تقي زاده

تقي زاده

Les manœuvres militaires conjointes des États-Unis et d'Israël, visant à simuler une guerre sur les fronts du Liban, de la Syrie et de la bande de Gaza, sont en cours dans les territoires occupés palestiniens.

Dans le cadre de la coopération tous azimuts des États-Unis avec Israël, ces derniers mènent, depuis dimanche 4 mars, des exercices militaires baptisés "Juniper Cobra", simulant une guerre sur les fronts du Liban, de la Syrie et de la bande de Gaza.

Cette manœuvre qui implique 2.500 soldats américains et 2.000 forces de l'aviation israélienne, se déroulera jusqu'au 15 mars.

Le grand congrès des sayed chiites et sunnites est commencé en présence des personnalités chiites et sunnites dans la salle des dirigeants du monde musulmans à Téhéran. 
 
Selon l'agence Taghrib (APT), 1300 Sayed issus de différentes villes et provinces iraniennes ont participé au congrès.

Lors de la cérémonie, de grandes personnalités issues de la communauté des Sayed et d'autres personnalités politiques et religieuses abordent de différents sujets dans leur discours. Les courants politiques et sociaux déclenchés par les Sayed dans l'histoire iranienne et mondiale, élever la place des Sayed dans la société et respecter le courant spirituel des Sayed et ses influences sur la société font partie des questions abordées.

Des chercheurs, des artistes, des auteurs, des commandants de la Défense sacrée, les anciens soldats blessés pendant la Défense sacrée, les familles des martyres, des militaires, des Imams seront glorifié dans le congrès.

Le congrès continue sa travail jusqu' à midi et dans sa dernière partie la déclaration finale sera prononcée.
Pourquoi les droits des femmes sont-ils toujours au cœur du discours sur l’islam? Pourquoi sommes-nous si fascinés par les femmes musulmanes ? Suhaiymah Manzoor-Khan, étudiante britannique, y répond dans une vidéo TEDx et sur son blog.


Publié le 8 mars 2018 Par Elise Saint-Jullian Le 8 mars, il est d’usage chaque année, de s’intéresser aux droits des femmes. Parmi eux, il en est qui retiennent souvent plus l’attention que d’autres, ceux des femmes musulmanes. Et en dehors de cette journée particulière, des articles sont régulièrement consacrés aux droits des femmes dans l’islam. 


Une fascination pour les femmes musulmanes sur laquelle s’est interrogée Suhaiymah Manzoor-Khan, une jeune britannique de 23 ans d’origine pakistanaise, qui publie régulièrement sur son blog « The Brown Hijabi », des articles de réflexion sur la foi, le féminisme, l’islamophobie, l’ethnicité, la politique… 


En novembre dernier, elle était invitée au TEDx Covent Garden Women et s’est justement exprimée au sujet des femmes, adoptant un angle pour le moins original. Le titre de son intervention ? « I’m bored of talking about Muslim Women », « J’en ai assez de parler des femmes musulmanes ».

Dès le début de son passage sur scène, cette étudiante de l’université de Cambridge nous rappelle ces questions si souvent abordées dans les médias et sur internet : Que dis vraiment le Coran à propos du port du hijab ? Qu’est-ce que l’islam dit réellement sur les femmes ? Ce à quoi on pourrait aussi ajouter la traditionnelle question : Peut-on être féministe et musulmane ? 


Le harcèlement et les discriminations au travail, les vrais problèmes rencontrés par les femmes musulmanes

Des interrogations légitimes et intéressantes, mais dont la jeune femme se dit lassée. « Beaucoup de femmes parlent des stéréotypes et des préjugés que l’on peut avoir sur les musulmanes. Et je le fais moi aussi. Mais je suis frustrée. Pourquoi des filles comme moi vivant en Occident devons nous toujours s’exprimer sur ce que c’est que d’être une femme musulmane ? », interroge t-elle le public. 


Suhaiymah Manzoor-Khan déplore que l’on se focalise toujours sur ce que les femmes musulmanes portent et sur leur corps. Elle estime que l’on en fait des victimes du sexisme, alors même que « le sexisme se croise avec le racisme et l’islamophobie ».


« Parle t-on du harcèlement physique et verbal subi par les femmes musulmanes ? Du chômage et des discriminations qu’elles subissent sur le marché du travail ? », interpelle la jeune femme. 


Pour elle, traiter du sujet des femmes musulmanes et de leur émancipation est bien souvent une démarche hypocrite et où sont associés islam et sexisme « comme si le sexisme est un problème musulman alors qu’il est le problème de tous », insiste Suhaiymah Manzoor-Khan dans sa vidéo. 


Elle reprend entre autres pour appuyer son propos l’exemple du burkini en France, où à été suggéré implicitement que les hommes musulmans forcent les femmes à couvrir leur corps à la plage et qu’il faudrait paradoxalement pour les libérer, les obliger à se déshabiller.

« En désignant les hommes musulmans comme sexistes, on oublie à quel point c’est toute notre société qui est profondément sexiste »

« En désignant les hommes musulmans comme sexistes, on oublie à quel point c’est toute notre société qui est profondément sexiste. C’est pour cela que je suis fatiguée de parler des stéréotypes sur les femmes musulmanes. Car il y a une plus grande bataille encore à mener », ajoute l’étudiante de la prestigieuse School of Oriental and African Studies, à Londres. 


Sur son blog, elle revient sur cette question à travers plusieurs articles, dans lesquels elle détaille plus longuement sa position : 
« Les droits des femmes sont au cœur des débats sur la migration et l’islam, car les femmes musulmanes, généralement à travers leurs vêtements, présentent une identité visible en contradiction avec les ‘normes’ occidentales. De cette façon, elles incarnent la question de ‘l’assimilation’ en Occident, qui est confondue avec une ‘émancipation féminine’ réductrice », écrit-elle. 


« En rattachant la ‘misogynie’ à l’islam (…) cela libère l’Etat de toute responsabilité dans la lutte contre la misogynie (…) Les échecs sociaux, économiques et politiques de l’État sont également ignorés et même justifiés lorsque les droits des femmes deviennent l’aspect central du débat », continue t-elle. 


Elle donne ainsi l’exemple du « Casey Review » sur l’intégration au Royaume-Uni. Un rapport qui plaide pour ‘l’émancipation des femmes dans les communautés où elles sont retenues par des pratiques culturelles régressives’, « confondant clairement les droits des femmes, la religion et la culture, au détriment des barrières liées à la classe, à la race et au sexisme ». 


Le World Hijab Day, une journée qui pose question pour Suhaiymah Manzoor-Khan

Pour elle, cette focalisation sur les droits des femmes musulmanes n’est donc pas une préoccupation sincère mais souvent une façon de dépolitiser les problèmes de misogynie et de passer sous silence certaines injustices sociales. 


Dans un autre article, elle invite d’ailleurs David Cameron a cesser de vouloir « sauver les femmes musulmanes », notamment dans sa grande campagne d’apprentissage de l’anglais, qui leur était destinée. Celle-ci était censée prévenir la radicalisation et apporter aux femmes musulmanes égalité et émancipation comme toutes autres femmes britanniques. 


Enfin, Suhaiymah Manzoor-Khan va encore à contre-courant en se positionnant plutôt contre le « World Hijab Day », chaque 1er février. Cette journée a pour objectif d’inviter les femmes dans le monde à faire l’expérience du port d’un couvre-chef pendant 24 heures pour favoriser la tolérance religieuse. 


Mais pour elle, les micro ou macro-agressions dont sont victimes les femmes portant le hijab devraient être entendues et prises en compte, bien avant que celles-ci ne soient subies ou « validées » par d’autres femmes non-musulmanes.


‘Cut From the Same Cloth’, un livre où les femmes voilées expriment leurs préoccupations

« Les femmes musulmanes portant le voile sont toujours l’objet de discussions. Nous sommes disséquées. Nous sommes des cibles, des objets, des symboles de contestation, des produits de l’imagination, mais rarement plus », regrette t-elle. 


Mais Suhaiymah Manzoor-Khan entend bien à ce que les femmes musulmanes se réapproprient leur propre parole. Elle et d’autres femmes portant le hijab ont pour projet la parution d’un livre collectif « Cut From the Same Cloth », actuellement en cours de financement sur internet. Bien entendu, dans celui-ci, il ne s’agira pas d’expliquer pourquoi elles portent le voile mais plutôt de révéler leurs inquiétudes et défis au quotidien : 
« Ce livre comprendra des témoignages de quinze femmes de classes, d’âges et d’origines diverses, qui regarderont au-delà des tropes épuisés par les médias et offriront un aperçu honnête des problèmes qui affectent véritablement nos vies », est-il résumé. 


Un projet de livre que la jeune blogueuse invite donc à soutenir. Elle nous suggère d’ailleurs une idée d’action concrète en ce 8 mars, pour participer activement à la défense des droits des femmes musulmanes. 

Elle représente la Femme par excellence, la lumineuse perfection féminine en ce monde.

En son honneur, le jour hégirien de sa naissance fut proclamé « Journée mondiale des femmes », mettant en défi toute théorie du « genre » qui veut détruire la beauté spécifique féminine, manifestation de la Beauté divine !

 

Alors que le monde occidental est en pleine crise, rencontre de plus en plus de difficultés dans  tous les domaines économique, politique, culturel et moral ! Ses principes s’effondrent et

Les différentes théories qu’il propose pour voiler sa faillite ne sont que des écrans de fumée qui s’accumulent et polluent l’atmosphère !

Alors pourquoi vouloir imiter ces vaines illusions alors que l’Islam renferme les véritables clefs du bonheur, de la réussite et de la plénitude en ce monde et dans l’Au-delà ?!

 

À condition de les désirer ! De les chercher là où elles se trouvent. Dans les domaines de l’économie, de la culture et de la société avec une approche autre que celle occidentale, obnubilée par la recherche du profit matériel et l’adoration du monde ci bas !

Dieu Tout-Puissant dit dans Son noble Coran : {S’ils avaient cru et avaient été pieux, Nous  leur aurions certainement accordé («ouvert sur eux») des bénédictions du ciel et de la terre.}(96/al-A‘râf)

 

La culture d’un pays est comme l’air que l’on respire. Alors que dire au niveau de la maison, de la famille. de l’entourage ?Et quoi de plus beau que d’être le dépôt de la foi et de la réelle connaissance de l’Islam au sein d’une société, préparant un monde de lumière, de liberté, de savoir, de foi et de tolérance face à l’obscurantisme de plus en plus sombre de l’Occident !

En effet, Sayyida az-Zahrâ' (p) a pu mettre en exergue les éléments positifs et vivants de la femme musulmane ennoblie par l'Islam, à laquelle l'Islam a donné une place supérieure et l'a protégée contre toute injustice qu'elle peut encourir.

À travers ce que nous inspirent les faits et gestes de Sayyida az-Zahrâ' (p), la femme musulmane n'est plus une femme faible et opprimée qui n'a ni rôle ni statut. Elle n'est plus la femme qui, si toutefois on lui donne un rôle, ce rôle n'est que celui de l'épouse qui satisfait les désirs de son époux; ou celui de la nourrice des enfants et rien de plus.

  Toute en donnant l`importance au foyer familial, Elle est la femme qui a une relation sublime avec Dieu, qui tient à avoir une relation sublime avec le Messager de Dieu et son Message, qui prouve sa présence dans les domaines de la science et de la culture, qui participe à la construction de la réalité sociale et politique, qui affronte tous les ennemis de la religion.

Sayyida az-Zahrâ' (p) a incarné tout cela en aimant Dieu d'un amour qui est le plus puissant, en Lui témoignant d'une fidélité qui est la plus puissante, en communiquant avec Lui sur le plan de l'adoration et de l'obéissance qui sont les plus puissantes, et qui a suivi la voie de sa guidance.

Le Messager de Dieu (Psl) lui a adressé les paroles suivantes : "Dieu s'irrite lorsque tu es irritée et se montre satisfait lorsque tu es satisfaite". Il signale ainsi qu'elle n'était satisfaite qu'à travers la satisfaction de Dieu, et qu'elle ne s'irritait que pour la cause de Dieu.

Avec son mari Ali, le prince des croyants, Leur relation de mansuétude et de miséricorde était telle qu'ils partageaient le travail domestique. Az-Zahrâ' (p) écrasait les grains, pétrissait et faisait du pain, et le Commandeur des croyants (p) balayait la maison, et allait chercher du bois et de l'eau. C'est un leçon donné aux hommes leur signifiant de ne pas se considérer comme supérieurs et dédaigner le travail domestique et les affaires de la maison, car 'Alî (p), ne trouvait pas d'inconvénient à aider sa femme dans ce genre d'affaire, du fait que celle qu'il aidait est sa femme, qui est comme lui un être humain.

En revanche, Sayyida az-Zahrâ' (p) ne dédaignait pas le travail domestique. Pour elle, la maternité n'est pas une prison, et le mariage n'est pas une charge, comme le prétendent certains parmi ceux qui prônent la liberté de la femme. Elle a plutôt choisi d'être une épouse qui fait une très grande attention aux affaires de son époux, en réponse à l'attention qu'il en fait lui-même.

En tant que mère, az-Zahrâ' (p) a été un modèle et un exemple à suivre pour toute mère. Elle a éduqué ses enfants dans l'esprit d'en faire les dirigeants de la société, et non pas des simples individus dans la société. Elle leur a appris à s'attacher aux intérêts des autres plus qu'ils ne le font quant à leurs propres intérêts. C'est elle qui a dit à son fils, l'Imâm al-Hassan (p) : "O mon fils, le voisin, puis la maison !".

Un rôle avant-gardiste : Dans ses faits et gestes, az-Zahrâ' (p) montrait un attachement particulier à la science combinée à sa foi. C'est pour cette raison qu'elle apprenait de son père, le Messager de Dieu (P). De son côté, le Messager de Dieu (P) remarquait son attachement à la science. Lorsqu'elle est venue le voir pour se plaindre en raison de certains de ses problèmes, il lui a donné une feuille de palmier qui servait comme papier pour écrire, en lui demandant d'apprendre ce qui est écrit sur cette feuille. Il lui était écrit : "Que celui qui croit en Dieu et au Jour Dernier ne porte pas préjudice à son voisin ; que celui qui croit en Dieu et au Jour Dernier traite son hôte avec générosité ; que celui qui croit en Dieu et au Jour Dernier dise du bien ou se taise".

Az-Zahrâ' (p) tenait à être présente dans tous les domaines de la science et de la culture dans sa société.Elle enseignait et éduquait. Ses biographies signalent qu'elle enseignait les percepts de la religion aux femmes des Muhâjirûn (Emigrants) et des Ansâr (Partisans) qui se réunissaient chez elle. Elle dialoguait avec elles et les aidait à résoudre leurs problèmes psychologiques, éducatifs et familiaux.

Son fameux discours à la Mosquée du Prophète (P) prouve la profondeur de ce dont elle disposait en matière de connaissance et de science dans les domaines de la philosophie de l'Islam, de sa pensée et de sa loi, ainsi que la profondeur du dialogue objectif (avec ceux avec qui elle ne s'accordait pas). Elle remplissait aussi sa fonction sur le plan du jihâd lorsqu'elle sortait lors des premiers combats de l'Islam pour donner de l'eau à boire aux combattants assoiffés, pour soigner les blessés et pour aider les soldats.

Un général américain a déclaré que si la Chine prenait le contrôle du port clé de Doraleh à Djibouti, cela aurait des conséquences signifiantes pour l’armée américaine.

Le gouvernement de Djibouti a résilié le contrat de concession attribué à DP World en 2006 et repris la gestion directe du terminal portuaire de Doraleh, au nom de la souveraineté de l'État et des intérêts supérieurs de la nation, selon Dubaï Ports World, l'un des plus grands gestionnaires d'installations portuaires au monde.

Le chef du commandement américain pour l'Afrique, le général Thomas Waldhauser a averti que si Pékin prenait le contrôle du port de Doraleh, cela poserait de grands problèmes aux États-Unis. 

« La Chine s'est efforcée d'être visible en Afrique, notamment grâce à des investissements importants dans des projets d'infrastructure publique, tout en approfondissant ses liens commerciaux. Voici où se trouve le problème puisque nous ne dépenserons jamais autant que les Chinois en Afrique. Nous devons continuer à faire de petites choses qui puissent nous mener loin et préserver notre influence », a souligné, mardi 6 mars, le chef du commandement américain pour l'Afrique, le général Thomas Waldhauser, cité par l’AFP, devant une commission parlementaire.

Le général américain estime que si la Chine impose des restrictions sur l’utilisation du terminal portuaire de Doraleh, la base américaine à Djibouti se heurtera à de grands problèmes et les bateaux de la marine US auront du problème à se procurer du combustible.

Les législateurs américains ont annoncé mardi avoir reçu des rapports sur les efforts de Djibouti pour confier à la Chine le terminal portuaire de Doraleh. La Chine avait déjà établi une base militaire à quelques miles d’une base américaine sur le sol djiboutien.

« Si le contrôle du port était illégal, comment pouvons-nous dire que le gouvernement djiboutien ne mettra pas fin à notre contrat de location prématurément », a déclaré Bradley Byrne, l’élu républicain de la Chambre des représentants américaine.

Dans une lettre adressée au secrétaire américain à la Défense, James Mattis, il a fait part de son inquiétude par l’influence de la Chine à Djibouti et ses effets sur les capacités militaires et de renseignement des États-Unis.

Djibouti est un pays de la Corne de l’Afrique, situé sur la côte ouest du débouché méridional de la mer Rouge. Il est limitrophe de la Somalie, de l’Éthiopie, de l’Érythrée et du Yémen.  

Les États-Unis y ont quelque 4.000 effectifs.

 

En Irak, pour une visite d’État de trois jours le premier vice-président iranien, Eshaq Jahangiri a rencontré, mercredi 7 mars, à Bagdad le Premier ministre irakien, Haïdar al-Abadi.

Lors de ce tête-à-tête, il a salué les relations solides qu’entretiennent l’Iran et l’Irak.

Haïdar al-Abadi a précisé qu’il existait un large éventail de domaines d’ententes entre les deux pays et que les désaccords étaient rares.

« L’histoire le démontre, l’Iran et l’Irak sont entrecroisés, notamment à travers la culture et le partage d’une même religion qui est l’islam », s’est félicité le chef du gouvernement irakien.

Les deux pays, a-t-il poursuivi, cherchent à consolider les relations bilatérales sur le plan économique, politique, culturel, commercial et dans bien d’autres domaines.

Eshaq Jahangiri a, pour sa part, souligné l’importance de l’Irak dans la région et les relations étroites des deux pays tout en apportant la garantie que l’Iran restera aux côtés de l’Irak au cours du processus de reconstruction.

« Les systèmes de défense antiaérienne S-300 que l’Iran a achetés à la Russie sont désormais opérationnels », a annoncé le Pentagone au Sénat des États-Unis.

Le directeur de l’agence du renseignement militaire du Pentagone, le général Robert Ashley, a présenté un rapport à la commission des forces armées du Sénat américain concernant la capacité actuelle de la défense antiaérienne de la République islamique d’Iran.

Bien que le système S-300 soit un système défensif, le général Ashley souligne que l’installation de ce système en Iran est une source d’inquiétude pour les États-Unis et Israël.

« Avec le système S-300, la DCA iranienne se dote de missiles à longue portée », a-t-il souligné. Les autorités militaires américaines et israéliennes prétendent qu’il est absolument nécessaire que les États-Unis vendent plus d’avions F-35 à Israël pour que l’aviation israélienne garde sa « supériorité » par rapport à la défense iranienne.

D’après le rapport du général Ashley au Sénat des États-Unis, l’Iran continue à développer ses armes conventionnelles pour augmenter sa force de dissuasion et pouvoir contrôler les points stratégiques comme le détroit d’Hormuz en cas de conflit militaire majeur.

Quant à la puissance balistique de la République islamique d’Iran, le directeur de l’agence du renseignement militaire du Pentagone a déclaré que l’Iran continuait à optimiser ses missiles, en augmentant leur portée et leur précision.

Le président russe espère que les armes nucléaires ne seront plus jamais utilisées dans le monde, en précisant que la Russie n’y recourrait que si elle était attaquée.

Vladimir Poutine a annoncé, ce mercredi 7 mars, que la décision d’utiliser des armes nucléaires par la Russie ne pourrait être prise que lors de représailles.

« La décision d’utiliser des armes nucléaires ne peut être prise que dans le cas où nos systèmes d’alerte enregistrent non seulement le lancement de missiles, mais prévoient aussi précisément les trajectoires de vol et l’heure d’impact des ogives sur le territoire russe. C’est ce que l’on appelle une contre-attaque réciproque, quand nous avons le droit légitime de riposter », a indiqué le président russe.

« Oui, ce sera une catastrophe globale pour l’humanité, ce sera une catastrophe globale pour le monde, mais en tant que citoyen russe, comme chef de l’État russe, je veux poser cette question : pourquoi a-t-on besoin d’un monde sans la Russie ? »

Vladimir Poutine a également rappelé que la Russie n’était pas l’unique pays possédant des armes nucléaires. Outre les États-Unis, la Chine, la France, le Royaume-Uni et la Russie, le président russe a également mentionné l’Inde, Israël et le Pakistan comme puissances nucléaires non reconnues.

« Si ces pays ont des armes nucléaires, pourquoi la Russie ne devrait-elle pas en posséder ? », a poursuivi M. Poutine en posant cette question rhétorique.

Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Bahram Qassemi, a rejeté les propos du ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, concernant l’envoi d’armes iraniennes au Yémen.

Dans une interview ce mercredi à l’agence ISNA, le porte-parole de la diplomatie iranienne a déclaré : « Cette semaine, le chef de la diplomatie française a visité Téhéran, et lors de ses rencontres avec les autorités iraniennes, il a été longuement informé de la position de Téhéran dans les évolutions de la région. »

Bahram Qassemi, porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères. (Photo d’archives)

Bahram Qassemi a ajouté que les autorités avec lesquelles a discuté le ministre français des Affaires étrangères ont expliqué la position de Téhéran envers les actions déstabilisatrices de certains pays de la région et de leurs soutiens occidentaux, notamment pour propager le terrorisme et l’extrémisme, rappelant que ces derniers n’hésitaient pas à agresser d’autres pays du Moyen-Orient.

Quant au Yémen, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères a souligné que Téhéran ne jouait aucun rôle dans cette crise qui a commencé par une agression militaire saoudienne.

Il a critiqué aussi la France et d’autres puissances occidentales pour avoir accordé leur soutien politique et militaire à l’Arabie saoudite dans la guerre qu’elle a imposée au Yémen.  

« Quand ils n’ont pas de réponses logiques pour justifier leur rôle dans l’exportation d’immenses quantités d’armements à un pays agresseur comme l’Arabie saoudite, les autorités occidentales se mettent à accuser injustement d’autres pays comme l’Iran », a précisé Bahram Qassemi.

Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères a affirmé que Téhéran avait décrit clairement sa position sur la crise du Yémen, en annonçant qu’il ne possède aucune arme au Yémen, pays qui est d’ailleurs soumis à un blocus total imposé par les pays agresseurs.

« Au lieu de diffuser leur point de vue inexact sur les événements du Moyen-Orient, les autorités des pays occidentaux devraient adopter une vision plus réaliste pour comprendre que le retour au calme et à la stabilité ne sera possible qu’avec la fin des agressions militaires », a conclu le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères.

Lors d’une séance de l’Assemblée nationale, le 6 mars, le ministre français des Affaires étrangères a été interrogé sur la vente d’armements à l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis, malgré leur implication directe dans la guerre contre le Yémen. Au lieu de répondre à cette question, Jean-Yves Le Drian a déclaré que l’Iran possédait une grande quantité d’armements au Yémen.

Dans une autre partie de cette interview, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a condamné aussi la déclaration conjointe de l’Égypte et de l’Arabie saoudite, qui ont accusé injustement la République islamique d’Iran d’intervenir dans les affaires des pays arabes.

Dans cette déclaration publiée à l’issue de la visite du prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane, au Caire, l’Arabie saoudite et l’Égypte ont également accusé l’Iran d’avoir envoyé des armements au Yémen.

Le porte-parole de la diplomatie iranienne a souligné que ces accusations non fondées proférées contre Téhéran ne pourraient pas faire oublier les erreurs que ces mêmes pays ont commises au Yémen et par rapport aux événements dans d’autres pays de la région.

Les présidents iranien et turc se sont entretenus au téléphone au sujet de la Syrie.

Selon le quotidien turc Daily Sabah, le président turc Recep Tayyip Erdogan et son homologue iranien Hassan Rohani ont discuté de la crise en Syrie et de la trêve dans la Ghouta orientale, lors d’une discussion téléphonique, ce mercredi 7 mars.

« Les deux présidents ont mis l’accent sur une coopération Iran-Turquie-Russie pour pouvoir faire respecter le cessez-le-feu en Syrie et ont confirmé le besoin urgent d’envoyer des aides humanitaires aux habitants de la Ghouta orientale », a indiqué Daily Sabah citant des sources proches de la présidence.

MM. Rohani et Erdogan se sont également penchés sur la réunion tripartite qui aura lieu, à Istanbul au mois d’avril, entre les présidents turc, russe et iranien et au cours de laquelle sera abordée la crise en Syrie.

Selon la chaîne de télévision LBCI, qui s’est référée à des sources proches au président turc, Hassan Rohani et Recep Tayyip Erdogan se sont promis d’accélérer le rythme des efforts destinés à faire respecter la trêve humanitaire dans la Ghouta orientale.

Le mardi 6 mars, le porte-parole du ministère turc des Affaires étrangères a annoncé, lors d’un point de presse, que les présidents turc, iranien et russe se réuniraient au mois d’avril à Istanbul pour examiner la situation en Syrie.