تقي زاده

تقي زاده

L’armée allemande pourrait envoyer environ 2 500 soldats pour une éventuelle mission en Syrie, a rapporté le journal Spiegel, tandis que la ministre allemande de la Défense, Annegret Kramp-Karrenbauer, qui soutient l’idée de la création d’une zone sécurisée dans le nord de la Syrie, semble avoir du mal à obtenir l'accord des partenaires de l'OTAN.

En effet, selon le journal, l’armée allemande envisage un scénario: cette « zone sécurisée » devrait être divisée en plusieurs parties, chacune de 40 km de large et de 30 km de profondeur. Dans l’une de ces parties, les Allemands pourraient assumer la direction d’une force internationale en y expédiant trois bataillons de leur armée.

Selon Spiegel, les planificateurs de l’armée parlent d’un « paquet complet » qu’ils détaillent ainsi: avions de reconnaissance, forces spéciales, véhicules blindés, armements lourds, démineurs, etc.

Les planificateurs de l’armée allemande proposent de suivre l’exemple des Néerlandais afin de limiter le déploiement de ces forces en Syrie pour une mission de deux ans.  

À l’heure actuelle, près de 3 200 hommes et femmes de l’armée allemande sont engagés dans des missions à l’étranger: Afghanistan (1164), Mali (1053), Irak (445) et la Méditerranée (190). Le lourd fardeau qui en résulte pour chaque soldat a suscité un grand mécontentement au sein des troupes de l’armée allemande ces dernières années.

Le président US qui accusait en 2016 Clinton d'avoir créé de toute pièce Daech, est apparu ce dimanche sur les écrans pour clamer triomphalement que, lui et son armée, ont tué comme un « chien » Al-Baghdadi. Il a remercié en passant la Turquie, la Russie et même la Syrie pour l'avoir aidé dans cette tache périlleuse: l'élimination physique du chef terroriste qui, tout comme Ben Laden à son époque, s'est laissé exploser pour que les « boys » n'aient pas à approuver, cadavre à l'appui, que cet extravagant récit n'en est pas un de plus, destiné à leurrer l'opinion américaine et mondiale. Mais à quoi rime cette absurde sortie trumpienne? 

Au fait le président US cache son jeu qui a consisté, depuis l'annonce du retrait américain du nord-est de la Syrie, à faire entrer des dizaines de terroristes daechistes jusqu'à la capitale irakienne Bagdad. En 2014, les Irakiens ont fait barrage, à la faveur de la fatwa du Marjayah, à l'invasion des hordes de Daech. En 2019, ce même Daech a débarqué à Bagdad et dans d'autres villes du sud irakien et ce, à bord des hélicoptères US depuis la Syrie voisine. Infiltrés par dizaines dans les rangs des manifestants, les Daechistes déguisés chassent désormais ceux qui ont fait l'échec du projet US. C'est pourquoi l'Amérique a tué sa créature. Est-ce la fin de la partie ? Bien sûr que non. Il est hors de question que le peuple irakien se laisse massacrer par des agents déguisés de l'oncle Sam. Ce dimanche, des forces anti-terroristes sont déployés à Bagdad. La vraie guerre a commencé, celle qui expulsera les USA. 

Les forces antiterroristes déployées dans les rues de Bagdad

L'Irak déploie des forces anti-terroristes pour protéger les bâtiments publics de Bagdad. Le Service antiterroriste d'élite irakien a annoncé, dimanche 27 octobre, avoir déployé des forces dans les rues de Bagdad, sur ordre du Premier ministre Adel Abdel Mahdi, afin de protéger d'importants bâtiments de l'État alors que les forces de sécurité étaient en pleine activité pour assurer la sécurité des manifestants.

« Des forces du Service de lutte contre le terrorisme ont été déployées dans certaines zones de Bagdad pour protéger les bâtiments de l'État face aux fauteurs de troubles qui cherchent à profiter des moments où les forces de sécurité s’occupent de la sécurité des manifestations et des manifestants », indique le communiqué.

Les Irakiens ont repris vendredi leurs manifestations contre le chômage, la corruption et la récession économique. Des heurts avec les forces de sécurité ont contraint les autorités irakiennes à établir un couvre-feu dans certaines provinces d’Irak.

Samedi, le porte-parole du gouvernement irakien Saad al-Hadithi a rejeté l’implication du service de sécurité dans le meurtre d’un certain nombre de manifestants au cours des protestations de vendredi.

« Ouvrir le feu sur les protestataires lors d’une manifestation pacifique, cela n’est pas dans le cadre des intérêts du gouvernement irakien. Le service de sécurité a déjà reçu un ordre pour ne pas tirer sur les manifestants », a-t-il expliqué.

Samedi soir, le Premier ministre irakien Adel Abdel Mahdi a rencontré les commandants des services de sécurité et de la police afin d’examiner la situation en cours à Bagdad et dans d’autres provinces. Le Premier ministre a demandé aux responsables présents à cette réunion de coopérer avec les citoyens irakiens pour maintenir la stabilité du pays.

La Défense russe a affirmé ne pas disposer d’informations fiables sur l’opération menée par les États-Unis lors de laquelle le chef de Daech, Abou Bakr al-Baghdadi, a été tué.

Le président des États-Unis, Donald Trump, a annoncé ce dimanche la mort du chef de l’organisation terroriste Daech, Abou Bakr al-Baghdadi, lors d’une opération militaire américaine dans le nord-ouest de la Syrie.

D’après le président Trump, un grand nombre de compagnons du chef de Daech auraient été également tués lors d’un assaut des forces spéciales américaines.

Selon un communiqué de l’armée américaine, Abou Bakr al-Baghdadi s’était réfugié dans un tunnel creusé pour sa protection près d’un village de la province syrienne d’Idlib. Le communiqué souligne que des hélicoptères ont visé une maison et une voiture aux abords du village de Baricha à Idlib.

Après l’annonce faite par le président américaine pour confirmer la nouvelle, le ministère russe de la Défense a déclaré ce dimanche qu’il ne disposait d’aucune information fiable sur l’opération américaine qui aurait mené à la mort du chef de Daech, a rapporté l’agence russe RIA Novosti.

« Le ministère russe de la Défense ne dispose pas d’informations fiables concernant des soldats américains conduisant une opération visant à éliminer pour la énième fois le chef de Daech, Abou Bakr al-Baghdadi, dans une localité sous contrôle turc dans la zone de désescalade d’Idlib », a annoncé le général Igor Konachenkov, porte-parole du ministère russe de la Défense.  

Le ministère russe de la Défense a fait, par ailleurs, état de « détails contradictoires qui soulèvent des doutes sur le succès de l’opération américaine ».  

Selon le général Konachenkov, le nombre croissant de ceux qui annoncent leur participation à l’élimination d’al-Baghdadi et diffusent des détails contradictoires de l’opération jette le doute sur la réalité de l’opération comme telle et de sa réussite.

« Nous ne sommes au courant d’aucune contribution présumée quant au passage de l’aviation américaine dans l’espace aérien de la zone de désescalade d’Idlib lors de cette opération », a souligné le porte-parole de la Défense russe.        

Un orientaliste sioniste conseillait samedi aux Libanais de ne pas déserter la rue puisque des manifestations permanentes finiraient par épuiser la « force militaire du Hezbollah ». Par ce conseil, il laissait entendre qu'Israël n'est guère étranger à ce qui se passe au Liban.

Mais il y a plus: à regarder de plus près, l'analyste israélien est sur le point de suggérer que la force armée du Hezbollah, garante de la sécurité du Liban et de la protection de son peuple, risque de retourner contre ce dernier. Il y a deux jours le secrétaire général du Hezbollah répondait d'ailleurs à cette perfide idée qui ne vise, à vrai dire, qu'à briser la sacrée équation libanaise, essence même de sa force anti-israélienne: Armée-Nation-Hezbollah. Mais ce traître message renferme paradoxalement une crainte, celle dans laquelle se trouve l'armée israélienne: alors que la presse israélienne disserte sans cesse sur les événements en cours au Liban, les Palestiniens, eux, intensifient une guerre qui épuise l'armée israélienne.

Les premiers exercices conjoints de défense aérienne Arrow of Friendship 2019 ont débuté en Égypte, a annoncé dimanche le commandement militaire sud de la Russie.
« Le premier exercice conjoint des troupes de défense antiaérienne Arrow of Friendship 2019 a débuté sur le continent africain », a-t-il déclaré.

Le porte-parole des forces armées égyptiennes a déclaré dans un communiqué que « des éléments des forces de défense antiaérienne russe sont arrivés en Égypte pour participer aux activités de formation conjointes égypto-russes de la défense antiaérienne (Arrow Friendship-1), organisées par l'Égypte pour la première fois entre les deux parties. Les exercices se dérouleront jusqu'au 7 novembre sur le territoire du centre tactique d'entraînement des forces de défense aérienne égyptiennes (EADF). Plus de 100 militaires russes participeront aux exercices. La partie russe est représentée aux exercices par des artilleurs anti-aériens de différentes unités de la région de Volgograd, du territoire de Krasnodar, de l’Ossétie du Nord et de la Crimée.

Selon Al-Masdar News, les exercices comprennent « l'échange d'expériences de formation dans le domaine de la défense aérienne à la lumière du développement d'armes d'attaque aérienne et des moyens de les combattre, ainsi que la formation à la sécurisation de l'espace aérien et à la défense d'objectifs essentiels ».

Les exercices utilisent des équipements militaires russes, notamment des systèmes de missiles anti-aériens Tor-M2E et Buk-M2E, ainsi que des systèmes de missiles anti-aériens portables Igla et des systèmes anti-aériens automoteurs Shilka, utilisés par l'EADF.

Au cours du même mois de l'année dernière, les deux pays ont organisé un exercice tactique baptisé «Hama-Friendship 2018», auquel ont participé plus de 400 membres du personnel militaire des deux pays, 10 pièces d'équipement militaire, 15 avions et hélicoptères à diverses fins, ainsi que plusieurs aéroports.

Lors de sa rencontre avec son homologue russe, Vladimir Poutine, en marge du sommet russo-africain dans la station balnéaire de Sotchi, le président égyptien Abdel Fattah al-Sisi a déclaré que son pays était intéressé par le développement de la coopération avec la Russie dans le domaine militaire et technique.

« En ce qui concerne le domaine militaire, nous souhaitons développer la coopération dans cette direction, car nous considérons la Russie comme un partenaire traditionnel dans le domaine de la coopération technico-militaire depuis plusieurs décennies », a déclaré al-Sisi.
Le président sénégalais qui n’a pas oublié comment l’axe anglo-saxon a tenté de déclencher une crise dans son pays en attisant le feu afin de provoquer des manifestations en ciblant les hautes sphères du pouvoir sénégalais dont son frère, Aliou Sall, ex-maire d’une commune de la banlieue de Dakar qui a du démissionner suite à un reportage de la BBC l’accusant d’être impliqué dans une affaire de corruption dans le cadre de contrats pétrolier et gazier, sort les gros calibres en menaçant de rendre de nouveau obligatoires les visas pour les ressortissants d’États (comme la France, les États-Unis, la Belgique…) qui en demandent aux Sénégalais.
« Pour des raisons de sécurité, nous avons besoin de savoir qui vient, qui entre, a dit le ministre sur la radio RFM. Le dossier est très avancé, nous pensons pouvoir le mettre en œuvre au plus tard cette fin d’année. »

Depuis un certain temps, Macky Sall a exprimé sa volonté d’assurer le développement des capacités locales tout en s’appuyant sur les compétences des entreprises sénégalais et en diversifiant ses coopérations avec des pays non pas anglo-saxons mais plutôt de l’axe de l’Est.

C’est pour cela d’ailleurs que lors du sommet de Sotchi, Macky Sall a exprimé sa volonté de coopérer avec la Russie dans divers domaines :

« La Russie, par son savoir-faire, technologique, avec ses compagnies publiques et privées, associées à des partenaires africains, peut grandement contribuer à la réalisation du projet d’émergence de l’Afrique, grâce à des instruments de financements adéquats, surtout dans la nouvelle perspective de Zone de Libre Echange Continentale africaine », a notamment dit Macky Sall.

Le secteur d’énergie est un secteur clé régulièrement mis à profit par les occidentaux afin de semer le trouble dans les pays africains.

En durcissant l’entrée des ressortissants étrangers sur  le territoire sénégalais et en mettant les bouchés doubles sur le développement du secteur énergétique, Macky Sall sort le grand jeu et semble être décidé à ne pas refaire la même erreur: faire confiance à la force d’occupation.

Israël est en état d’alerte puisqu'il s'attend à ce que les drones et les missiles de croisière iraniens viennent s'abattre sur les sites sensibles, à l’image de ce qui s’est passé le 14 septembre en Arabie saoudite où Aramco a été visée par 20 drones d’Ansarallah. Vendredi, le chef d’état-major israélien Aviv Koutchavi a reconnu un front nord particulièrement fragile et tendu qui pourrait s’enflammer à tout moment et dont les étincelles ne tarderaient pas à raviver le front sud. Et pourtant, Koutchavi n’est pas allé jusqu’à évoquer comme Netanyahu l’idée des frappes préventives contre la Résistance. Pourquoi? Le retrait US du Nord-Est et la fin du projet dit « Rojava » ont été, ni plus ni moins, une flèche fatale tirée en direction d’Israël. 

L’important allié kurde d’Israël a ainsi été « marginalisé » dans la foulée d’une reconfiguration de force qu’a décidée la Maison-Blanche sans visiblement trop penser aux intérêts à long terme de Tel-Aviv. Car, que les Kurdes soient démantelés dans le Nord-Est et qu’ils finissent par la force des choses à rallier l’armée syrienne et la Russie, c’est là, une importante perte stratégique pour un Israël qui se servait des villes du Nord-Est comme base-arrière pour frapper au drone les positions de la Résistance sur l’est de l’Euphrate. Sans « Rojava », Israël se voit privé aussi de sa capacité à fournir des armes et des fonds aux terroristes des YPG et au PKK, ce qui a un impact direct aussi bien en termes économique (pétrole de contrebande syrien, NDLR) que sur le plan géostratégique sur Israël. Le Nord-Est syrien, Israël comptait en faire un Kurdistan irakien bis là où « Aman », service secret intérieur d’Israël, possède des sites pour y espionner la Résistance.

Vendredi, l'armée syrienne a pris position sur les frontières avec la Turquie et plus précisément dans la banlieue nord de la province de Hassaké. Des centaines de Kurdes de Syrie, ceux-là même qui jetaient il y a quelques jours des pierres en direction des blindés américains fuyant Hassaké, s'étaient rassemblés pour accueillir les forces de l'armée nationale.

 Les effectifs de l’armée sont ainsi entrés dans le village d’Umm al-Kahf sur la route de Tall Tamer à Ras al-Aïn, localité qu'occupe la Turquie pour le moment, suivant les termes mêmes du mémorandum de Sotchi. Rien qu'a suivre les slogans scandés par les habitants de Hassaké, tous en faveur du déploiement rapide de l'armée national, l'observateur averti comprend que la tache ne s'annonce pas si facile pour l'OTAN. Car au fait, en préservant Ras al-Aïn et Tall Abyad, la Turquie, membre actif de l'OTAN pourrait bien ouvrir la porte du nord syrien aux supplétifs européens de Washington tandis que se dernier, en repli non autorisé en Irak, masserait ses troupes plus au sud, à al-Anbar et à Salaheddine, pour contrer toute avancée des forces patriotiques irakiennes à savoir celles-là mêmes qui ont fait l'échec au projet Daech.

Les États-Unis et leurs alliés au sein de l’OTAN seraient en quête d’une nouvelle base dans le nord de la Syrie ; tentative qui n’est pas du goût des Russes. Pour cela, la diplomatie russe a farouchement exprimé son opposition à la nouvelle manigance de l’Occident dans la région.  

Dans un récent discours sur l'accord conclu entre Moscou et Ankara autour des récents développements dans le nord de la Syrie, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a annoncé que son pays s'opposerait à toute implication de l'OTAN dans la création d'une zone de sécurité dans la région kurde au nord de la Syrie.

Alors que le ministère russe de la Défense a fait part du déploiement de 300 forces de police dans le nord de la Syrie afin de faciliter le retrait des milices kurdes et des munitions de la frontière turco-syrienne, le patron de la diplomatie russe s’est exprimé sur l'idée de certains pays occidentaux sur l'intervention de l'OTAN en Syrie. 

À en croire les médias français et la presse dominante, des manifestations il n'y en a qu'au Liban et en Irak. Pas un mot de ce qui se passe ce vendredi en Outre-mer quand y a débarqué le président français Emmanuel Macron qui survit difficilement au mouvement des Gilets jaunes qui dure depuis bientôt un an. Un chômage qui touche plus de 70% des jeunes réunionnais et un président indifférent qui s'en moque. Alors que les médias en France dissertent sur le dysfonctionnement des régimes politiques en Irak et au Liban suggérant même à la population de ne pas déserter les rues, leur silence suscite à plus d'un titre des interrogations: le régime macronien est-il reconnu et approuvé par une majorité des Français ?

La visite d'Emmanuel Macron à la Réunion, toujours en situation de crise sociale aiguë, un an après la naissance du mouvement des « Gilets jaunes », est émaillée de manifestations et de heurts. Des heurts ont notamment éclaté jeudi soir 24 octobre entre une centaine de jeunes et des forces de l'ordre au Port, a constaté un journaliste de l'AFP. Des jets de pierres et des tirs de lacrymogène ont été échangés sur le rond-point de la Rivière des galets.

Des poubelles et des voitures qui se trouvaient sur le parking d'une concession automobile aux abords du rond-point ont été brûlées, et un énorme panache de fumée était visible.