تقي زاده

تقي زاده

La DCA russe a testé avec succès un système de défense anti-missile modernisé dans une zone d’essai située au Kazakhstan.

"L’unité de défense antimissile des forces aérospatiales russes a testé un nouveau missile de défense aérienne modernisé sur le polygone de Sary Shagan au Kazakhstan", a indiqué le journal officiel du ministère russe de la Défense Krasnaïa Zvezda (Red Star).

Le général russe Andreï Prikhodko, commandant en chef adjoint de la DCA russe, a affirmé que le projectile avait réussi à atteindre tous les objectifs fixés.

"Ayant atteint une cible conventionnelle en un temps indiqué, le nouveau système de missiles antibalistiques modernisé a rempli avec succès sa mission", a déclaré Prikhodko.

Le gouvernement syrien et les Kurdes auraient trouvé un accord sur la production et le transfert de gaz et de pétrole dans l’est de la Syrie.

Selon l’agence de presse iranienne Fars, des sources d’informations annoncent l’accès à un accord entre Damas et les Unités de production du peuple (YPG) sur la production et le transfert de gaz et de pétrole dans la province de Deir ez-Zor, à l’est de la Syrie.

L’agence de presse turque Anadolu a de son côté annoncé l’existence d’un accord entre le gouvernement syrien et les YPG pour exploiter les champs de pétrole et de gaz situés dans les zones sous contrôle des Kurdes dans la province orientale de Deir ez-Zor.

Anadolu a prétendu que le ministère syrien du Pétrole avait signé un contrat avec une société canadienne pour une période de 6 mois, portant sur l’entretien des oléoducs dans des zones contrôlées par des unités kurdes dans la province.

Selon le rapport, qui a été publié également par la chaîne russe Russia Today (RT), la compagnie a commencé à réparer des pipelines.

L'Organisation iranienne de l'énergie atomique (OEAI) annonce l'achèvement d'une usine de rotors pour centrifugeuses, conformément à l'accord nucléaire.

L'usine, a expliqué le président de l'agence, Ali Akbar Salehi, est spécialisée dans la fabrication de rotors pour centrifugeuses nucléaires, ce qui renforcera la capacité du pays à enrichir l'uranium, "sans enfreindre" les limites du pacte entre l'Iran et le Groupe 5+ 1, alors formé par les cinq membres permanents du Conseil de sécurité des Nations Unies (CSNU) - les États-Unis, le Royaume-Uni, la France, la Russie et la Chine - plus l'Allemagne.

Dans un entretien exclusif accordé mercredi à l'Organisation de radio et de télévision de la République islamique d'Iran (IRIB, en anglais), Salehi a indiqué que le projet fonctionnait déjà, selon l'ordre du leader de la révolution islamique d'Iran. Iran, l'ayatollah Seyed Ali Khamenei, à faire ce qui est nécessaire pour enrichir l'uranium à 190.000 uts (unités de travail de séparation), conformément à l'accord nucléaire.

La construction de l'usine, a ajouté le haut fonctionnaire iranien, a été initiée par l'OASI lors des dialogues nucléaires avec le Sextet, au lieu d'attendre huit ans pour le faire, mais jusqu'à présent "il n'avait pas été mis en phase opérationnelle", a qualifié Salehi.

"Au lieu de reporter la construction de l'usine pour les sept ou huit prochaines années, nous l'avons construit pendant les négociations, mais jusqu'à présent, il n'avait pas été mis en phase opérationnelle", a déclaré le responsable iranien.

Après avoir précisé que l'usine sera en mesure de construire des rotors pour jusqu'à 60 centrifuges IR-6 par jour, Salehi a souligné que l'objectif d'enrichir de l'uranium jusqu'à 190 000 uts sera atteint dans environ 10 mois.

Le président de l'OASI a enfin souligné que l'Iran agissait conformément aux règlements et aux pactes internationaux, sans violer ses engagements auprès de l'Agence Internationale de l'Energie Atomique (AIEA), le Protocole additionnel au Traité de Non-Prolifération Nucléaire (TNP) ou le même accord nucléaire de 2015 sur son programme d'énergie nucléaire.

Peu de temps après que le président américain Donald Trump ait retiré son pays du pacte nucléaire en mai et mis en péril sa survie, OEAIa averti qu'il avait fait tous les préparatifs nécessaires pour retourner enrichir l'uranium à 20% en 72 heures, si les Européens retardé dans la mise en œuvre de l'accord sans Washington et garantir les intérêts de Téhéran.

La marine russe a été photographiée en naviguant dans le détroit du Bosphore cette semaine, en route pour la ville portuaire syrienne de Tartous, a rapporté mardi Yoruk Isik du Bosphorous Post.

Selon Isik, le cargo Ro-Ro Varyag du Panama a été repéré en transitant dans le détroit du Bosphore, tout en transportant une grande quantité de matériel militaire.

Isik a ajouté que l'équipement militaire était probablement une cargaison militaire technique et des munitions.

 

La marine russe fournit souvent du matériel militaire aux forces armées syriennes via la ville portuaire de Tartous, dans l'ouest de la Syrie, dans le cadre de son opération de soutien à l’armée syrienne dans la lutte contre les groupes terroristes.

Alors qu'ils ont réduit leur "voilure militaire" en Syrie, les Russes continuent de fournir une grande quantité de matériel à la Syrie via leurs cargos.

Les cargaisons militaires de la Russie arrivent en Syrie à un moment où l'armée syrienne a concentré ses opérations militaires dans les régions du sud du pays, en particulier dans les provinces de Deraa, Quneitra et Soueïda pour les nettoyer de la présence des terroristes.

Les sirènes d’alerte antiaériennes israéliennes ont retenti, ce mercredi 18 juillet à l’aube, dans les colonies à proximité des hauteurs du Golan occupé.

Le site web de « Breaking Israel News » a écrit que les tirs de missiles lors des affrontements entre deux groupes armés sur le territoire syrien ont déclenché des alarmes sur le plateau du Golan. 

Le porte-parole de l’armée israélienne ajoute que les sirènes d’alerte aux roquettes avaient retenti dans le Golan occupé, simultanément au rapprochement des forces de l’armée syrienne des frontières communes entre la Syrie et la Palestine occupée, notamment dans les provinces de Deraa et Quneitra.

L’armée israélienne a ensuite publié un communiqué dans lequel elle  annonce qu’il s’agissait d’une fausse alerte et qu’il n’existait pas de menace sécuritaire.

"Si Israël a désormais les nerfs à fleur de peau, c'est que le sommet de Helsinki n'a pas apporté les résultats escomptés et qu'Israël semble avoir été amené à se soumettre à un retour de l'armée syrienne au Golan, ce qui risque de bien perturber ses plans expansionnistes", relève Sadallah Zarei, expert des questions politiques. 

En effet, l’armée syrienne est parvenue à prendre le contrôle de la plupart des villages situés dans cette zone. Elle a repris, le lundi 16 juillet, le contrôle de Tal al-Harrah, une colline stratégique à l’est du Golan occupé, et de quatre autres villages dans le « triangle de la mort » des zones allant de l’extrême nord-ouest de Deraa jusqu’à la banlieue de Quneitra.

 

« L’armée iranienne est au summum de sa puissance », a affirmé le coordinateur adjoint de l’armée de la RII.

D’après le contre-amiral Habibollah Sayyari, l’armée de la RII est à l’heure actuelle au summum de sa puissance et sa disponibilité militaires, grâce à l’appui du peuple et aux équipements fabriqués par les experts de l’industrie militaire au sein de l’armée.

« Suivant les ordres et les sages recommandations du Leader de la Révolution islamique, l’armée iranienne se maintient à l’heure actuelle au summum de la disponibilité et bien plus encore, elle est chaque jour plus disponible et puissante que la veille. »

Le coordinateur adjoint de l’armée iranienne, le contre-amiral Habibollah Sayyari. ©ISNA

À ce sujet, le contre-amiral Sayyari a affirmé que cette puissance et cette disponibilité ont en grande partie été rendues possibles par les exercices militaires terrestres, maritimes, aériens et d’artillerie qui sont organisés régulièrement tout au long de l’année, en fonction de la disponibilité de différentes unités de l’armée.

« Ce serait une erreur de reproduire les erreurs du passé. » C’est en ces termes que le coordinateur adjoint de l’armée de la RII s’est adressé aux ennemis, ajoutant que « grâce à Dieu et aux multiples capacités qu’elles ont accumulées dans divers domaines, les forces armées de la RII sont aujourd’hui capables de riposter avec fermeté à toute menace ».

Les frappes des chasseurs de la coalition internationale menée par les États-Unis en Syrie au nom de la lutte contre Daech ont fait hier, lundi 16 juillet, de nouvelles victimes civiles dans un village en banlieue de la ville syrienne d’Abou Kamal située sur la rive orientale de l’Euphrate et proche des frontières conjointes avec l’Irak, rapporte l’agence officielle syrienne Sana.

Un grand nombre d’habitants de la région dont des femmes et des enfants ont été tués et blessés par cette opération meurtrière, selon la source.

Ce n’est pas la première fois que la coalition US vise les zones résidentielles et civiles. Elle a déjà bombardé à plusieurs reprises et cela systématiquement la banlieue d’Abou Kamal dont la dernière attaque a été menée la semaine dernière faisant au moins 30 morts parmi les civils. 

 

Les sources kurdes syriennes affirment que des pourparlers sont en cours entre la Turquie, la Russie et les États-Unis sur le sort de la région d’Afrin, et que Moscou et Ankara ont convenu de la céder à Damas.

Des sources kurdes affirment ce mardi 17 juillet que les pourparlers tripartites entre la Turquie, la Russie et les États-Unis sont en cours pour déterminer le sort des régions contrôlées par les forces kurdes dans le nord de la Syrie.

Selon Fars News citant des sources bien informées, la région d’Afrin serait bientôt cédée au gouvernement syrien sur la base d’un accord russo-turc.

Elles ont également déclaré que « les unités kurdes qui sont au courant de cet accord cherchent à le médiatiser. Elles auraient rédigé elles-mêmes le texte de l’accord ».

Une source kurde a affirmé que le gouvernement turc mettrait en place des centres de surveillance à une profondeur de 15 kilomètres à l’intérieur du territoire syrien, et expulserait les Forces démocratiques syriennes (FDS) vers l’est de l’Euphrate.

Le drapeau national syrien sera hissé dans les régions situées à l’est de l’Euphrate et l’administration locale reprendra ses tâches, a-t-elle ajouté.

L’agence de presse turque Anadolu a rapporté le mois dernier que les États-Unis et la Turquie avaient élaboré une « feuille de route » selon laquelle les FDS auraient un mois pour quitter les territoires situés à l’ouest de l’Euphrate.

mercredi, 18 juillet 2018 10:47

Trump et la bureaucratie de l’Otan

Contrairement à la pensée dominante, le sommet de l’Otan n’a pas opposé les États-Unis aux autres membres de l’Alliance, mais le président Trump à la haute administration intergouvernementale. Pour Thierry Meyssan, le problème n’est pas de savoir si l’on apprécie ou pas la personnalité du locataire de la Maison-Blanche, mais si on le soutient parce qu’il est élu par son peuple ou si on lui préfère les bureaucrates du système.

Convoqué à la résidence de l’ambassadeur des États-Unis à Bruxelles par le président Trump, le secrétaire général de l’Otan, Jens Stoltenberg, a été sermonné en public pour son incapacité à maintenir la cohérence politique de l’Alliance.

Depuis le 20 janvier 2017, l’arrivée à la Maison-Blanche d’un partisan du capitalisme productif bouleverse l’ordre international au détriment des partisans du capitalisme financier. L’impérialisme, qui était jusque-là aveuglément défendu par les présidents des États-Unis au point qu’on l’identifiait avec la politique extérieure US, s’appuie désormais sur des bureaucraties, au premier rang desquelles figurent les administrations de l’Otan et de l’UE.

Donald Trump, agissant comme il l’avait annoncé durant sa campagne électorale, est un élu très prévisible. Cependant sa capacité à changer le système est, elle, tout à fait imprévisible. Il n’a pour le moment ni été assassiné comme John Kennedy, ni contraint à la démission comme Richard Nixon [1], et poursuit sa route, faisant deux pas en avant, un en arrière.

Les Occidentaux l’ont oublié, mais, en République, l’unique rôle des élus est de contrôler les administrations des États qu’ils gouvernent. Cependant, progressivement une « pensée unique » s’est imposée à tous, transformant les élus en hauts fonctionnaires et les États en dictatures administratives. Le conflit entre le président Trump et les hauts fonctionnaires de ses prédécesseurs est donc une simple tentative de retour à la normale. C’est aussi un conflit titanesque comparable à celui qui opposa les deux gouvernements français durant la Seconde Guerre mondiale [2].

Échaudée par le sommet de l’Otan du 25 mai 2017, au cours duquel Donald Trump imposa d’ajouter la lutte contre le terrorisme aux objectifs de l’Alliance, et par celui du G7 des 8 et 9 juin 2018, où Donald Trump refusa de signer la Déclaration finale, l’administration de l’Otan tenta de préserver les objectifs de l’impérialisme. 
- Premièrement, elle signa une Déclaration conjointe avec ses homologues de l’Union européenne, la veille du sommet [3]. De la sorte, elle s’assurait du lien de subordination de l’UE à l’Otan institué par l’article 42 du Traité de Maastricht. Cette Déclaration fut signée par le président du Conseil européen, Donald Tusk, et par celui de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker. Le Polonais Tusk est issu d’une famille qui travaillait secrètement pour l’Otan durant la Guerre froide, tandis que le Luxembourgeois Juncker est l’ancien responsable des services secrets de l’Alliance dans son pays (Gladio) [4]. Les hauts fonctionnaires européens se savent menacés depuis que l’ancien conseiller spécial de Donald Trump, Steve Bannon, est venu en Italie soutenir la création d’un gouvernement anti-système dans le but affiché de dynamiter l’Union européenne. 
- Deuxièmement, l’administration de l’Otan fit signer le brouillon de Déclaration commune au début du sommet et non pas à sa fin [5]. Il n’y eut donc pas de discussion de la doctrine anti-russe de l’Alliance.

Conscient du piège qui lui était tendu, le président Trump décida de prendre ses fonctionnaires de court. Alors que tous les participants s’attendaient à une polémique sur la faible contribution financière des Alliés à l’effort de guerre commun, Donald Trump mit en cause le fondement de l’Alliance : la protection face à la Russie.

Convoquant à la résidence de l’ambassadeur US le secrétaire général de l’Alliance, Jens Stoltenberg, en présence de la presse, il observa que l’Allemagne alimente son économie avec du gaz de son « ami » russe tout en demandant à être protégée de son « ennemi » russe. En pointant cette contradiction, il reléguait au second plan la question du financement, qu’il n’abandonnait pas pour autant. Surtout, une semaine avant sa rencontre avec le président Vladimir Poutine, il rendait sans objet le long réquisitoire contre la Russie contenu dans la Déclaration d’ouverture du sommet.

Contrairement aux commentaires de presse, cette remarque du président Trump était moins destinée à l’Allemagne qu’à Stoltenberg lui-même. Elle souligne l’incurie de ce haut fonctionnaire qui administre l’Otan sans s’interroger sur la raison d’être de l’Alliance.

L’affrontement entre la Maison-Blanche et Bruxelles [6] se poursuit.

D’un côté, l’Otan vient d’avaliser la création de deux centres de commandement conjoint (à Ulm en Allemagne et Norfolk aux USA)… et l’augmentation de son personnel de 10 %. Tandis que l’Union européenne vient de créer la « Coopération structurée permanente » (un programme capacitaire doté de 6,5 milliards d’euros) et que la France lui adjoint l’« Initiative européenne d’intervention » (un programme opérationnel). Contrairement aux discours sur l’indépendance européenne, ces deux structures sont soumises au Traité de Maastricht et sont donc au service de l’Otan. Elles ajoutent à la complexité de la bureaucratie européenne pour la plus grande satisfaction de ses hauts fonctionnaires.

D’un autre côté, le président Trump a discrètement entamé des discussions avec son homologue russe en vue de retirer les troupes de la Russie et de l’Otan de leur ligne de front.

[1] Richard Nixon a certes été contraint à la démission en raison de sa responsabilité dans l’affaire du Watergate. Mais celle-ci n’a existé que par la volonté du délateur « Gorge profonde », en l’occurrence Mark Felt, un des assistants de J. Edgar Hoover.

[2] À la faveur de la Guerre mondiale et de la défaite, l’Assemblée nationale, réunie dans la station thermale de Vichy le 10 juillet 1940, proclame « l’État français », abrogeant de facto la République. Ce changement de régime était soutenu depuis longtemps par des groupes et partis anti-parlementaires. Dès lors, la France fut représentée par deux gouvernements concurrents : celui légitime de la République en exil à Londres et celui légal de l’État à Vichy. En août 1944, le gouvernement de la République est réinstallé par de Gaulle à Paris, tandis que celui de l’État se poursuit en Allemagne, à Sigmaringen, jusqu’en avril 1945. 
La confusion entre la République française et l’État français est aujourd’hui courante au point que l’on utilise indistinctement pour désigner le président de la République le rang protocolaire de « chef d’État » et le titre de « chef de l’État ».

[3] « Déclaration conjointe sur la coopération entre l’UE et l’OTAN », Réseau Voltaire, 10 juillet 2018.

[4] « La guerre secrète au Luxembourg », par Daniele Ganser ; « Luxembourg : Jean-Claude Juncker refuse de démissionner pour le Gladio » ; « Gladio-Luxembourg : Juncker contraint de démissionner », Réseau Voltaire, 4 et 10 juillet 2013.

[5] « Déclaration d’ouverture du sommet de l’Otan », Réseau Voltaire, 11 juillet 2018.

[6] Bruxelles est à la fois le siège de l’Otan et celui de l’UE.

Un cercle coranique a été organisé par le bureau des Affaires des femmes du Conseil mondial du rapprochement des écoles islamiques en coopération avec le centre de l'instruction coranique du mausolée du vénéré Abdo al-Azim et le Hozah de Jaméat-el-Zahra à la salle de Cheikh Sadouq de ce mausolée. 
 
 Le cercle est tenu en présence des Qaris issus du Pakistan, de la Nigéria et de l'Afghanistan.

Lors de son discours, Effat Shariati, directeur des Affaires des femmes du Conseil mondial du rapprochement des écoles islamiques s'est félicité de la tenue du cercle. Dieu a confié aux femmes et hommes musulmans la gloire de suivre la bonne voie désignée par le noble coran, a-t-il précisé