religions.
Nos imâms immaculés vécurent au milieu des hommes et parmi les hommes, ils leur enseignaient la leçon de la vie, la pureté et la qualité.
Note:
(1) A'alâm al-warra P 302-315
(2) Bihâr-o-al anvâre. Vol 49 . P 11