تقي زاده

تقي زاده

La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères a mis en garde contre les agissements des États-Unis sur la rive est de l’Euphrate en Syrie. Les bases permanentes que les USA veulent implanter dans cette région déstabilisent la Syrie et y attisent les litiges ethniques, d’après la diplomatie russe. 

Lors d’une conférence de presse ce mercredi 10 octobre, la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a exprimé les inquiétudes de Moscou quant aux agissements des militaires américains à l’est de l’Euphrate. En créant des bases permanentes à l’est de l’Euphrate, Washington offre effectivement son appui à certaines forces opposées au gouvernement syrien, d’après la responsable russe.

La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova. (Archives)

Citée par l’agence de presse Sputnik, la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova, a parlé d’une « préoccupation grandissante » provoquée par « la situation sur la rive orientale de l’Euphrate où stationnent les Américains qui s’efforcent de former une administration spéciale, en violation de la Constitution en vigueur en Syrie ».

Maria Zakharova a déploré cette inquiétude croissante qui est due à la situation sur la rive est de l’Euphrate « où les Américains mènent la danse en s’appuyant sur leurs alliés parmi les Kurdes ».

Ces agissements qui, selon Mme Zakharova, vont à l’encontre de la Constitution syrienne « sont loin de donner des résultats positifs ».

Elle a affirmé que la formation d’une structure « quasi étatique » provoquerait l’irritation de la population non kurde, plus précisément des Arabes, des Assyriens et des Turcomans, conduisant les habitants locaux à exprimer leur mécontentement envers l’arbitraire des membres du service de sécurité relevant des Américains.

Maria Zakharova a également rappelé que les médias recevaient de plus en plus d’informations faisant part d’attaques armées ou terroristes dans cette région, notamment à Raqqa, pourtant reprise depuis longtemps aux terroristes de Daech.

Dans une interview toujours à l’agence Sputnik, le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Verchinine, avait auparavant affirmé que la présence militaire américaine à l’est de l’Euphrate déstabilisait la situation en Syrie et minait les efforts pour la faire revenir à la normale.

 

L’US Air Force a installé ses bombardiers B-2 Spirit Stealth sur la base aérienne de Pearl Harbor-Hickam.

Selon le magazine américain The National Interest, « l’US Air Force a déployé, le mercredi 10 octobre, pour la première fois, ses bombardiers B-2 Spirit Stealth, avion bombardier le plus performant de sa catégorie, sur la base aérienne de Pearl Harbor-Hickam à Hawaï.

Stephen Williams, directeur des opérations aériennes et de cyberespace de l’US Air Force dans le Pacifique, a annoncé, dans un communiqué, que le déploiement de ces bombardiers à Pearl Harbor-Hickam témoignait de la flexibilité stratégique de Washington lui permettant d’exercer son pouvoir aux quatre coins du monde.

 

Le représentant permanent de la Syrie auprès de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC), Bassam al-Sabbagh, a fait allusion à la confirmation, par cette instance, du fait que la Syrie a bel et bien achevé l’élimination de ses armes chimiques, un acquis digne d’éloges selon lui.

Cité par l’agence syrienne SANA, Bassam al-Sabbagh a aussi affirmé qu’il était déconcertant de voir certains pays, en particulier les États-Unis, se montrer sceptiques et réticents quant à la mise en œuvre de la Convention sur l’interdiction des armes chimiques ; « bien qu’ils constituent le seul pays à faire preuve d’atermoiements, lorsqu’il s’agit de respecter les délais établis et de détruire son arsenal chimique colossal ».

 

Un site d’information indien a rapporté que les États-Unis n’avaient aucune certitude quant au caractère furtif  de leurs F-35 vis-à-vis des S-300 russes.

Le site d’information indien EurAsian Times a indiqué que la décision du Pentagone de soumettre à plusieurs nouveaux tests ses avions de combat F-35 trahissait son incertitude quant à la furtivité et à la capacité de ces appareils à échapper aux radars des systèmes de défense antiaériens russes S-300.

« Le Pentagone a brusquement annoncé sa décision de soumettre ses avions de chasse F-35 à de nouveaux tests. Cela montre que le Pentagone n’est pas sûr que ses F-35 peuvent échapper aux S-300 », a indiqué EurAsian Times, en ajoutant que les F-35 B Lightning II étaient munis de capteurs électroniques leur permettant d’échapper au S-300.   

Simultanément au début des pourparlers entre l’Iran et la Russie pour acheter le système de défense antiaérienne S-300 aux Russes, Israël a proposé une somme faramineuse à la Grèce en échange de l’accès à un S-300 pour qu’il puisse étudier les points forts et faibles de ce système.

 

L’armée syrienne a repris, ce mercredi 10 octobre, ses opérations militaires contre les terroristes de Daech dans la région d’al-Safa, au sud de la Syrie.

Appuyée par l’aviation russe qui bombardait les positions des terroristes, l’armée syrienne a repris ses opérations militaires ce matin en prenant d’assaut les collines d’al-Safa depuis plusieurs directions.

À l’issue d’une série d’affrontements intenses, l’armée syrienne a réussi à enregistrer une importante percée dans le nord-ouest et le sud-ouest de la région d’al-Safa.

 

Des soldats pas motivés, avides d'argent au sein de l’armée israélienne qui finissent par abandonner leurs armes aux combattants de la Résistance palestinienne : la militarisation de Gaza et de la Cisjordanie est-elle une probabilité?  

Le site Mashreghnews se penche dans une récente analyse sur les manières dont la Résistance libanaise parvient à s'armer : "L’Intifada et le combat armé de la nation palestinienne se poursuivent depuis longtemps. Et en dépit de divers moyens déployés par l’armée israélienne pour réprimer l’Intifada, les combats acharnés des combattants palestiniens n'ont jamais cessé. L’ennemi israélien ne connaît aucune autre réponse que le langage de la force d'où les efforts des combattants palestiniens pour s’armer et poursuivre leur combat contre un régime qui arme même ses colons d’armes les plus mortelles".

Cela fait plusieurs jours que la Turquie et les terroristes qu'elle soutient disent avoir évacué leurs armes lourdes de la zone " démilitarisée" à Idlib. Comment se fait-il alors qu'ils ont pu tirer dans la nuit de mardi à mercredi des obus de mortier contre les zones résidentielles du nord-ouest d'Idlib? Les terroristes ont attaqué en effet avec de l’artillerie une région dans le nord-ouest d’Alep  zone faisant partie de la zone démilitarisée. 

Rami Abdul Rahman, le chef de « l’Observatoire syrien des droits de l’homme », groupe proche de l’opposition syrienne avait annoncé il y a peu que les éléments affiliés au groupe terroriste Faylaq al-Cham avaient fait évacuer du Rif du sud et de la banlieue occidentale d’Alep, les armes lourdes telles l’artillerie et les lance-roquettes.

La région démilitarisée sur laquelle la Russie et la Turquie s’étaient convenue comprend une zone située à 20 km en profondeur de la ligne de contact entre les forces de l’armée syrienne et les groupes terroristes situés aux alentours d’Idlib, des parties du Rif nord de Hama, le Rif ouest d’Alep et le Rif nord de Lattaquié.

Et alors que l’ouest d’Alep est une zone démilitarisée, les groupes terroristes présents dans le coin ont bombardé le quartier al-Zahra.

 

Selon Sputnik, ce sont plus précisément des zones dans l’avenue d’al-Nil et d’al-Shahba al-Jadida qui ont été prises pour cible. Le transfert des armes lourdes des terroristes de cette région a pris fin, disent les sources turques, il y a quelques jours. L’attentat n’a fort heureusement pas fait de pertes civiles mais quelques dégâts matériels.

 

Dans son éditorial du mardi 9 octobre, le journal libanais al-Binaa a écrit que le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, qui se voit incapable de faire face au Hezbollah sur la côte nord d’Israël (Galilée, ndlr), tente de déclencher une guerre d’usure psychologique pour préparer ainsi une intervention militaire contre l’Irak.

Naser Qandil, rédacteur en chef du journal al-Binaa a souligné que la faiblesse d’Israël face au renforcement du pouvoir militaire de l’axe de la Résistance ainsi que son impuissance à contrer le Hezbollah libanais conduirait le régime de Tel-Aviv vers une agression contre l’Irak.

Cela fait plus d’un mois que le régime israélien a rajouté l’Irak à la liste avec l’Iran, la Syrie, et le Liban, où il a menacé de viser les bases d’armements de la Résistance. Naser Qandil ajoute que Benjamin Netanyahu a une autre fois menacé l’Irak, à la tribune de l’Assemblée générale de l’ONU, tout en disant qu’il (Irak) se trouvait sur la liste des cibles à bombarder d’Israël. Ce n’est pas un hasard si cette menace coïncide avec la décision de la Russie de déployer le système de missiles S-300 en Syrie.

Ce n’est pas non plus un hasard si la menace d’Israël a coïncidé avec l’annonce du secrétaire général du Hezbollah, Sayyed Hassan Nasrallah, de l’accès de la Résistance aux missiles de haute précision. Les images des « sites de missiles secrets du Hezbollah » à proximité de l’aéroport de Beyrouth que Netanyahu a exposée à l’Assemblée générale de l’ONU, ressemblaient plutôt à une « farce ». D’autant plus que les ambassadeurs étrangers au Liban se sont rendus sur ces sites, confirmant qu’il s’agissait des « sites civils et non militaires ».

 

L'affaire de la destruction l'Il-20 provoquée par Israël le 17 septembre 2018, a fourni à la Russie l’occasion de confier à l’armée syrienne des missiles anti-aériens (les S-300), mais aussi de déployer tout un système de surveillance intégré. Dès que celui-ci sera opérationnel et que les officiers syriens auront été formés à le manier, c’est-à-dire au plus tard dans trois mois, il sera impossible à Israël mais aussi aux armées occidentales de survoler la Syrie sans l’accord de Damas.

En Turquie où il participait à l'union interparlementaire des pays de l'Eurasie, le président du Parlement iranien, Ali Larijani a jugé peu probable qu'Israël s'aventure à nouveau dans le ciel syrien. Pour Larijani, Israël ne pourra pas non plus viser les systèmes de défense antiaériens russes S-300.

"Je ne pense pas que les Israéliens puissent faire un pas sérieux et je pense que la Russie a le droit de déployer des systèmes de défense antiaérienne S-300 en Syrie et de protéger ses intérêts, en particulier après l'attaque israélienne contre l'aviation russe. C’est un droit légal pour la Russie ", a déclaré Ali Larijani dans une interview accordé à RT, commentant ainsi le discours d’un responsable israélien qui prétendait que les S-300 pourraient être ciblés et éventuellement détruits par des chasseurs israéliens.

 

Ce qui se passe à l'est de l'Euphrate est totalement censuré par les médias dominants et pourtant c'est là où la guerre de l'État syrien et ses alliés contre l'agresseur US et Cie est entrée dans une phase fatidique. À peine quelques jours après l'attaque aux missiles et aux drones de l'Iran contre le QG des terroristes à Hajin à Abou Kamal qui a bloqué toute possibilité pour les terroristes de traverser l'est de l'Euphrate vers l'ouest, les forces spéciales russes ont débarqué à Hajin.

 

Les informations concernant de supposés combats entre les terroristes de Daech d'une part et les FDS de l'autre relèvent d'avantage de fakenews que de la réalité, les deux entités étant les supplétifs des États-Unis et de l'OTAN. Ces évolutions interviennent alors que les forces syriennes et leurs alliés avancent à grand pas dans les hauteurs stratégiques de Soueïda pour se diriger vers al-Tanf. Il semblerait que les Américains aient décidé d'intervenir directement faute d'avancée du coupe FSD-Daech sur le terrain. 

Les informations relayées par des sources proches des terroristes font état de la "lente avancée" des FDS face à Daech dans le sud et l’est de la province de Deir ez-Zor. Ces informations évoquent "des combats acharnés" impliquant les miliciens des FDS et les terroristes de Daech qui défendraient "bec et ongle "leurs positions sur la rive l’orientale de l’Euphrate". À vrai dire, il s'agit d'un jeu de la souris et du chat, propre à fournir aux Américains l'alibi nécessaire pour s'impliquer directement. Des sources proches des terroristes soulignent : « Même avec l’appui aérien, balistique et l’artillerie de la coalition occidentale, les Kurdes n’ont pas vraiment avancés dans leurs opérations. »  

Ces informations évoquent par ailleurs les "échecs successifs des Kurdes dans le sud et l’est de la province de Deir ez-Zor" et puis et pour la première fois" le déploiement  par l'armée américaine des dizaines d’unités des Forces spéciales de l’US Navy sur le terrain. »