
تقي زاده
Verset 256 Sourate al-Baqara
point de contrainte dans la religion
L’une des caractéristiques de la liberté individuelle en islam, est que l’on ne doit pas contraindre quelqu’un à embrasser la religion comme Dieu l’affirme : « point de contrainte en religion, car le bon chemin s’est distingué de l’égarement ». (Sourate 2/256)
?En effet, la religion exigée en islam, c’est la croyance et la foi intérieure et ces deux irréalisables dans le cœur de l’homme par la violence et par la contrainte, car elles naissent en l’homme après l’acquisition des notions préliminaires dont la plus importante est la connaissance du vrai et du faux et le discernement de l’un de l’autre. Dans le cas échéant, l’homme choisira surement la vérité dans des conditions naturelles. Il est vrai que le « Djihad » (ou la constance dans la voie de Dieu) est l’un des importants devoirs islamiques ; mais le Djihad ne signifie guère de contraindre les autres à embrasser l’islam ; mais il signifie plutôt le déracinement des obstacles dans la voie de l’appel islamique, et de transmettre le message divin à la connaissance de tous les hommes à travers le monde, afin que le vrai se distingue du faux. Naturellement, lorsque les riches et les autorités, pour des raisons matérielles et sataniques, empêchent la promotion du message divin à la connaissance des gens ; alors dans ce cas, la philosophie de la mission prophétique (la guidance de l’humanité) exige que les combattants se dressent pour extirper ces obstacles, afin que les conditions soient propices à la transmission de la vérité à toute l’humanité. Les précédentes thèses ont apporté des précisions sur la vision de l’islam concernant l’univers, l’homme et la vie. En outre, il y’a d’autres principes et d’autres points que nous allons apporter au lieu indiqué. Nous exposons ici les positions et les visions de l’islam concernant les croyances et les règles.
Mois de Dhû al-Qa’adah
Ce mois est le 1er des mois sacrés [durant lesquels le combat est interdi tavec Dhû al-Hujjah, Moharram et Rajab] que Dieu a évoqués dans Son Livre Glorieux.
-Sayyed Ibn Tâ’ûs a rapporté, dans un hadith, que le mois Dhû al-Qa’adah est un moment d’exaucement des invocations au moment des difficultés.
-Il est rapporté du Messager de Dieu(s), une prière pour les dimanches de ce mois ayant beaucoup de faveurs. En résumé, celui qui fait cette prière [aussi appelée la prière du repentir voit] son repentir accepté et ses péchés pardonnés. Ces proches particuliers seront satisfaits de lui le jour du Jugement Dernier. Il mourra en ayant la foi. Rien ne manquera à sa Religion. Sa tombe sera spacieuse et illuminée. Ses parents seront satisfaits de lui et [Dieu] leur pardonnera ainsi qu’à ses descendants. Ses ressources seront abondantes. L’Ange de la mort le traitera avec bienveillance au moment de la mort et extraira son âme du corps avec aisance et facilité.
Voici la façon de faire cette prière : d’abord faire la douche rituelle (les grandes ablutions) et les petites ablutions puis prier 4 raka’ats. Lire à chaque raka ’at, al-Hamd 1 fois et Le Culte Pur 3 fois, les 2 demandes de Protection (les sourates Les Hommes et L’Aurore 1 fois. Ensuite, demander pardon à Dieu 70 fois. Terminer en disant :
لا حول و لاقوة الا بالله العلی العظیم
Il n’y a de force et de puissance qu’en Dieu le Très-Elevé, le Très-Grandiose.Puis dire :
«یا عزیز یا غفار اغفر لی ذنوبی و ذنوب جمیع المؤمنین و المؤمنات فانه لا یغفر الذنوب الا انت..»
Ô Tout-Puissant, ô Celui qui pardonne, pardonne- moi mes péchés et ceux de l’ensemble des croyants et des croyantes, car ne pardonne les péchés que Toi. Je dis que selon l’apparence, cette demande de pardon et l’invocation qui suit sont à faire après la prière.
-Il est rapporté dans un hadith qu’il est inscrit beaucoup de récompenses d’actes d’adoration à celui qui jeûne durant 3 jours d’un mois sacré, jeudi, vendredi et samedi.
Hajj: le Leader met en garde l'Arabie saoudite
Le Leader de la Révolution islamique, l'Ayatollah Ali Khamenei, a reçu en audience, ce mercredi 3 juillet, les organisateurs du grand pèlerinage, le Hajj qui mobilise chaque année des millions de musulmans à travers le monde. Le Hajj de cette année se tiendra dans un contexte bien particulier où le régime de Riyad tend à normaliser ses relations avec Israël, quitte à provoquer de profondes divergences au sein de l'Oumma islamique.
« Le Hajj est l'illustration la plus parfaite de la servitude envers le Tout puissant. C'est un moment absolu d'unité et de fraternité, c'est un moment d'unisson avec une charge éthique dans tous les sens du terme », a fait remarquer le Leader de la Révolution islamique pour qui le "rituel du Hajj" relève, à l'opposé de ce que prétendent certains, "de la politique": « Certains prétendent que le Hajj n'est qu'un rituel religieux. C'est une aporie. Puisque le fait d'unir les gens, de créer l'unité entre les différentes couches, c'est de la politique », a ajouté le Leader de la Révolution islamique qui a évoqué ensuite la question palestinienne. « Le soutien au peuple palestinien et à tous les opprimés du monde musulman, ceux du Yémen, en l’occurrence, participent eux aussi de la politique tout comme la dénonciation des crimes, de la tyrannie, de l’oppression. Par ailleurs, ce soutien aux opprimés constitue un devoir religieux qui fait écho aux enseignements de l'islam. Tout comme la critique des démarches et des politiques hostiles des Etats-Unis qui visent désormais la totalité du monde de l'islam », a-t-il souligné.
Plus loin dans ses propos, le Leader de la Révolution islamique s'est adressé à "ceux qui sont en charge d'organiser le grand pèlerinage" : « Riyad se doit d'assurer la protection des pèlerins sans toutefois créer un climat sécuritaire. Les pèlerins s'invitent dans la maison de Dieu, d'où qu'ils viennent. »
L'Ayatollah Khamenei a fait ensuite allusion au combat sans merci que les puissances hégémoniques ont livrée aux peuples musulmans, un combat inégal mais qu'ils finiront par emporter : « Les ennemis de l'Oumma islamique finiront par capituler et grâce à Dieu, la victoire sera du camp des musulmans qui retrouveront leur grandeur et leur gloire. »
"L’Iran a bloqué militairement la voie à l’ennemi" (Commandant en chef du CGRI)
Où en sont les tensions USA/Iran? Le commandant en chef du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI), le général de division Hossein Salami, se félicite de ce que l'Iran a su "bloquer militairement la voie à l'ennemi et à inverser radicalement la donne". « L'Iran jouit aujourd'hui d'une puissance militaire reconnue et se dote d'une capacité de dissuasion à ne pas sous-estimer. C'est in situ que l'Iran a fait voler en éclat la légende de l'invincibilité militaire américaine et au plus fort d'une campagne d'intoxication intense », a souligne le commandant en chef du CGRI lors d'une rencontre avec les commandants du Centre du commandement de la Défense aérienne iranienne, Khatam ol-Anbiya.
« A l'heure qu'il est, l'Iran est sur le point d'imposer une équation de pression à l'ennemi. Notre chemin de la Résistance n'est pas unidirectionnel surtout que l'ennemi a mobilisé tous ses talents et tous ses potentiels pour nous faire face et ils les a mobilisé dans une zone d'opération tout près de nous. Quant à l'Iran, il est aux pris avec son ennemi physiquement mais aussi sur le plan économique et politique. »
« Le centre de gravité de la pression de l’ennemi contre l'Iran change de place, suivant l'époque et le contexte et c'est en fonction de ce centre de gravité que l'ennemi réactive ses opérations. A un moment donné, l’ennemi se concentrait sur le face-à-face militaire et ses opérations psychologique, politique, économique et de renseignements allaient dans ce sens; mais aujourd'hui, c'est la guerre économique qui constitue l’axe central des efforts de guerre de l’ennemi contre nous. L'Iran se trouve aujourd'hui à l'intersection d'une guerre économique à l’échelle mondiale », a-t-il indiqué.
Et le général de brigade Salami d'ajouter : « Sur le plan militaire, nous avons complètement bloqué la voie de l'ennemi et inversé l'équilibre. Il y a peu, certains prônaient le dialogue pour éviter la guerre mais les choses se sont évoluées de sorte que l'ennemi a été pris de panique à l'idée d'avoir à s'engager dans une confrontation militaire avec l'Iran. A l'heure actuelle, c'est l'ennemi qui a peur de la guerre et cette peur se lit à travers son comportement physique et tactique. »
Les présidents chinois et turc se sont rencontrés à Pékin non sans s'avertir mutuellement
Une double déclaration de guerre? Le président chinois Xi Jinping et son homologue turc Recep Tayyip Erdogan se sont rencontrés, mardi 2 juillet, à Pékin. Alors que la Turquie continue à trafiquer les terroristes qaïdistes d'origine chinoise à Idlib et que la Chine a exprimé à plus d'une reprise son inquiétude à ce sujet, les propos échangés entre les deux présidents étaient très attendus. La nécessité du respect de l'intégrité territoriale chinoise par la Turquie est sans cesse revenu dans le discours du président Xi Jinping tandis qu'Erdogan a plaidé le caractère indispensable que revêt à ses yeux le respect des droits de la minorité ouïghoure qui peuple la province de l'ouest de la Chine.
Lors de cette rencontre, le président Xi a tenu à remercier le président Erdogan pour ses efforts censés couper court aux "activités anti-chinoises", disant que les deux parties devaient "respecter leur droit réciproque à la souveraineté" et "prendre en compte leurs intérêts communs", d’où "l’importance de la lutte contre le terrorisme". Les analystes y ont vu évidemment une allusion directe à ce qui se passe à Idlib où les terroristes qaïdistes venus de Xinjiang se battent contre l'armée syrienne et ses alliés aux côtés d'al-Nosra et d'autres formations terroristes soutenues par Ankara.
Xi Jinping a plus loin loué les efforts d’Ankara qui faisait face aux "activités séparatistes anti-Chine", affirmant que Pékin était disposé à renforcer "sa coopération avec Ankara pour lutter contre le terrorisme au sein des institutions internationales". Cette offre bien significative qui vise à rappeler à la Turquie le danger qu'il y a si elle pousse les bouchées trop loin, a été suivie par une offre : le président Xi a qualifié la Turquie de "partenaire stratégique" dans le projet de "la Route de la soie", indiquant que la Chine et la Turquie accéléraient la création d’un corridor intermédiaire dans le cadre de la nouvelle Route de la soie.
Mais la réponse du président turc Recep Tayyip Erdogan, largement remonté ces temps-ci par un réchauffement des liens avec Washington, n'a pas tardé : « La Turquie est attachée au principe de "la Chine unie" où les peuples de différentes ethnies puissent vivre dans la paix et cela concerne également le territoire autonome du nord-ouest de la Chine, le Xinjiang. La Turquie souhaite renforcer la coopération en matière de sécurité avec la Chine et promouvoir un niveau de confiance politique mutuelle. »
La frappe israélienne du 1er juillet changera la stratégie israélienne de Poutine?
Depuis la crise de l'Il-20, jamais la Russie n'avait réagi de cette manière à une frappe israélienne contre la Syrie. Pour Moscou, que l'attaque israélienne du 1er juillet intervienne cinq jours après la visite du conseiller pour la sécurité du président Poutine à Qods, cela ne peut signifier qu'un défi qu'Israël vient de lancer à Moscou. En ce sens, la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères a réagi aux récentes frappes d’Israël contre la Syrie avertissant que de telles attaques "menacent la sécurité de la région".
La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova a affirmé que les attaques du lundi 1er juillet contre la Syrie représentaient une menace pour la sécurité de la région.
« Les récentes attaques aux missiles israéliennes contre Damas mettent en péril la sécurité et la stabilité de la région », a-t-elle réitéré. Et de poursuivre : « La poursuite de ces attaques israéliennes suscite la préoccupation de Moscou. »
"Les batteries de missiles S-300 ne resteront plus inactives"
Presque une semaine après la destruction d'un RQ-4 dans le ciel iranien, l’aviation israélienne a bombardé des cibles militaires et civiles en banlieue de Damas et de Homs, faisant une quinzaine de morts et blessés dont des enfants.
Abdel Bari Atwan, analyste renommé du monde arabe et rédacteur en chef du quotidien Rai al-Youm revient sur la frappe israélienne et les questions que celle-ci suscite.
« Les avions de chasse israéliens impliqués dans cette attaque ont tiré leurs missiles à partir de l’espace aérien libanais afin d’échapper aux tirs de la DCA syrienne. Ces nouvelles attaques israéliennes visant la Syrie ont suscité l'ire de la Russie car elles se produisent à peine une semaine après la réunion tripartite de Qods à laquelle ont participé les trois conseillers à la sécurité de la Russie, des États-Unis et d’Israël pour discuter de la présence iranienne en Syrie.
À cette réunion, le secrétaire du Conseil de la sécurité nationale russe Nikolaï Patruchev a bien surpris ses homologues israélien et américain en parlant de l’Iran comme un "partenaire incontournable" de Moscou dans la lutte antiterroriste. Il s'est donc opposé à ce que l’Iran soit qualifié par certains de "menace majeure" dans la région.
Voilà un message bien clair de la part du Kremlin, un message qui souligne que les autorités russes ne coopéreront ni avec Tel-Aviv, ni avec Washington pour la mise en place d’un mécanisme destiné à "supprimer" les forces iraniennes déployées sur le sol syrien, indique l’article.
Chine-Russie-Iran: Riyad déploie le système THAAD sur ses frontières avec l'Irak
Au mois de mars 2019, les Etats-Unis d'Amérique ont annoncé quasi simultanément le déploiement des batteries de missiles THAAD dans le sud d'Israël et en Arabie saoudite. Or ces systèmes n'ont servi les pays hôtes ni pour contrer les missiles de la Résistance palestinienne tirés depuis Gaza ni pour repousser les drones et les missiles qui s'abattent désormais quasi quotidiennement sur le sud saoudien en provenance du Yémen. Alors pourquoi les avoir déployés? Cela fait une semaine que les officiels US accusent les forces de la Résistance irakienne, les Hachd al-Chaabi d'avoir été derrière la frappe au drone spectaculaire du 14 mai contre le pipeline Ouest-Est qui a impliqué sept drones sur une distance de 800 kilomètres et qui a interrompu le flux du pétrole à charger à Yanbu pendant plusieurs jours. Cette allégation littéralement infondée a provoqué l'ire de Bagdad qui demande à Riyad de lui présenter des preuves.
L'Arabie saoudite se serait référée aux rapports américains pour contacter Bagdad :« L’Arabie saoudite a informé, la partie irakienne, du déploiement de systèmes d'interception et de surveillance aérienne à la frontière irakienne », affirme Al-Sumaria citant un responsable de la sécurité de Riyad dans le journal Gulf : « Des responsables de la sécurité saoudienne ont contacté des responsables irakiens après des informations selon lesquelles des drones auraient été lancés à l’intérieur du pays pour attaquer des sites pétroliers saoudiens ».
"La Syrie se tiendra aux côtés de l’Iran et de son leadership pour tout scénario à venir"
Depuis l'escalade des tensions entre les Etats-Unis et l'Iran, une question ne cesse de traverser les esprits : que fera la Syrie en cas de guerre USA/Iran? Lors d’une rencontre ce mardi 2 juillet à Damas le président syrien Bachar Assad a affirmé au vice-ministre iranien des Affaires étrangères Ali-Asghar Khaji que son pays n'hésiterait un seul instant à soutenir la nation et l'Etat iraniens face à toute menace qui violerait les principes du droit international. Cette affirmation a son sens : cela veut dire que le régime israélien qui a lancé ce 1er juillet un véritable défi à la Syrie et à ses alliés iranien et russe en frappant des zones civiles et en provoquant la mort des civils syriens, ne restera pas à l'abri des contre-coups du brasier que les Etats-Unis sont sur le point d'allumer dans le golfe Persique.
L’Iran, le Hezbollah et la Russie se rallieront contre Israël
L’ancien commandant de la force aérienne du régime israélien a estimé qu’une nouvelle guerre avec le Hezbollah impliquerait également la Syrie et la Russie.
« Lors de la prochaine guerre contre le Hezbollah, la Syrie sera son partenaire, ce qui poussera l’Ours russe à intervenir dans la guerre pour l’empêcher de se prolonger », a déclaré l’ancien commandant de l’armée de l’air d’Israël, le général Amir Eshel, dans un discours prononcé lors de la Conférence de Herzliya.
Il ajouté que Moscou interviendrait dans cette guerre, car les intérêts de la Russie en Syrie pourraient être affectés par la participation de Damas à cette guerre.