تقي زاده

تقي زاده

Le roi de Jordanie a rejeté l'appel du secrétaire d'État américain à rejoindre l'alliance anti-iranienne.

Certaines sources proches du roi Abdallah II de Jordanie ont déclaré que les États-Unis avaient officiellement demandé à Amman de rejoindre l'axe anti-iranien.

C'est lors de son récent voyage à Amman que le secrétaire d’État américain, Mike Pompeo, a fait part de cette demande aux autorités jordaniennes qui l'ont déclinée en faveur d'autres priorités. 

Des sources proches du roi Abdallah II ont affirmé que les priorités d'Amman étaient de régler ses problèmes économiques, la question palestinienne, l’agression israélienne à la mosquée d’Al-Aqsa, ainsi que le dossier syrien. La réponse d'Amman à l'appel des États-Unis est ferme et le roi de Jordanie ne souhaite pas rejoindre une telle alliance, ont-elles souligné.

Entre-temps, trois mille militants anti-guerre aux États-Unis et dans leurs pays alliés ont signé une pétition et demandé aux pays européens de boycotter le sommet anti-iranien de Varsovie organisé par Washington.

Cette pétition a été mise en ligne sur le site web du groupe anti-guerre Code Pink, une organisation à but non-lucratif, après que le secrétaire d'État américain a prétendu que plus de 70 pays seraient présents au sommet anti-iranien à Varsovie, en Pologne, les 13 et 14 février prochains.

Que les États-Unis, en guerre ouverte contre l'Iran, prennent une telle initiative, se comprend mais que la Pologne dont le gouvernement se dit anti-système leur emboîte le pas, mettant en cause des liens d'amitié historique avec l'Iran, cela ne peut qu'indigner le peuple iranien.

Le cimetière polonais de Téhéran est le lieu de repos de nombreux Polonais qui se sont réfugiés en Iran durant la Seconde Guerre mondiale. 

Dans une interview avec Fars News, Ricardo Bascuas, éminent professeur de droit à l'Université américaine de Miami, a qualifié de « contraire à la constitution américaine », l’arrestation de la journaliste Marzieh Hachemi.

M. Bascuas a déclaré que le gouvernement américain ne justifie pas une arrestation, cela veut dire qu’il a arrêté un « material witness » ou « un témoin important » selon les termes du droit américain. C'est une personne dont les informations sont présumées avoir une importance capitale dans une procédure pénale, ce qui est contre la Constitution américaine.

Depuis le 11 septembre 2001, les États-Unis ont utilisé le statut de « témoin clé » pour mettre en détention des suspects sans inculpation pendant une durée indéterminée. Cette utilisation de la loi est controversée et fait actuellement l'objet d'un contrôle juridictionnel.

Cette semaine, la famille de Marzieh Hachemi, journaliste et présentatrice de la chaîne anglophone iranienne, Press TV, ont annoncé son arrestation aux États-Unis. Elle aurait subi un traitement inhumain et dégradant de la part des agents du FBI.

Marzieh Hachemi est d'origine américaine et s'est installée en Iran après sa conversion à la religion musulmane.

Les responsables du FBI et le ministère de la Justice refusent toujours de commenter l'affaire et de rendre public les chefs d’accusation retenus contre la journaliste. 

Son fils Hossein Hachemi a fait part de son inquiétude dans une interview accordée à Associated Press, expliquant que sa mère a été arrêtée en tant que « témoin important » dans un dossier non divulgué. Il a affirmé que sa sœur et lui ont été également convoqués devant un tribunal aux États-Unis.

Selon les experts juridiques, le gouvernement américain n'a, pour le moment, porté aucune accusation contre Mme Hachemi et a émis un mandat d'arrêt pour une détention à durée indéterminée et l'assigner à témoigner dans le cadre d'un dossier en cours d'instruction. 

Il s’agit d’une pratique à laquelle a recours le gouvernement américain lorsque aucun chef d'accusation valable ne pèse sur un individu, ce qui constitue une violation du quatrième amendement de la Constitution américaine, selon le professeur Ricardo Bascuas. 

Le président français Emmanuel Macron s'est de nouveau opposé jeudi à la décision américaine de se retirer de la Syrie, affirmant que les troupes françaises resteraient engagées au Moyen-Orient en 2019.

Le président français a annoncé que le groupe terroriste Daech n'était pas encore complètement vaincu en Syrie et que les troupes françaises resteraient dans le nord du pays.

Le président a prononcé jeudi 17 janvier un discours devant 1 600 civils et militaires réunis sur une base de l'armée de terre de Francazal, à Toulouse. « Le retrait annoncé de Syrie de notre allié américain ne doit pas nous faire dévier de notre objectif stratégique: éradiquer Daech en privant ce groupe terroriste de toute empreinte territoriale et en empêchant sa résurgence », a-t-il insisté. 

Le gouvernement irakien se fournit en armes aussi bien auprès des Russes que des Américains en vue de diversifier ses sources d’approvisionnement en armements.

« Le ministère de la Défense a sa propre politique d’approvisionnement en armes. Il achète ses systèmes de défense aérienne et ses blindés armés à la Russie », a affirmé le porte-parole du ministère irakien de la Défense, le général Tahsin al-Khafaji.

« Nous entretenons d’excellentes réactions avec la Russie en menant conjointement des coopérations en matière de sécurité. Nous coopérons également en matière d’échange de renseignements », a ajouté le général Tahsin al-Khafaji.

Ce général irakien a par ailleurs démenti l’entrée en Irak des forces américaines déployées en Syrie.

 

Le Conseil militaire de la ville syrienne de Manbij, au lendemain de l’attaque terroriste meurtrière, a annoncé le démantèlement d’une cellule terroriste qui avait planifié de nouvelles explosions dans la ville et reçu des instructions directes des services de renseignement turcs, a annoncé le service de presse du Conseil.

«Des détachements anti-terroristes du Conseil ont arrêté une cellule de sept terroristes, ayant participé à l'opération « Colère de l'Euphrate » et soutenus par la Turquie, agissant en collusion avec les services de renseignement turcs», dit le communiqué.

Une grande quantité d'armes et de munitions, dont des grenades, des AK-47 et des fusils M6, ont été saisies chez les terroristes.   

Une explosion s'est produite mercredi lors du passage d'une patrouille de la coalition anti-Daech à Manbij dans le nord de la Syrie. Le commandement central des États-Unis (CENTCOM) confirme la mort de quatre Américains, dont deux soldats, dans l'attaque qui a fait au total au moins 16 morts. 

Pour le célèbre journaliste et analyste du monde arabe Abdel Bari Atwan, « les excès rhétoriques du Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, sur la présence légale des conseillers militaires iraniens en Syrie découlent de la peur du régime de Tel-Aviv de l’Iran et des évolutions à venir dans la région ».

Abdel Bari Atwan.

Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, a dit à l’Iran de « partir vite » de Syrie, menaçant de procéder à des frappes aériennes contre de prétendues cibles iraniennes.

Le discours menaçant de Netanyahu prononcé lors de l’investiture du nouveau chef d’état-major de l’armée israélienne, le lieutenant-général Aviv Kochavi, intervient alors que les chasseurs du régime de Tel-Aviv, il y a quelques jours, ont tiré plusieurs missiles sur l’aéroport de Damas, dont la plupart ont été interceptés et détruits selon l’agence officielle syrienne SANA, note le journaliste et analyste politique Abdel Bari Atwan.

« Je doute que les Iraniens accordent la moindre importance aux propos tenus par Netanyahu et décident de changer de cap en Syrie. Comment Téhéran répondrait-il favorablement à l’exigence israélo-américaine, alors que ce n’est pas avec l’autorisation d’Israël ou de son allié américain qu’il est entré en Syrie ? 

Il y a un vieux dicton qui dit “les chiens aboient, la caravane passe”. Ce vieil adage s’applique aux dirigeants israéliens et américains. »

Le ralliement de Varsovie à l’idée américaine d’une conférence iranophobe en Pologne s’interprète comme une tentative symbolique de la part de Washington de ne pas isoler la RII, mais de manifester son dégoût vis-à-vis de l’approche européenne envers l'accord nucléaire iranien.  

« Le membre de l’Union européenne, la Pologne, décide de nager à contre-courant selon le grès de Washington et malgré d’autres chancelleries européennes ». C’est ce qu’interprète le membre de l’UE, Eldar Mamedov, de la soumission de la Pologne au plan américain du déroulement en février d’une conférence ministérielle sur l’influence iranienne au Moyen-Orient à Varsovie.

Dans son analyse « Bruxelles, pas Téhéran, dans le collimateur de Pompeo », publiée sur le site Web Lebelog.com, le responsable des délégations du Parlement européen (PE) pour les relations interparlementaires avec l'Iran, l'Irak et la péninsule arabique, Elder Mamedov présente son analyse personnelle des dessous de la future Conférence anti-iranienne à Varsovie.

Faisant référence à la récente tournée au Moyen-Orient du secrétaire d'État US, Mike Pompeo, l'analyste politique déclare que cette tournée s'était effectuée pour préparer le terrain au sommet les 13 et 14 février dans la capitale polonaise dans le but de faire face à ce que celui-ci prétend le «comportement pervers» de l'Iran dans la région.

Le site Business Insider revient sur les frappes israéliennes de décembre et de janvier contre les cibles syriennes et y voit une victoire tactique contre la Russie. Pour le site, la Russie a été incapable d’assurer dûment et comme elle l’avait promis, la défense aérienne syrienne et ce, malgré la livraison des S-300 à l’armée syrienne. Des avions de combat israéliens ont d’ailleurs été détectés alors qu’ils ont effectué ce mercredi soir des vols à basse altitude le long de la frontière syro-libanaise, a déclaré une source militaire basée à Damas au site web libanais, Al-Masdar News.

« Les avions de chasse israéliens ont pénétré dans l'espace aérien libanais plus tôt dans la soirée, puis ils ont sillonné le ciel de la région de Jabal Cheikh (mont Hermon), le long de la frontière syrienne », affirme la même source qui ajoute : « Les appareils israéliens sont ensuite revenus dans la Haute Galilée après avoir violé l’espace aérien de la province frontalière syrienne d’al-Quneitra non loin des hauteurs du Golan occupé ». Et pourtant c’est dans cette région qu’est déployé le système de défense amélioré SA-5, le même qui a atteint Haïfa au cours du raid israélien du 25 décembre.

À lire certains articles de la presse atlantiste signés par les analystes israéliens, la Russie vient de subir un échec tactique en Syrie : « La Russie accorde beaucoup d'importance à son système de défense anti-missile S-300 et à d'autres systèmes de défense antimissile. Elle s'est moquée publiquement des États-Unis au sujet de ses avions furtifs, affirmant qu'elle pourrait les abattre. À l'époque, la Russie avait annoncé qu'elle fermerait la navigation par satellite dans la région et prévoyait que ses nouvelles défenses précéderaient de nouvelles attaques israéliennes. Jusqu'à présent, ils avaient tort. Puisqu’Israël a continué de frapper à sa guise des cibles en Syrie avec des F-16 ».

À deux jours d'un très probable acte X des Gilets jaunes, le président Macron révèle un nouveau visage, celui d'un adepte du complotisme. Ainsi pour le président de la "Macronie", le choix du peuple britannique qui s'est exprimé contre le néolibéralisme, en votant lors d'un référendum pour le Brexit a été largement influencé de l'extérieur. Idem pour ceux des Français, en l'occurrence des Gilets jaunes, qui réclament un référendum d'initiative citoyenne. Macron se convertit-il au complotisme?   

D'un ton emprunt de menace, Emmanuel Macron a décrit les trois «options» qui s'offrent selon lui aux Britanniques : «première option : ils vont faire le no-deal, donc ils disent : il n'y a pas d'accord. Cela fait peur à tout le monde. Les premiers perdants de ça, ce sont les Britanniques. Donc dans ce contexte-là, ils vont devoir, sans qu'il y ait de période de transition, de toute façon renégocier une relation future», a-t-il dit.

Le fait que le régime israélien continue à mener des attaques contre des cibles en Syrie malgré le déploiement des systèmes de défense antiaérienne russe S-300 suscite cette question que les positions fermes de Moscou exigeant l’arrêt de ces frappes n’étaient-elles qu’un « bluff politique » ?, a rapporté un journal russe citant les médias israéliens.

Selon Nezavissimaïa Gazeta, alors que les médias israéliens publient des images pour montrer la réussite des raids aériens des avions israéliens, les responsables syriens et russes ont fait état de l’interception de la plupart des missiles tirés contre les installations de l’armée syrienne.

Les experts israéliens cités par le journal russe ont indiqué que le déploiement des missiles S-300 russes ainsi que les mises en garde des responsables du Kremlin contre les frappes aériennes de l’armée israélienne n’étaient qu’un « bluff politique ».

Selon les sources israéliennes citées par Nezavissimaïa Gazeta, les autorités israéliennes craignaient jusqu’à maintenant une riposte cinglante de la part de la Syrie contre les territoires occupés palestiniens par Israël en cas de nouvelles agressions de Tel Avive, mais ce n’était pas le cas.

Après les frappes aériennes israéliennes en Syrie en septembre 2018 et la destruction de l'avion Il-20 russe et la mort de 15 officiers russes, Moscou a officiellement accusé Israël. Les autorités russes ont ensuite adopté une politique plus sévère face aux frappes aériennes continues d’Israël en Syrie et elles y ont déployé les batteries de missiles antiaériens S-300 afin de protéger l’espace aérien de la Syrie.