تقي زاده

تقي زاده

Sur le site web « Informed Comment », Juan Cole, professeur d'Histoire à l'Université du Michigan, écrit un article intitulé « Trump, otage de Bolton et de Pompeo, demande à l’Iran de le sauver ». Cet article tente d’examiner les raisons pour lesquelles le président américain a appelé les Iraniens à lui passer un coup de fil.  

« Dans un article publié au Guardian, Julian Borger indique que Donald Trump a pris part, jeudi 9 mai, à une conférence de presse impromptue dans laquelle il a exhorté l'Iran à l'appeler, comme s'il était pris en otage par John Bolton et Mike Pompeo et qu’il signalait que l'Iran devait le sauver.

Il m'est arrivé de voir la performance bizarre en direct et cela me rappelait le vieux théorème du singe infini selon lequel si un nombre infini de singes tapaient suffisamment longtemps au clavier, ils taperaient finalement les œuvres complètes de Shakespeare. Le seul problème est que, dans le monde réel, l'univers peut expirer par la chaleur avant que l'un des singes puisse réellement produire ce texte.

Un discours de Trump est comme un grand nombre de singes frappant des touches aléatoires et si vous obtenez occasionnellement une phrase cohérente, cela ressemble à un accident.

Un journaliste a interrogé Donald Trump à propos des déclarations et des actions bellicistes de son conseiller à la sécurité nationale John Bolton. Trump a répondu: « John a des idées bien fortes, mais c’est bien. En fait, je tempère John, ce qui est assez étonnant, non ?

Même Trump plaisante sur le fait qu'il arrive rarement qu’il soit la seule personne sage dans une pièce.

Le Washington Post rapporte que Donald Trump est mécontent des ingérences de John Bolton au Venezuela et qu’il se plaint que ce dernier essaie de le faire basculer vers une guerre. Bolton a déclaré à Trump, la semaine dernière que l’opposition vénézuélienne pourrait facilement lancer un coup d’État contre le président Nicolas Maduro. Lorsque ce coup d’État a échoué, Trump a conclu que Maduro était une personne remarquablement forte. C’est ensuite que Trump a demandé à l’Iran de l’appeler.

Son administration avait précédemment rejeté les pourparlers avec l'Iran, à moins que celui-ci ne se retire d'abord de la Syrie et qu’il franchisse 12 étapes.

Typique pour Trump, il a jeté sa propre politique par la fenêtre, sur un coup de tête, bien que pour dire juste, c’était une politique stupide.

Trump a affirmé que la raison pour laquelle l’Iran ne l’avait pas appelé était que l’ancien secrétaire d’État John Kerry s’entretenait toujours avec le ministre iranien des Affaires étrangères et que c’était Kerry qui avait découragé les Iraniens de l’appeler.

Donald Trump a ensuite appelé à ce que Kerry soit poursuivi en justice n vertu de la loi Logan qui interdit aux civils américains de se livrer à de la diplomatie avec des puissances étrangères.

vendredi, 17 mai 2019 11:49

Golan: les soldats israéliens attaqués

Des tirs ont été entendus dans la nuit de jeudi à vendredi à la frontière du Golan occupé.

Selon l’agence de presse russe Sputnik, des militaires israéliens, déployés sur un poste d’observation situé dans l’est du mont d’al-Cheikh, ont ouvert le feu, ce vendredi 17 mai à 02h05 (heure locale), en direction de cibles non identifiées.

Les habitants des villages syriens non loin du poste d’observation disent avoir été réveillés par des tirs.

Sputnik qualifie d’« inhabituels » les tirs de militaires israéliens car ils ont en général l’habitude de tirer des balles traçantes avec le moindre agissement entre les deux postes d’observation qui sont placés à l’est et à l’ouest du mont d’al-Cheikh sur les hauteurs du Golan occupé. 

Le Hamas a rejeté les récentes déclarations du président du Mouvement national irakien à propos des missiles dont disposait ce groupe de résistance palestinien.

Le Mouvement de la Résistance islamique en Palestine, Hamas, a réagi, jeudi 16 mai, aux récents commentaires de l’ancien Premier ministre irakien, Iyad Allaoui, à propos du déploiement de missiles balistiques dans la bande de Gaza.

Salah al-Bardawil, faisant partie du cadre du bureau politique du Hamas, également porte-parole du mouvement, a déclaré qu’Iyad Allaoui était un « pion vaincu » qui disait tout ce que le « réalisateur sioniste » lui dictait à propos des missiles de la Résistance.  

« On ne prend pas pour cible nous-mêmes par nos propres armes », a écrit sur son compte Twitter Salah al-Bardawil, rejetant ainsi les allégations du responsable irakien.

Lors d’un entretien retransmis en direct par la chaîne de télévision irakienne Al-Sharqiya, Iyad Allaoui a déclaré avoir été informé par des responsables américains que les services d’espionnage israéliens avaient observé des missiles balistiques installés en Syrie et à Gaza, qui braquaient les pays arabes du golfe Persique.

Le vice-ministre russe des Affaires étrangères et négociateur en chef sur le nucléaire a déclaré que Moscou ne sait pas jusqu’où iront les tensions entre Téhéran et Washington mais sait bien que la pression politique maximale de Washington ne porterait pas ses fruits.

Il a qualifié de naïfs les calculs de l’administration américaine à cet égard.

Lors d’une interview accordée ce jeudi à l’agence de presse russe TASS, Sergueï Riabkov s’est exprimé en ces termes: « Nous ne savons pas si Washington espère réellement que la politique de pression maximale contraindra l’Iran à revenir à la table des négociations et à se soumettre aux revendications américaines. Je crois que ce calcul relève de la naïveté. »

« L’ambassadeur des États-Unis à Berlin Richard Grenell s’adresse à l’Allemagne comme si elle était une colonie américaine lorsqu’il s’agit du gazoduc Nord Stream 2 », s’est indigné Klaus Ernst, président de la commission du Bundestag pour l’économie et l’énergie.

« Les déclarations de l’ambassadeur américain en Allemagne Richard Grenell sur la construction du gazoduc Nord Stream 2 laissent croire que l’Allemagne est une colonie des États-Unis, ce qui est inadmissible », a déclaré ce jeudi 16 mai Klaus Ernst, le président de la commission du Bundestag pour l’économie et l’énergie, cité par Sputnik. 

« Les Américains souhaitent vendre leur gaz sur le marché européen. Les mesures qu’ils entreprennent ne sont pas toujours agréables. Elles sont tournées non seulement contre les Russes mais aussi contre les Européens, par exemple contre les sociétés allemandes participant au projet Nord Stream 2. Les agissements de l’ambassadeur américain en Allemagne sont inadmissibles, on a l’impression que nous sommes une colonie des États-Unis », a indiqué M. Ernst, lors d’une conférence consacrée à la coopération gazière Russie-UE.

L'ambassade de Russie à Washington a déclaré que Moscou répondrait certainement de manière appropriée aux nouvelles sanctions américaines prises dans le cadre de la loi Magnitski, sanctions qui ajoutent l’unité spéciale des forces de réaction rapide de la République tchétchène et cinq citoyens russes sur la liste des sanctions.

Selon l’agence de presse TASS, l’ambassade russe aux États-Unis a annoncé dans un communiqué que Moscou réagirait fermement aux nouvelles sanctions américaines prises dans le cadre de la loi de Magnitski.

De surcroît, le département du Trésor des États-Unis a sanctionné l’unité spéciale des forces de réaction rapide de la République tchétchène et cinq citoyens russes. 

Selon le communiqué, « les nouvelles mesures anti-russes prises par les autorités de Washington concernant la loi dite Magnitski constituent une autre tentative unilatéral contraire au droit international. Moscou répliquera à ces actions. Normalement, lorsque nous réagissons à de telles actions, nous disons toujours que ce n'est pas le choix de la Russie. Nous souhaitons coopérer avec les États-Unis, mais il semble que la partie américaine ne partage pas cette idée» .

Les sanctions américaines contre les forces de la réaction rapide de la République autonome russe de Tchétchénie affecteront non seulement la coopération internationale dans la lutte contre le terrorisme, mais aussi la capacité de ces forces à prendre des mesures positives dans la région arctique ».

L'ambassade de Russie a également souligné que cette décision non constructive du gouvernement américain nuirait à la portée des récents pourparlers entre les principaux responsables russes et américains à Sotchi.

Le Guide suprême de la Révolution islamique, l'ayatollah Seyed Ali Khamenei, a nommé jeudi le Contre-amiral Ali Fadavi commandant en second du Corps des gardes de la révolution islamique et le général de brigade Mohammad Reza Naqdi au poste de commandant adjoint du CGRI pour la coordination.

Le Guide suprême de la Révolution islamique, l'ayatollah Seyed Ali Khamenei, a nommé jeudi le Contre-amiral Ali Fadavi commandant en second du Corps des gardes de la révolution islamique et le général de brigade Mohammad Reza Naqdi au poste de commandant adjoint du CGRI pour la coordination.

L’ayatollah Khamenei, qui est également commandant en chef des forces armées iraniennes, a salué les services des deux commandants supérieurs dans leurs postes militaires, affirmant que les deux ont été promus à de nouveaux postes sur proposition du commandant en chef de la CGRI, en raison de leur précieuse expérience et leurs compétences pour s’acquitter de leurs responsabilités.

Le contre-amiral Fadavi était le commandant adjoint de la GRC pour la coordination et, avant cela, le commandant de la marine du CGRI.
 
Le brigadier général Naqdi était le commandant de la force iranienne Basij (volontaire) et a occupé d'autres postes importants à CGRI avant d'être promu au nouveau poste de CGRI.

Le mois dernier, l’ayatollah Khamenei a également promu au grade de major général le brigadier général Hossein Salami, commandant du corps de la CGRI, et l’a nommé chef du Corps des gardes de la révolution islamique après la fin de ses deux mandats de cinq ans.

Il a rendu hommage au service du général de division Jafari au cours de ses 10 années de service et a déclaré: "Compte tenu de la déclaration du général de division Mohammad Ali Jafari sur la nécessité de modifier le commandement (du haut) de l'IRGC, ... et compte tenu de votre précieuse expérience et de vos compétences En exerçant des fonctions de direction et en assumant diverses responsabilités au sein de l'institution révolutionnaire, jihadiste et populaire du CGR, je vous promets au rang de major général et vous nomme commandant en chef du corps des gardes de la révolution islamique. "

Le chef a demandé au nouveau commandant en chef de continuer sur la voie du major-général Jafari et d'améliorer les capacités et l'état de préparation complets du CGRI dans tous les secteurs, de développer la spiritualité et le savoir-faire et de stimuler la promotion culturelle.

Ce sont les puissances régionales qui redéfiniront désormais les équations mondiales ; les USA se soucient d’arranger leur retrait du Moyen-Orient, sans perdre la face, selon un journal libanais.
Quel que soit leur commanditaire et eu égard au temps et à l’endroit où elles ont eu lieu, les frappes du dimanche 12 mai contre les pétroliers au port de Fujaïrah aux Émirats arabes unis transmet un message important : le temps est venu pour que les Américains quittent le golfe Persique et le Moyen-Orient.

« Les événements de l’après-Fujaïrah, évolution stratégique dans les conflits mondiaux au sujet du Moyen-Orient » : tel est le titre d’un article paru par le journal libanais Al-Binaa. L’auteur de l’article, Mohammad Sadeq al-Hosseini, estime que la fin de la présence aérienne et maritime des États-Unis dans la région stratégique du Moyen-Orient est désormais certaine et les puissances régionales qui redéfinissent les équations mondiales devront désormais y travailler.


« Pour défendre leurs intérêts, les États-Unis n’ont pas besoin et n’envisagent pas d’enter en guerre contre l’Iran. Par contre, une coopération positive avec l’Iran pourrait assurer les intérêts de Washington. D’autre part, les pays arabes du golfe Persique ne pourront pas supporter une guerre dans la région. »

Les concertations entre les États-Unis et la Russie, d’une part, et avec l’Union européenne, de l’autre, permettent de conclure que toutes les parties sont à la recherche d’une entente au sujet des mécanismes sécuritaires censés résoudre les tensions actuelles, pour passer à une future étape de collaborations internationales y compris le méga-projet chinois des « Nouvelles Routes de la soie », ajoute l’article.

Le silence des pays arabes du golfe Persique et leur mise à l’écart des contacts internationaux — malgré le fait que les récentes explosions aient eu lieu au port de Fujaïrah aux Émirats arabes unis — confirment, en quelque sorte, ce qu’on vient de dire, écrit le journaliste arabe, rappelant que lundi à Bruxelles, après une rencontre avec le secrétaire d’État US, la responsable de la politique étrangère de l’Europe a insisté sur le maintien de l’accord nucléaire avec l’Iran.

Selon le journal Al-Binaa, les évolutions en cours à l’heure actuelle laissent prévoir que les Américains vont arranger leur retrait du Moyen-Orient et des autres régions du monde, avec le souci de ne pas perdre la face et de façon à suggérer que leur retrait se fait une fois les résultats escomptés obtenus.
La ministre libanaise de l’Intérieur a déclaré que le Hezbollah faisait partie intégrante du tissu social du Liban et qu’il constituait la stratégie défensive du pays face à Israël.
 une interview exclusive, accordée ce mardi 14 mai au quotidien saoudien Okaz, la ministre libanaise de l’Intérieur Raya Haffar el-Hassan a exclu le désarmement du Hezbollah.

« À ce stade, nous essayons de régler les problèmes du pays et nous ne serons pas en mesure de le faire sans avoir le parti politique du Hezbollah et le courant Amal présents à la table du dialogue. Nous essayons de créer des connexions parmi tous les partis politiques du Liban », a déclaré Raya el-Hassan.

Le Hezbollah ne contrôle pas l’aéroport de Beyrouth

Madame la ministre a balayé d’un revers de main toutes les rumeurs selon lesquelles le Hezbollah contrôlerait l’aéroport international de Beyrouth.

« Le Hezbollah fait partie intégrante de la société libanaise. Il prend part aux élections, il est représenté par des députés au Parlement et il a une partie des portefeuilles ministériels du Liban. Les rumeurs sur l’aéroport de Beyrouth sont de nature politique et le gouvernement libanais en connaît bien les objectifs », a déclaré la ministre libanaise de l’Intérieur.

Concernant la décision des États-Unis et du Royaume-Uni de placer le Hezbollah sur la liste des organisations terroristes, Mme el-Hassan a déclaré que cette décision n’aurait aucun impact sur le cabinet et le Parlement du Liban.

Le secrétaire général du Hezbollah libanais, Seyyed Hassan Nasrallah, a averti jeudi que toute force israélienne qui oserait entrer dans le sud du Liban serait anéantie.

L’Iran ne s’ingère pas dans les affaires du Liban

Interrogée pour savoir si les ingérences de l’Iran et de la Syrie ont causé le report de la formation du gouvernement au Liban, la ministre a répondu que la mise en place d’un État au Liban était une question entièrement intérieure et qu’elle ne concernait pas les parties étrangères.

« Il n’existait aucune ingérence étrangère. Tous les partis politiques du Liban ont des appuis sur le plan régional mais il n’existait aucune ingérence directe à ce propos », a-t-elle souligné.
 
Des manifestations anti-israéliennes se sont déroulées, ce mardi 14 mai, dans les différentes localités des hauteurs du Golan, occupées par le régime israélien.
 
Des habitants syriens des hauteurs du Golan, occupés par Israël, sont descendus dans la rue pour condamner la récente décision du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu de donner le nom du président américain Donald Trump à une nouvelle colonie.

Selon l’agence de presse officielle syrienne (SANA), « les habitants de Majdal Shams, de Bakaata, d’Ayn Qinyah et de Masaada ont déclaré, à travers une série de manifestations de protestation, que la décision de Netanyahu était de nature agressive et illégale et contredisait la charte et les résolutions de l’ONU ». 

Le régime israélien n’a pas pu réaliser au Liban le même scénario qu’il avait mis en œuvre au Golan syrien. Ce qui a empêché ce scénario, c’est la capacité de dissuasion du Hezbollah libanais.

Sedqi al-Maqt, récemment libéré d’une prison israélienne, a souligné que les habitants des hauteurs du Golan étaient soumis à des mesures injustes imposées aux Syriens vivant dans les territoires occupés.

Le dimanche 12 mai, Benjamin Netanyahu a annoncé qu’il donnerait le nom du président américain Donald Trump à une nouvelle colonie sur le plateau du Golan.

La décision de Netanyahu intervient juste un mois après que le président américain a reconnu la « souveraineté » d’Israël sur le Golan.