تقي زاده

تقي زاده

Le ministère syrien des Affaires étrangères a adressé deux lettres au secrétaire général des Nations unies et au président du conseil de sécurité demandant une action urgente face aux crimes commis par la coalition américaine à Deir ez-Zor.

 

Le Leader de la Révolution islamique, l’honorable Ayatollah Khamenei a reçu en audience les médaillés et les champions iraniens des Jeux paralympiques asiatiques 2018 en Indonésie. L'équipe iranienne a récolté 136 médailles dont 51 en or, 42 en argent et 43 en bronze et a été troisième en Asie au cours de ces compétitions.

Lors de cette rencontre qui a eu lieu, ce mercredi 14 novembre à Téhéran, le Leader de la Révolution islamique a rendu hommage à la haute confiance en soi des athlètes paralympiques du pays, parmi lesquels figurent des mutilés de guerre, notamment des femmes, qui ont défendu avec fierté leurs valeurs de la foi religieuse et nationales. Il a fait référence à une femme athlète voilée qui était le porte-étendard de la délégation sportive iranienne lors des Jeux paralympiques asiatiques de Jakarta.

« Dans la conjoncture actuelle où certains pays n’ont pas le courage et la volonté de résister au maximalisme sans fin de l’Arrogance mondiale, et rebroussent chemin, vous (les athlètes) avez résisté et vous avez défendu, en toute fierté, vos valeurs religieuses et nationales en faisant une belle démonstration culturelle. Je remercie sincèrement tous les membres de la délégation sportive de la RII », a-t-il affirmé.

Qualifiant de « guerre des volontés », l’actuelle guerre prévalant dans le monde, l’Ayatollah Khamenei a précisé : « Par vos gestes précieux, vous avez montré que vous êtes dotés, tous, d’une indépendance culturelle et d’une volonté forte. »

À peine 24 heures après les affrontements, les colons israéliens ont incendié des pneus et protesté contre l’impuissance de leurs dirigeants politiques et militaires face à la Résistance palestinienne. Ils ont souligné que la Résistance avait réussi à imposer ses équations à Tel-Aviv, en lui infligeant des gifles, au point que les autorités sécuritaires et politiques du régime israélien sont incapables de réagir à ce coup dur.

Les experts mentionnent la triple gifle infligée par la Résistance palestinienne à l’ennemi israélien en l’espace de deux jours et ajoutent :

« Tout au début, l’opération d’infiltration israélienne à Khan Younès a échoué suite à quoi un haut officier de l’armée a été abattu. Ensuite, un bus israélien avec à son bord des militaires, que les médias israéliens ont présenté comme étant des civils, a été pris pour cible par des missiles « Kornet », deux militaires, si ce n’est plus, auraient été pris pour cible. Et finalement, la colonie occupée d’Ashkelon a été visée par les missiles sophistiqués de la Résistance qui ont fait de lourds dégâts : un colon a été tué et plusieurs autres ont été blessés. »

L’annonce d’un cessez-le-feu entre Israël et les groupes de la résistance palestinienne a suscité la colère des colons israéliens. En effet, les colons à qui on n'a cessé, ces dernières années, de vendre un mythe, celui de la "supériorité de l'armée israélienne", viennent d'apprendre une nouvelle fois et à leurs dépens qu'Israël n'est pas un pays, qu'il est une "enclave sous perfusion". À Gaza, la trêve est fêtée par les Palestiniens, puisque ce sont eux qui l'ont imposée. 

Peu de temps après l’annonce de la trêve à Gaza, les colons sont descendus dans la rue pour décrier non pas tant la trêve, ainsi que veulent le faire croire les médias "mainstream" mais la faiblesse et l’incapacité de leurs forces armées à assurer ce qu’ils qualifient de « sécurité des colonies ».

Les colons de Ghilaf Gaza ont été les premiers à réagir et à dénoncer l'armée et le cabinet sécuritaire de Benjamin Netanyahu d’avoir "cédé" à la Résistance palestinienne.

En effet, les protestataires israéliens ont exprimé leur déception envers les capacités militaires du régime, qualifiant leur armée d’incompétent.

mercredi, 14 novembre 2018 15:31

L’Allemagne et la France font bloc aux USA

Le président américain Donald Trump a, encore une fois, critiqué sur Twitter la proposition de son homologue français, Emmanuel Marcon de créer une armée européenne.

Dans un discours à la tribune du Parlement européen à Strasbourg sur sa vision de l’Europe, la chancelière allemande, Angela Merkel a pris parti pour son voisin français.

La chancelière allemande Angela Merkel lors d'une session plénière au Parlement européen à Strasbourg, le 13 novembre 2018. ©AFP

Elle a exhorté les Européens à penser à une échappatoire afin de mettre fin à leur dépendance militaire vis-à-vis des États-Unis.

« Nous ne pouvons pas défendre les Européens si nous ne décidons pas de former une véritable armée européenne », a déclaré le mardi 6 novembre le chef de l’État français.

Macron a suggéré que l’Europe construise sa propre armée pour se protéger contre les États-Unis.

Depuis la prise de fonctions de Trump, les responsables européens réfléchissent à l’idée de former une armée européenne.

Ce sont les réactions pragmatiques des Européens à l’une des promesses électorales du candidat Trump qui prévoyait, en cas de victoire au scrutin, de réduire la contribution des États-Unis à l’ONU.

De retour à Washington après les commémorations du centenaire de l’armistice de 1918, Donald Trump, dans une série de messages a mis en évidence de la « très faible cote de popularité » du président français.

La bande de Gaza a connu une poussée de fièvre prolongée lundi jusque tard dans la nuit, l'armée israélienne a frappé lourdement l'enclave.Au moins trois Palestiniens ont été tués dans les attaques qui ont fait un mort et des dizaines de blessés du côté israélien, dont l'une se trouve dans un état critique.

Cette escalade est survenue après des mois de tensions qui font redouter une quatrième guerre en dix ans entre le régime hébreu et le Hamas qui gouverne l'enclave palestinienne sous blocus, coincée entre les territoires palestiniens occupés, l'Egypte et la Méditerranée.

Rien ne permettait de dire lundi soir si ces tensions, comme de précédents épisodes, allaient retomber ou si l'escalade allait se poursuivre et faire avorter les efforts déployés depuis des semaines pour parer une nouvelle confrontation.

L'armée israélienne a mobilisé des renforts et des moyens significatifs et déployé des batteries antimissiles supplémentaires, a dit un porte-parole, le lieutenant-colonel Jonathan Conricus. Un journaliste de l'AFP a vu des tanks acheminés en direction de la bande de Gaza, une scène familière dans les périodes d'alarme.

L'envoyé spécial de l'ONU Nickolay Mladenov a dit continuer à travailler avec l'Egypte voisine pour éloigner Gaza des "bords de l'abîme". "L'escalade des dernières 24 heures est extrêmement dangereuse et inconsidérée", a-t-il tweeté.
 
Le cessez-le-feu tient, au moins provisoirement, entre Israël et les groupes palestiniens de Gaza après la plus sévère confrontation depuis la guerre de 2014, mais il sème la discorde dans la coalition fragilisée du Premier ministre Benjamin Netanyahu. 
 
Les services du ministre de l'armée Avigdor Lieberman, qui avait exprimé la veille son désaccord avec l'arrêt des frappes israéliennes, ont annoncé qu'il ferait une déclaration à 13H00 locales (11H00 GMT), provoquant des spéculations sur sa démission.
 

Entre-temps, les écoliers du sud d'Israël et de la bande de Gaza ont repris la classe mercredi, trois jours après le début d'une escalade qui a vu les groupes armés palestiniens tirer des centaines de roquettes et d'obus de mortier sur Israël, et l'armée israélienne bombarder des dizaines de positions dans l'enclave.

Quatorze Palestiniens ont été tués par les tirs et frappes israéliens. Les hostilités ont causé la mort d'un officier israélien et d'un autre en Israël, tué par une roquette.

Plus qu'à aucun autre moment depuis 2014, elles ont rapproché les protagonistes d'une quatrième guerre en une décennie dans le territoire sous blocus coincé entre les territoires occupés par Israël, l'Egypte et la Méditerranée, avant l'annonce mardi après-midi d'un cessez-le-feu sur intercession égyptienne.

Et la vie a repris son cours dans la bande de Gaza éprouvée par les guerres, la pauvreté, les pénuries et le chômage, a rapporté un journaliste de l'AFP.

Du côté israélien, toutes les restrictions ont été levées aux activités dans les localités périphériques de Gaza, où les tirs de roquettes avaient précipité les résidents aux abris. Les trains devaient recommencer à circuler.

- "Victoire sur Israël" -

Le mouvement islamiste Hamas, qui dirige sans partage la bande de Gaza, et les autres groupes palestiniens ont indiqué qu'ils respecteraient le cessez-le-feu "aussi longtemps que l’ennemi sioniste le respectera".

Le Hamas et ses alliés se sont employés à véhiculer un message de succès. Après l'annonce du cessez-le-feu, des milliers de Gazaouis ont participé à des manifestations de joie pour proclamer la "victoire sur Israël".
 
Le ministre israélien de l'armée Avigdor Lieberman a annoncé mercredi sa démission du gouvernement de Benjamin Netanyahu au lendemain d'un accord indirectement conclu par Israël avec les groupes palestiniens sur un cessez-le-feu dans la bande de Gaza. 
M. Lieberman a appelé à des élections anticipées, jetant l'incertitude sur l'avenir du gouvernement en place depuis 2015, considéré comme le plus à droite de l'histoire d'Israël.

Le ministre ultranationaliste a dénoncé devant la presse le cessez-le-feu comme une "capitulation". "Le gouvernement achète le calme à court terme au prix de graves dommages à long terme pour la sécurité nationale", a-t-il dit.

M. Lieberman a aussi critiqué la décision du gouvernement de permettre le transfert de dollars qataris dans la bande de Gaza principalement pour payer les salaires des fonctionnaires du mouvement palestinien Hamas.

"Nous devons nous entendre sur une date pour des élections le plus tôt possible", a-t-il dit, alors que l'échéance de la mandature est actuellement fixée à novembre 2019.
Le président français Emmanuel Macron a accueilli son homologue américain Donald Trump vers 11 heures sur le perron de l’Élysée ce samedi 10 novembre. 
 
Il n’y a pas eu de poignée de main entre les deux hommes, Emmanuel Macron cherchant à toucher un Donald Trump toujours fuyant. Devant la presse et avant un entretien privé à l’Élysée, Emmanuel Macron a immédiatement évoqué son projet de création d’une armée européenne, idée qui a fâché Donald Trump alors qu’il atterrissait à Paris pour les commémorations du 11-Novembre vendredi.

« Je partage l’avis du président Trump, nous avons besoin de partager le financement de la défense, c’est la raison pour laquelle j’ai décidé de proposer que l’Europe construise sa propre armée. En effet, cela signifie que l’Europe va avoir plus de capacités de défense et va contribuer davantage au financement de l’OTAN. Je pense que c’est quelque chose de très équitable et de très important », a déclaré le chef de l’État français, cité par l’AFP.

Donald Trump fait référence aux déclarations d’Emmanuel Macron le lundi 5 novembre concernant la création d’une « véritable armée européenne » pour mieux protéger le continent, une idée que le président français défend depuis le début de son mandat alors que l’Europe profite depuis l’après-guerre du bouclier américain, sans payer un prix satisfaisant selon Donald Trump.
 
Il faut « nous protéger à l’égard de la Chine, de la Russie et même des États-Unis », a plaidé le président français, en évoquant la décision américaine de se retirer d’un traité de désarmement nucléaire datant des années 80.

Samedi matin avant l’entrevue, l’Élysée avait tenté de déminer le terrain. « L’armée européenne » prônée par Emmanuel Macron ne vise pas les États-Unis, a déclaré la présidence française, évoquant une « confusion » dans l’interprétation des propos du président français qui ont déclenché la fureur de Donald Trump. Emmanuel Macron « n’a jamais dit qu’il fallait créer une armée européenne contre les États-Unis », a-t-on ajouté.

Après toutes ces péripéties, les deux hommes ont tenté de désamorcer la polémique entre eux. « Nous célébrons ici l’amitié entre nos peuples, nos armées, et la formidable solidarité qu’il y a eu entre nous qui sommes parmi les plus vieux alliés », a dit le président français à la veille de la cérémonie de commémoration du centenaire de l’armistice entre la France et l’Allemagne. À ses côtés, le président américain a salué la relation « amicale » entretenue avec son homologue français. « Nous avons beaucoup de choses en commun à de nombreux égards, peut-être que certaines personnes pensent le contraire mais non, nous partageons beaucoup de choses », a-t-il souligné. Visiblement soucieux de désamorcer la polémique, les deux hommes ont insisté sur leurs liens étroits : « Nous sommes devenus de très bons amis au fil des ans », a assuré Donald Trump.

Les présidents français et américain ont également discuté de l’affaire Khashoggi, insistant sur l’impératif d’avoir accès aux détails du dossier et de réaliser des enquêtes supplémentaires sur l’assassinat du journaliste saoudien.
Selon l'agence de presse russe Sputnik, le porte-parole de la flotte du Nord de la Russie, Vadim Serga, a annoncé qu’une manœuvre navale avait débuté samedi 10 novembre avec la participation des navires de guerre russes et japonais dans le golfe d'Aden. 
 
« Ces manœuvres ont pour objectif de renforcer les coopérations entre les navires de guerre russes et japonais dans la lutte contre le piratage et le terrorisme », a déclaré le porte-parole.

Il convient de noter que depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, les relations russo-japonaises étaient toujours marquées par des tensions en raison du retrait des deux pays de la signature d’un traité de paix permanent.

Cependant, les relations russo-japonaises se sont améliorées après la visite du président russe, Vladimir Poutine au Japon en décembre 2016 et le consentement des deux pays au développement des projets communs dans les îles contestées. (Archipel des Kouriles)
 
Par ailleurs, l’agence de presse russe Sputnik avait précédemment rapporté que le Premier ministre japonais comptait proposer au président russe, à l’occasion du sommet de l’Association des nations de l'Asie du Sud-Est, d’accélérer les négociations ayant pour but de régler la question territoriale et de signer un traité de paix.