تقي زاده

تقي زاده

Qui sont les vrais Chiites
Attentes de l''Imam Hassan Askari (as) vis-à-vis des chiites dans la vision de son éminence


Qui sont les vrais Chiites, l'attente de l'Imam Hassan Askari (as) vis à  vis de ses Chiites dans un regard, le respect de la piété, la plus importante recommandation l'Imam Hassan Askari (as) à ses Chiites. Soyez une source d'honneur pour nous et non un motif de honte, explication de la recommandation efficace de l'Imam Hassan (as) à l'orée de la semaine de l'unité‌
La présence des grands modèles dans la vie des Hommes à toujours été un facteur efficace pour leur éducation. Raison pour laquelle les Messagers et les Guides infaillibles sont les plus importants indices guidant pour être orienter. Et il guidait les gens avec leurs actes. A cet effet, "la parole" ,"l'acte" et "le silence" d'un Imam constituent toutes les preuves et des indices d'orientation et il faut considèrera les paroles, les actes et le silence des guides infaillibles car ils jouissent de l'infaillibilité et cela les érigent comme des modèles parfaits et uniques pour tout le monde dans tous les domaines.
Le Coran confirme aussi ce point important et présente des modèles dans tous les domaines de la vie des croyants comme par exemple dans la sourate al Ahzâb, le Prophète sawas, est présenté comme le modèle aux musulmans.

Qui sont les vrais Chiites?
Il est clair que le fait d'être Chiites et les marques d'un vrai Chiite doivent être visibles dans toutes nos activités.
La réalité est que c'est très facile de prononcer le nom Chiite, se présenter comme un vrai Chiite et s'aligner dans les rangs Chiites. Mais devenir un vrai Chiite n'est pas facile raison pour laquelle, il faut se demander qu'en réalité qui est un vrai Homme et un vrai Chiite en guise de réponse, on peut dire que les vrais Chiites sont des gens courageux, patients, endurants plein d'affections, pieux, évitant des interdits et n'aimant pas trop la quête de pouvoir et de poste.
Pour comprendre cela il faut consulter des livres de définitions des mots tels que: nihaya de " ibn Athir" et "lisanou l arab" en effet, ils disent que les noms Chiites et ceux qui suivent Ali (as) et ses amis, donc cela est devenu carrément un nom propre.
Certes il ne suffit pas d'être épris de quelqu'un, pour prendre le nom des Chiites. Dans ce mot il ya des particularités qui vont au-delà. Chiite veut dire suiveur, adepte cela ne veut pas dire tout simplement suiveur et adepte, il faut une continuation et des exigences à respecter dans ce sens, et tout cela est compris dans le mot.
Ainsi, avec ces définitions, on comprend que pour être Chiite, il faut fournir beaucoup d'efforts car être un épris c'est trop facile mais être Chiite c'est difficile et nous sommes au début du parcours et nous devons demander leur aide pour devenir des vrais Chiites.

L'attente de l'Imam Hassan Askari (as) vis-à-vis de ses Chiites en un regard.
Dans un hadith, l'Imam Hassan Askari (as) dit: "craignez Allah et soyez une source de bonheur pour nous, et non un motif de déshonneur et de honte. Attirez l'affection vers nous, éloignez de nous les mauvaises choses et quelques soit une qualité qu'il nous attribue nous le méritons et tout défauts qu'on nous attribue ne font pas partir de nous".
Il faut dire que même comme les Chiites doivent fournir beaucoup d'efforts pour connaitre les mérites et les qualités des Imams infaillibles, il n'y a aucun doute qu'ils ne doivent pas se contenter de cela, que après s'être imprégner de ces qualités, ils doivent marcher dans cette voie pour avoir le salut et l'a félicité, ils doivent également montrer cette voie aux autres. Les vrais Chiites doivent à la fois du côté de la foi et des actes pieux érigés comme des lampes brillantes dans leur société afin que les autres soient guidés grâce à leur lumière et cela contribue à laisser pénétrer leur amour dans les cœurs des autres et cela sera une source d'honneur et de fierté pour les Imams. Ils doivent éviter de se comporter de manière que leurs guides sélectes aient plutôt honte.
Le respect de la piété, la plus importante recommandation de l'Imam Hassan Askari (as) à ses Chiites.
Le mot Taqwa vient du mot wiqaya et cela veut dire se préserver pour s'abstenir en d'autres termes c'est une force de contrôle extérieur qui permet de se préserver face à des rebellions des passions et des désirs, il joue le rôle d'un puissant frein qui maitrise la machine de l'être humain et évite de se retrouver dans le voisin et l'empêche également d'avancer à une allure dangereuse.
La crainte pieuse est très importante, elle nous protège du péché, elle nous empêche de suivre nos passions, elle nous permet de distinguer le licite de illicite, et elle joue un rôle très important dans la vie d'ici-bas et dans l'au-delà, raison pour laquelle nous devons faire des efforts pour augmenter notre piété et notre crainte en Dieu.

Avec cette introduction, on constate à travers cette illumination de l'Imam Hassan (as): "ô Chiites craignez Allah". La nécessité de respecter d'avoir la crainte dans toute chose et tout Chiite doit considérer cela comme un élément important dans sa vie.
Mais d'un autre côté, évoquer les attentes de l'Imam Hassan Askari (as) à travers ce lumineux hadit montre l'importance de la question qui est un élément clé pour que quelqu'un puisse se donner le nom de Chiite. Alors il ne faut pas juste participer à des assises des commémorations de deuil qui sont certes recommandé pour se dire Chiite. Etre Chiite veut dire faire partir des Imams. Les Imams infaillibles et les Prophètes sont les guides pour tous les gens, et les Chiites doivent être des guides pour les groupes des gens. En réalité dans une société islamique, les Chiites doivent être devant et les autres les suivent. Comme le cas actuellement, les Chiites sont au premier rang de combat contre l'impérialisme et le groupe terroriste, et tout le monde les connait par rapport à leur loyauté, leur sacrifice et leur dévouement.
Ainsi, dans tout le monde entier, les Chiites doivent être des modèles pas seulement dans les combats et les djihads mais dans tous les domaines.
Ainsi, l'Homme aime les grands guides pour leur foi, leur piété, leur qualité morale, leurs actes pieux ce qui fait qu'un vrai chiite fournit des efforts pour ressembler à ce que leur guide souhaite marcher sur leurs pas et partager leurs idéaux.
C'est pour cette raison que les professeurs d'éthique exigent l'imitation d'un homme accompli comme condition de réussite dans l'initiation et la purification de l'âme et c'est un élément important dans l'élévation du niveau de spiritualité.
Lorsque les prophètes et les imams infaillibles qui sont de l'espèce humaine et viennent vers les gens avec des commandements divins et les présentent à travers les actes, la piété et les qualités humaines de manière évidente, les autres personnes trouvent une véritable occasion et sont particulièrement attirer par ces qualités.
Soyez une source d'honneur et d'ornement et non un motif de déshonneur et de honte.
Selon nous les hommes sont les Etoiles du ciel sur terre et contribuent à guider les gens sur terre. Ils sont les véritables indices d'orientation de ceux qui sont sur terre dans les ténèbres. Le saint Coran dit à ce sujet: "c'est lui qui a érigé pour vous des étoiles pour que vous vous guidez à travers dans les ténèbres de la terre et sur l'eau et il a détaillé les signes pour ceux qui connaissent"
Le fait que dans certaines traditions les infaillibles sont présentés comme des étoiles va dans ce sens car ce sont des étoiles sur terre qui conduisent à destination les hommes errant dans les questions spirituelles.
On peut alors bien méditer sur cette parole de l'imam Hassan Askari qui dit : " Soyez pour nous une source d'honneur et non et motif de déshonneur et de honte attirez vers nous toutes les affections et repoussez de nous tout ce qui est mauvais. Ce qu'on dit de nous en bien fait partie de nous et tout ce qu'on dit de mauvais sur nous ne fait pas partie de nous"
Si on réfléchit bien sur ce hadith on comprend que la règle générale de ce que l'imam Hassan Askari attend de ses chiites que leurs actes ne soient pas un motif de déshonneur. C'est-à-dire vous devez être tel que lorsque les gens vous regardent ils envoient des prières aux leaders de cette école et ils présentent leurs félicitations à ceux qui ont éduqué de pareils enfants. Alors ne soyez pas une source de déshonneur pour nous.
D'un autre coté il est écrit dans le saint Coran: " Tu n'as pas de domination sur mes adorateurs". Le ton de ce verset concerne l'attitude de Satan envers les chiites. Et Dieu dit " je suis votre assistant, ils sont venus vers moi, ils m'obéissent et moi aussi je les soutiens. Alors c'est un statu très élevé, une forteresse inviolable par Satan. En fait cela veut dire que ceux qui sont dominés par Satan ne sont pas de vrais chiites. Alors cette phrase augment notre responsabilité. Les chiites ne sont pas des infaillibles et Satan peut venir les tenter. Il faut donc se débrouiller pour que Satan ne prenne le dessus sur l'individu, la société, les médias, le marché et de manière générale dans la vie matériel et spirituelle car si Satan domine les gens ne seront plus de vrais chiites.
Explication de la recommandation efficace de l'imam Hassan Askari à l'orée de la semaine de l'unité.
Lorsqu'on réfléchit dans la brillante parole de l'imam Hassan Askari adressée à ses chiites, on réalise clairement que la concrétisation de la solidarité sans l'union dans les rangs des musulmans n'est qu'un vrai mirage. En fait, il faut enseigner le respect des croyances des autres à tout le monde. Tant qu'ils ne causent pas de danger à la société ou menacent les fondements de base. Il faut éviter d'entreprendre les choses susceptibles de blesser les sensibilités des autres.
En effet, il ne faut pas laisser les intrus et les ennemis semer la discorde dans la communauté islamique. L'énergie qu'il faut dépenser pour rattraper le retard ne doit pas servir à détruire les frères. Nous devons montrer que malgré les divergences nous partageons les fondements de base de l'islam et pour préserver ce trésor et les pays islamiques, nous devons être tous dans un même rang, faire des sacrifices, se respecter, se soutenir mutuellement et se battre pour réduire le fossé qu'il y a entre nous. Nous devons même aller jusqu'à dissimuler certains points de divergence dans le but d'augmenter l'affection, l'unité et l'amitié, afin de contrer toute forme d'élément perturbateur pour l'unité de la communauté islamique.
C'est ainsi que dans une tradition un peu pareil à la parole de l'imam Hassan Askari , l'imam Sadiq présente l'union de la communauté islamique comme l'une des aspirations et des souhaits des Ahl-ul-bayt vis-à-vis de leurs chiite. Il dit: " Evitez vraiment de vous comporter de manière blâmable devant nos opposants. Car les gens condamne un père pour les mauvais actes de son fils; Faites tout pour être une source d'honneur pour nous et non un motif de problème. Priez dans leurs (les sunnites) centre, rendez visite à leur malade, participez à leurs cérémonies d'enterrement et soyez toujours au-devant en ce qui concerne l'accomplissement de bons actes"
En effet, la conduite exemplaire de l'imam Hassan Askari et des autres imams exige une vision lointaine dans le domaine des objectifs généraux et des fondements. Ils doivent regarder les choses avec un œil de sacrifice, s'associer à leurs frères musulmans contre les ennemis en s'appuyant sur les éléments qu'ils ont en commun. Eviter tout ce qui contribue à augmenter la division et s'ils devraient avancer une parole divergente, cela cadrer avec la logique et la convivialité et dès que les choses commencent à susciter les tensions, ils doivent couper immédiatement la parole. Cette recommandation s'adresse particulièrement aux musulmans de cette époque qui d'un côté sont assiégés par les sionistes usurpateurs violents et arrogants et de l'autre côté menacé par l'impérialisme mondial.
Dernier mot
Pour terminer nous devons dire que nous avons vraiment considéré avec une certaine facilité la déclaration d'être chiite. Au point que nous voulons à travers les invocations et les simples visites spirituels nous présenter comme des chiites. Personne ne veut diminuer la valeur des visites et des invocations mais être chiite est bien au-delà de cela et implique des choses telles que la loyauté, le sens du sacrifice, la connaissance, la piété, la persévérance.
Oui, chaque illustre qualité humaine et les bontés divines doivent laisser des effets sur les actes et le comportement de l'être humain. Si ses effets sont visibles on considère cela comme un ornement. Et si ce n'est pas visible sur l'être humain on trouvera cela comme laid. Alors pour concrétiser cette élément important les chiites doivent s'inspirer du modèle de leurs imams, imiter leur conduite et vivre comme ils ont vécu.
 
 
 
 
 
*Qui fut la grande Dame, Seydda Zeynab el Koubra*

*Nom* :  Zeynab

*Titre* : Zeynab Al Koubra, Umm Al Masahib, Umm Hachim…

*Naissance* : 5 Jumada Al Awal en l’an 5 AH, à Médine

*Père* : Imam Ali ibn AbiTalib, 

*Mère* : Seydda Fatima Zahra, la fille bien aimé du Prophète sawas

*Fratrie* : Imam Hassan et Imam Hussein as, Umm Kulthum.

*Epoux* : Abdallah ibn Jaffar ibn Abou Talib

*Enfants* : Ali, Awn, Abbas, Muhammad et Umm-Kulthûm

*Décédé * : 15 Rajab en l'an 62 AH

*Sépulture* : Elle fut enterrée dans la ville de Damas, en Syrie.

**Qui fut la Grande Dame Zeynab ?*

Aussitôt que Seydda Fatima Zahra (as) donna naissance à sa fille bénie, Dame Asmâ Bint Umays la prit dans ses bras et, s’adressant à Fatima (as), elle dit : « Ôh fille du Messager d’ Allah(sawas), elle te ressemble dans l’apparence et la beauté. La splendeur de la Prophétie est incarnée dans cette enfant qui ressemble tellement à son frère Al-Husayn ! » Fatima Zahra (as) loua alors Allah et Le remercia de Sa grâce.
Elle prit l'enfant et la présenta au saint Prophète (pslf).
Le Saint Prophète (pslf) prit l'enfant bénie, la serra contre son cœur.

Zeynab (as) prit son savoir et sa connaissance de la maison prophétique.
Elle avait atteint un haut niveau d’éloquence et de volubilité, au point de l’assimiler à l’éloquence de son père Ali (as) et la volubilité de sa mère Fatima Zahra (as).

Dans son adoration, elle ressemblait à sa mère Fatima Zahra (as) ; elle passait la majorité de ses nuits dans la prière et l’invocation et la lecture du saint Coran et elle ne manquait aucune des prières surérogatoires.

Pour ce qui est de sa vertu et de sa pureté, les références historiques qui parlent de sa vie disent que lorsqu’elle voulait sortir pour faire la Ziyarath à la tombe de son grand-père (pslf), elle ne sortait qu’accompagnée de ses deux frères Hassan et Hussein (as) et de son père l’ Imam Ali (as) qui s’empressait d’éteindre l’ensemble des chandelles illuminant la tombe pour éviter d’être aperçus par des étrangers.

Elle fut un exemple pour tout le monde dans la patience et la droiture, elle avait fait front à différentes tragédies avec une étonnante patience que beaucoup de gens n’auraient pas supporter.

Lorsque Zeynab Al Koubra ressentit sur ses épaules le grand devoir du Jihad et de la lutte contre les athées, elle n’ hésita pas un seul instant à laisser son foyer, son mari, ses enfants et ses biens pour être présente sur la scène de Karbala prête à donner sa vie.
Elle avait entrainé ses enfants Mohamad et Awn, qu’elle offrit généreusement sur l’autel de sacrifice à Neynawâ ; elle a apporté son assistance à chaque instant au guide de cette révolution, son frère, l’Imam Hussein (as).
Après le martyre de som Imam, elle prit encore une nouvelle responsabilité en prenant soin de la famille prophétique. Elle a tenu face à l’ennemie grâce à sa foi, son courage et sa détermination dans la satisfaction de Dieu Tout Puissant.
Le rôle de Zeynab fut si important qu’on le ressent encore des siècles après dans la communauté islamique. Beaucoup de gens s’inspirent d’ailleurs de ce courage et cette détermination.

*Hadiths des Ahloul Bayt (as)*

Fatima, fille de l’Imam al-Husayn (as) a dit :
” Ma tante Zaynab est restée la nuit de Achoura debout invoquant Dieu et demandant son aide et son assistance “

Imam Hussein (as), lorsqu’il a voulu lui faire ses derniers adieux, lui dit :
” Oh, sœur ne m’oublie pas lors de tes prières surérogatoires de nuit“.

L’ Imam Sajjad (as) : « Ma tante Zeynab accomplissait ces mêmes prières surérogatoires sur ce trajet de koufa vers la Syrie après qu’elle soit faite prisonnière. Dans l’un des points de repos elle pria étant assise à cause de la famine qui l’avait affaiblie. C’est plus tard qu’elle réalisa que cela faisait 3 jours qu’elle n’avait pas mangé. En effet on donnait un bout de pain par jour à chaque prisonnier et elle donnait sa part aux enfants la plupart du temps ».

L’Imam Sajjad (as) : « Tu es une savante qui n’a pas suivi de leçons chez quelqu’un, tu comprends sans que quelqu’un ne te fasse comprendre ».

Voilà succinctement celle qui fut Zeynab Al Koubra…

«Si on m'attribue devant vous un hadith, comparez-le au Livre d'Allah. Acceptez-en ce qui s'y conforme, et rejetez-en ce qui s'y oppose.»(155)

Ceci étant établi, et les fausses allégations et assertions concernant son intégrité étant dénoncées comme telles, l'Ecole des Ahl-ul-Bayt a proposé une méthode originale qui détermine la manière dont on doit comprendre et traiter le Texte coranique. Ce problème de la compréhension du Saint Coran, de son explication et de son interprétation constitue un point essentiel dont dépend l'exactitude de la pensée et la justesse de la Croyance, de la Législation et du Savoir islamiques. La raison en est que toute déviation, toute erreur dans la compréhension du Coran, dans la découverte de son contenu législatif et doctrinal et dans la déduction de ses Jugements, de ses concepts et de ses Lois sociales, politiques, économiques, éducatives et juridiques, conduit à la déviation et à la division des Musulmans, à la perte de l'authenticité et de la pureté islamiques.

Commençons notre étude de ce sujet fondamental par l'indispensable distinction qu'il faut faire entre le "tafsîr" et le "ta'wîl".

lundi, 05 février 2024 20:49

LE BON COMPORTEMENT

L’un des enseignements  islamique qui est aussi plus importants que la prière et le jeûne c’est l’éthique, car l’Islam accorde plus d’importance à la morale et à l’éthique aussi bien qu’à l’adoration et nous exhorte à mettre en pratique les principes moraux pour avoir une vie heureuse dans ce bas monde et dans l’au-delà.

Le messager d’Allah(sawas) a dit: « La majorité de gens de ma communauté entrera au paradis grâce à la piété et au bon comportement!» (1)

Si nous voulons expliciter le sens de ce hadith, nous dirons tout simplement que la morale et la piété d’Allah aideront la plus part de musulmans à enter au paradis. Mais qu’est-ce que le bon comportement? Le bon consiste en une seule règle d’or « Traite ton prochain de la même manière qui tu veux que tu sois traité».

Ceci dit, n’oublions pas l’adage qui dit: «on reconnait un bon arbre par ses fruits»; alors étant musulmans, nous devons avoir un comportement exemplaire qui reflète celui de notre noble Prophète (sawas) car le Coran dit à son égard ceci: «Et tu es certes, d'une moralité imminente.» (2); dans le même ordre d’idée Soulayman ben Mehran rapport ceci: «un jour j’étais chez Imam Jafar Sadiq (a.s) alors qu’il s’adressait à un nombre de chiites qui étaient chez lui en ce terme «Ô vous me partisans, soyez une fierté pour nous et ne soyez pas une honte pour nous, ayez un bon discours envers les gens, protégez vos langues contre la médisance et la grossièreté.» (3)

Notes:

1- Al-Kafi, T.2, P.100: 

قَالَ قَالَ رَسُولُ اللَّهِ ص‏ أَكْثَرُ مَا تَلِجُ‏ بِهِ‏ أُمَّتِيَ‏ الْجَنَّةَ تَقْوَى اللَّهِ وَ حُسْنُ الْخُلُقِ.

Coran (68 : 4) -

و إِنَّكَ لَعَلىَ‏ خُلُقٍ عَظِيم‏

 

3 -Bichart Al-Mustafa lichiati Murtadha,T.2, P.180 

حَدَّثَنَا سُلَيْمَانُ بْنُ مِهْرَانَ قَالَ‏: دَخَلْتُ عَلَى الصَّادِقِ جَعْفَرِ بْنِ مُحَمَّدٍ ع وَ عِنْدَهُ نَفَرٌ مِنَ الشِّيعَةِ فَسَمِعْتُهُ يَقُولُ‏ يَا مَعْشَرَ الشِّيعَةِ كُونُوا لَنَا زَيْناً وَ لَا تَكُونُوا لَنَا شَيْناً قُولُوا لِلنَّاسِ حُسْناً وَ احْفَظُوا أَلْسِنَتَكُمْ وَ كُفُّوهَا عَنِ الْفُضُولِ وَ قُبْحِ الْقَوْل

Le 15 Rajab est l'anniversaire de la mort de la petite fille de Messager de Dieu sawas, Dame Zeinab, en l'an 62 AH, c'est à dire un an après le martyre de son frère Imam Hussein le jour d'Achoura à Karbala. Elle est l'Héroïne de  cette tragédie,  elle a joué un rôle important pour transmettre le message du maître des martyres, Imam Hussein à Karbala.
Dans le palais du Calife tyran, Yazid ibn Muawya , alors qu'elle et sa famille était en captivité,  elle a prononcé un discours courageux:
 
Elle a dit:
...Louange à Dieu qui nous a ennoblis par Son Prophète Muhammad (P), qui nous a purifiés de la souillure.
....C'est à Dieu que nous adressons nos plaintes. Dieu ne traite jamais ses serviteurs injustement. Déploie donc tes fourberies et tous tes efforts. Par Dieu, tu n'arriveras pas à effacer notre renommée. Tu n'anéantiras pas notre Révélation. Tu n'atteindras jamais notre rang et tu n'arriveras jamais à laver ta honte. Tes avis sont erronés, Tes jours, lorsque le crieur criera, sont comptés et les armées qui tu rassembles seront dispersées. Que la malédiction de Dieu soit sur les injustes. Gloire à Dieu qui a donné au premier d'entre nous le bonheur et au dernier parmi nous le martyre et la miséricorde".
 
 
Elle n'a passé auprès du Messager de Dieu (P) que les cinq premières années de sa vie.
Elle est très reconnu par des grande qualités qu'elle possédait notamment on dit d'elle qu'Elle reflétait les meilleurs attributs de ceux qui l’avaient élevée. En sobriété et sérénité elle ressemblait a Oummoul Mo’minine (sa Grand-mère Khadija), en modestie et chasteté à sa mère Fatima Zahra(as), en éloquence à son père Imam Ali (as), en prévoyance et patience à son frère l’Imam Hassan (as), et en bravoure et tranquillité a son frère l’Imam Hussein (as).
 
L’Imam Zayn al Abydine dit à son sujet : « Tu es par la Miséricorde d’Allah, la plus savante par excellence que nulle ne peut égaler parmi les femmes, ta compréhension des choses fait de toi la femme la plus douée de ton temps »
 

Le 15 du mois de Rajab en l’an 62 de l’Hégire. Sayyeda Zaynab (as) rendu l’âme, décéda à Cham(Damas d`aujourdhui)  et y fut enterrée.

Que la paix soit sur notre Sayyida Zaynab (p), le jour où elle est née, le jour où elle est passée auprès de son Seigneur et le Jour où, vivante, elle sera ressuscitée.

lundi, 05 février 2024 20:46

Leçons morales par Imam Ali ibn AbiTalib

AUCUNE richesse n’est plus utile que l’intelligence et la science.
 
- AUCUNE solitude n’est plus terrible, que lorsque les gens vous évitent, compte tenu de votre vanité et suffisance, ou lorsque vous vous considérez à tort, au-dessus de tout le monde pour se confier et consulter.
 
- AUCUNE éminence n’est plus louée que la piété.
 
- AUCUN compagnon ne peut s’avérer plus profitable, que la politesse.
 
- AUCUN héritage n’est meilleur que la culture.
 
- AUCUN dirigeant n’est supérieur à la Guidance Divine.

- AUCUNE affaire n’est plus avantageuse que les bonnes actions.
 
- AUCUN profit n’est plus grand que la Récompense Divine.
 
- AUCUNE abstinence n’est meilleure, que de retenir l’esprit d’une personne des doutes concernant la religion.
 
- AUCUNE vertu n’est meilleure que l’abstinence des actions prohibées.
 
- AUCUN savoir n’est supérieur à la profonde réflexion et à la prudence.
 
- AUCUNE adoration ou prière, ne sont plus sacrées, que l’ accomplissement des obligations et des devoirs.
 
- AUCUNE foi religieuse n’est plus noble, que de se sentir honteux du mauvais acte, et de supporter patiemment les malheurs.

- AUCUNE éminence n’est plus grande que d’adopter la modestie.
 
- AUCUNE exaltation n’est supérieure au savoir, rien n’est plus respectable que le pardon et la patience.
 
- AUCUN soutien et défense, ne sont plus forts que la consultation.
 
 
TIRÉ DU LIVRE:
Paroles de lImam Ali (p) - paix sur lui -
Imam Ali ibn Abu Talib
Traduction : Ahmed Mustafa - août 2005
Le Printemps des Cœurs
Contact : momine@gmail.com
lundi, 05 février 2024 20:43

Hadith du cité de savoir

Jâbir b. ‘Abdillah rapporte du Prophète (pslf) : « Je suis la Cité de la Science et ‘Ali en est la porte (le portail) ; quiconque désire se rendre à la cité doit passer par la porte ». 

Source:
En commentant ce hadîth, Al- Hâkim dit : « C’est un hadîth authentique de par sa chaîne de transmission ». Al-Hâkim, Al-Mustadrak, 3/126.
L’Imam Ahmad ibn Hanbal : Musnad. Al-Hâkim, Al-Mustadrak, 3/127-129. Mulla Ali Muttaqi : Kanzu’l-Ummal, partie VI, p.401. Hafiz Abu Nu’aim Isfahani : Hilyatu’l-Auliya. Sabban Misri : Is’afu’r-Raghibin. Ibn Maghazili Faqih Shafi’i : Manaqib. Jalalu’d-din Suyuti : Jam’u-s-Saghir, Jam’u’l-Jawami’y et La’aliu’l-Masnu’a. Thirmidhi : Sahih, v.II, p.214. Mohammad ibn Talha Shafi’i : Matalibu’s-Su’ul. Cheik Sulayman Balkhi Hanafi : Yanabiu’l-Mawadda. Mohammad ibn Yusuf Ganji Shafi’i : Kifayatu’t-Talib. Sibt Ibn Jauzi : Tadhkirat-e-Khawasu’l-Umma. Ibn Hajar Makki : Sawa’iq Muhriqa, ch.9, p.75. Muhibu’d-din Tabari : Riyazu’n-Nuzra. Sheikhu’l-Islam Hamwaini : Fara’idu’s-Simtain. Ibn Sabbagh Maliki : Fusulu’l-Muhimma. Ibn Abi’l-Hadid Mu’tazali : Sharh-e-Nahju’l-Balagha et une foule d’autres confirment l’authenticité de ce hadith : « Je suis la maison de la science et Ali est sa porte ; ainsi celui qui désire acquérir la connaissance doit entrer par la porte. »

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La Question:
 
Est-ce qu’on peut trouver les hadiths qui renforcent l’authenticité du Hadith « La Cité du Savoir » dans les sources sunnites?
 
     La Réponse : Certains nobles sunnites ont cité quelques hadiths dans leurs œuvres qui renforcent l’authenticité du hadith « La Cité du Savoir », y compris :
 
1. أنا دار الحکمة و علیّ بابها
(1)Je suis le siège de la Sagesse et 'Ali en est la porte"
2. أنا دار العلم وعلیّ بابها
(2)"Je suis le Siège du Savoir et 'Ali en est la porte "
3. أنا میزان العلم وعلیّ کفّتاه
(3)Je suis la balance du savoir et 'Ali en est les deux plateaux"."
4. أنا میزان الحکمة وعلیّ لسانه
(4)Je suis la balance de la Sagesse et 'Ali en est la Langue ". 
5. أنا المدینة وأنت الباب، ولایؤتى المدینة إلاّ من بابها
(5)"Je suis la cité du savoir et Toi en est la porte et on n’entre dans la ville que de la porte "
6. :Il a été cité dans un autre Récit

فهو باب مدینة علمی
(6) Il ['Ali] est la porte de mon Savoir " 

 
7. علیّ أخی ومنّی وأنا من علیّ فهو باب علمی ووصیّی
." 'Ali est mon frère et de moi. Et je suis de 'Ali et Il est la porte de mon Savoir et Il est mon héritier "
 
8. علیّ باب علمی ومبیّن لاُمّتی ما اُرسلت به من بعدی
(8)'"Alî est la Porte de mon Savoir et l'interprète, auprès de ma Ummah, de ce qui m'a été révélé. " 
 
9. یا اُمّ سلمة اشهدی واسمعی هذا علىّ امیر المؤمنین وسیّد المسلمین وعیبة علمى ـ وعاء علمی ـ وبابى الّذی اُوتی منه
" Ô Um Salama ! Sois le témoin et écoute ! 'Ali est le Commandeur des Croyants et le Maître des Musulmans et le Trésor de mon Savoir et la porte de mon Savoir qu’on doit entrer de cette porte."
    
 Ce hadith a été cité d’Abu Na'im dans " Al-Manâqib " (8) de Khârezmi, dans " Al-Tadwin " (9) de Râfe'ï, dans " Al-Manâqib " (10) de Gandji, dans  " Farâ'id al-Samtayn " (11) de Hamawini etc.
 
(12) : (Chaykh Muhammad Hafni a écrit 
Le mot " عیبة " dans ce hadith signifie le trésor de mon Savoir qu’Ali en est le gardien ; parce que le Saint Prophète (que le salut de Dieu soit sur Lui et sur sa Famille) fut la Cité du Savoir, c’est pourquoi les Compagnons du Messager d’Allah (que le salut de Dieu soit sur Lui et sur sa Famille) ont eu besoin à l’Imam 'Ali (que la paix soit sur Lui). Et c’est pourquoi, Muawiya demandait toujours pendant cet événement (peut-être la bataille de Seffin) et l’Imam 'Ali (que la paix soit sur Lui) lui répondait. Les compagnons de 'Ali (que la paix soit sur Lui) lui dirent : Pourquoi tu réponds à notre ennemi ? Il leur répondit:   
 أما یکفیکم أ نّه یحتاج إلینا؟!
"?!Est-ce qu’il ne suffit pas pour vous qu’il a besoin de nous "
Et à l’époque de 2e Calife 'Omar, 'Ali résolvait plusieurs de difficultés. Et 'Omar dit:
ما أبقانی الله إلى أن اُدرک قوماً لیس فیهم أبو الحسن
" Qu’Allah ne me garde pas vivant afin que je voie une tribu parmi lequel Abu al-Hassan ('Ali n’existe pas."
   

 (13) :(Et Manâwi a écrit dans " Feydh al-Ghadîr " 

"علی عیبة علم " (Ali est le Trésor de mon Savoir) ", c'est-à-dire on pense qu’IL résoudra les difficultés de ma parole pour mon Ummah (Nation) et qu’IL est le Siège de mon secret et le mine de mes choses de valeur. Et " عیبة " (Eybat est une chose dans laquelle on garde les choses de valeur
 
 
     (14)Ibn Darid a dit : Et cela est une parole brève du Saint Prophète (que le salut de Dieu soit sur Lui et sur sa Famille) et tel adage est sans précédent. Et cela prouve qu’Ali (que la paix soit sur Lui) est la seule personne qui a été informé des affaires ésotériques du Saint Prophète (que le salut de Dieu soit sur Lui et sur sa Famille), et cela est la fin de louange d’Ali (que la paix soit sur Lui). Et en vérité, les pensées de ses ennemis fut plein de la connaissance sur sa grandeur.
 
   (15 )Et il a été cité dans « Charh al-Hamaziyya »: 
      " Muawiya envoyait toujours un messager afin de demander d’Ali (que la paix soit sur Lui) à propos des difficultés. Et l’Imam 'Ali (que la paix soit sur Lui) lui répondait. L’un des fils de l’Imam 'Ali (que la paix soit sur Lui) lui dit : Pourquoi tu réponds à ton ennemi ? Il leur répondit:   
 أما یکفینا أن احتاجنا وسألنا ؟!
"?!  Est-ce qu’il ne suffit pas pour nous qu’il a besoin de nous et demande de nous  "  
10. أنا مدینة الفقه وعلیّ بابها
 " Je suis la Cité de la Jurisprudence et 'Ali en est la Porte ". Ce hadith a été cité par Abu Modhaffar Sebt ibn Jowzi dans son " Tazkira ". (16) (17)
 
 
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1. Ce hadith a été cité par Tarmathi dans son " Jâmi' al-Çahih ", Vol. 2, P. 214 et Vol. 5, P. 596, Hadith N° 3723 ; et a été raconté par certains raconteurs du hadith dont le nombre est plus de six cent homes.
2. Ce hadith a été cité par Baghawi dans " Misbâh al-Sunnat ", de même qu’il a été cité par Tabari dans  Thakhâ’ïr al-'Oqbâ ", P. 77 et par les autres".
3. Ce hadith a été cité par Deylami dans " Ferdows al-Akhbar " (Vol. 1, P. 44, Hadith N° 107) d’Ibn Abbas dont la chaîne de transmission est Marfou'. Et un groupe de raconteurs l’ont cité, comme Adjlouni dans " Kachf al-Khafâ' ", Vol. 1, P. 204, Hadith N° 618.
4. Ce hadith a été cité par Ghazali dans " Al-Risâlat al-'Aqliyat " et Meybathi l’a cité dans l’explication du recueil de Poèmes attribué au Commandeur des Croyants 'Ali (que la paix soit sur Lui).
5. Ce hadith a été cité par Âçemi Abu Muhammad dans son livre " Zeyn al-Fatâ Fi Charh al-Sourate Hal 'Ata".
6. Ce Récit (Riwâyat) a été cité par le Juriste Ibn Maghâzili dans " Manâqib (les vertus) de 'Ali ibn Abi Tâlib ", P. 50, Hadith N° 73. Et il a été cité par Abu al-Mo'ayyad Khârezmi dans " Al-Manâqib ", P. 129, Hadith N° 143 et par Qondouzi dans " Yanâbi' al-Mawaddat ", P. 71.
7. " Kanz al-'Ummâl ", Vol. 6, P. 156 et Vol. 11, P. 614, Hadith N° 32981. " Al-Qowl al-Djali Fi Fadhâ’îl 'Ali (la parole claire à propos des vertus d’Ali (que la paix soit sur Lui)) " de Siyût.
" Al-Manâqib ", P. 142, Hadith N° 163.8.
Al-Tadwin Fi Akhbâr Qazvin ", Vol. 1, P. 89."9.  
Kifâyat al-Tâlib ", P. 198"10.
Farâ'id al-Samtayn ", Vol. 1, P. 150, Hadith N° 113."11.
 Hâchiyat al-Hafni 'Alal Jâmi' al-Çaghïr ", Vol. 2, P. 417."12.
 13. " Feydh al-Qadir ", Vol. 4, P. 356.
 Jomhorat al-Loghat ", Vol. 1, P. 369.14.
Charh al-Hamaziyyat ", P. 192."15.
 Tathkirat al-Khawâç ", P. 29."16.

 Une Sélection Complète d’Al-Ghadîr ", Chafi'ï Châhroudi, P. 509."17.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Le Noble Prophète d'Allah sawas disait:  أنا دار الحکمة و علیّ بابها
Je suis le siège de la Sagesse et 'Ali en est la port"(1)

Naissance de l’Imam Ali
Selon les sources authentiques chiites et sunnites, l'Imam Ali (p) est né le 13 Rajab à la Mecque et à l’intérieur de la Kaaba, soit 30 ans après l’année de “L’Éléphant”.

La partie du mur de la Kaaba qui s’est ouverte à la mère du Prince des croyants (p), afin qu’elle puisse s’y réfugier, s’appelle aujourd’hui « Mustajar » (refuge).

Cette partie du mur côtoie « Rukn Yamani », c’est à dire l’angle qui est en direction du Yémen. Il s’est passé plus de 1440 ans depuis et quoi qu’il y ait eu plusieurs rénovations ou même reconstructions de la Kaaba, les traces de l’ouverture réapparaissaient systématiquement après les travaux, quand bien même les pierres été changées.

Les historiens arabes notent que lorsque Fatima bint Assad, la mère de l’Imam Ali(p) était sur le point d’accoucher, elle s’approcha de la Kaaba et se mit à prier ainsi : « Ô, mon Seigneur ! Je crois en Toi, en tous les Prophètes, aux livres sacrés qui nous ont été envoyés par Toi, et je reconnais la Parole de mon ancêtre Abraham qui a fondé cette Maison. Seigneur, pour l’amour de celui qui a construit cette Maison, et pour l’amour de cet enfant que j’ai dans mon ventre, rends-moi facile l’accouchement de ce dernier. » Ce fut suite à ses prières que l’un des angles de la Kaaba s’ouvrit. Fatima bint Assad rentra à l’intérieur de la Kaaba et disparut aux yeux des autres pèlerins présents sur place ; puis l’angle s’est ensuite refermé. Agités, les gens s’efforcèrent d’ouvrir la porte de la Kaaba mais sans succès. Cela restait un mystère pour eux, mais ils se rendaient compte que ce n’était possible que par la volonté de Dieu.

',Alî (p) est né à l’intérieur de la Ka’ba qui est la Maison de Dieu ; il est tombé en martyr à la mosquée de Kûfa qui est la maison de Dieu, à Lui la grandeur et la Gloire. Pour cela, nous devons, en célébrant la mémoire de la Welâya, nous attacher à lui par les liens de la raison, de l’esprit, de l’exemple à suivre et de la vie. Car ‘Alî (p) ne nous conduit que sur le chemin conduisant à Dieu, à Lui la Grandeur et la Gloire.

 

(1): Ce hadith a été cité par Tarmathi dans son " Jâmi' al-Çahih ", Vol. 2, P. 214 et Vol. 5, P. 596, Hadith N° 3723 ; 

Le dixième mois sacré de Rajab est l'anniversaire de naissance propice de la neuvième lumière de l'Imamat ; L'imam Mohammad Al-Jawad (que la paix soit sur lui), qui est vénéré par les amants et les disciples d'Ahl Al-Bayt (que la paix soit sur eux).
 

Imam Al-Jawad est Mohammad, fils d'Ali fils de Musa fils de Jafar fils de Mohammad fils d'Ali fils d'Al-Hussein fils d'Ali Ibn Abi Taleb (que la paix soit sur chacun d'eux). Son surnom est Abu Jafar ou Abu Jafar thani (deuxième) pour le différencier de l'imam Al-Baqer (paix soit sur lui). Sa mère est dame Sakina Al-Marsiyah appelée Khayzuran qui était une esclave, et sa femme est dame, Sumanah Al Maghrebiya, qui était aussi une esclave.

L'imam Mohammad Al-Jawad (que la paix soit sur lui) occupait la plus haute position dans les vertus humaines et les accomplissements moraux, car c'était la caractéristique principale de la famille du Prophète 
(que la paix soit sur lui et sa famille) . Il était habituel pour l'Imam de rencontrer humblement tout le monde, de satisfaire les nécessités des pauvres, de maintenir les exigences islamiques d'égalité et de simplicité, d'aider secrètement les pauvres, de traiter équitablement les ennemis, d'étendre l'hospitalité, de transmettre les connaissances islamiques de la religion à tous, marquait sa vie sainte, en pleine conformité avec les autres membres de cette série sacrée d'imams du descendant du Prophète (que la paix soit sur lui et sa famille).


Parmi ses titres : Al-Taqi, Al-Zaki, Al-Qane ', Al-Murtada, Al-Muntajab et Al-Jawad, dont le titre le plus célèbre en raison de sa générosité abondante. Il a également été appelé par "Bab Al-Murad" après sa mort, comme la plupart des supplications sont répondues à son sanctuaire sacré.

Un enfant béni

L’Imam al-Jawâd (as) est né vers la fin de la vie de l’Imam al-Ridâ (as). On a dit qu’avant sa naissance, l’Imam al-Rida (as) n’a pas eu d’enfants et quelques ennemis ont répandu une rumeur d’après laquelle l’Imam al-Ridâ (as) n’allait pas laisser de descendance après lui-même et la chaîne de l’imamat serait brisée [après sa mort]. Selon des sources narratives, quand l’Imam al-Jawâd (as) est né, on l’a amené à son père, l’Imam al-Ridâ (as) qui a dit: « Ceci est l’enfant le plus béni de tous ceux qui sont nés de nos partisans.» En outre, il a été rapporté par Ibn Asbāt et ‘Ubbad b. Isma’ïl qui disent : « Nous étions chez l’Imam al-Ridâ (as) quand Abû Ja’far (Imam al-Jawâd (as))a été amené. Nous lui avons demandé: « Est-il cet enfant béni [qu’on attend]?» L’Imam al-Ridâ(as) dit: « [Oui] ceci est l’enfant le plus béni parmi tous ceux qui sont nés dans le monde musulman.»

L’Imam al-Jawâd (as) est devenu l’Imam quand il n’avait que 8 ans.

L’imamat de l’Imam al-Jawâd (as) était contemporain avec deux califes abbassides: le premier était Ma’mûn (193/809-218/833) et l’Imam (as) a passé 23 ans de sa vie au moment de son califat. Le deuxième était al-Mu’tasim al-Abbasi (218/833-227/842) deux années de son califat étaient contemporaines avec l’imamat de l’Imam al-Jawâd (as). L’Imam al-Jawâd (as) est allé à Bagdad deux fois suite à la demande de ces deux califes. Son premier voyage à l’époque de Ma’mûn ne fut pas longue. Lors du deuxième voyage, l’Imam al-Jawâd (as) a resté plus longtemps à Bagdad et où il a été martyrisé.

Malgré son très jeune âge, l'Imam(as) avait une forte personnalité qui suscitait chez tous ses interlocuteurs le plus grand respect et la plus haute considération. Un jour, et alors qu'il regardait d'autres enfants jouer, le Calife al Ma'mûn passa avec son escorte. Tous les enfants s'enfuirent excepté le futur Imam al Jawâd(as). Al Ma'mûn le regarda avec intérêt et lui dit : "Pourquoi ne t'es-tu pas enfui comme les autres gosses ? "L'Imam al Jawad(as) répondit : "Le chemin n'est pas si étroit pour que je sois obligé de le libérer pour vous et je n'ai rien commis qui mérite une sanction. Je pense que vous raisonnez assez pour ne pas me punir si je ne le mérite pas. C'est pour cela que je n'ai pas bougé." Al Ma'mûn fut très intrigué de la logique d'un si jeune enfant et lui demanda comment il s'appelait L'Imam(as) répondit : "Je m'appele Mohammed ibn Ali ar-Reza !" L'Imam fut le plus grand érudit de son temps, le plus généreux et le meilleur bienfaiteur. Il fut très coopératif, gentil et de bonne disposition, et très éloquent. Il avait l'habitude de monter sur son cheval en apportant de l'argent et des aliments pour les distribuer aux nécessiteux. Son savoir fut célèbre parmi les gens. Une fois quatre-vingts de ses disciples se réunirent chez lui à son retour du Hajj et lui posèrent diverses questions. L'Imam répondit à tout ce qu'on avait demandé et tout le monde fut satisfait . Un jour plusieurs personnes se rassemblèrent autour de lui à la Mecque et lui posèrent des milliers de questions en une séance. L'Imam répondit à toutes les questions sans hésitation ni fausse note. A l'époque il n'avait que neuf ans. Mais un tel phénomène (miraculeux) n'est pas inhabituel chez les Ahl-al-Bayt. Le Calife Mamoun al-Rachid accorda la main de sa fille à l'Imam après l'avoir soumis à une épreuve très difficile ; cet événement est bien connu dans l'histoire. Il convoqua tous les notables Abbasside, les savants de l'époque et bien sûr l'Imam al Jawad(as). Parmi ses personnalités présentes figurait Yahia ibn Akhtam qui était une grande figure scientifico-juridique et également juge(Hakim). Yahia ibn Akhtam lui posa la question : "Que dis-tu concernant un croyant en état d'Ihram (sacralisation) qui aurait tué un animal ?" L'Imam(as) répondit : "A-t-il tué cet animal hors du lieu sacré ou dedans ? Connaissait-il l'interdiction de tuer l'animal ou non ? L'a-t-il tué par accident ou bien exprès ? L'homme est-il libre ou esclave ? Est-il petit ou grand ? Est-ce la première fois ou est-ce une récidive ? L'animal était-ce une volaille ou autre ? était-il petit ou grand ? L'homme regrette-t-il son acte ou non ? étais-ce durant la nuit dans son nid ou la journée hors de son nid ? l'Ihram était-il fait pour la Umra (petit pélerinage) ou al Hajj (grand pélerinage) ? Yahia ibn Akhtam fut tellement gêné par ces détails auxquels ils n'avait pas pensé qu'il se sentit malmené et avili. Les gens présents restèrent comme des écoliers lorsque l'Imam(as) tenu absolument à répondre lui-même à toutes ces questions. Sur cette démonstration de Sciences de l'Imam al Jawad (as), les notables et les savants quittèrent le palais la tête base et le visage noircis. Mort de l'Imam (as) Al Mou'tassim était aussi mauvais que son frère mais beaucoup moins calculateur et stratège. Il ne voulut pas perdre de temps avec une telle menace à son pouvoir illégitime qu'était l'Imam al Jawad(as) et les Ahl'ul Bayt en général. Il ordonna à son neveu Ja'far de faire mourir l'Imam(as) et ce dernier commanda à sa soeur d'empoisonner son mari de la même manière que l'avait été l'Imam ar-Reza(as) ce qu'elle fit. Cet acte diabolique eut lieu le 26 Zoul Hijjah de l'an 220 de l'Hégire.

La Résistance palestinienne à Gaza continue de prendre pour cible les soldats et les véhicules militaires de l’armée israélienne dans tous les axes de combat, notamment au sud et au centre de la bande de Gaza. 

La Résistance palestinienne est engagée dans de violents affrontements contre les forces d'occupation israéliennes au 105e jour de l’opération Tempête d'Al-Aqsa, a rapporté le correspondant d'Al Mayadeen à Gaza.

Les affrontements se concentrent à Khan Younes, au sud de Gaza, ainsi qu'au centre de la bande côtière, notamment au nord-est du camp d'al-Bureij.

Brigades Al-Qassam

Les Brigades Al-Qassam, la branche militaire du mouvement Hamas, ont annoncé que leurs combattants avaient ciblé un char israélien Merkava dans le camp d'al-Bureij en utilisant un obus Yassin 105 de fabrication locale et visé les forces d'occupation israéliennes dans le camp avec des obus de mortier.​