تقي زاده

تقي زاده

Un Palestinien a été tué vendredi par des tirs de soldats israéliens lors de manifestations près de la frontière séparant les territoires occupés par Israël de la bande de Gaza, a annoncé le ministère de la Santé local. 
 
Othman Rami Halles, un adolescent de 15 ans, a été tué par balles à l'est de la ville de Gaza et 220 autres Palestiniens ont été blessés lors des manifestations le long de la frontière, selon Achraf al-Qodra, porte-parole du ministère palestinien de la Santé à Gaza.

Depuis le 30 mars, l'enclave palestinienne est le théâtre d'une mobilisation contre le blocus israélien et pour le droit au retour des Palestiniens sur les terres dont ils ont été chassés ou qu'ils ont fuies à la création d'Israël, en 1948.

Au moins 140 Palestiniens ont été tués par des tirs israéliens depuis le début des manifestations. Aucun Israélien n'a été tué ou blessé.
lundi, 16 juillet 2018 13:07

L’Iran tiendra tête aux USA

Le Leader de la Révolution islamique a reçu en audience, ce dimanche 15 juillet, le président de la République islamique d’Iran et son cabinet.

Lors de cette rencontre, tenue à l’initiative du Leader de la Révolution islamique, l’honorable Ayatollah Khamenei, celui-ci a assuré que l’Iran était parfaitement capable de surmonter les problèmes économiques auxquels il faisait face, grâce à un esprit révolutionnaire, aux efforts inlassables des responsables et à la contribution de toutes les couches de la société.

L’honorable Ayatollah Khamenei a énuméré les quatre facteurs assurant la réussite du pays dans tous les domaines : « un puissant esprit, la motivation, le courage et une volonté de fer ».

Il a appelé tous les responsables d’État à agir avec davantage de dynamisme et de sens de la responsabilité pour régler les problèmes du pays.

Le Leader de la Révolution islamique a estimé que l’équipe économique du gouvernement en place constituait le principal axe de travail et la principale source de dynamisme dans le pays et il a appelé tous les organes à agir en parfaite coordination avec cette équipe.

Il a déclaré qu’un autre facteur pouvant faciliter le règlement de problèmes est de présenter une image autoritaire du gouvernement :

« L’image que se donne le gouvernement aux yeux du peuple devra être une image de puissance, d’efficacité et d’effort, car l’effort paraît, par nature, attrayant et prometteur pour le peuple. »

Le Leader a demandé à la Radiotélévision iranienne et aux autres médias de présenter fidèlement le bilan du gouvernement :

« Des critiques logiques, à propos du bilan du gouvernement, peuvent sûrement être exprimées. De plus, l’image du gouvernement dépend largement du bilan des responsables du pays. Cela veut dire que les responsables du pays devront se rendre parmi les Iraniens et le personnel des industries pour une rencontre en face à face. »

Le Leader a qualifié d’« autoritaires » les positions adoptées par le président iranien face à l’Europe.

« Il est nécessaire de faire une démonstration de puissance vis-à-vis des étrangers, surtout les Américains, d’une manière explicite et catégorique avant qu’il ne soit trop tard. »

L’honorable Ayatollah Khamenei a ensuite appelé les responsables à remplir leurs responsabilités avec sérieux en utilisant les capacités et les facilités du pays.

« Les parties européennes devront donner des garanties nécessaires à propos du Plan d’action global conjoint, mais il ne faut pourtant pas borner l’économie du pays à cette question. Il ne faut pas la faire en dépendre ».

Le Leader de la Révolution islamique a prôné le développement de la diplomatie et des relations étrangères, disant qu’il fallait renforcer les relations de l’Iran avec les pays de l’Orient et de l’Occident, sauf un certain nombre de pays tels que les États-Unis.

« Il faut augmenter le dynamisme opérationnel et ciblé de la diplomatie », a-t-il ajouté.

Dans une autre partie de ses propos, le Leader de la Révolution islamique a tenu à présenter des conseils et solutions pour régler les problèmes économiques du pays.

Il a qualifié de « nécessaire » l’élaboration d’une feuille de route pour une économie stable, ajoutant que c’est dans ce cas-là que le peuple et les patrons sauront ce qu’il fallait faire et qu’ils aideront le gouvernement dans ce domaine, en se sentant dans une ambiance de calme et de stabilité.

Parmi les deux autres conseils du Leader de la Révolution islamique, on peut mentionner la nécessité de « renforcer le secteur privé » et de « réagir catégoriquement aux auteurs d’infractions ».

L’honorable Ayatollah Khamenei a fait allusion à des cas d’infractions de certains organes et individus en rapport à la vente de devises étrangères.

« Il faut réagir contre ceux qui commettent des infractions quelque niveau qu’ils se trouvent ».

Le Leader a apprécié l’ordre, donné le samedi 14 juillet par le président Rohani, de réagir à toutes les infractions qui se font dans le secteur de l’importation d’automobiles. « Ces ordres devront être mis en application pour porter leurs fruits », a-t-il martelé.

Il a demandé au gouvernement en place de prendre  des échanges financiers afin d’empêcher toute infraction y compris le trafic et le blanchiment d’argent.

« Il faut empêcher toute infraction concernant la devise à prix préférentiel via les systèmes concernés ou les règlements légaux ».

L’honorable Ayatollah Khamenei a ensuite appelé à « prendre en sérieux les politiques de l’économie de la résistance », à « agir juste à temps et à opter pour des mesures de prévention » et à lancer une « lutte réelle contre la corruption ».

Et d’ajouter : « Dans la lutte contre la corruption, il faut d’abord réagir aux éléments faisant de l’infraction et annoncer ensuite ce fait en toute transparence. Il revient, en premier lieu, aux responsables d’organes de réagir à la corruption et ensuite au pouvoir judiciaire ».

L’honorable Ayatollah Khamenei a demandé aux responsables du pays de « s’exprimer devant le peuple d’une manière face à face et de leur expliquer les conditions » du pays.

« Parlez des problèmes au peuple ! Parlez de ce que vous avez fait et aussi des complots de l’ennemi ! Je suis sérieusement d’avis que le gouvernement pourra surmonter les problèmes et neutraliser les complots des États-Unis à condition qu’il fasse ce qu’il faut ».

Lors de cette rencontre, le président de la République islamique d’Iran Hassan Rohani s’est adressé à l’honorable Ayatollah Khamenei en disant que son gouvernement ne lésinerait sur rien pour appliquer les conseils du Leader.

« L’ennemi tente d’inquiéter le peuple iranien quant à son avenir. Malgré cette campagne psychologique et économique de l’ennemi, les revenus de l’Iran ont augmenté pendant le premier trimestre de cette année contre la même période de l’année dernière. Le budget, alloué au secteur de construction, a été multiplié par 22 par rapport à l’année dernière ».

Hassan Rohani a réaffirmé que les problèmes bancaires ne puisaient pas dans les sanctions et les pressions étrangères, ajoutant que son gouvernement avait un plan précis pour régler ces problèmes.

« Le Conseil suprême de coordination économique et le quartier général économique du gouvernement a à leur ordre du jour de s’occuper de ces problèmes ».

Le président iranien a ensuite qualifié de « nécessaire » une parfaite coordination entre les trois pouvoirs et les autres organes pour neutraliser les complots des États-Unis.

Les forces de sécurité irakiennes ont dispersé par la force dimanche plusieurs rassemblements dans le pays, notamment à Bassora (sud), épicentre de la contestation sociale, le Premier ministre Haider al-Abadi durcissant le ton au sujet des incivilités. 
 
M. Abadi, qui s'était rendu vendredi à Bassora pour tenter d'apaiser la contestation et qui s'est engagé à débloquer des fonds, a dénoncé les violences entourant les manifestations, notamment contre les biens publics.
 

"Les Irakiens n'acceptent pas le chaos ni les attaques contre les forces de sécurité et les bâtiments publics et privés. Ceux qui font ça sont des vandales qui instrumentalisent les demandes des citoyens pour faire le mal", a-t-il affirmé, à l'issue d'une réunion à Bagdad avec des responsables de la sécurité et du renseignement.

Partie de Bassora, la grande ville du sud, il y a une semaine, cette contestation contre l'état délabré des services publics et le chômage a fait tâche d'huile. Samedi, des appels à une grande manifestation dans la capitale Bagdad ont émergé mais le mot d'ordre peine à circuler, l'internet restant coupé dimanche pour la deuxième journée consécutive.

Dans la ville de Bassora, chef-lieu de la province pétrolière du même nom, la police a fait usage de gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants qui cherchaient à prendre d'assaut le siège du conseil provincial, en plein centre-ville, a rapporté un correspondant de l'AFP.

D'autres manifestants ont tenté de pénétrer dans le champ pétrolier d'Al-Zoubeir, au sud-ouest de la ville, mais ils ont été repoussés par les forces de sécurité à l'issue de heurts qui ont fait des blessés, selon ce correspondant, qui n'a pas été en mesure de fournir un bilan dans l'immédiat.
Plusieurs centaines d'insurgés de la ville de Deraa ont été évacués dimanche à destination du nord de la Syrie, plus de sept ans après le début de la guerre dans cette région symbolique, désormais libérée pr Damas. 
 
Quelques heures après ces évacuations, Israël montre son soutien à ces rebelles en bombardant un site militaire à Alep, dans le nord du pays, ce qui constituerait une rare incursion du régime hébreux dans le nord de la Syrie.
 

Les évacuations, prévues dans l'accord conclu le 6 juillet entre Damas et les groupes armés par l'entremise de la Russie, grande alliée de Damas, ont débuté vers la mi-journée.

Plusieurs centaines de combattants et quelques-uns de leurs proches sont montés à bord de 15 bus qui ont quitté le lieu de rassemblement, a rapporté un correspondant de l'AFP.

بسم الله الرحمن الرحیم

On voit  souvent sur l’internet et les réseaux sociaux des Hadiths du Messager de Dieu (sawas) rapporté par Imam Jafar as-Sadiq, qui est très connu dans le monde islamique et surtout les milieux scientifiques. Né à Médine (17 Rabi’ al-Awwal83 H/ 683-25 Chawal 148 H/748), il est le 6e descendant du noble prophète (sawas).  

Les Imams du descendant du Messager de Dieu, ont joué un rôle très important dans la transmission de Sunna du prophète (sawas) via la chaine de transmission par la famille du saint  Prophète psl.  .

L'Imam Sâdiq (a) était réputé par sa connaissance et sa science vaste et profonde en théologie et en hadith.

Ibn Hajar Haythamî un des savants sunnites, écrit : " Les gens parlaient de sa science tellement que sa réputation avait envahi toutes les villes"

Les grands savants comme Yahyâ b. Sa'ïd ( یحیی بن سعید), Ibn Jarîh (ابن جریح), Mâlikibn Annas (مالک), Sufyân b. 'Ayniina (سفیان بن عیینه), Sufyân Thurî (سفیان ثوری)Abu Hanifa (ابوحنیفه), Ayûb Sakhtiyânî (ایوب سختیانی), Su'ba b. al-Hajjaj (شعبة بن الحجاج), ont rapporté beaucoup de récit de lui.

Divers récits rapportés de l'Imam Sâdiq excisent aujourd'hui de cette époque qui englobe un très grand corpus de connaissance notamment en matière de fiqh (Droit) et de kalâm (théologie).

Zahabi a rapporté de Abu Hanîfa : " je n'ai vu personne plus juriste (faqih) que Jafar as-Sadiq.

Imam Mâlik ibn Anas dit : " Je n'ai vu personne supérieur à lui dans la science, la connaissance et la piété". Il a dit: « Aucun œil n’a vu, aucune oreille n’a entendu et aucun cœur d’homme n’a soupçonné quelqu’un qui soit meilleur que Ja’far Ibn Muhammad en fait de vertu, de science, de dévotion et de piété ».

 

Jafar as-sadiq voulait répandre l’Islam tel qu’il est proposé par le Coran à travers la récitation, l’interprétation et la lumière qui éclaire les raisons des hommes et leurs cœurs. Il voulait aussi répandre la Sunna Prophétique telle qu’elle a été rapportée du Messager de Dieu (P) de manière authentique.

L’Imâm Jafar as-Sâdiq (p) disait « Mes paroles sont celles de mon père, Muhammad al-Bâqir. Les paroles de mon père sont celles de mon grand-père, ‘Ali Ibn al-Hussein. Les paroles de mon grand-père sont celles d’Al-Hussein. Les paroles d’Al-Hussein sont celles d’Al-Hassan. Les paroles d’Al-Hassan sont celles de ‘Ali. Les paroles de ‘Alî sont celles du Messager de Dieu. Les Paroles du Messager de Dieu sont celle de Jibril. Les paroles de Jibril sont celles de Dieu, à Lui la Grandeur et la Gloire ».

 

Zubayr Bikar écrit: Abu Hanîfa qui rencontrait l'Imam Sâdiq (a) régulièrement a entendu de l'Imam qui lui a dit : " Craignez Dieu et ne faites pas de l'analogie en matière de la religion, le premier être qui le fit, fut le Shaytân (satan). Dieu lui ordonna de se prosterner devant l'homme (Adam), il lui dit : je suis supérieur ; tu m’as créé du feu, alors que tu l'a (l'homme) créé d'argile. Ensuite l'Imam demanda à Abu Hanifa : dis-moi, de l'assassinat ou de l'adultère, lequel est plus grave? Il répondit : L'assassinat L’Imam dit : Non! Sais-tu pourquoi ? Pour condamner l’assassinat on exige deux témoins, alors que pour l'adultère on en exige quatre? Quel pourrait être ton critère pour les comparer? La prière ou le jeûne, lequel est plus important pour Dieu? Il dit : La prière? L’Imam dit : Alors comment se fait-il, que lors de ses périodes de menstrues la femme ne rattrape pas ses prières non faites – pendant ses périodes – qu’elle est dans l’obligation de rattraper son jeune ? Oh serviteur de Dieu! Crains ton Dieu et sache que Dieu nous réunira tous, nous dirons alors : nous avons dit : Le Prophète (p.s.l) a dit, et tu diras toi et ceux qui t’ont suivi : Nous avons dit et nous avons cité. Alors Dieu fera de Nous et de vous ce qu’il voudra.

Recueillons ensemble certaines des paroles de l’Imâm Jafar as-Sâdiq (p) en ce qui concerne la question morale :

L’imam as-Sâdiq (Psl) rapporte ce hadith du Prophète (Pslf):
« Que deviendra-t-il de vous lorsque vos femmes se seront perverties et que vos jeunes se seront adonnés au libertinage sans que vous n’ordonniez le bien ni n’interdisiez le mal ! »
- « Une telle chose pourrait-elle arriver, ô Messager d’Allah ? » s’étonna-t-on.
-« Oui » dit-il, en poursuivant: « Et pire encore ! Que deviendra-t-il de vous lorque vous interdirez le bien et recommanderez le mal ! » – « Une telle chose pourrait-elle arriver » lui demanda-t-on encore.
-« Oui » dit-il en ajoutant: « Et pire encoreque deviendra-t-il de vous lorsque vous considérez  le bien un mal et le mal un bien »

-Trois genres de personnes ne recevront que le bien : Les silencieux, ceux qui évitent le mal et ceux qui se rappellent Allah (dikr).
-Le sommet de la fermeté se situe dans la modestie.
-La valeur originelle de l'homme est déterminée par sa raison ('aql).
-La valeur de son appartenance familiale est déterminée par sa religiosité.
-La valeur de sa générosité est sa piété.
-Les hommes sont égaux de par leur appartenance à Adan (Psl).
-Craignez bien de faire l'injustice, les souffrances des victimes de l'injustice s'élèvent vers le ciel.
-Il y a trois choses sans lesquelles le monde ne peut se réformer (changer dans le bien) : la sécurité, la justice et la fertilité.

Imam Jafar sadiq a dit : « Trois personnes sont les plus proches de Dieu, à Lui la Grandeur et la Gloire, jusqu’à la fin du Jugement dernier : Le premier est celui qui, puissant, ne se laisse pas pousser par sa colère à traiter injustement ceux qui sont moins puissants que lui. Le deuxième est celui qui, invité à juger entre deux hommes, le fait sans prendre parti pour l’un ou pour l’autre ne serait-ce que de la valeur d’un grain d’orge. Et le troisième est celui qui dit la vérité dans et contre son intérêt », se conformant ainsi à l’enseignement de Dieu lorsqu’Il dit : ((Vous qui croyez, assumez l’équité, témoignez de Dieu, fût-ce à l’encontre de vous-mêmes))(Coran IV, 135).

Un autre hadith : ‘Ne veux-tu pas que je te dise quelle est la chose la plus difficile que Dieu a imposée à Ses créatures : Que tu te juges toi-même pour rendre justice aux autres ; que tu traites ton frère de la même manière que tu te traites toi-même et que tu te rappelles de Dieu dans toutes les situations. Certes je dis : ‘Louange à Dieu, il n’y a pas de Dieu autre que Dieu et Dieu est le plus grand’, mais bien que ce que je dis soit vrai, le fait de se rappeler de Dieu dans toutes les situations reste plus importante car il nous exige de la volonté et de la piété’».

L’Imâm as-Sâdiq a dit : « Dieu a révélé à Adam (p) : ‘Je vais rassembler pour toi les mots en quatre’. - Lesquels ? A-t-il répondu. Dieu lui a dit : ‘Un mot pour Moi, un mot pour toi, un mot entre Moi et toi et un mot entre toi et les gens’. Adam a dit : ‘Seigneur ! Explique-toi. Alors, Dieu a dit : ‘Le mot qui est pour Moi c’est que tu m’adores sans rien M’associer. Le mot qui est pour toi est que Je te récompense pour ton action au moment où tu auras le plus besoin de Moi. Le mot qui est entre Moi et toi est que tu m’évoques et Je te réponds. Quant  au mot qui est entre toi et les gens est que tu acceptes pour les gens ce que tu acceptes pour toi-même, et que tu détestes pour eux ce que tu détestes pour toi-même ».

 L’Imâm as-Sâdiq (p) a donné au verset coranique qui dit : ((A Dieu appartient la gloire, à Son Messager et aux croyants)) (Coran LXIII Monafegune, 8) l’interprétation suivante : « Dieu a donné au croyant la liberté d’agir dans toutes ses affaires, mais Il ne lui a pas donné la liberté d’être humilié ». Sois donc glorieux et tenace devant les défis et devant tous les oppresseurs. Dans une autre Tradition attribuée à l’Imâm, il est dit : « Le croyant est plus résistant que la montagne : La montagne peut être amoindrie par les pioches, mais rien ne peut amoindrir la foi du croyant ». Après cela, l’Imâm demande aux croyants d’avoir peur de Dieu dans toutes leurs affaires. Il dit à ce propos : « Crains Dieu comme si tu Le voyais. Mais si tu ne le voyais pas, c’est Lui qui te voit. Si tu pensais qu’Il ne te voit pas, tu tombes alors dans la mécréance. Et si tu pensais qu’Il te voie et tu oses pourtant Lui désobéir, tu En fais alors le plus faible parmi tous ceux qui te regardent ».

 

Ces paroles de l’Imâm Ja’far as-Sâdiq (p) éclairent la raison, ouvrent le cœur, dirigent l’homme sur la bonne voie et construisent, pour les Musulmans, une société de justice et d’humanisme.

Le calife abbasside, Abû Ja’far al-Mansûr, a demandé à l’Imâm as-Sâdiq (p) : « Pourquoi ne me crains-tu pas comme le font tous les autres ? ». Et l’Imâm (p) de répondre : « Tu n’as rien de ce dont j’ai besoin. Celui qui recherche l’Autre monde ne te suit pas. Tu es suivi par ceux qui recherchent ce monde ci ; quant à moi, je ne veux rien de ton monde ».

Finalement, le calife Abbasside a empoisonné Imam,  le 25 Shawal de l`an 148 de l'Hégire par crainte pour son pouvoir de califat.

mercredi, 11 juillet 2018 09:43

Débat sur Imamat

Kulayni a rapporté de Yûnis b. Ya'qûb : " Je fus chez Abu Abdullah (a) (le surnom de l'Imam Sâdiq), un homme de Shâm lui dit : J'ai des connaissances en Kalâm, Fiqh, et les préceptes religieux, et voudrais me débattre avec les tiens".

L'Imam lui dit : " ton Kalâm est celui du Messager de Dieu ou de toi-même? "

Il répondit : "il est, et de Lui et de moi-même!"

L'Imam lui dit: "tu es donc le partenaire du Messager de Dieu?"

- non!

- as-tu eu de la part de Dieu - Transcendent - une révélation qui t'a informé de cela ?

- non!

- faut-il t'obéir, comme il faut obéir au Messager de Dieu?

- non!"

Il continue: "à ce moment-là, Abu-Abdullah me dit : "Yûnis! Cet homme avant de surmonter le Kalâm, et devenu son propre adversaire. Si toi tu connais le Kalam, discute avec lui! "

"J'ai regretté, continue-t-il, de ne pas connaître la science de Kalam! J'ai dit ensuite donc, Ô maître! tu m'empêchais de me débattre dans la théologie (comme je ne la connaissais pas) et tu disais : honte aux théologiens [rationalistes] qui disent "ceci est licite, cela est illicite!"; "ceci est juste, cela est injuste!"; "nous acceptons cela par raison, et pas l'autre!"

L’Imam me dit ensuite : "Oui, j'ai dit honte à eux, s'ils ne restent pas fidèles à ma parole (et celles de l'Ahl al-Bayt), et s'ils disent leurs propres avis! "; et me dit ensuite :" Vas dehors et essaye de trouver des savants de Kalâm".

" Je suis sortie, continue Yûnis, et j'ai amené Humrân b. Ay'in, Ah'ul (Muhammad b. Nu'mân connu sous le nom de Mu'min al-Tâq) et Hishâm b. Salim, que je connaissais comme les connaisseurs de Kalam, et également Qays b. Nâsir que je considérais comme encore supérieur à eux, puisqu'il avait appris le Kalâm de 'Ali b. Husayn. Le jeune Hishâm b. Hakam s'est rejoint à nous également.

L’Imam reçut Hishâm b. Hakam reçut est lui dit : "tu es notre compagnon par ton cœur, par ta langue et par ta main." ensuite demanda à Humrân et Mu'min al-Tâq de débattre avec l'homme de Shâm. Eux, ont réussi à le vaincre! Il demanda ensuite à Hishâm b. Sâlim de débattre avec cet homme. Il fit ainsi. Le tour suivant fut celui de Hishâm b. Hakam. L'homme de Shâm commença par lui poser une question à propos de l'Imamat de l'Imam Sâdiq (a). Ceci mit Hishâm en colère qui lui demanda : "Votre Dieu à votre avis, est-il plus apte à diriger et superviser ses créatures, où eux même par eux même ?"

"C'est mon Dieu qui est plus apte et approprié pour diriger et superviser ses créatures !" répondit l'homme de Shâm.

- " qu'a-t-il fait pour diriger et superviser leur croyances? "

- " il leur a envoyé des preuves pour qu'ils mettent un terme à leur désaccords et leurs divergences; il leur a informé aussi de ce qui est nécessaire pour eux!"

- "qu'est alors cette preuve?"

- "c'est le Messager de Dieu!"

- " est après Lui (le Messager de Dieu)"?

- " le Livre et la Sunna!"

- " est ce que seul le Livre et le Sunna ont été suffisants pour résoudre nos problèmes et conflits?"

- "oui!"

- " et alors pourquoi toi et nous, nous ne sommes pas de même avis? et pourquoi es tu venu de Shâm pour débattre avec nous? "

L'homme de Shâm s'est tu. Et là, l'Imam Sâdiq (a) intervint et lui demanda : " Pourquoi vous vous-êtes tut ? "

Il répondit : " si je dis que nous n'avons pas de divergence, je mentirai! si je dis que le Livre et la Sunna solutionnent tous nos problèmes, ce ne sera pas vrai. Si j'admets que nous avons des divergences, et que chacun de nous prétend la vérité, je mets en question le rôle du Livre et celui de la Sunna! Néanmoins j'ai un argument contre lui (Hishâm)".

L'Imam lui demanda de le prononcer et lui dit : " demande lui, tu vas le trouver fort et conscient!"

L'homme reposa ensuite à Hishâm la même question qu'au départ Hishâm lui avait posé : "Ton Dieu, à ton avis, est ce que Lui regarde sa créature avec la bienveillance, ou c'est sa créature qui se regarde, soi-même, avec la bienveillance?"

- "Dieu!" dit Hishâm

- "a-t-Il envoyé pour eux une preuve afin de les unir, de les avertir du vrai et du faux?" dit l'homme.

- "à l'époque du Prophète? Ou aujourd'hui?" dit Hishâm.

- " à l'époque du Prophète, ce fut le Prophète! Mais aujourd'hui?" dit l'homme.

- " [oui! C’est] cet Homme qu'on cherche de partout, et Qui est capable de t'informer de tout ce que tu veux!" dit Hishâm en parlant de l'Imam Sâdiq.

L'homme de Shâm accepta finalement l'imamat de l'Imam Sâdiq. [

Thierry Meyssan n’accepte pas la narration du début des hostilités en Syrie, telle que la présente la presse occidentale et du Golfe depuis 7 ans. Il revient donc sur ces événements au regard des éléments connus depuis. Comme toutes les sciences, la science politique se rapproche de la vérité en remettant en question ses conclusions précédentes et en intégrant de nouvelles observations à son raisonnement.

Les Occidentaux font de la bataille de Deraa le symbole de l’échec du combat qu’ils soutiennent. C’est tout à fait exact, mais pas au sens où ils l’entendent. Revenons sur les événements qui déclenchèrent les hostilités.

À partir du 4 février 2011, un mystérieux compte Facebook « Syrian Révolution 2011 » (en anglais dans le texte) appelle à manifester chaque vendredi contre la République arabe syrienne. Utilisant exclusivement des symboles sunnites tout en prétendant parler au nom de tous les Syriens, il rythmera les événements durant plusieurs années.

Selon Al-Jazeera, le 16 février, 15 adolescents (puis 8 de leurs camarades) sont arrêtés à Deraa pour avoir tagué des slogans hostiles au président el-Assad. Ils auraient été torturés et le responsable local de la Sécurité aurait insulté leurs parents. À ce jour, s’il a bien été confirmé que des mineurs avaient été interpellés plusieurs heures par la police, les tortures et les insultes n’ont jamais été établies. Les vidéos et interviews diffusés par la presse anglo-saxonne sont terribles, mais ne correspondent ni aux reportages qataris originels, ni à ce qui a pu être vérifié sur place.

Le 22 février, John McCain, qui cumule son mandat de sénateur et sa fonction de président d’une des branches de la National Endowment for Democracy [1], un des services secrets des « Cinq yeux » (USA-UK-Australie-Canada-Nouvelle Zélande), est au Liban. Il confie le cheminement des armes en Syrie au député haririste Okab Sakr. Il se rend également à Ersal pour y établir une future base arrière des jihadistes.

Le 15 mars à Deraa, ville traditionnellement baasiste, une manifestation de fonctionnaires présente diverses revendications auxquelles le président et le gouvernement répondent, le 17 mars, par des mesures sociales d’envergure.

Toujours à Deraa, une manifestation d’islamistes se tient, le vendredi 18 mars, à la sortie de la mosquée Al-Omari. La foule scande « Allah, Syrie, liberté », étant entendu que « liberté » ne doit pas être pris au sens occidental et ne dénonce pas une dictature. Il faut comprendre ce terme au sens des Frères musulmans de « liberté d’appliquer la charia ». Durant cette manifestation, des coups de feu sont tirés à la fois contre des policiers et contre des protestataires, sans que l’on sache d’où ils proviennent. Il est probable que, comme on l’a vu au Venezuela [2], en Libye et dans d’autres pays, les tireurs étaient issus d’une troisième force chargée de créer une atmosphère de guerre civile et de préparer l’invasion étrangère. Les événements dégénèrent. Le Palais de Justice et ses archives sont brûlés, tandis qu’un groupe d’émeutiers quitte la ville pour attaquer, non loin de là, un centre des services de Renseignement militaire chargé de surveiller les troupes d’occupation israélienne sur le Golan.

Par la suite, le sénateur McCain a admis être en contact permanent avec les chefs jihadistes (y compris ceux de Daesh) et a comparé sa stratégie contre la Syrie à celle de la guerre contre le Viêt Nam : toutes les alliances sont bonnes pour vaincre l’ennemi [3]. Confronté à un enregistrement d’une de ses conversations téléphoniques, Okab Sakr a reconnu avoir supervisé les transferts d’armes vers la Syrie [4]. Le général saoudien Anwar Al-Eshki (le négociateur officiel de son pays avec Israël) s’est vanté de ce que Riyad avait préalablement acheminé des armes dans la mosquée Al-Omari [5]. Bien qu’ils aient été les seuls à en tirer profit, les Israéliens continuent à nier leur rôle dans l’attaque du centre du Renseignement militaire observant le Golan qu’ils occupent.

Quelle que soit la manière dont on interprète ces événements, force est de constater qu’ils n’ont rien de populaire, mais sont le fruit d’un complot impliquant, à ce moment-là, au moins les États-Unis, l’Arabie saoudite et Israël.

Selon la presse occidentale, la « chute » du « berceau de la révolution » marque la fin de tout espoir de « renverser Bachar el-Assad ». Certes, mais ne serait-il pas plus juste de dire que la République arabe syrienne, son armée, son peuple et son président viennent de « libérer » le « berceau de l’agression étrangère » ?

Source 
Al-Watan (Syrie)

[1] « La NED, nébuleuse de l’ingérence “démocratique” » ; « La NED, vitrine légale de la CIA », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 22 janvier 2004 et 6 octobre 2010.

[2] Le 11 avril 2002, ont eu lieu à Caracas, la capitale du Venezuela, les « événements du pont Llaguno », où des partisans et des opposants du président Hugo Chávez, ainsi que des membres des forces de sécurité et de simples passants, sont tombés, tués par des tirs d’origine inconnue générant une confrontation dont le solde final était de 19 morts et 72 blessés des deux côtés. Pour une information détaillée et fiable sur cette affaire, voir le documentaire d’Ángel Palacios Puente Llaguno, les clés d’un massacre. Note du Réseau Voltaire.

[3] « John McCain a admis être en contact permanent avec l’Émirat islamique », Réseau Voltaire, 19 novembre 2014.

[4] « Un député libanais dirige le trafic d’armes vers la Syrie », Réseau Voltaire, 5 décembre 2012.

[5] “Saudi admits that Syrian Revolution was armed”, VoltairenetTV.

Le secrétaire général du Conseil mondial du rapprochement des écoles islamiques a indiqué que le Conseil attend des propositions et des aides de toutes les organisations pour tenir les cérémonies de la semaine de l'Unité islamique. Dans une situation marquée par la pression économique et culturelle contre la République islamique, les cérémonies de la semaine de l'Unité doit être une défense contre les propagandes des ennemis, a-t-il dit. 
 
Selon l'agence Taghrib (APT), l'ayatollah Mohsen Araki secrétaire général du Conseil mondial du rapprochement des écoles islamiques a participé à la réunion du corps scientifique de la 32ème conférence de l'Unité islamique au siège du Conseil mondial du rapprochement des écoles islamiques.

Au début de son discours, l'ayatollah Araki a indiqué que la Palestine est l'axe de cette conférence. Cette année, la conférence de l'Unité coïncide avec quarantième anniversaire de la victoire de la Révolution islamique. Nous avons constitué un comité spécial pour célébrer le quarantième anniversaire de la révolution islamique dans le Conseil mondial du rapprochement des écoles islamiques, a-t-il précisé.

Des organisations comme l'Organisation de la culture et des relations islamique, et  le syndicat des télévisions et des radios islamiques peuvent donner au Conseil leurs éventuelles productions dans ce domaine. Nous accueillons leurs propositions sur la tenue du quarantième anniversaire de la Révolution islamique, a-t-il insisté.

Nous tenons cette conférence de l'Unité islamique dans la semaine de l'Unité. Nous attendons que d'autres organisations dont des centres locaux dans tout le pays participent au développement de la tenue des cérémonies d'anniversaire du noble prophète de l'islam, a-t-il marqué.

A côté de la tenue de la conférence de l'Unité islamique, la cérémonie d'anniversaire du noble prophète de l'islam sera tenue à Téhéran, a-t-il suivi.

Nous attendons que toutes les organisations nous aident dans la semaine de l'Unité islamique. Dans la situation où les ennemis exercent une pression sans précédente sur la République islamique, la tenue des cérémonie de la semaine de l'unité est une sorte de défense contre les propagandes des ennemis, a-t-il ajouté.

Netanyahu s'apprête à rencontrer le président russe dans les heures à venir avec une demande expresse dans la poche : le retrait de l'Iran du territoire syrien. Idem pour Trump qui devrait, selon certaines infos, promettre monts et merveilles au président russe, y compris une levée de l'embargo, pour exhorter ceci à pousser l'Iran vers la porte syrienne. The Foreign Policy revient sur les chances de succès de cette campagne anti-iranienne menée conjointement par les Américains et les Israéliens. Vont-ils réussir? Les États-Unis n'arriveront pas à tout ce qu’ils veulent en Syrie et leur tentative visant à faire sortir l’Iran de Syrie n’est qu’un « fantasme », écrit le journal américain The Foreign Policy.

Selon le journal, "il serait plus sage pour les États-Unis de protéger les intérêts restants de Washington avant qu'il ne soit trop tard".

Le président américain Donald Trump envisagerait de conclure un accord sur la Syrie avec son homologue russe Vladimir Poutine lors de leur sommet du 16 juillet à Helsinki. En principe, ce serait un développement positif. Les opérations de l’armée syrienne qui sont en cours dans l'une des rares zones contrôlées par les opposants montrent l'urgence pour les États-Unis de trouver une solution diplomatique en vue de préserver leurs intérêts dans le conflit, à savoir "maintenir les acquis contre Daech et restreindre l'influence iranienne en Syrie". 

"Maintenant que Daech a été largement vaincu en Syrie, l’administration Trump a décidé d'en expulser l’Iran", indique l’article.

S'il est vrai que Daech est quasi défait en Irak et en Syrie, l'organisation terroriste semble avoir refait une santé en Afghanistan. Des centaines de daechistes ont été transférés ces derniers mois en Afghanistan, souvent à l'aide des Américains. L'objectif US? défier à la fois l'Iran, la Russie, la Chine et le Pakistan. Les chefs des services de renseignement russes, iraniens, chinois et pakistanais ont ainsi tenu, le mardi 10 juillet, une réunion à Islamabad, capitale pakistanaise, pour discuter des moyens de faire face à la menace de Daech en Afghanistan. Le grand absent? L'Afghanistan du président pro-américain Ashraf Ghani! 

Les hauts responsables de la sécurité et du renseignement ont souligné la nécessité d'une coopération plus efficace des puissances régionales pour régler le conflit en Afghanistan. 

"Les discussions ont porté sur les dangers de l'extension de Deach sur le territoire afghan", a déclaré M. Ivanov. "Elles ont permis de comprendre l'importance de la prise de mesures coordonnées pour empêcher que les terroristes de Daech opérant en Syrie et en Irak ne pénètrent en Afghanistan et représentent une menace pour les pays voisins", a-t-il expliqué.