Un commandant rebelle mort de froid en Syrie

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Un commandant rebelle syrien est mort d'hypothermie à cause du froid rigoureux qui sévit dans la région depuis une semaine, a affirmé samedi l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), une organisation pro-rebelles basée à Londres.

L'officier rebelle est mort alors qu'il se rendait de la (province septentrionale) d'Idleb à Homs (dans le centre du pays). Il est mort à cause d'une tempête de neige, a affirmé cette organisation.

Le commandant ne portait aucune blessure sur le corps et il avait dû geler. Agé d'une quarantaine d'année, il était un chef de la brigade Suqour al-Sham, particulièrement puissante dans la région d'Idleb, près de la frontière turque.

Les corps gelés de deux hommes, âgés d'une trentaine d'année, ont en outre été retrouvés sur la route reliant Houla (dans la province de Homs) et la région voisine de Hama.

Une vague de froid touche depuis quelques jours le Proche-Orient, et selon l'opposition, deux enfants syriens sont morts d'hypothermie.

La Syrie, le Liban, la Jordanie, l'Egypte, Israël, la Turquie et les Territoires palestiniens étaient touchés par des chutes de neige, de fortes précipitations et des températures glaciales pour la région.

Mais les combats se poursuivent, en particulier sur le front d'Adra, à l'est de Damas, où les rebelles se sont emparés ces derniers jours d'une des principales entrées de la ville.

L'armée a lancé vendredi une contre-offensive et un haut responsable de la sécurité à Damas a affirmé à l'AFP que les opérations se poursuivaient samedi.

Depuis hier (vendredi), nous cernons la région et nous avons commencé à prendre d'assaut les zones et les repaires où se barricadent les terroristes, qui essuient des pertes, a-t-il assuré.

Ce responsable a accusé les terroristes de tenter d'utiliser les habitants comme des boucliers humains.

A Azaz, près de la frontière turque, l'État islamique d'Irak et du Levant (EIIL), un groupe affilié à Al-Qaïda, a libéré samedi des dizaines de Kurdes qu'il avait enlevés vendredi. Cependant, 73 d'entre eux, dont deux femmes, étaient toujours retenus dans les mains des extrémistes.

Les enlèvements font partie de la guerre que l'EIIL livre aux Kurdes. Des civils kurdes sont enlevés dans des zones où les combattants kurdes sont faibles.

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