تقي زاده

تقي زاده

Cela fait déjà une vingtaine de jours que les forces américaines basées dans le camp de Rukban ont lancé une campagne pour recruter de jeunes syriens. Leur objectif consiste à renforcer la sécurité autour de ce camp mais aussi et surtout, autour de la base d’al-Tanf.

Selon le journal arabophone Rai al-Youm qui cite des sources concordantes, les soldats recrutés au cours de cette campagne reçoivent un salaire de 600 dollars américains chacun, portent des uniformes américaines et reçoivent des entraînements militaires.

Alors que l’armée syrienne fait revenir chaque jour un peu plus de terrains sous la souveraineté du gouvernement légitime de Damas, les Américains, eux, au lieu de préparer leur retrait de la Syrie, tentent de maintenir et de renforcer leurs forces dans ce pays.

Ces évolutions interviennent alors qu’en vertu d’un accord conclu entre les Russes et les Américains, le camp de Rukban devait être démantelé. Les quelques 80 000 civils syriens qui y sont détenus devaient être transférés vers leurs villes et villages dans les différentes régions de la Syrie. Et les groupes armés soutenus par Washington stationnés aux alentours du camp devaient être évacués vers le Nord et plus précisément vers la ville de Jarablus près de la frontière turque.

 

L’Iran et l’Inde donnent un coup d'accélérateur au projet de développement du port de la ville côtière de Chabahar qui devrait entrer en service avant la mise en vigueur de la deuxième série de sanctions américaines contre Téhéran, rapporte The Economic Times, lundi 15 octobre. 

Un média indien citant des sources digne de foi a écrit que la construction du port avait été retardée en raison des craintes suscitées par les restrictions financières imposées par Washington à l’Iran.

mardi, 16 octobre 2018 09:41

Vers des S-600 et S-700 russes ?

Les déclarations du député russe Vladimir Jirinovski sur le développement des systèmes russes S-700 en étonnent plus d’un.

« Les S-600 et S-700 sont capables de couvrir l'ensemble de la planète », a déclaré dimanche Vladimir Jirinovski, le président du parti de droite LDPR, invité à une émission de la chaîne russe Rossiya 1.

Il a estimé qu’auparavant, les États-Unis n'avaient pas accordé d'attention aux S-300 russes. Mais après leur déploiement en Syrie, Israël, leur principal allié, a commencé à « avoir peur ».

« Et les Américains en général ont peur, ils ont peur que le monde entier voie que le meilleur système de DCA est le S-300 russe. Et nous avons également les S-400, S-500, S-600 et S-700. Nous pouvons couvrir l'ensemble de la planète de telle façon que plus aucun avion ne décolle », a-t-il lancé.

Il est néanmoins utile de préciser que le Kremlin a démenti les allégations sur les projets de création des systèmes S-700.

Le procureur général américain Jeff Sessions a désigné ce lundi 15 octobre le Hezbollah libanais et quatre autres groupes comme « les principales menaces du crime organisé transnational ».

Sessions a indiqué qu'il avait désigné MS-13, le cartel de la Sinaloa, le Clan de Golfo et le Cartel de Jalisco Nueva Generacion pour qu’ils soient sanctionnés par un nouveau groupe de travail spécial. Il a également inclus le Hezbollah, que les États-Unis considèrent comme une « organisation terroriste ».

Cette mesure intervient alors que l’administration américaine avait annoncé l’intensification des sanctions contre le Hezbollah libanais suite aux victoires de ce dernier aux côtés de l’armée syrienne contre les groupes terroristes.

Le parti libanais lutte depuis plus de 5 ans contre les différents groupes terroristes en Syrie et cela à l’invitation du gouvernement syrien. Il combat les mêmes groupes et organisations terroristes qui ont commis plusieurs attentats dans les pays européens et ailleurs dans le monde.

 
Le président iranien Hassan Rohani a affirmé que les États-Unis ne seraient pas capables de poursuivre longtemps leur politique anti-iranienne, car Téhéran a élaboré des « plans bien précis » pour contrer les perfidies américaines.
Lors d’une réunion ce lundi 15 octobre à Téhéran avec un groupe d'experts économiques, le président Rohani a affirmé que le gouvernement iranien avait de vastes plans pour contrer la guerre psychologique et économique de l'ennemi et pour résoudre les problèmes actuels.

Le président Rohani a également évoqué l’importance de redonner de l’espoir à la nation iranienne. Ce qui pourrait faire échouer la guerre psychologique et économique lancée par l’ennemi.

Le président Rohani a également jugé normal qu’il y ait des critiques adressées au gouvernement sur ses plans économiques en ajoutant que ceux qui critiquaient devant également parfois proposer des alternatives pour sortir de la crise.

Le président Rohani a tenu ce discours alors qu’en mai dernier, le président américain a retiré unilatéralement les États-Unis du Plan global d’action conjoint (PGAC, accord sur le nucléaire iranien). Cette mesure du président US a fait revenir des sanctions anti-iraniennes qui avaient été levées avec la mise en vigueur de l’accord nucléaire. Il est utile de rappeler que de nouvelles sanctions américaines contre l'ran ont vu également le jour depuis. 

Le gouvernement de Trump a également pris des mesures punitives qu’il appelle « sanctions secondaires » à l'encontre des pays tiers faisant du commerce avec l'Iran.

Une première série de sanctions américaines est entrée en vigueur en août. Elle visait les transactions se faisant par le dollar US, le commerce de métaux et de carburants, les logiciels industriels et le secteur automobile. Un second tour, prévu pour le 4 novembre ciblerait le secteur de l’énergie et les transactions financières avec l’Iran.

Le Leader de la Révolution islamique, l'Ayatollah Seyyed Ali Khamenei, a affirmé le mois dernier que les ennemis de l'Iran avaient déclenché une guerre économique et médiatique globale contre l'Iran, avec pour but de provoquer « le désespoir » et le « pessimisme » parmi la population.

Le Leader a affirmé qu’aujourd'hui, l'ordre islamique faisait l’objet d’une guerre économique totale, orientée avec sérieux et précision par des cellules de guerre américaines.

Lors d’une réunion avec les chefs des pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire iraniens, le 11 octobre, l’Ayatollah Khamenei a appelé toutes les factions du gouvernement à s’unir pour lutter contre les effets négatifs des sanctions américaines visant la nation iranienne.
 

Un porte-avions américain avec 3000 effectifs à bord vient d'accoster au port de Doha au Qatar. Le ministère qatari de la Défense a annoncé dimanche l'arrivée du porte-avions Essex (LHD-2) au port de Doha pour une mission "prédéfinie", a rapporté l'agence de presse officielle qatarie (QNA). L'agence n'évoque évidemment pas de quelle mission il s'agit. 

Une délégation iranienne s’est rendue la semaine dernière à New Delhi. Les deux parties iranienne et indienne ont décidé de redoubler d’efforts pour construire un poste à quai sur le port de Tchabahar, avant le rétablissement des sanctions de Washington.

Selon les responsables indiens, l’achèvement du projet a été retardé à cause des sanctions américaines. « Des efforts ont été entrepris pour mettre en place un mécanisme approprié de paiement pour le port stratégique de Tchabahar par le biais des canaux bancaires des deux pays », ont-ils déclaré.

Une première vague de nouvelles sanctions américaines contre l’Iran est entrée en vigueur le 6 août et une seconde doit s’abattre le 4 novembre sur le secteur énergétique.

 

Alors que Daech fait tout son possible pour rester dans le sud de la Syrie, les troupes syriennes prennent d’assaut les dernières collines dans la province de Soueïda abritant les terroristes de Daech (supplétifs des États-Unis et de l'OTAN, NDLR).

« Daech est actuellement pris au piège dans l’une des régions les plus arides de la province de Soueïda, alors qu’il conserve ses postes dans la région d’al-Safa », a rapporté l’agence de presse SANA.

Appuyée par de lourdes frappes aériennes russes, l’armée syrienne a réussi à faire de grandes avancées, ce dimanche 14 octobre, dans la région d’al-Safa.

Selon une source militaire de la ville de Soueïda, l’armée syrienne a libéré plusieurs points autour de la région de Qasr Cheikh Hussein après une bataille acharnée contre les takfiristes de Daech, selon Sana.

 

La source a ajouté que l’armée avait également détruit plusieurs tranchées et des emplacements des tireurs d’élite de Daech dans cette zone occupée par les terroristes dans le sud de la Syrie.

Les forces syriennes s’emploient actuellement à libérer toute la région de Qasr Cheikh Hussein afin de forcer les terroristes à se retirer de leurs dernières positions dans la région d’al-Safa.

Samedi 13 octobre, Tasnim News a indiqué que les avions de combat syriens avaient frappé les positions des terroristes de Daech à Soueïda, leur infligeant de lourds dégâts. 

 

Un accord conclu à Téhéran le mois dernier prévoit que l’Iran exporte du pétrole brut en Russie, où il sera raffiné et vendu dans le monde entier, ont rapporté ce dimanche les médias israéliens.

La Russie et l’Iran ont convenu d’un mécanisme visant à épargner à Téhéran l’impact des sanctions américaines sur son industrie pétrolière à compter du mois prochain, a averti un document du ministère israélien des Affaires étrangères.

Selon le Centre russe pour la réconciliation des parties en conflit en Syrie, les terroristes ont de nouveau attaqué des localités syriennes. « Ces attaques ont coûté la vie à deux militaires syriens à Lattaquié », a-t-on appris de la même source. Mais que va-t-il passer si ces violations de trêve se poursuivent? Si les terroristes de Hayat Tahrir al-Cham font capoter l'accord, deux scénarios sont à envisager: "Soit la Turquie et ses milices lancent une offensive militaire contre al-Nosra, soit la Russie saisit l'occasion avec le soutien de l'armée syrienne et ses alliés pour entrer à Idlib. L'État syrien ne cesse de réaffirmer sa volonté de reprendre l'ensemble de la Syrie et pour lui, l'accord russo-turc n'est que temporaire.

« Deux soldats syriens ont été tués et au moins deux autres blessés, ce dimanche 14 octobre, à Lattaquié », a annoncé le chef du Centre russe pour la réconciliation des parties en conflit en Syrie, Vladimir Savtchenko.