
تقي زاده
Iran : le ministre des Affaires étrangères souligne que Téhéran n’a peur ni des négociations ni de la guerre
Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a déclaré que l’Iran n’avait pas peur d’engager de nouvelles négociations pour résoudre les différends en suspens, pas plus qu’il ne redoutait une guerre qui pourrait lui être imposée par ses ennemis.
Ces propos ont été tenus mercredi, lors d’une interview accordée à la presse à Téhéran après avoir accompagné le président iranien, Massoud Pezeshkian lors de sa visite officielle en Chine.
« Nous n’avons pas peur des négociations, tout comme nous n’avons pas peur de la guerre », a affirmé Araghchi.
Ces déclarations interviennent alors que les États-Unis prétendent vouloir entamer de nouvelles négociations avec la République islamique d'Iran.
L’adhésion au Coran et aux enseignements du Prophète, la seule voie de réussite des musulmans (Al-Houthi)
À l’occasion de l’anniversaire de naissance du grand Prophète de l’islam, le leader d’Ansarallah, Abdelmalik al-Houthi a souligné que l’adhésion au Coran et aux enseignements du Prophète est la seule voie de la réussite des musulmans.
Dans un discours historique prononcé jeudi 4 septembre, al-Houthi a qualifié de « sans précédent » dans le monde la cérémonie de l’anniversaire de naissance du Prophète, organisée par les Yéménites, y voyant le reflet de la vérité de la foi et de la sagesse yéménites.
De millions de Yéménites sont descendus dans la rue à travers le pays pour commémorer l’anniversaire de naissance du grand Prophète de l’islam (que la paix et la bénédiction soit sur lui et sur ses descendants).
À cette occasion, al-Houthi a adressé ses félicitations au peuple yéménite ainsi qu’à tous ceux qui célèbrent cette journée.
Évoquant la résistance historique du peuple yéménite, il a indiqué : « ce peuple, avec honneur, élève haut le drapeau de l’Islam, défend les musulmans opprimés et s’oppose aux tyrans ».
Dans une autre partie de son discours, il a fustigé l’agression israélienne contre Gaza, perpétrée avec le soutien des États-Unis. « Le peuple palestinien à Gaza est aux prises avec un blocus et une famine sévères ; même les nourrissons sont privés de lait infantile », a-t-il déploré.
L'Iran réduit ses relations diplomatiques avec l'Australie en signe de représailles
L’Iran a réduit la présence diplomatique de l’Australie à Téhéran en réponse à la décision de Canberra de dégrader ses relations diplomatiques, a déclaré le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères.
« Nous désapprouvons cette réduction des relations, car nous estimons qu’elle est injustifiée et qu’elle affecte les relations entre les deux pays », a déclaré Esmaïl Baghaï, jeudi 4 septembre, en faisant référence à la décision de l’Australie.
M. Baghaï a confirmé le départ de l’ambassadeur d’Australie en Iran, soulignant que cette mesure réciproque est conforme aux normes diplomatiques établies et au droit international.
« Conformément aux usages diplomatiques et au droit international, en réponse à la décision de l’Australie, la République islamique d’Iran a également réduit la présence diplomatique de l’Australie en Iran », a-t-il déclaré.
Le porte-parole de la diplomatie iranienne a ajouté que malgré les contraintes diplomatiques, la section consulaire iranienne à Canberra reste opérationnelle et que les efforts se poursuivent pour fournir les services consulaires nécessaires aux ressortissants iraniens vivant en Australie.
Le 25 août, le Premier ministre australien Anthony Albanese a accusé Téhéran d’être impliqué dans ce qu’il a qualifié de "deux attaques antisémites dans ce pays", ordonnant à l’ambassadeur d’Iran à Canberra, Ahmad Sadeghi, ainsi qu’à trois autres diplomates de quitter l’Australie dans les sept jours.
France : Une association saisit la justice pour l'inaction de l'État face à un « génocide à Gaza »
Une association de juristes a déposé, ce mercredi, un recours devant le tribunal administratif de Paris pour faire reconnaître un manquement de l’État français à ses obligations de prévention du crime de génocide à Gaza.
Citée par la presse française, l’Association des juristes français pour le respect du droit international (Jurdi) a indiqué que la France, en tant que signataire de la Convention de 1948 pour la prévention et la répression du crime de génocide, « a manqué de mettre en œuvre les mesures de prévention de ce génocide qui était à sa portée ».
L’organisation demande que la justice ordonne au gouvernement français de prendre des « décisions et initiatives concrètes vis-à-vis à Israël ».
L’association critique notamment les livraisons d’armes françaises à Israël, présentées comme « défensives » par les autorités. Elle assure que ses courriers adressés à l’exécutif sont « restés sans réponse ».
Conformément aux dernières données du ministère de la Santé de Gaza, depuis le 7 octobre 2023, date à laquelle le régime israélien a lancé sa guerre génocidaire contre le territoire palestinien assiégé, au moins 63 633 personnes ont été tuées, pour la plupart des femmes et des enfants.
La France a dénoncé « l’ampleur disproportionnée » des opérations israéliennes, mais n’a jamais employé le terme de génocide. Interrogé, le ministère français des Affaires étrangères n’a pas commenté cette nouvelle action en justice, selon la presse française.
La Cour internationale de Justice (CIJ) a ordonné à Israël dès janvier 2024 de prévenir tout acte de génocide et de permettre l’accès à l’aide humanitaire. La Cour pénale internationale (CPI) a confirmé, en juillet, les mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu et son ancien ministre de la Guerre, Yoav Gallant, les accusant de crimes de guerre, notamment d’avoir utilisé la famine comme méthode de guerre.
Attaque de missile des forces yéménites contre l’aéroport Ben Gourion de Tel-Aviv
Les forces armées yéménites ont mené une nouvelle opération contre l’aéroport israélien Ben Gourion avec un missile balistique, la troisième opération contre le régime sioniste au cours des dernières 24 heures en soutien à la Palestine et en représailles au génocide et à la famine dans la bande de Gaza.
Dans un communiqué publié jeudi, les forces yéménites ont déclaré avoir utilisé un missile balistique « Zulfiqar » lors de l’opération militaire visant l’aéroport de la ville occupée de Jaffa, près de Tel-Aviv.
Le missile a atteint sa cible et aucun des systèmes d’interception israéliens et américains n’a réussi à l’intercepter, ont-ils ajouté.
L’opération a contraint des millions de colons à se réfugier dans des abris et suscité la suspension des activités de l’aéroport.
Les forces yéménites ont également critiqué la position de certains pays arabes, qui, selon elles, ont encouragé l’ennemi israélien à poursuivre son plan criminel de renforcement du siège et d’extension des atrocités.
Cela ne fera qu’exacerber la famine et augmenter le nombre de victimes, ont-ils averti. Toutes les nations doivent agir et briser toutes les restrictions dans le cadre de leurs devoirs religieux, moraux et humains pour mettre fin aux crimes du régime israélien.
Les forces yéménites ont promis de continuer à soutenir Gaza jusqu’à la fin de l’agression et du siège contre la bande de Gaza.
Une grève se prépare à la SNCF une semaine après les blocages du 10 septembre
La journée du 18 septembre pourrait bien être aussi troublée que celle du 10 septembre, où un mouvement lancé sur les réseaux sociaux prévoit des blocages dans l’Hexagone. Trois syndicats de la SNCF, CGT-Cheminots, Unsa-Ferroviaire et CFDT-Cheminots, ont appelé à la grève le 18 septembre dans un communiqué commun, publié ce mercredi 3 septembre.
Et ils sont loin d’être les seuls dans le secteur des transports à avoir choisi cette date pour se mobiliser contre les projets d’économies budgétaires du gouvernement actuel.
Ces trois organisations, qui représentent ensemble 70 % des voix aux dernières élections professionnelles, encouragent « toutes les cheminotes et tous les cheminots à se mobiliser massivement le 18 septembre par la grève et à participer aux manifestations », précise le communiqué. L’Unsa Ferroviaire avait déjà lancé un appel à la grève, elle a donc été rejointe mercredi par la CGT-Cheminots et la CFDT-Cheminots. Ces organisations se sont réunies mercredi, en intersyndicale, pour « débattre de la situation sociale ».
Également présent lors de cette rencontre, Sud-Rail, troisième syndicat ferroviaire, n’a pas signé le communiqué commun. Il a lancé fin août un autre appel à la grève, mais pour le 10 septembre.
CGT-Cheminots, Unsa-Ferroviaire et CFDT-Cheminots estiment que « d’autres choix sont possibles (que ceux proposés par le gouvernement pour faire des économies NDLR), notamment en augmentant les recettes ou en arrêtant de les diminuer par des cadeaux fiscaux aux plus riches ».
« Le budget tel qu’il est construit aujourd’hui est très violent, il touche évidemment l’ensemble des salariés du pays », a réagi auprès de l’AFP Thierry Nier, secrétaire général du premier syndicat du secteur, la CGT-Cheminots. « On est dans une situation où il faut donner un avenir au ferroviaire, c’est une question pour nos emplois », abonde auprès de l’AFP Thomas Cavel, secrétaire général de la CFDT-Cheminots.
« Deux jours à travailler gratuitement, je ne sais pas qui est aujourd’hui d’accord pour ça », dénonce de son côté Fabrice Charrière, secrétaire général de l’Unsa-Ferroviaire, faisant référence au budget 2026 du gouvernement qui prévoit de supprimer deux jours fériés. Une « nouvelle rencontre des organisations syndicales représentatives du ferroviaire » aura lieu « avant le 18 septembre pour continuer à construire un mouvement de mobilisation massif », explique le communiqué.
Netanyahu refuse l’entrée en Palestine occupée à Macron en raison de son projet de reconnaissance de l'État palestinien
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a rejeté la demande du président français Emmanuel Macron de se rendre dans les territoires palestiniens occupés ; il voudrait d’abord que le président français abandonne son projet de reconnaissance de l’État de Palestine lors de l’Assemblée générale des Nations unies en septembre.
Selon la chaîne publique israélienne KAN, Netanyahu a transmis un message clair à Macron : « Retirez votre décision de reconnaître un État palestinien – alors vous pourrez venir. »
Un responsable israélien aurait déclaré : « Nous ne lui permettrons pas de jouer sur les deux tableaux. »
L’ancien député français Meyer Habib a déclaré à la télévision israélienne que Macron avait envoyé à Netanyahu un message exprimant son souhait de se rendre en Palestine, mais Netanyahu a fait savoir que le dirigeant français ne serait le bienvenu que s’il retirait son projet de reconnaissance de la Palestine.
Macron est cependant resté ferme et a refusé de se soumettre à cette demande de Tel-Aviv.
Fin juillet, Macron a annoncé que la France reconnaîtrait l’État de Palestine lors de la réunion des dirigeants mondiaux à l’Assemblée générale des Nations unies.
La France et l’Arabie saoudite coorganiseront la réunion sur la reconnaissance palestinienne lors de l’Assemblée générale des Nations unies le 22 septembre prochain.
Au moins 21 000 enfants palestiniens vivent avec un handicap causé par la guerre israélienne, selon l’ONU
Le Comité des droits des personnes handicapées des Nations unies (CDPH) affirme qu’au moins 21 000 enfants de Gaza sont devenus handicapés depuis le début de la guerre menée par Israël contre la bande assiégée.
Dans un rapport publié mercredi, le CDPH a indiqué qu’il y avait « au moins 21 000 enfants handicapés à Gaza en raison de déficiences acquises depuis le 7 octobre 2023 ».
Le comité précise également qu’environ 40 500 enfants ont subi de « nouvelles blessures liées à la guerre » au cours des deux années qui ont suivi l’éclatement de la guerre, et que plus de la moitié d’entre eux souffrent aujourd’hui de handicaps durables.
Affaiblie et divisée, l’OTAN décrite comme un « tigre de papier » par le Daily Mail face à l’OCS
Le journal britannique Daily Mail, en décrivant la réunion de l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS), reconnaît involontairement que l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN) est affaiblie et divisée.
D’après le journal, l’Inde se rapproche de la Chine et de la Russie, l’Europe est paralysée, les États-Unis isolent leurs alliés : tout révèle un Occident en crise face à un bloc eurasiatique plus cohérent et tourné vers l’avenir.
« Au cas où il arriverait tout de même un cataclysme pareil, nous serions désespérément mal préparés. Telle qu’elle est à l’heure actuelle, fatalement sapée par les États-Unis isolationnistes et une Europe affaiblie, l’OTAN est un tigre de papier. Si la guerre éclate quand même, autant hisser le drapeau blanc à Douvres », écrit le Daily Mail dans son analyse d’un conflit éventuel entre les pays de l’OCS et l’OTAN.
Des cibles israéliennes sensibles frappées par les forces yéménites lors de nouvelles opérations pro-palestiniennes
Les forces armées yéménites ont lancé des frappes de missiles et de drones contre deux cibles israéliennes sensibles dans le cadre de leurs opérations pro-palestiniennes les plus récentes.
Les forces yéménites ont fait part de ces opérations dans un communiqué mercredi, identifiant les cibles comme un lieu « sensible » à l'est de la ville sainte occupée de Qods et un lieu « vital » situé dans le port occupé de Haïfa.
Les cibles ont été respectivement frappées à l’aide d’un missile balistique hypersonique « Palestine-2 » et d’un drone chargé d’explosifs.
Les deux opérations ont atteint leurs objectifs avec succès, ont-elles noté, ajoutant que la première frappe « a provoqué la fuite de millions de sionistes usurpateurs vers des abris ».
Les forces yéménites ont déclaré avoir mené ces frappes de solidarité à la veille du jour anniversaire de la naissance du Prophète Mohammad (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants).