تقي زاده

تقي زاده

L’armée de l’air iranienne a entamé, le jeudi matin 10 janvier, la principale étape d’une nouvelle manœuvre aérienne à Ispahan (centre). Toutes les 17 bases aériennes réparties dans l’ensemble du territoire iranien sont engagées dans ces exercices militaires, dont le commandement est assuré par la base aérienne n°8 d’Ispahan.

Le porte-parole de la manœuvre, le général Alireza Anguizeh, a déclaré à la presse que les phases préliminaires de ces exercices militaires avaient commencé depuis quelques jours depuis la 8e base aérienne d’Ispahan avec les vols d’avions de chasse (F-7, F-5, Saeqeh-80), d’avion de chasse de suprématie aérienne (MiG-29), de bombardiers (Su-24, F-4), d’intercepteurs (F-14), d'avions de reconnaissance, d’avions de transport légers et lourds (C-130), d’avions ravitailleurs (Boeing 707, Boeing 747) et des avions sans pilote équipés de missiles de haute précision et de bombes intelligentes de longue portée.

Le général Anguizeh a ajouté que les bases aériennes n°1 de Téhéran, n°3 de Hamadan et n°7 de Chiraz sont directement impliquées dans cette manœuvre commandée depuis la base aérienne n°8 d’Ispahan.

L’armée de l’air iranienne s'entraînera à effectuer des tirs air-air, sol-air et air-sol, des opérations aériennes rapides, des vols à différentes altitudes, des bombardements aériens, des opérations nocturnes. Elle mènera aussi des essais de divers types de bombes intelligentes de fabrication locale, de missiles guidés par laser, de missiles antichar autoguidés qui fonctionne sur le principe "tire et oublie" (fire and forget), et de divers types de roquettes.

Avant la phase principale de ces exercices, des avions ont mené des opérations de reconnaissance aérienne, tandis que des drones ont effectué des opérations de surveillance et d’écoute électronique.

« L’objectif des manœuvres de l’armée de l’air iranienne est d’assurer la sécurité durable du pays et de la région », a déclaré le général Alireza Anguizeh.

À trois reprises, le Premier ministre du régime israélien, Benyamin Netanyahu, a demandé aux États-Unis de reconnaître l’annexion illégale des hauteurs du Golan syrien à Israël. Washington n’a toujours pas répondu à cette demande. Pour un régime de Tel-Aviv qui comptait arracher de la Syrie le Golan qu'il occupe depuis plus de 4 décennies, c'est plutôt une grosse déception surtout que l'administration US a habitué Israël à des concessions faites sur le dos d'autres nations. Pourquoi les USA continuent-ils à opposer une fin de non recevoir au régime usurpateur? 

Des sources proches de Netanyahu estiment que l’indifférence du conseiller à la sécurité nationale américaine, John Bolton, à la requête d’Israël, lors de sa récente visite en Palestine occupée, empêchera pour le moment la réalisation du projet israélien dans la région. En effet, John Bolton s’est abstenue de donner une réponse officielle à la demande de Tel-Aviv concernant la reconnaissance de l’annexion du Golan syrien et a rejeté même l’invitation à visiter les hauteurs du Golan occupé. C'est trop pour un régime israélien qui a tout capitalisé sur l'aile la plus néoconservatrice de l'administration US pour avoir gain de cause dans ses dessins expansionnistes. 

Au moment où les Gilets jaunes se préparent à l’acte IX de leur soulèvement, l’ancien ministre français de l’Education soutient l'emploi d'armes par la police contre les manifestants. "Qu'ils se servent de leurs armes", a lancé Luc Ferry sur Radio Classique, lundi 7 janvier. La peur vient-elle de changer de camp? Depuis le 17 novembre et premier acte des Gilets jaunes, la répression policière n'a jamais manqué le rendez-vous de samedi et pourtant un "appel à tirer sur les manifestants" est chose bien inouïe.  

Le mouvement des Gilets jaunes s'est mobilisé pour la huitième semaine consécutive, le 5 janvier. Or la violence de la police face aux manifestants est devenu un défi majeur pour le gouvernement de Macron. Les figures politiques partagent des avis controversés, rendant le règlement de la crise encore plus complexe. 

Dans cette conjoncture, les propos de Luc Ferry, philosophe et ancien ministre de l'Education (2002-2004), sur les Gilets jaunes et la police n'ont pas manqué d'indigner bon nombre de Français qui s'expriment sur les réseaux sociaux. 

"On ne donne pas les moyens aux policiers de mettre fin aux violences. Quand on voit des types qui tabassent à coups de pieds un malheureux policier... On ne donne pas les moyens aux policiers de mettre fin aux violences. Quand on voit des types qui tabassent à coups de pieds un malheureux policier... qu'ils se servent de leurs armes une bonne fois, écoutez, ça suffit !", a lancé le philosophe.

La présence des forces franco-britanniques en Syrie risque de s'avérer beaucoup plus périlleuse que prévue. Alors que les États-Unis continuent à rabattre les cartes en Syrie, sans s'en retirer, une information que le ministère britannique de la Défense s'est refusée à commenter faisait état de l'explosion d'un missile qui aurait blessé deux militaires britanniques à Deir ez-Zor. Certaines sources ont fait état de "tirs amis" dans la mesure où les missiles tirés étaient de fabrication américaine. Mais voilà que l'information refait surface, cette fois avec un bilan bien plus lourd. Selon les sources syriennes, cinq militaires britanniques ont été tués dans une "attaque au missile de Daech" contre la province de Deir ez-Zor en Syrie.

Cinq militaires britanniques ont perdu la vie et plusieurs autres blessés, mercredi 9 janvier, dans une attaque au missile du groupe terroriste Daech contre la ville d’al-Chaafa située dans l’est de la province de Deir ez-Zor, dit le journal syrien Al-Watan. Selon des sources locales, les blessés ont été transférés à l’hôpital d’al-Chadadi, au sud-est de Hassaké. À Deir ez-Zor, les États-Unis utilisent la base militaire d'al-Tanf comme une caserne pour donner des formations militaires aux terroristes de Daech ou encore aux forces des FDS dont ils se servent suivant le contexte. 

Le chef du Mossad Yossi Cohen a rencontré des responsables saoudiens, émiratis et égyptiens le mois dernier pour discuter des moyens de contrer l’influence régionale de la Turquie et de l’Iran, selon des informations recueillies par le site web Middle East Eye.

L’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis et l’Égypte ont manigancé un plan avec Israël pour accueillir de nouveau le président syrien Bachar al-Assad au sein de la Ligue arabe afin de marginaliser l’influence régionale de la Turquie et de l’Iran, révèle Middle East Eye (MEE).

Cette initiative diplomatique a été approuvée lors d’une réunion secrète, tenue dans une capitale du golfe Persique le mois dernier, à laquelle ont assisté de hauts responsables des services de renseignement des quatre pays, dont Yossi Cohen, directeur du Mossad, ont indiqué à Middle East Eye des sources informées du dossier.

La réunion a également été organisée en réaction au « refroidissement » notable des relations entre le président américain Donald Trump et Riyad depuis l’assassinat du journaliste Jamal Khashoggi au consulat d’Arabie saoudite à Istanbul en octobre 2018.

Trump a publiquement pris le parti du prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, que la CIA et des membres du Congrès américain tiennent pour responsable du meurtre de Khashoggi.

Cependant, selon un responsable au courant de cette rencontre, il aurait été dit aux responsables des services de renseignement : « Trump a fait ce qu’il pouvait et il ne fera rien de plus. »

Les responsables ont également convenu lors de la réunion qu’ils considéraient la Turquie et non l’Iran, comme leur principal rival militaire dans la région et ils ont discuté de plans pour parer l’influence d’Ankara.

Les Israéliens ont déclaré à cette occasion que l’Iran pouvait être maîtrisé militairement mais que la Turquie avait des capacités beaucoup plus grandes. Lors de la réunion, Cohen aurait déclaré : « Le pouvoir iranien est fragile. La vraie menace vient de la Turquie. »

Pour résoudre ces problèmes, les participants à la réunion ont convenu de quatre mesures.

Le ministre iranien des Affaires étrangères a réagi à la décision européenne d’appliquer de nouvelles sanctions contre l’Iran.

Un effectif de la force de sécurité iranienne aide à évacuer des civils lors de l'attentat perpétré par le groupe terroriste al-Ahwaziya le 22 septembre 2018 à Ahwaz dans le province de Khouzestan dans le sud-ouest iranien. ©Mehr News

C’est en ces termes que le ministre des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif a réagi sur sa page Twitter :

« Les Européens, y compris le Danemark, les Pays-Bas et la France, accueillent sur leurs territoires les OMK [Moudjahidines du Peuple, connus en Iran sous le nom des Monafeghines, qui veut dire les hypocrites] qui ont tué 12 000 Iraniens et contribué aux crimes de Saddam contre les Kurdes irakiens, ainsi que d’autres terroristes qui organisent le meurtre d'Iraniens innocents en Europe. En accusant l’Iran, l’Europe ne pourra pas se déresponsabiliser d’avoir donné l’abri aux terroristes. »

« Moscou ne s’est jamais interféré dans les élections des autres pays, y compris celles d’Israël et il n’en fera pas plus à l’avenir », a déclaré à la presse ce mercredi le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.

Lorsqu’un journaliste lui a demandé de commenter les informations contraires publiées par les médias israéliens selon lesquels Moscou pourrait s’immiscer dans les élections législatives d’Israël prévues pour le mois d’avril, M. Peskov a répondu : « Ne lisez pas ces médias israéliens, ils sont hors de propos ! »  

Le 26 décembre 2018, le Parlement israélien a voté un projet de loi visant à dissoudre le Parlement et il a demandé la tenue d’élections législatives anticipées pour le 2 avril 2019. Le gouvernement du Premier ministre du régime israélien Benyamin Netanyahu continuera à fonctionner jusqu’à la formation d’un nouveau cabinet prévue pour fin avril.

Selon les informations publiées lundi par la chaîne de télévision israélienne News Company, le chef du service de sécurité israélien Shin Bet, Nadav Argaman, a prétendu qu’un pays étranger tentait d’intervenir dans ces élections anticipées faisant allusion à la Russie comme principal suspect.

 

En Syrie, des sources locales font état de la concentration d’une dizaine de navires de guerre russes au large de la Syrie.  

L’agence de presse russe Sputnik a rapporté ce mercredi qu’au cours du mois de janvier, la marine russe effectuera plusieurs tirs de missiles depuis ses navires stationnés en Méditerranée orientale au large de la Syrie.

Ces exercices militaires auront lieu en quatre temps, les 9-10, les 16-17, du 23 au 24 et du 30 au 31 janvier 2019, selon l’agence.

En septembre 2018, la marine et les troupes aérospatiales russes avaient pour la première fois, effectué des manœuvres en Méditerranée. Lors de ces exercices, l’armée russe avait pratiqué le débarquement de parachutistes sur les côtes syriennes. 26 navires de guerre, dont deux sous-marins, et 34 avions avaient pris part à ces exercices.

Le 5 Jamadiol - Awal , bien heureuse naissance de Dame Zeinab (as), La journée de l’infirmière
Sa Naissance Dans Une Famille Bénie


Durant le mois de Jamadiol-Awal de l’an 5 A.H., Médine attendait une bonne nouvelle venant de la noble demeure du Messager (Paix et bénédictions sur lui sa descendance). Après la naissance d’al-Hasan et d’al-Husayn, Dame Fatimah al-Zahraa et Ali Ibn Abi Talib (Que le salut d’Allah soit sur eux) s’apprêtaient à accueillir un nouveau don d’Allah : Zaynab Bint Ali Ibn Abi Talib. 

Aussitôt que Dame Fatimah al-Zahraa donna naissance à sa fille bénie, Dame Asmaa Bint Umays prit la nouveau-née dans ses bras et, s’adressant à Dame Fâtimah, elle dit : «Ô fille du Messager d’Allah ! Elle te ressemble dans l’apparence et la beauté. La splendeur de la Prophétie est incarnée dans cette nouvelle née qui ressemble tellement à son frère Al-Husayn !» Az-Zahraa loua alors Allah et Le remercia de Sa grâce. 

Dame Zaynab grandit dans la maison de la prophétie, de la lumière et de la guidance. Elle reçut une éducation spirituelle raffinée du côté de sa mère ; son père l’Imam Ali Ibn Abi Talib ne manqua pas de lui inculquer les bonnes mœurs ainsi que les valeurs de la dignité, de la chasteté et de la décence. On rapporta qu’un jour, alors que la petite Zaynab était assise sur les genoux de son père (que le salut d’Allah soit sur lui) et que celui-ci jouait avec elle, il lui dit : «Dis "un"». Alors elle dit : «Un». Il lui demanda de dire «deux» mais elle se tut. L’Imam lui dit alors : «Vas-y chérie !» Zaynab sourit et dit : «Ma langue qui a prononcé le "Un" (l’Unique) ne pourrait pas prononcer le "deux"». L’Imam Ali (que le salut d’Allah soit sur lui) la serra alors dans ses bras et l’embrassa entre les yeux. Elle lui demanda aussi un jour : «Ô père, nous aimes-tu ?» Il répondit : «Comment voulez-vous que je fasse autrement alors que vous êtes le fruit de mon cœur !» Elle dit alors : «Ô père, l’amour est pour Allah et la tendresse pour nous». 

On rapporta également qu’à l’âge de cinq ans, Dame Zaynab cherchait déjà à devancer sa mère en se précipitant pour faire ses ablutions aux heures des prières, puis vers son sanctuaire pour prier avec elle. Dame Fâtimah al-Zahraa la serrait alors tendrement dans ses bras et l’embrassait en lui disant : «Qu’Allah t’accorde le bien ainsi qu’à tes enfants pieux. Ma chère fille, comme si je te voyais défendre le droit violé par des arguments solides et une éloquence invraisemblable». 

La même année, Dame Zaynab perdit son grand-père, le Messager d’Allah (Paix et bénédictions sur lui et sa descendance). Son décès enveloppa les musulmans d’un voile de deuil et un climat de tristesse régna dans la maison prophétique. Faisant l’adieu au Prophète, son père l’Imam Ali (Que la Paix soit sur lui) dit : «Toute patience est belle sauf vis-à-vis de toi et toute impatience est mauvaise sauf à ton endroit. Notre malheur en ta perte est immense ; et notre misère avant et après toi est infinie». Sa mère, Dame Fatimah al-Zahraa, ne put supporter la séparation; elle fut à son tour rappelée par son Créateur quelques mois plus tard. 

C’est ainsi qu’en perdant très tôt sa mère, elle apprit le sens de la responsabilité, de la fermeté et fut bien consciente des grands événements qui se déroulèrent à l’époque des Califes. Durant le califat d'Oumar Ibn Al-Khattab, Dame Zaynab épousa Abd Allah Ibn Jaafar Ibn Abi Talib. Leur noce eut lieu à Médine alors que l’armée musulmane venait de réaliser de grandes victoires dans ses conquêtes en Iraq et au Damas. De grands Compagnons comme Abu Dharr Al-Ghifari et Salman Al-Farisi fêtèrent tous cette occasion bénie. Ce mariage donna naissance à quatre fils Ali, Abbas, Awn et Muhammad, ainsi qu’à une fille Umm Kulthûm.

migration vers Médine, que Hazrat Fâtimah (Que la Paix de Dieu soit sur elle)a mis au monde une fille.

Quand son père, Hazrat Ali (Que la Paix de Dieu soit sur lui), a vu sa fille pour la première fois, Imam Houssein (Que la Paix de Dieu soit sur elle) âgé de presque 3 ans était avec lui. L'enfant s'exclama de bonheur: "O père, Allah m'a donné une sœur".

A ces mots, Ali (Que la Paix de Dieu soit sur lui) a eu les larmes aux yeux, et quand Imam al-Hussein (Que la Paix de Dieu soit sur elle) lui demanda pourquoi il pleurait, il lui répondit qu'il le saura bientôt.

Fâtimah (Que la Paix de Dieu soit sur elle) et Ali (Que la Paix de Dieu soit sur lui)n'ont pas donné de nom à leur fille pendant quelques jours après sa naissance car ils attendaient le retour du voyage du Prophète (Que la Paix de Dieu soit sur lui et sur sa famille) qui proposerait le nom.

Quand finalement, le bébé fut apporté au Prophète (Que la Paix de Dieu soit sur lui et sur sa famille) qui le prit et l'embrassa. L'ange Gabriel apparut et transmit le nom de l'enfant et commença à pleurer. Le Prophète lui demanda pourquoi il pleurait, ce à quoi il répondit: "O Prophète de Dieu, depuis son jeune âge, cette fille restera entourée de tristesse, affliction et épreuves dans ce monde. D'abord, elle pleurera votre séparation de ce monde. Puis, la perte de sa maman, puis l'assassinat de son père, puis celui de son frère Hassan (Que la Paix de Dieu soit sur lui), puis de son frère Hussein (Que la Paix de Dieu soit sur lui).

Ensuite, elle sera confrontée sans aide aux malheurs de ce désert dont les conséquences feront qu'a la fin ses cheveux deviendront gris et son dos courbé.

Quand les membres de la famille ont entendu cette prophétie, ils se sont tous mis en larmes. L'Imam al-Hussein compris pourquoi son père avait pleuré auparavant.

Puis le Prophète l'a nommé Zeinab (Que la Paix de Dieu soit sur elle).

Quand la nouvelle de la naissance a atteint Salman al Farssi, celui-ci vint à Ali (Que la Paix de Dieu soit sur lui) pour le féliciter. Mais au lieu de voir Ali (Que la Paix de Dieu soit sur lui) se réjouir et être heureux, il l'a vu essuyer des larmes, lui aussi fut informé des événements de Karbala et des difficultés que Zeinab (Que la Paix de Dieu soit sur elle) aura à affronter. 

Un jour, alors que Zeinab (Que la Paix de Dieu soit sur elle) avait 5 ans, elle a fait un rêve étrange. Un vent violent se leva dans la ville et assombrit la terre et les cieux. 

La petite enfant était ballottée de partout, et soudain elle s'est retrouvé coincée dans les branches d'un grand arbre. Mais le vent était si fort qu'il déracina l'arbre. Zeinab (Que la Paix de Dieu soit sur elle) s'accrocha fermement à une branche, mais celle-ci se cassa. Dans la panique, elle attrapa deux tiges mais elles ont cédé et Zeinab tombait dans le vide sans support.

Puis elle se réveilla.

Quand elle en parla à son grand-père le Prophète (Que la Paix de Dieu soit sur lui et sur sa famille), il pleura amèrement et dit:

ô ma fille, cet arbre c'est moi qui vais quitter ce monde. Les branches sont ton père Ali et ta mère Fâtimah Zahrà et les tiges sont tes frères al-Hassan et al-Hussein. Ils quitteront tous ce monde avant toi, et tu souffrira de leur séparation et de leur perte.

Zeinab a partagé avec ses frères et sœur l'extraordinaire position d'avoir des exemples à suivre, d'apprendre d'eux et d'en obtenir tout le bien de son grand-père le Saint Prophète d'Allah, sa mère Fâtimah (Que la Paix de Dieu soit sur elle), fille du Prophète, et de son père Ali (Que la Paix de Dieu soit sur lui), cousin et gendre du Prophète.

Dans le pure environnement qui l'a entouré, elle a appris les enseignements de l'islam que le Prophète à dispensé, puis son père Ali(Que la Paix de Dieu soit sur lui). Elle y a appris aussi à maîtriser la gestion de la maison avec une grande compétence.

Elle avait à peine atteint l'âge de 7 ans quand sa mère mourut. La perte de sa mère a été précédée de peu par celle de son grand-père, le Saint Prophète .

Quelques temps plus tard l'Imam Ali se maria avec Ummul Banine dont la dévotion et la piété encouragea Zeinab (Que la Paix de Dieu soit sur elle)dans son enseignement.

Etant encore jeune fille, elle était pleinement capable de diriger la gestion de la maison.

Autant elle prenait soin du confort et aise de ses frères et sœurs, autant dans ses propres besoins elle était généreuse pour les pauvres, sans abris et orphelins.

Après son mariage , son mari, est reporté avoir dit: "Zeinab est la meilleur maîtresse de maison".

Depuis son jeune âge, elle développa un lien incassable d'attachement à son frère l'Imam al-Hussein (Que la Paix de Dieu soit sur elle). Au moment où elle était encore bébé dans les mains de sa mère, elle ne pouvait s'arrêter de pleurer tant que son frère ne la tenait pas ou ne se mettait pas devant elle pour la calmer. Plus tard, quand elle allait faire ses prières, elle avait l'habitude de voir d'abord le visage de son frère bien-aimé.

Un jour, Fâtimah (Que la Paix de Dieu soit sur elle) a fait mention de l'intense affection de sa fille pour son frère l'Imam al-Hussein au Prophète (Que la Paix de Dieu soit sur lui et sur sa famille). Celui-ci a soupiré profondément et a dit, les yeux pleins de larmes: "Ma chère fille, cette enfant Zeinab serait confronté aux milles et une calamités et devrait faire face aux pires difficultés à Karbalà".

Zeinab (Que la Paix de Dieu soit sur elle) a grandit en une femme de bonne stature. Peu de chose est connue sur son apparence physique. Au moment de la tragédie de Karbalà vers ses 55 ans, elle fut forcé à sortir sans le Chador. C'est là que quelques personnes ont remarqué qu'elle apparaissait comme un soleil radieux et un morceau de la lune.

Quand à ses caractères, elle reflétait les meilleurs attributs de ceux qui l'avait élevée. En sobriété et sérénité, elle ressemblait à Oummoul M'ominine, sa grand mère Khadijà (Que la Paix de Dieu soit sur elle), en modestie et chasteté, à sa mère Fàtimà Zahrà (Que la Paix de Dieu soit sur elle), en éloquence à son père Ali (Que la Paix de Dieu soit sur elle),en prévoyance et patience à son frère l'Imam al-Hassan (Que la Paix de Dieu soit sur elle), et en bravoure et tranquillité à son frère al-Hussein (Que la Paix de Dieu soit sur elle)

Son visage reflétait l'âme de son père Ali et la révérence de son grand-père.

Quand vint le moment de mariage, elle fut marié à son cousin Abdoullah fils de Jaafar at-Tayyâr dans une cérémonie simple.

Abdoullah fut élevé sous la direction du Saint Prophète (Que la Paix de Dieu soit sur lui et sur sa famille). Après sa mort, c'est Ali (Que la Paix de Dieu soit sur lui) qui devint son tuteur et son gardien jusqu'à ce qu'il soit grand. Il grandit d'une bonne jeunesse avec des manières plaisants et était connu pour son hospitalité sincère et pour sa générosité sans faille aux pauvres et nécessiteux.

Ils eurent (Abdoullah et Zeinab) (Que la Paix de Dieu soit sur elle). cinq enfants dont 4 garçons Ali, Aun, Mohammad, et Abbas - et une fille Om Koulçoume.

A Médine, Zeinab avait la pratique de tenir régulièrement des réunions pour femmes où elle exposait ses connaissances et enseignait les préceptes de la religion musulmane selon la base du Coran. Ces assemblées étaient biens et régulièrement suivies et assistées. Elle était capable de dispenser des enseignements avec une telle clarté et éloquence qu'elle devint connue comme "Fàsihàh" (extrêmement habile) et "Bàlighàh (intensivement éloquente).

En l'an 37 (A.H.), l'Imam Ali s'installa à Kûfa afin de conforter sa position de Khalife. Il était accompagné de sa fille Zeinab (Que la Paix de Dieu soit sur elle) et son mari. 

Sa réputation de maîtresse inspirée d'enseignement parmi les femmes l'avait précédée.

Là aussi, les dames ont demandé à tenir les assemblées quotidiennes où elles bénéficiaient du savoir, sagesse et enseignement de l'exégèse du Coran de la part de Zeinab (Que la Paix de Dieu soit sur elle).

La profondeur et la certitude de son savoir lui a valu le nom de "'Alimàh Ghayr Mo'allamàh" (savante sans avoir été enseignée) que son neveu, l'Imam Zein Al Abidine (Que la Paix de Dieu soit sur lui), lui a donné.

On l'appelait également Zàhidàh (discrète) et Abidàh (devoué, adoratrice d'Allah) à cause de sa "modestie" et piété .

Elle trouvait peu d'intérêt aux affaires mondaines d'ici-bas préférant préparer la tranquillité et le confort du monde futur. Elle disait que pour elle la vie de ce monde était comme un endroit stagnant engendrant fatigue inutile le long de la journée.