تقي زاده

تقي زاده

Un diplomate iranien de haut rang critique la Pologne pour son intention d'accueillir une réunion anti-iranienne organisée par les États-Unis en février.

Le vice-ministre iranien aux Affaires politiques, Seyed Abbas Araqchi, a évoqué vendredi l'hospitalité de la nation iranienne pendant la Seconde Guerre mondiale, lorsque des milliers de Polonais déplacés ont été forcés de fuir leur pays et se sont réfugiés en Iran, après avoir traversé l’Union socialiste des républiques soviétiques (URSS) de l’époque.

Dans un court message sur son profil Twitter, le diplomate persan a raconté le séjour en Iran de plus de 100 000 Polonais (libérés des camps de travaux forcés installés par Staline, le chef de l'ex-URSS) et leur coexistence pacifique avec les Iraniens jusqu'à leur rapatriement en toute sécurité était possible.

Araqchi souligne que des "citoyens polonais de 1892 sont enterrés depuis 1942 dans un cimetière situé au cœur de la ville de Téhéran", "capitale iranienne" et que, selon la "législation iranienne", après 30 ans, il est possible de Téhéran continue de respecter ses invités depuis 77 ans. "

Au cours de la Seconde Guerre mondiale (1939-1945) et après l'invasion de la Pologne par l'Allemagne nazie, le pays était divisé en deux parties: l'une entre les mains de l'Allemagne nazie et l'autre de la défunte URSS; et cela a déplacé des milliers de Polonais vers le territoire russe, mais nombre d'entre eux ont réussi à se réfugier en Iran.

La présence de personnes déplacées polonaises sur le territoire iranien a été le point de départ des relations entre l'Iran et la Pologne. Depuis 2014, l'une des principales places de la capitale polonaise, Varsovie, porte une plaque en l'honneur de la nation iranienne pour son hospitalité envers les citoyens polonais pendant la Seconde Guerre mondiale.

Malgré cela, Varsovie se prépare actuellement à accueillir un sommet mondial les 13 et 14 février axés sur le Moyen-Orient, en particulier en Iran, a annoncé le secrétaire d'État américain Mike Pompeo.
 
Comme prévu, la nomination est un autre effort de Washington pour étendre la phobie iranienne.

Les chefs d’églises de Haïfa ont publié un message le 13 janvier 2019, dans lequel ils condamnent les manques de respect à Jésus (as) à l’exposition de cette ville.
« Depuis cinq mois, l’exposition du musée des beaux-arts de Haïfa présente des tableaux qui sont des insultes à Jésus, Marie et le symbole de la croix. Nous ne pouvons pas rester indifférents à la publication de ces images sur les réseaux sociaux et demandons la destruction de ces statues et de ces tableaux, sachant bien entendu qu’aucune aide n’est à attendre de la part des instances juridiques du régime sioniste », précise ce message. 
 
Les musulmans qui ont aussi manifesté, ont été victimes d’attaques de la part des agents sionistes et aspergés de gaz lacrymogènes. 
 
Le comité islamo chrétien de défense de Qods et des Palestiniens a diffusé un message contre cette exposition et demandé sa fermeture, ajoutant que cette exposition était la preuve du caractère raciste du régime sioniste et de sa volonté d’attiser la haine et de provoquer des conflits imprévisibles. 
mardi, 15 janvier 2019 11:03

Re-Colonisation

Pour Thierry Meyssan, une des conséquences de la fin successive du monde bipolaire et du monde unipolaire est le rétablissement des projets coloniaux. Successivement, des dirigeants français, turcs et anglais ont publiquement déclaré le retour de leurs ambitions. Reste à savoir quelles formes elles pourraient prendre au XXIème siècle.

L’empire français

Depuis une décennie, nous avons relevé, comme une incongruité, la volonté française de rétablir son autorité sur ses anciennes colonies. C’était la logique de la nomination par le président Nicolas Sarkozy de Bernard Kouchner comme ministre des Affaires étrangères. Il substitua la notion anglo-saxonne de « Droits de l’homme » à celle des Révolutionnaires français de « Droits de l’homme et du citoyen » [1]. Plus tard, son ami, le président François Hollande déclara, lors d’une conférence de presse en marge de l’Assemblée générale des Nations Unies, qu’il était temps de rétablir un mandat sur la Syrie. C’est encore plus clairement que le petit neveu de l’ambassadeur François George-Picot (celui des accords Sykes-Picot), l’ancien président Valéry Giscard d’Estaing, en parla. Et c’est évidemment de cette manière qu’il faut comprendre la volonté du président Emmanuel Macron de continuer la guerre contre la Syrie, sans les États-Unis.

Il y a toujours eu en France un « parti colonial » qui traversait les partis politiques et agissait comme un lobby au service de la classe possédante. Comme à chaque période où il devient difficile à des capitalistes sans scrupules d’écraser la main d’œuvre nationale, le mythe de la conquête coloniale ressurgit. Si les « Gilets jaunes » se révoltent, alors poursuivons « l’exploitation de l’homme par l’homme » sur le dos des Syriens.

JPEG - 33.2 ko
L’empire français « apporte » la civilisation

Jadis cette forme de domination se cachait, selon les mots de Jules Ferry —sous les auspices duquel François Hollande consacra son mandat [2]—, derrière « le devoir d’apporter la civilisation ». Aujourd’hui, elle vise à protéger les peuples dont les élus sont qualifiés de « dictateurs ».

La France n’est pas la seule ancienne puissance coloniale a réagir ainsi. La Turquie n’a pas tardé à suivre.

L’empire ottoman

Trois mois après la tentative d’assassinat et le coup d’État avorté de juillet 2016, le président Recep Tayyip Erdoğan prononçait le discours inaugural de l’université qui porte son nom (RTEÜ). Il dressait alors un aperçu des ambitions de la République turque depuis sa création et de celles de son nouveau régime [3]. Faisant explicitement référence au « Serment national » (Misak-ı Millî) [4], adopté par le Parlement ottoman le 12 février 1920, il justifiait son irrédentisme.

Ce serment, qui fonde le passage de l’Empire ottoman à la République turque, revendique les territoire du Nord-Est de la Grèce (la Thrace Occidentale et le Dodécanèse) [5], de tout Chypre, du Nord de la Syrie (y compris Idleb, Alep et Hassakeh), et du Nord de l’Iraq (y compris Mossoul).

Actuellement l’empire en re-formation occupe déjà le Nord de Chypre (la pseudo « République turque de Chypre du Nord »), le Nord-Ouest de la Syrie et une petite partie de l’Iraq. Pour toutes ces zones, où la langue et la monnaie turques s’appliquent, un préfet (« wali ») a été nommé dont le bureau se trouve au Palais blanc d’Ankara.

JPEG - 84.4 ko
L’empire ottoman se fonde sur l’ignorance de ses sujets. Il a fermé les écoles du monde arabe.

L’empire britannique

Le Royaume-Uni, quant à lui, hésite depuis deux ans sur son avenir après le Bréxit.

Peu après l’arrivée de Donald Trump à la Maison-Blanche, le Premier ministre Theresa May s’était rendue aux États-Unis. S’adressant aux responsables du Parti républicain, elle avait proposé de rétablir le leadership anglo-saxon sur le reste du monde [6]. Mais le président Trump avait été élu pour liquider les rêves impériaux, pas pour les partager.

Déçue, Theresa May voyagea en Chine pour proposer au président Xi Jinping de contrôler avec lui les échanges internationaux. La City, disait-elle, est prête à assurer la convertibilité des monnaies occidentales en Yuan [7]. Mais le président Xi n’avait pas été élu pour faire affaire avec l’héritière de la puissance qui démantela son pays et lui imposa la guerre de l’opium.

Theresa May tenta une troisième formule avec le Commonwealth [8]. Certaines des anciennes colonies de la Couronne, comme l’Inde, connaissent aujourd’hui une forte croissance et pourraient devenir de précieux partenaires commerciaux. Symboliquement le dauphin de la Couronne, le prince Charles, fut porté à la présidence de cette association. Madame May annonça que l’on allait enfin se diriger vers un Royaume-Uni global (Global Britain)

Dans un entretien au Sunday Telegraph du 30 décembre 2018, le ministre britannique de la Défense, Gavin Williamson, a dressé son analyse de la situation. Depuis le fiasco du Canal de Suez, en 1956, le Royaume-Uni mène une politique de décolonisation et retire ses troupes du reste du monde. Il ne conserve aujourd’hui de bases militaires permanentes qu’à Gibraltar, à Chypre, à Diego Garcia et aux Malouines (« Falklands » selon leur dénomination impériale). Depuis 63 ans, Londres se tourne vers l’Union européenne, que Winston Churchill a imaginé, mais à laquelle il ne pensait pas initialement que l’Angleterre adhérerait. Le Brexit « déchire cette politique ». Désormais, « le Royaume-Uni est de retour en tant que puissance globale ».

D’ores et déjà Londres envisage d’ouvrir deux bases militaires permanentes. La première devrait être en Asie (à Singapour ou à Brunei), la seconde en Amérique latine. Probablement au Guyana de manière à participer à la nouvelle étape de la stratégie Rumsfeld-Cebrowski de destruction des régions du monde non-connectées à la globalisation. Après les « Grands lacs africains », le « Moyen-Orient élargi », le « Bassin des Caraïbes ». La guerre commencerait avec une invasion du Venezuela par la Colombie (pro-US), le Brésil (pro-Israélien) et le Guyana (pro-Britannique).

Ne s’embarrassant pas du discours lénifiant des Français, les Anglais édifièrent un empire avec le concours de multinationales au service desquelles ils placèrent leur armée. Ils divisèrent le monde en deux, résumé par ce titre : le souverain était roi d’Angleterre (donc soumis ici à la tradition politique) et empereur des Indes (c’est-à-dire succédant à la Compagnie privée des Indes et pur autocrate là-bas).

La décolonisation était un corolaire de la Guerre froide. Elle a été imposée aux États d’Europe occidentale par le duopole des USA et de l’URSS. Elle s’est maintenue durant le monde unipolaire, mais ne rencontre plus d’obstacle depuis le retrait états-unien du « Moyen-Orient élargi ».

Il est difficile d’anticiper quelle forme la colonisation future prendra. Jadis, elle était rendue possible par d’importantes différences de niveau d’éducation. Mais aujourd’hui ?

Documents joints

 
 

[1] La différence des deux furent le principal sujet de débats durant la Révolution française. Leur incompatibilité fut notamment le thème du livre éponyme de Thomas Paine, le plus vendu durant la Révolution.

[2] « La France selon François Hollande », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 30 juillet 2012.

[3] « La stratégie militaire de la nouvelle Turquie », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 11 octobre 2017.

[4] « Serment national turc », Réseau Voltaire, 28 janvier 1920.

[5] « La Turquie annonce préparer l’invasion de la Grèce », Réseau Voltaire, 20 février 2018.

[6] “Theresa May addresses US Republican leaders”, by Theresa May, Voltaire Network, 27 January 2017.

[7] « Le Brexit redistribue la géopolitique mondiale », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 27 juin 2016.

[8] « La nouvelle politique étrangère britannique », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 4 juillet 2016.

Les avions de combat de type Phantom et Soukhoï-24 de l’aviation iranienne ont bombardé les cibles prédéfinies dans la nuit de jeudi à vendredi 11 janvier, dans le cadre de la principale phase des exercices militaires des « Défenseurs du ciel de Velayat-8 ».

Les Phantom et les Soukhoï-24 impliqués dans ces exercices militaires ont utilisé la technique de bombardement de saturation en volant à une basse altitude pour détruire les cibles prédéfinies. Pour ce faire, les Phantom tirent des fusées éclairantes pour illuminer la scène de combat, permettant ainsi aux autres appareils d’identifier et de détruire les cibles.

De nombreux équipements intelligents utilisés dans cette manœuvre sont de fabrication iranienne.

 

L’armée de l’air iranienne a entamé, jeudi 10 janvier au matin, la principale étape de la manœuvre aérienne baptisée « Défenseurs du ciel de Velayat-8 » à Ispahan, au centre de l’Iran. Toutes les 17 bases aériennes réparties dans l’ensemble du territoire iranien sont engagées dans ces exercices militaires dont le commandement est assuré par la base aérienne n°8 d’Ispahan.

Le porte-parole de la manœuvre, le général Alireza Anguizeh, a déclaré à la presse que les phases préliminaires de ces exercices militaires avaient commencé depuis quelques jours depuis la 8e base aérienne d’Ispahan avec les vols d’avions de chasse (F-7, F-5, Saeqeh-80), d’avion de chasse de suprématie aérienne (MiG-29), de bombardiers (Su-24, F-4), d’intercepteurs (F-14), d'avions de reconnaissance, d’avions de transport légers et lourds (C-130), d’avions ravitailleurs (Boeing 707, Boeing 747) et d'avions sans pilote équipés de missiles de haute précision et de bombes intelligentes de longue portée.

L’armée de l’air iranienne s'entraînera à effectuer des tirs air-air, sol-air et air-sol, des opérations aériennes rapides, des vols à différentes altitudes, des bombardements aériens et des opérations nocturnes. Elle mènera aussi des essais de divers types de bombes intelligentes de fabrication locale, de missiles guidés par laser, de missiles antichars autoguidés qui fonctionne sur le principe « tire et oublie » (fire and forget), et de divers types de roquettes.

vendredi, 11 janvier 2019 10:50

Le congrès US a voté contre Tel-Aviv

Les sénateurs américains ont voté contre le projet de loi visant à interdire et à discréditer tout accord avec les sociétés qui soutiennent la campagne anti-israélienne du mouvement BDS (Boycott, Désinvestissement et Sanctions). 

Avec 56 votes pour et 44 contre, le plan de soutien au régime d’Israël présenté par les sénateurs républicains américains n’a pas obtenu les 60 voix nécessaire pour être ratifié par le Sénat américain.

En proposant ce plan, les Républicains voulaient interdire les transactions avec les entreprises et les individus qui soutenaient le BDS, le mouvement de boycott d'Israël.

Selon un responsable américain de haut rang, le conseiller à la sécurité nationale de la Maison-Blanche s’est dit inquiet de l’usage d'équipements de télécommunications chinoises dans les secteurs sensibles israéliens.

Lors d'un tête-à-tête cette semaine avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, le conseiller à la sécurité nationale de la Maison-Blanche, John Bolton, a exprimé son, inquiétude quant à l'usage du matériel de télécommunication chinois dans les secteurs sensibles israéliens.

En Syrie, les troupes de l'armée régulière ont été déployées sur les lignes de front à Idlib et Hama.

Plusieurs unités de l'armée syrienne se sont déployées sur les lignes de front dans les provinces de Hama et d'Idlib, jeudi 10 janvier au soir, après la défaite définitive des terroristes, soutenus par la Turquie dans ces deux provinces.

Une source proche des Forces de défense nationale à Mhardeh a confié à Al-Masdar News que plusieurs unités de la 4e division de l’infanterie mécanisée, équipée de moyens blindés lourds, des troupes d’assaut de la 9e division et les forces de la Garde républicaine se sont positionnées le long des lignes de front de Hama et Idlib.

La même source a déclaré que l'armée syrienne avait été placée sous haute alerte dans le nord-ouest de la Syrie mais n'avait pas encore reçu l'ordre de lancer une attaque contre les terroristes.

Le Front national de libération, soutenu par la Turquie, a récemment cédé une grande partie des provinces d'Idlib et d'Alep après que son ancien allié Hayat Tahrir Al-Cham a lancé une offensive à grande échelle pour venger la perte de cinq de leurs éléments près de la ville de Darat Izza.

Selon la diplomatie allemande, des sanctions contre Nord Stream 2 seraient une mauvaise façon de résoudre le conflit sur l’approvisionnement en énergie.  

L’Allemagne qualifie de mauvaises les sanctions américaines contre le projet du gazoduc Nord Stream 2.

« Les sanctions américaines contre le gazoduc Nord Stream 2 soutenu par la Russie seraient un mauvais moyen de résoudre le différend sur l’approvisionnement en énergie », c’est ce qu’a déclaré, jeudi 10 janvier, le ministre allemand des Affaires étrangères, Heiko Maas.

L’administration Trump s'est opposée à un accord d’armement à hauteur de 500 millions de dollars entre Israël et la Croatie, pour la vente de 12 avions de combat F-16 fabriqués aux États-Unis, rénovés et modernisés par Israël. Elle se demande qui paierait la suppression des droits de la propriété intellectuelle de Lockheed Martin sur cet avion.

C'est une situation très rare après deux ans de relations extrêmement étroites entre Israël et l'administration Trump, notamment en matière de coopération militaire et de défense. Des responsables américains étaient furieux qu'Israël améliore les anciens F16 avec de nouveaux systèmes électroniques sophistiqués fabriqués par les Israéliens afin de persuader les Croates d'acheter les avions à réaction d'Israël et non des États-Unis, rapporte le site Axios. 

Les représentants israéliens et croates ont confirmé que l'accord était "mort" à la suite d'une réunion à Zagreb, a rapporté Sputnik.

Le directeur général du ministère israélien des Affaires militaires, Udi Adam, a imputé la rupture de l'accord à "des problèmes inattendus et qui ne sont pas sous le contrôle des pays", selon un communiqué publié par le Jerusalem Post.

"Israël nous a officiellement informés qu'il ne pouvait pas obtenir l'approbation des États-Unis pour la livraison des avions en Croatie", a déclaré jeudi à la presse le ministre croate de la Défense, Damir Krsticevic.

"Qui paiera la conversion ? C’est aux États-Unis et à ses sous-traitants, Lockheed Martin, d’effectuer le travail, car ce sont eux qui possèdent la technologie et la propriété intellectuelle de l’avion. Les deux parties doivent donc obtenir l’accord de Lockheed Martin pour effectuer le transfert", avait déclaré l'ambassadeur américain en Croatie, Robert Kohorst, en décembre.

Cités par Reuters, des médias croates font savoir que des sociétés de défense américaines se sont plaintes de la mise à niveau de l'avion par Israël, privant ainsi Lockheed de la possibilité de moderniser ses avions et de les entretenir.

Le département d'État américain dispose de droits contractuels selon lequel il peut empêcher les transferts de l'aéronef par une tierce partie sans qu’il soit question de sanction. Pour autant, il n’est pas clair si c’était au département d’État américain de prévenir les Israéliens que l’accord était annulé ou un autre canal américain.

Le mois dernier, le secrétaire d’État américain, Mike Pompeo, a épinglé l’ancien secrétaire à la Défense pour l’accord potentiellement annulé en disant: "Je suis pour, mais le secrétaire à la Défense, Mattis, est contre [la vente], c’est lui qui le bloque."

Un général israélien qui vient de prendre sa retraite a révélé ce jeudi 10 janvier le secret le mieux gardé de l’armée israélienne.

Le général Yitzhak Brick affirme que les forces de l’armée israélienne ne sont pas préparées à la guerre. « S’il y a une guerre, le traumatisme de Yom Kippour sera comme une promenade dans un parc en comparaison », a-t-il averti.

Yitzhak Brick, l’ancien inspecteur de l’armée israélienne qui a pris sa retraite ce jeudi, a averti que les commandants de l’armée israélienne fermaient délibérément les yeux sur leur manque de préparation à la guerre.

Il a ajouté : « Nous construisons l’armée afin qu’elle puisse répondre à deux menaces : le Liban et Gaza. Il semble y avoir eu un changement au Moyen-Orient, les Syriens sont revenus sur la scène. La principale menace qui n’a pas été prise en compte est proche de nous. Comment construire une armée sans prendre en compte les changements au Moyen-Orient ? C’est irresponsable au niveau national. »

Accusant les commandants de l’armée israélienne de négligence, Brick a déclaré : « Le secret le mieux gardé de l’armée, qu’ils font tout pour cacher, est que ce qui se passe dans l’armée y reste enterré. Ils le font avec un succès incroyable jusqu’à aujourd’hui, jusqu’à ce que ce Brick vienne et fasse éclater la bulle. »

Le général Yitzhak Brick a écrit un rapport de 200 pages en réaction aux propos du général Gadi Eizenkot qui avait dit le 5 septembre devant la Knesset que l’armée israélienne était pleinement préparée pour faire face à tout combat à venir.

Au cours du mois dernier, le mouvement de résistance palestinien Hamas et d’autres groupes de résistance dans la bande de Gaza ont riposté aux attaques militaires israéliennes par des tirs de missiles et de roquettes, ce qui a contraint le cabinet israélien à renoncer à une attaque terrestre contre Gaza.

L’ancien ministre israélien des Affaires militaires, qui a démissionné suite à la riposte cinglante de la Résistance, a reconnu que la politique d’occupation d’Israël et surtout de son Premier ministre Benjamin Netanyahu dans la bande de Gaza avait échoué.

« Lors du tout dernier affrontement, Israël a cédé et offert la victoire au Hamas », a affirmé Avigdor Lieberman.

À l’antenne de la chaîne 7 de la télévision israélienne, Lieberman a avoué qu’Israël avait plié face à la Résistance palestinienne, dont « les commandants n’ont plus peur de rien ».

« Ils ont tiré 500 missiles en notre direction ; nous avons accepté la trêve avec le Hamas avec les conditions qu’ils [la Résistance] ont déterminées et après tout cela et tous les acquis qu’ils ont obtenus, nous sommes toujours la cible de leurs tirs de missiles et engins explosifs venant de Gaza. »