تقي زاده

تقي زاده

Cela fait plusieurs jours que la Turquie et les terroristes qu'elle soutient disent avoir évacué leurs armes lourdes de la zone " démilitarisée" à Idlib. Comment se fait-il alors qu'ils ont pu tirer dans la nuit de mardi à mercredi des obus de mortier contre les zones résidentielles du nord-ouest d'Idlib? Les terroristes ont attaqué en effet avec de l’artillerie une région dans le nord-ouest d’Alep  zone faisant partie de la zone démilitarisée. 

Rami Abdul Rahman, le chef de « l’Observatoire syrien des droits de l’homme », groupe proche de l’opposition syrienne avait annoncé il y a peu que les éléments affiliés au groupe terroriste Faylaq al-Cham avaient fait évacuer du Rif du sud et de la banlieue occidentale d’Alep, les armes lourdes telles l’artillerie et les lance-roquettes.

La région démilitarisée sur laquelle la Russie et la Turquie s’étaient convenue comprend une zone située à 20 km en profondeur de la ligne de contact entre les forces de l’armée syrienne et les groupes terroristes situés aux alentours d’Idlib, des parties du Rif nord de Hama, le Rif ouest d’Alep et le Rif nord de Lattaquié.

Et alors que l’ouest d’Alep est une zone démilitarisée, les groupes terroristes présents dans le coin ont bombardé le quartier al-Zahra.

 

Selon Sputnik, ce sont plus précisément des zones dans l’avenue d’al-Nil et d’al-Shahba al-Jadida qui ont été prises pour cible. Le transfert des armes lourdes des terroristes de cette région a pris fin, disent les sources turques, il y a quelques jours. L’attentat n’a fort heureusement pas fait de pertes civiles mais quelques dégâts matériels.

 

Dans son éditorial du mardi 9 octobre, le journal libanais al-Binaa a écrit que le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, qui se voit incapable de faire face au Hezbollah sur la côte nord d’Israël (Galilée, ndlr), tente de déclencher une guerre d’usure psychologique pour préparer ainsi une intervention militaire contre l’Irak.

Naser Qandil, rédacteur en chef du journal al-Binaa a souligné que la faiblesse d’Israël face au renforcement du pouvoir militaire de l’axe de la Résistance ainsi que son impuissance à contrer le Hezbollah libanais conduirait le régime de Tel-Aviv vers une agression contre l’Irak.

Cela fait plus d’un mois que le régime israélien a rajouté l’Irak à la liste avec l’Iran, la Syrie, et le Liban, où il a menacé de viser les bases d’armements de la Résistance. Naser Qandil ajoute que Benjamin Netanyahu a une autre fois menacé l’Irak, à la tribune de l’Assemblée générale de l’ONU, tout en disant qu’il (Irak) se trouvait sur la liste des cibles à bombarder d’Israël. Ce n’est pas un hasard si cette menace coïncide avec la décision de la Russie de déployer le système de missiles S-300 en Syrie.

Ce n’est pas non plus un hasard si la menace d’Israël a coïncidé avec l’annonce du secrétaire général du Hezbollah, Sayyed Hassan Nasrallah, de l’accès de la Résistance aux missiles de haute précision. Les images des « sites de missiles secrets du Hezbollah » à proximité de l’aéroport de Beyrouth que Netanyahu a exposée à l’Assemblée générale de l’ONU, ressemblaient plutôt à une « farce ». D’autant plus que les ambassadeurs étrangers au Liban se sont rendus sur ces sites, confirmant qu’il s’agissait des « sites civils et non militaires ».

 

L'affaire de la destruction l'Il-20 provoquée par Israël le 17 septembre 2018, a fourni à la Russie l’occasion de confier à l’armée syrienne des missiles anti-aériens (les S-300), mais aussi de déployer tout un système de surveillance intégré. Dès que celui-ci sera opérationnel et que les officiers syriens auront été formés à le manier, c’est-à-dire au plus tard dans trois mois, il sera impossible à Israël mais aussi aux armées occidentales de survoler la Syrie sans l’accord de Damas.

En Turquie où il participait à l'union interparlementaire des pays de l'Eurasie, le président du Parlement iranien, Ali Larijani a jugé peu probable qu'Israël s'aventure à nouveau dans le ciel syrien. Pour Larijani, Israël ne pourra pas non plus viser les systèmes de défense antiaériens russes S-300.

"Je ne pense pas que les Israéliens puissent faire un pas sérieux et je pense que la Russie a le droit de déployer des systèmes de défense antiaérienne S-300 en Syrie et de protéger ses intérêts, en particulier après l'attaque israélienne contre l'aviation russe. C’est un droit légal pour la Russie ", a déclaré Ali Larijani dans une interview accordé à RT, commentant ainsi le discours d’un responsable israélien qui prétendait que les S-300 pourraient être ciblés et éventuellement détruits par des chasseurs israéliens.

 

Ce qui se passe à l'est de l'Euphrate est totalement censuré par les médias dominants et pourtant c'est là où la guerre de l'État syrien et ses alliés contre l'agresseur US et Cie est entrée dans une phase fatidique. À peine quelques jours après l'attaque aux missiles et aux drones de l'Iran contre le QG des terroristes à Hajin à Abou Kamal qui a bloqué toute possibilité pour les terroristes de traverser l'est de l'Euphrate vers l'ouest, les forces spéciales russes ont débarqué à Hajin.

 

Les informations concernant de supposés combats entre les terroristes de Daech d'une part et les FDS de l'autre relèvent d'avantage de fakenews que de la réalité, les deux entités étant les supplétifs des États-Unis et de l'OTAN. Ces évolutions interviennent alors que les forces syriennes et leurs alliés avancent à grand pas dans les hauteurs stratégiques de Soueïda pour se diriger vers al-Tanf. Il semblerait que les Américains aient décidé d'intervenir directement faute d'avancée du coupe FSD-Daech sur le terrain. 

Les informations relayées par des sources proches des terroristes font état de la "lente avancée" des FDS face à Daech dans le sud et l’est de la province de Deir ez-Zor. Ces informations évoquent "des combats acharnés" impliquant les miliciens des FDS et les terroristes de Daech qui défendraient "bec et ongle "leurs positions sur la rive l’orientale de l’Euphrate". À vrai dire, il s'agit d'un jeu de la souris et du chat, propre à fournir aux Américains l'alibi nécessaire pour s'impliquer directement. Des sources proches des terroristes soulignent : « Même avec l’appui aérien, balistique et l’artillerie de la coalition occidentale, les Kurdes n’ont pas vraiment avancés dans leurs opérations. »  

Ces informations évoquent par ailleurs les "échecs successifs des Kurdes dans le sud et l’est de la province de Deir ez-Zor" et puis et pour la première fois" le déploiement  par l'armée américaine des dizaines d’unités des Forces spéciales de l’US Navy sur le terrain. »

 

Les autorités sud-coréennes sont en train d’examiner une levée de sanctions contre la Corée du Nord.

« La question de la levée des sanctions est en cours d’examen avec les autres autorités sud-coréennes et des efforts sont déployés pour engager un dialogue entre Washington et Pyongyang sur la dénucléarisation de la Corée du Nord », a annoncé ce lundi 10 septembre le ministre sud-coréen des Affaires étrangères, cité par l’Agence de presse Yonhap.

Kang Kyung-wha. ©AP

« Sur la base d’une coopération étroite avec les États-Unis, nous jouons un rôle actif dans la création d’un terrain d’entente entre la Corée du Nord et les États-Unis. »

Beaucoup pensent que le président sud-coréen Moon Jae-in a été le médiateur des pourparlers entre le dirigeant nord-coréen Kim Jon-Un et le président américain, Donald Trump.

L’année dernière, le dirigeant nord-coréen a rencontré le président sud-coréen à 3 reprises. Les deux parties ont discuté de diverses questions notamment le désarmement nucléaire. Ils ont examiné les moyens susceptibles d’atténuer les tensions sur la péninsule coréenne.

Kim et Trump se sont également rencontrés pour la première fois en juin dernier à Singapour. La deuxième réunion entre les États-Unis et la Corée du Nord aura lieu après les élections de mi-mandat aux États-Unis après le 6 novembre.

Mike Pompeo. ©thehill.com

Le secrétaire d’État américain, Mike Pompeo, s’est rendu à Pyongyang dimanche dernier et a rencontré le dirigeant nord-coréen. Les deux parties ont convenu d’une nouvelle rencontre entre Kim et Trump.

 

L’Amiral James G. Foggo, commandant des forces navales de l’OTAN, a annoncé mardi à Bruxelles, où siège l’OTAN : « Le porte-avions USS Harry S. Truman et son groupe aéronaval, participeront à Trident Juncture. »

Comme l’Iran l’avait déjà promis, il a pu mettre en échec les tentatives américano-saoudiennes visant le secteur énergétique iranien. Ce mardi 9 octobre, l’administration Trump a reculé pour la première fois face aux sanctions prévues contre l’Iran, permettant à un champ gazier, en partie détenu par l’Iran en mer du Nord, de continuer à fonctionner.

Le champ Rhum au nord-est d’Aberdeen, qui fournit environ 5 % de la demande de gaz britannique, a maintenant reçu une nouvelle licence d’exploitation du Trésor américain, a annoncé mardi le producteur britannique Serica Energy.

La licence permettra à Serica de finaliser l’acquisition de la participation de BP dans les gisements de Rhum, Bruce et Keith, ainsi que celle des participations de Total dans Bruce et Keith, a annoncé Serica dans un communiqué.

En vertu de la licence qui est valide jusqu’au 31 octobre 2019, mais peut être renouvelée, les produits de l’Iran provenant du terrain seront détenus sur un compte séquestre tant que des sanctions seront en place.

En mai dernier, BP avait annoncé l’arrêt des travaux sur Rhum, alors que Serica souhaitait obtenir une annulation des nouvelles sanctions imposées par les États-Unis contre l’Iran.

« Sous réserve du respect des conditions, la licence permettra à certaines entités détenues ou contrôlées par les États-Unis de fournir des biens, des services et un soutien au champ Rhum », a déclaré Serica dans un communiqué mardi.

Le Bureau du contrôle des avoirs étrangers (OFAC) du Trésor américain a également assuré que les entités non américaines fournissant des biens, des services et une assistance impliquant Rhum ne seraient pas exposées à des sanctions secondaires des États-Unis.

« Ces actions OFAC permettront à la production du champ Rhum de ne pas être affectée par les sanctions US », a ajouté la société.

Les précédentes sanctions américaines entre 2012 et 2014 avaient forcé la fermeture du champ Rhum.

 
Le Parlement en Iran a adopté dimanche un projet de loi contre le financement du "terrorisme", un texte critiqué par les conservateurs mais considéré comme vital pour sauver l'accord sur le nucléaire avec les partenaires de Téhéran, après le retrait américain. 
 
Ce projet de loi, l'un des quatre mis en avant par le gouvernement iranien pour répondre aux demandes du Groupe d'action financière (Gafi), a été adopté par 143 voix pour et 120 contre, selon l'agence semi-officielle Isna.

Le Gafi est un organisme intergouvernemental fondé en 1989 par le G7, visant à développer et promouvoir des politiques nationales et internationales de lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du "terrorisme".

En juin, il avait donné trois mois à l'Iran pour adopter plusieurs lois nécessaires à son retrait de la liste noire des pays ou territoires non coopératifs.

"Ni le président ni moi ne pouvons garantir que tous les problèmes seront résolus si nous adhérons" à la Convention onusienne, a affirmé le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, au cours d'un débat précédent le vote.

"Mais je peux assurer que ne pas y adhérer donnera aux Etats-Unis plus d'excuses pour accroître nos problèmes", a-t-il ajouté.

Le projet de loi a pour objectif de permettre à l'Iran de s'aligner avec les normes internationales et d'adhérer à la Convention de l'ONU pour la répression du financement du terrorisme.
Jusqu'à 5.000 personnes sont présumées disparues dans deux sites durement touchés de Palu, localité de l'île indonésienne des Célèbes frappée par un puissant séisme suivi d'un tsunami, a annoncé dimanche un porte-parole de l'agence de gestion des catastrophes.
Sutopo Purwo Nugroho a expliqué aux journalistes que ce chiffre était fondé sur les estimations des chefs de villages à Petobo et Balaroa, sites dévastés par la double catastrophe survenue le 28 septembre dans l'agglomération de 350.000 habitants et que les recherches de disparus se poursuivront jusqu'au 11 octobre. A cette date, ils seront présumés morts.
 
A ce stade, 1.763 corps ont été retrouvés, selon un dernier bilan.

Mais les secours craignent que des milliers d'autres dépouilles ne se trouvent dans deux quartiers de Palu particulièrement dévastés.
Deux des trois Israéliens blessés lors d'une attaque armée perpétrée dimanche près d'une zone industrielle adjacente à une colonie israélienne de Cisjordanie occupée sont décédés, a indiqué l'armée israélienne. 
 
Selon un porte-parole de l'armée, l'assaillant, toujours en fuite, est un Palestinien de 23 ans qui travaillait dans la même entreprise que les victimes, dans la zone industrielle de Barkan.

La zone industrielle se trouve à côté des colonies de Barkan et d'Ariel, dans le nord de la Cisjordanie, un territoire palestinien occupé illégalement par Israël depuis plus de 50 ans.