تقي زاده

تقي زاده

Les ministres iranien et saoudien des Affaires étrangères se sont entretenus des questions régionales et internationales, notamment des récents évolutions dans la ville de Rafah, dans le sud de Gaza, et de la situation inhumaine dans la bande de Gaza, dans la foulée des attaques sauvages d'Israël.

Lors d'une conversation téléphonique ce vendredi 16 février, le ministre iranien des Affaires étrangères Hossein Amir-Abdollahian et son homologue saoudien, le prince Faisal ben Farhan Al Saoud, ont souligné la nécessité de développer une orientation stratégique dans leurs relations bilatérales compte tenu des évolutions régionales et internationales en cours et des problèmes auxquels est confronté le monde musulman, en particulier la question palestinienne.

Amir-Abdollahian a déclaré qu'Israël poursuit ses crimes contre le peuple palestinien dans la bande de Gaza et en Cisjordanie et ses actions à Rafah et a appelé à des efforts pour contrer les menaces du régime.

Les États-Unis sont complices de ce qui se passe à Gaza et en Cisjordanie et ont donné à Israël le feu vert pour mener l’incursion terrestre de Rafah, a-t-il ajouté.

Il a souligné que l'Iran ne croit pas que la guerre puisse être une solution à la question palestinienne.

Le plus haut diplomate iranien a averti que si le conflit n’est pas résolu immédiatement par les voies politiques, la poursuite du génocide israélien aura des conséquences néfastes « inévitables » sur la sécurité et la stabilité régionales.

Il a appelé à une réunion d'urgence du Conseil des ministres des Affaires étrangères de l'Organisation de la coopération islamique (OCI) pour discuter de la crise à Gaza.

La crise humanitaire dans la bande de Gaza se détériore à un rythme alarmant alors que le régime israélien poursuit son génocide sur le territoire assiégé.

Près de 28 770 Palestiniens, pour la plupart des femmes et des enfants, ont été tués et plus de 68 550 Palestiniens été blessés depuis qu'Israël a lancé son attaque contre Gaza le 7 octobre.

Pendant ce temps, Israël prépare une invasion terrestre de la ville de Rafah, dans le sud de Gaza, où plus d'un million de Palestiniens ont fui depuis le début de la guerre contre Gaza, avec un haut responsable de l'ONU avertissant que cela pourrait conduire à un « massacre ».

Pour sa part, le ministre saoudien des Affaires étrangères a salué les propositions de son homologue iranien concernant une réunion d'urgence de l'OCI pour mettre fin au génocide israélien à Gaza et en Cisjordanie.

Il a critiqué le Premier ministre israélien pour ne pas avoir prêté attention aux appels internationaux à mettre fin à la guerre contre Gaza.

Évoquant les problèmes existants dans la manière dont les pèlerins iraniens accomplissent les rituels de la Omra, M. Farhan a réaffirmé qu'il n'y avait pas de motifs politiques à cet égard.

Il a indiqué que l'Autorité générale de l'aviation civile d'Arabie saoudite mettait en œuvre les derniers éléments pour résoudre le problème, et a exprimé l'espoir que les pèlerins iraniens puissent se rendre dans les villes saintes de La Mecque et de Médine.

 

Deux colons israéliens ont été tués lors d'une fusillade en représailles près de Kiryat Malakhi, dans le sud des territoires palestiniens occupés en 1948.

Ce vendredi 16 février, un homme a ouvert le feu sur un arrêt de bus près de Kiryat Malakhi, située à près de 25 kilomètres au nord de la bande de Gaza assiégée, soumise à une guerre génocidaire israélienne depuis plus de quatre mois.

Une porte-parole du centre médical Kaplan a déclaré que deux colons amenés dans l'établissement avaient été déclarés morts. Quatre autres personnes ont été blessées dans la fusillade, selon les forces militaires israéliennes. Parallèlement, d’autres rapports indiquaient que trois colons avaient été tués et trois autres blessés dans la fusillade.

Selon la police israélienne, l'homme qui a ouvert le feu a été tué sur place par un colon armé.

Le pouvoir judiciaire irakien a obtenu « le rapatriement » de la famille du terroriste Abou Bakr al-Baghdadi.

Selon le Conseil judiciaire suprême d'Irak, le rapatriement en Irak de la famille d'Abou Bakr al-Baghdadi s’inscrit dans le cadre des efforts visant à « arrêter les personnes accusées de terrorisme qui étaient en fuite hors d’Irak ».

Le communiqué indique que les proches de Baghdadi ont été interrogés et que « les enquêtes se poursuivent auprès d'eux pour mettre en lumière les secrets les plus importants » de Daech.

Il n'a toutefois pas précisé le nombre de membres de la famille ni l'endroit d'où ils avaient été ramenés.

Mais une source judiciaire, qui s'est exprimée sous couvert d'anonymat, a été citée par l'AFP disant que l'épouse de Baghdadi, « détenue en Turquie », avait été rapatriée avec ses enfants.

En novembre 2019, la Turquie a déclaré avoir arrêté en juin 2018 l'épouse de Baghdadi, que les médias turcs ont identifiée comme étant Asma Fawzi Muhammad al-Qubaysi.

Elle a révélé « beaucoup d'informations » sur le « fonctionnement interne du groupe terroriste », a alors déclaré un responsable turc.

En octobre 2019, Donald Trump, alors président américain, a annoncé que les forces d’opérations spéciales américaines avaient mené un raid visant Baghdadi, dans le nord-ouest de la Syrie, au cours duquel le chef de Daech s’était suicidé en activant un gilet explosif.

Cependant, les États-Unis n'ont pas montré les restes de Baghdadi et ont affirmé qu'ils avaient été jetés à la mer dans les 24 heures suivant sa mort.

De nombreux experts estiment que les États-Unis ont créé le groupe terroriste Daech et l’ont aidé à se développer et à entamer sa campagne de terreur et de destruction en Syrie et en Irak en 2014.

Daech a déjà été chassé de tous ses bastions urbains en Irak et en Syrie, mais ses restes mènent des attaques terroristes sporadiques dans les deux pays arabes voisins.

Depuis plusieurs années, les tribunaux irakiens ont condamné des centaines de personnes à la peine de mort ou à la prison à vie en vertu du code pénal pour appartenance à « un groupe terroriste ». Parmi les personnes déclarées coupables d’avoir rejoint Daech figuraient plus de 500 hommes et femmes étrangers.

Les avions de combat de la coalition américano-britannique ont bombardé la province d’al-Hudaydah, dans l'ouest du Yémen, pour la deuxième fois depuis ce matin en soutien au régime sioniste.

Cette frappe a visé le quartier d’al-Hadj dans la ville de Bayt al-Faqif et le district d’al-Jabaneh dans la province d’al-Hudaydah.

Il y a quelques heures, les avions de combat de la coalition américano-britannique ont bombardé en mer Rouge des zones de la ville d'al-Zahra, au sud de la province d'al-Hudaydah.

Par ailleurs, le commandement central américain (Centcom) a annoncé dans un communiqué le tir d’un missile antinavire, jeudi, depuis les zones contrôlées par les Houthis en mer Rouge en direction d’un cargo britannique.

Un certain nombre de pays arabes auraient « de plus en plus restreint » les États-Unis et leurs alliés dans la conduite d’attaques depuis leur sol contre l’Iran et les groupes de résistance en Asie de l’Ouest, au milieu de l’attaque israélienne contre la bande de Gaza assiégée.

Dans un article publié mercredi, le magazine Politico a cité un responsable américain anonyme affirmant que certains pays arabes, dont les Émirats arabes unis, avaient imposé des limites à l'utilisation par les États-Unis de leurs bases militaires situées sur leur territoire pour mener des frappes contre l'Iran et les groupes de résistance.

« Au milieu d’un nombre croissant de victimes civiles à Gaza, plusieurs pays arabes, en particulier ceux qui « tentent une détente avec l’Iran », « restreignent de plus en plus » les États-Unis et leurs partenaires dans la conduite d’opérations d’autodéfense depuis leur sol », a déclaré le responsable.

Les forces de l'armée sioniste ont pris d'assaut jeudi l'hôpital Nasser à Khan Younès, créant un climat de peur parmi les déplacés et les patients palestiniens dans le complexe médical. 

Les forces israéliennes ont pris d’assaut l’hôpital Nasser à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, où trouvent refuge des centaines de Palestiniens déplacés ainsi que des malades et des blessés.

Les médias locaux ont rapporté que les Palestiniens avaient été attaqués à l'intérieur et à l'extérieur de l'établissement jeudi 15 février.

Les troupes israéliennes ont ouvert le feu après avoir ordonné aux Palestiniens d'évacuer l’hôpital. Selon les autorités sanitaires de Gaza, certains des Palestiniens qui se trouvaient à l'intérieur, ont été chassés par les troupes du régime sioniste.

 

Les habitants de Saada, au nord-ouest du Yémen, sont encore une fois descendus dans la rue en soutien au peuple de Gaza. Les manifestants ont exprimé leur solidarité avec la nation palestinienne.

Les citoyens yéménites ont assisté ce vendredi 16 février à un grand rassemblement dans la province de Saada, située dans le nord-ouest du Yémen. Les manifestants clamaient : « Nous serons aux côtés du peuple de Gaza jusqu'à la victoire. »

 Au cours de leur défilé, les citoyens yéménites ont à nouveau exprimé leur soutien à la nation palestinienne en scandant des slogans antisionistes et antiaméricains.

Deux militaires de l'armée israélienne ont été tués lors des affrontements avec les combattants de la Résistance dans la ville de Khan Younès au cours des dernières 24 heures.

« En moins de 24 heures, deux militaires israéliens ont été tués et 15 parachutistes blessés lors des combats à l'ouest de Khan Younès, située dans le sud de la bande de Gaza », a-t-on appris des mêmes sources.

L’armée israélienne a confirmé dans un communiqué que Noam Cheva, 20 ans et membre du 202e bataillon de la brigade parachutiste, a été tué dans le sud de Gaza.

 

Une base militaire américaine à Deir ez-Zor, à l’est de la Syrie, a été prise pour cible par une attaque de missile. 

Une base militaire dans la province de Deir ez-Zor, dans l’est de la Syrie, où sont stationnées les troupes américaines et leurs milices alliés, a été prise pour cible par une attaque de missile.

Les analystes estiment que la récente attaque s'inscrit dans le cadre des opérations de représailles de la Résistance contre les troupes américaines déployées dans la région. Pour eux, l'attaque est aussi une riposte au soutien sans réserve apporté par l'administration américaine aux agressions barbares de l’armée israélienne à l'encontre de la population de Gaza.

 

L'Irlande a promis un financement de 20 millions d'euros pour l'agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens après que les États-Unis et leurs alliés ont suspendu leur aide à l'agence sur la base des allégations infondées d'Israël.

Le ministre irlandais des Affaires étrangères, Micheal Martin, a rencontré jeudi à Dublin le chef de l'UNRWA, Philippe Lazzarini, et annoncé que l'Irlande soutiendrait l'UNRWA à hauteur de plus de 20 millions d'euros.

« Aujourd'hui, j'ai annoncé une aide de 20 millions d'euros à l'agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), qui fournit des soins de santé et d'autres services à ceux qui en ont besoin, et j'ai exhorté les pays qui ont suspendu leur financement à reprendre et à accroître leur soutien à l'agence », a-t-il déclaré dans un communiqué publié à l'issue de sa rencontre avec Philippe Lazzarini à Dublin.