تقي زاده

تقي زاده

Emmanuel Macron a affirmé lundi devant les parlementaires réunis en Congrès à Versailles, à l'ouest de Paris que "dès l'automne, un cadre et des règles" seront donnés à l'islam, la deuxième religion en France. 
 
"Dès l'automne, nous clarifierons cette situation en donnant à l'islam un cadre et des règles garantissant qu'il s'exercera partout de manière conforme aux lois de la République. Nous le ferons avec les Français dont c'est la confession et avec leurs représentants", a précisé le président français.
 
"L'ordre public, la civilité ordinaire, l'indépendance des esprits et des individus à l'égard de la religion ne sont pas de vaines paroles en France et cela impose un cadre rénové, une concorde retrouvée", a-t-il poursuivi, sous les applaudissements nourris.

Le président français estime qu'"il y a une lecture radicale, agressive de l'islam qui se fixe pour but de mettre en cause nos règles et nos lois de pays libre, de société libre dont les principes n'obéissent pas à des mots d'ordre religieux".

Le président français avait confié en février dernier son intention de "poser les jalons de toute l'organisation" de la deuxième religion de France, forte de près de six millions de fidèles et quelque 2.500 lieux de culte.

Des "assises territoriales", en vue d'améliorer la représentation institutionnelle du culte musulman, le financement des mosquées et la formation des imams et aumôniers, doivent être organisées d'ici au 15 septembre.

L’ambassadrice des États-Unis auprès de l’OTAN, Kay Bailey Hutchison, a affirmé dimanche 8 juillet, que la Russie semblait vouloir « faire exclure » la Turquie, membre clé de l’alliance, dans le but de saper et de déstabiliser l’OTAN.

« Je pense que la Russie cherche à faire sortir la Turquie de l’OTAN. Moscou tente de chasser nos alliés pour déstabiliser l’alliance qui est la plus forte de l’histoire de l’humanité », a déclaré Hutchison, ce dimanche 8 juillet à Fox News.

L’ambassadrice US à l’OTAN a pourtant dit ne pas croire aux chances de succès de Moscou  en affirmant que la Russie ne réussirait pas à affaiblir l’engagement de la Turquie envers l’OTAN.

L’ambassadrice des États-Unis auprès de l’OTAN, Kay Bailey Hutchison. ©Getty Images

La Turquie est un allié de longue date des États-Unis, en particulier dans les coopérations menées au nom de la lutte antiterroriste. Mais Ankara s’est récemment rapproché de Moscou, quitte à inquiéter l’Occident qui craint un éloignement de la Turquie et son entrée dans le camp adverse. En décembre dernier, Ankara et Moscou ont finalisé un accord pour l’achat d’un système russe de défense antimissile S-400. La Turquie s'est aussi lancée dans le nucléaire grâce à la Russie. Poutine et Erdogan ont inauguré en avril le chantier de construction de la première centrale nucléaire de Turquie. À cela s’ajoute également le pipeline « de TurkStream », qui transportera le gaz naturel de la Russie vers la Turquie.

Selon The Jerusalem Post, le cabinet sécuritaire israélien devra se réunir d’ici quelques jours pour examiner de près « le séisme du 4 juillet de 4.7 Richter » qui a frappé récemment le nord d’Israël. Les secousses telluriques de ce séisme se multiplient et inquiètent les Israéliens.

Le ministère israélien des Affaires militaires a fait part des quelque 10 secousses telluriques dans la foulée du séisme qui a secoué le nord d’Israël et qui a été ressenti à la fois au Liban et en Syrie. Pour le ministère, « ce genre de secousses n’est pas normal et il devrait y avoir des raisons bien particulières ». Le ministère a ainsi organisé une réunion extraordinaire du cabinet sécuritaire. Le 4 juillet, un violent tremblement de terre d’une magnitude de 4.7 sur l’échelle de Richter a secoué le port de Haïfa. L’épicentre de ce séisme se trouvait à quelques dizaines de kilomètres de la ville où Israël détient ses principales usines d’ammoniac.

Le chef d’état-major interarmées turque le général Hulusi Akar, s’est réuni avec des responsables militaires américains, qataris et espagnols dans la base aérienne d’Incirlik, ont annoncé les médias turcs. Cette réunion vient d'avoir lieu alors que de nouveaux armements franco-américains arrivent dans le nord syrien. S'agit-il d'une démarche anti-Ankara ou d'une initiative bien coordonnée avec les autorités turques?  

Le général Hulusi Akara s’est rendu au 10e commandement de la base de ravitaillement à Adana, alors qu’il était accompagné du commandant de la Force terrestre, le général Yasar Guler, et le commandant de la Force aérienne, le général Hasan Küçükakyüz.

La réunion militaire Turquie/USA/Qatar dans la base aérienne d’Incirlik. ©Haber5

La rencontre intervient simultanément à  l’expédition d’armes et d'équipements militaires par l’armée turque à destination du nord de la Syrie. Des convois d'armements américains et français sont également dans les régions kurdophones de la Syrie. 

Les médias turcs ont annoncé que l’Armée syrienne libre (ASL), déployée à Tal-Riffat dans le Rif d’Alep dans le nord de la Syrie, attendaient les ordres de l’armée turque pour se lancer dans une opération militaire contre l'armée syrienne. Il semblerait que la Turquie et ses alliés américains et français au sein de l'OTAN se prépare à faire face à l'armée syrienne qui se dirigerait sans aucun doute vers Idlib, une fois la région de Deraa, totalement libérée. 

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a réitéré, samedi 7 juillet, la "ferme volonté d’Ankara "de poursuivre les opérations militaires jusqu’au "nettoyage définitif" du mont Qandil et Sinjar dans le nord de l’Irak. Les opérations de l'armée turque devraient aussi, selon Erdogan, d'étendre de Tal-Abyad jusqu’à Qamichli en Syrie. La présence kurde n'est-elle pas plutôt un prétexte à la fois pour Américains et Turcs de provoquer un démembrement de la Syrie et de l'amputer de ces régions kurdophones?, s'interrogent les analystes. 

Deux convois chargés d’explosifs ont été découverts et saisis par les gardes-frontières au point zéro de la frontière entre l’Iran et le Pakistan.

À l’issue des mois d’efforts des services de renseignement, de sécurité et aussi des gardes-frontières iraniens, deux convois chargés d’explosifs, ont été découverts et confisqués au kilomètre zéro à Saravan, ville frontalière avec le Pakistan dans la province du Sistan-et-Balouchistan. 

Aux termes des mois de repérage, et à l’aide des renseignements obtenus par les services de renseignement et de sécurité, les gardes-frontières ont réussi à découvrir, en deux étapes, et saisir 11 explosifs, 13 kalachnikovs, un certain nombre de grenades, un RPG et ses roquettes, a précisé le procureur général du Sistan-et-Balouchistan. 

« Toutes les frontières de la province du Sistan-et-Balouchistan sont contrôlées par les forces iraniennes qui ne permettent pas la réalisation des complots des ennemis », a souligné le responsable iranien.

Secondés par les chars israéliens, les terroristes du Front al-Nosra ont attaqué plusieurs positions de l’armée syrienne à Quneitra.

Le dimanche 8 juillet, le Front al-Nosra a bénéficié d’une couverture des chars israéliens pour lancer une lourde offensive contre plusieurs positions de l’armée syrienne à Quneitra. Les chars israéliens, eux aussi, ont pris pour cible l’armée régulière.

Les percées de l’armée syrienne dans la province de Deraa au sud de la Syrie sont spectaculaires: elle a réussi à libérer presque 90% de la province qui était occupée par des terroristes takfiristes.

 

Le poste frontalier de Nassib, à la frontière entre la Syrie et la Jordanie, a été aussi libéré, le 6 juillet, par les militaires syriens.

Le Front al-Nosra a publié un communiqué dans lequel il a promis des attaques contre les positions de l’armée syrienne dans le nord de la province de Hama, d’ici 48 heures. Il affirme avoir décidé de lancer une grande opération en soutien à d’autres terroristes dans la province de Deraa.

Le Front al-Nosra contrôle environ 40% de la zone de désescalade dans le sud de la Syrie. Il cherche à étendre sa présence mais se heurte constamment à la défense de l'armée syrienne et de ses alliés de l’axe de la Résistance.

Les groupuscules terroristes affiliés au Front al-Nosra dont Jaych al-Izzah opèrent dans le nord de la province de Hama et sont soutenus par Ankara. Ils prennent souvent pour cible les zones d’habitation et les postions de l'armée syrienne.

 

La France a appelé l’Europe à « faire bloc » en cas de l’intensification de la guerre commerciale, déclenchée par les États-Unis.  

En visite en Aix-en-Provence pour assister à des rencontres économiques, le ministre français de l'Économie et des Finances Bruno Le Maire a accusé, ce dimanche 8 juillet, les États-Unis de vouloir « diviser la France et l’Allemagne » dans ce contexte de la « guerre commerciale ».

« La question n’est pas de savoir s’il y aura ou non une guerre commerciale. La guerre commerciale a déjà commencé. Dans cette mondialisation, il faut que les États européens fassent bloc, parce que ce que veulent nos partenaires ou nos adversaires, c’est nous diviser. Ce que veulent les États-Unis, c’est diviser la France et l’Allemagne », a souligné Bruno Le Maire, cité par l’édition électronique du quotidien français Le Télégramme.

Toute sanction prise par le président américain à l'encontre de la Chine qui souhaite continuer son commerce avec l’Iran pourrait entraîner le monde entier vers le chaos car les alliés européens des États-Unis n’apportent pas leur soutien à de telles mesures.

 « Nous sommes impatients de voir ce qui se passera après que Washington aura sanctionné la banque centrale chinoise pour sa coopération avec l’Iran », a déclaré à Sputnik Philip Giraldi, ancien agent de la CIA.

Lors d’un entretien exclusif sur le plateau de la chaîne de télévision américaine CNN, Salman Shaikh, expert des questions du Moyen-Orient, a été interrogé sur un possible compromis entre les États-Unis et la Russie sur le maintien de Bachar al-Assad au pouvoir et le retrait de l’Iran de la Syrie.

La chaîne de télévision américaine CNN s’est penchée, le samedi 7 juillet, sur la prochaine rencontre entre les présidents américain et russe Donald Trump et Vladimir Poutine : « La Syrie s’enlise dans une guerre oubliée. Alors que le président américain se prépare à rencontrer son homologue russe, des spéculations circulent autour d’un compromis qui pourrait avoir lieu entre ces deux présidents, prévoyant le maintien de Bachar al-Assad au pouvoir en échange du retrait de l’Iran du territoire syrien. Cela alors que la Russie qualifie d’irréaliste le retrait entier de l’Iran de la Syrie. »

Lors d'une rencontre le 4 juillet avec son homologue jordanien, le ministre russe des Affaires étrangère, Sergueï Lavrov a jugé irréaliste la demande de la partie jordano-israélienne d’un retrait de l’Iran des territoires syriens.

Salman Shaikh à l'antenne de la chaîne de télévision CNN. (Capture d'écran)

Dans la foulée, Salman Shaikh, ancien directeur du Centre Brookings de Doha, a déclaré : « C’est bien de voir ces deux grandes puissances discuter de la Syrie car les conflits qui s'y passent actuellement sont en effet devenus plus larges que le pays lui-même. Le règlement de tels conflits nécessite certainement une coopération entre Moscou, Washington et l’Europe. Or, il est impossible de croire que Trump et Poutine se rencontreront pour la seule raison de discuter du retrait de l’Iran. »

Le groupe terroriste Tahrir al-Cham (ex-Front al-Nosra) a publié, ce dimanche 8 juillet, un communiqué dans lequel il a promis des attaques contre les positions de l’armée syrienne dans le nord de la province syrienne de Hama, d’ici 48 heures. Depuis la libération du point de passage frontalier Nassib, il y a la panique à bord. Pourquoi? 

Selon l’IRNA, le commandement de Tahrir al-Cham a appelé, dans ce communiqué, les habitants des régions du nord de la province de Hama, à quitter les villes et villages. Le texte ajoute que « Tahrir al-Cham a décidé de lancer une grande opération en soutien à leurs frères dans la province de Deraa. Les quartiers où vous habitez sont donc déclarés « zone militaire ». Mais pourquoi cette panique au sein des terroristes qaïdistes de Tahrir al-Cham, alors que le point de passage stratégique de Nassib, situé sur les frontières syriennes avec la Jordanie vient d'être repris par l'armée syrienne? 

 

La coalition terroriste Hayat Tahrir al-Cham, contrôle environ 40% de la zone de désescalade dans le sud de la Syrie et tente d'étendre sa présence. Mais l'armée syrienne appuyée par ses alliés de l’axe de la Résistance fait tout pour bloquer ces terroristes. Le groupe terroriste appelle même les habitants du nord de la province de Hama à s’armer contre l’armée syrienne. Tahrir al-Cham a également demandé à tous les groupes terroristes et armés dans le nord du pays de s’attaquer aux positions de l’armée syrienne sur tous les fronts.