تقي زاده

تقي زاده

S’adressant aux États-Unis et à leurs alliés, le vice-représentant permanent de la Syrie auprès des Nations unies a affirmé que les Syriens avaient fait échouer tous leurs plans à Alep et dans la Ghouta orientale et qu’ils le feraient à travers toute la Syrie.

« La France, le Royaume-Uni et les États-Unis ont lancé une campagne d’intoxication contre la Syrie dans le but de discréditer Damas », a déploré Monzer Monzer, vice-représentant permanent de la Syrie auprès de l’ONU.

La Turquie a exclu la possibilité de la remise d’Afrin sous la souveraineté du gouvernement syrien.

Le vice-Premier ministre turc Recep Akdag a déclaré, ce mercredi 16 mai, que la Turquie ne placerait pas, de nouveau, la ville d’Afrin sous la souveraineté du gouvernement syrien.

« Il est totalement exclu que nous nous retirions d’Afrin. Les troupes turques n’y seront pas déployées pour longtemps, mais nous ne placerons pas cette ville sous la tutelle du gouvernement d’Assad. Tout ce que nous cherchons à Afrin est de protéger la sécurité de la Turquie face aux groupes terroristes kurdes comme les YPG. Nous allons bientôt rendre Afrin à la nation syrienne », a déclaré Recep Akdag.

L’armée turque et les terroristes de l’Armée syrienne libre (ASL) qu’elle soutient ont lancé, le 20 janvier 2018, une agression militaire contre la région d’Afrin, dans le nord de la Syrie, sous prétexte de repousser les éléments kurdes des Unités de protection populaire.

La Turquie a pris le contrôle entier de cette région syrienne en mars.

Recep Akdag s’est ensuite attardé sur la question de l’adhésion de la Turquie à l’Union européenne, disant que celle-ci traitait la Turquie d’une manière inéquitable.

Total se retirera d’un projet gazier de plusieurs milliards de dollars en Iran s’il ne peut obtenir une dérogation aux sanctions américaines, a déclaré mercredi la compagnie française d’énergie.

Total a confirmé mercredi qu’il ne pourrait poursuivre son projet de développement du plus grand gisement de gaz naturel au monde, la phase 11 du projet Pars-Sud en Iran, qu’à la condition d’obtenir une dérogation le protégeant contre toute sanction « secondaire » de la part des États-Unis.

Total a signé un contrat en juillet 2017 pour développer la phase 11 du champ iranien Pars-Sud avec un investissement initial d’un milliard de dollars, devenant alors la première des majors pétrolières à signer un contrat en Iran depuis l’accord sur le nucléaire conclu en juillet 2015.

L’annonce par le groupe pétrolier français montre comment les entreprises européennes commencent à céder devant les pressions américaines alors que leurs dirigeants luttent pour sauver le Plan global d’Action conjoint (PGAC) après que les États-Unis se sont retirés de cet accord et ont déclaré qu’ils rétabliraient des sanctions contre Téhéran.

Total « ne pourra pas continuer le projet Pars-Sud 11 et devra mettre fin à toutes les opérations qui y sont liées avant le 4 novembre 2018, à moins qu’une dérogation propre au projet ne soit accordée par les autorités américaines, avec le soutien des autorités françaises et européennes », a souligné le groupe dans un communiqué publié mercredi et cité par les médias français.

La France, l’Allemagne et le Royaume-Uni mènent un effort commun pour sauvegarder les intérêts économiques de l’Europe en Iran. Mais la portée du système financier américain, la prédominance du dollar et la présence des opérations des entreprises européennes aux États-Unis affaibliraient toutes les contre-mesures potentielles de l’UE.

La question qui se pose toujours est la suivante : les Européens peuvent-ils agir indépendamment face aux États-Unis pour assurer les intérêts de leurs entreprises ?

Le secrétaire du conseil suprême de la sécurité nationale iranienne et représentant du Leader de la Révolution islamique, le contre-amiral Ali Chamkhani, a réagi au transfert de l’ambassade américaine de Tel-Aviv à Qods prévu pour ce lundi 14 mai, rapporte la chaîne Al-Alam.

« Par les erreurs stratégiques qu’il a commises en appui au terrorisme, par la violation de l’accord nucléaire et les lois internationales et en piétinant les droits du peuple palestinien, le président américain Donald Trump s’est transformé en un symbole d’anarchisme et de violence sur la scène internationale. »

Selon le contre-amiral Ali Chamkhani, le transfert de la capitale du régime illégitime israélien vers la ville noble de Qods apportera des résultats inverses aux planificateurs de ce complot.

« Cette décision catastrophique aurait pour conséquence de renforcer l’unité et la volonté des musulmans du monde pour défendre leurs valeurs sacrées ; cette mesure pourrait également accélérer le processus de l’effondrement du régime factice sioniste. »

jeudi, 17 mai 2018 09:24

al-Nosra, épaulé par Israël

L'ambassadeur palestinien en poste à Moscou a annoncé que les services d’espionnage israéliens étaient en contact avec les terroristes du Front al-Nosra.

L'ambassadeur palestinien en Russie, Abdul Hafiz Noafel a déclaré, le mardi 15 mai, que les services d’espionnage israéliens établissaient des liens avec les terroristes, membres du Front al-Nosra (rebaptisé Fatah al-Cham) opérant en Syrie.

«Il existe une relation spéciale entre certains représentants du Front al-Nosra et Israël qui leur offre des soins médicaux », a-t-il dénoncé et de poursuivre : « Le Conseil national palestinien a ordonné à Mahmoud Abbas de renoncer à reconnaître Israël. »

« Le Conseil national palestinien a réélu Mahmoud Abbas en tant que membre du nouveau comité exécutif. Il s'agit là d'un message de la direction palestinienne adressé non seulement au peuple palestinien, mais aussi aux dirigeants des pays arabes ", a-t-il ajouté lors d'une conférence de presse.

Il est à noter que le nombre des victimes palestiniennes tuées les deux derniers jours à Gaza dépasse les 63 personnes, d’après les dernières informations. De plus, pas moins de 3 000 Palestiniens ont été blessés par l'armée israélienne.

La plupart des pays islamiques ont annoncé que jeudi 17 mai est le premier jour du mois de Ramadan dans leur pays. 
 
Selon l'agence Taghrib (APT), la majorité des pays islamiques arrivent par consensus à la date du 17 mai pour le début du mois sacré de Ramadan.

Le comité chargé de désigné le début du mois de Ramadan du ministre des affaires religieuses du sultanat d'Oman a annoncé que jeudi est le premier jour de Ramadan dans ce pays.

Les médias saoudiens ont annoncé que la lune du mois de Ramadan n'est pas constatée dans la plupart des régions de ce pays. Donc, jeudi est le début du mois de Ramadan en Arabie saoudite.

Au Bahreïn, en Jordanie, en Egypte, en Palestine, au Yémen, au Koweït, en Malaisie, en Australie, en Indonésie, au Japon et en Corée du Sud jeudi est le premier jour du mois de Ramadan.

Le comité de la désignation du mois de ramadan du bureau du Guide suprême iranien a également annoncé que ce jeudi est le premier jour du mois sacré de Ramadan en Iran.
Le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, a condamné la répression, par le régime israélien, des manifestations pacifiques dans la bande de Gaza pour réclamer leur droit au retour des Palestiniens. 
 
Sur sa page Twitter, le ministre des Affaires étrangères a écrit:

« Le régime israélien massacre en grand nombre et avec sang-froid les Palestiniens qui expriment leur protestation dans la plus grande prison à ciel ouvert du monde [Gaza]. Et pendant ce temps, Trump célèbre le transfert de l'ambassade illégale américaine et ses collaborateurs arabes se déplacent pour détourner l'attention. C’est une journée on ne peut plus honteuse. »

Les forces israéliennes ont ouvert le feu ce lundi sur les Palestiniens qui s’étaient rassemblés près des barrières frontalières entre la bande de Gaza et Israël, dans le cadre des manifestations lancées il y a sept semaines baptisées sous le nom de la Marche du grand retour.

Les États-Unis ont officiellement transféré aujourd'hui leur ambassade, de Tel-Aviv vers la ville sainte de Qods.

En décembre 2017, le président américain Donald Trump a reconnu Qods comme capitale d’Israël, et promis qu’il y transférerait l’ambassade américaine.

Le secrétaire du conseil suprême de la sécurité nationale iranienne a réagi à ces évolutions. Selon le contre-amiral Ali Chamkhani, ces mesures pourraient accélérer le processus de l’effondrement du régime factice d'Israël.
Les tirs israéliens lundi dans la bande de Gaza ont tué "huit enfants de moins de 16 ans" parmi les dizaines de civils palestiniens abattus, a affirmé Riyad Mansour, ambassadeur palestinien à l'ONU, lors d'une conférence de presse. 
 
"Plus de 2.000 (Palestiniens) ont été blessés", a-t-il ajouté.
 
"Nous condamnons dans les termes les plus forts ces atrocités par les forces israéliennes d'occupation, qui ont utilisé une forte puissance de feu contre des civils qui ont le droit de manifester pacifiquement et qui l'ont fait", a aussi affirmé le diplomate.

Peu après qu'il se soit exprimé, le bilan est passé à 52 morts.

"Nous demandons à ce que ces actions soient arrêtées immédiatement et que les responsables du côté israélien soient traduits en justice", a aussi déclaré M. Mansour.

Il a précisé que son collègue basé à l'ONU à Genève essayait d'obtenir de son côté une réunion d'urgence du Conseil des droits de l'homme des Nations unies pour déclencher une enquête indépendante sur les évènements survenus lundi à Gaza.

"Ce massacre s'est tenu au moment où les Etats-Unis ouvraient de manière illégale, unilatérale et provocatrice leur ambassade" à Al-Qods. "Il est vraiment tragique qu'ils célèbrent une action illégale au moment où Israël tue et blesse des milliers de civils palestiniens", a estimé le diplomate.

"Nous utiliserons tous nos droits au Conseil de sécurité pour le voir endosser ses responsabilités pour arrêter ce massacre, le condamner et traduire ses responsables en justice", a aussi souligné Riyad Mansour.

Les nouveaux décès palestiniens font de lundi la journée la plus meurtrière pour les Palestiniens depuis la guerre de l'été 2014 dans l'enclave palestinienne.
En visite à Moscou, le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Zarif a dit vouloir des "assurances" des signataires de ce texte abandonné avec fracas par les Etats-Unis. 
 
 
Deuxième étape de sa tournée diplomatique, M. Zarif s'est entretenu lundi matin avec son homologue russe Sergueï Lavrov après des consultations à Pékin pendant le weekend et avant son arrivée à Bruxelles mardi où il rencontrera ses homologues français, allemand et britannique.
 
Au terme de ces entretiens à travers le monde, il aura alors fait le tour des cinq puissances qui, outre les Etats-Unis, avaient signé avec l'Iran cet accord historique en 2015, qui prévoyait une levée des sanctions visant l'Iran en contrepartie de l'engagement de la République islamique de suivre un programme nucléaire civil.

"L'objectif final de tous ces pourparlers, c'est d'obtenir des assurances que les intérêts du peuple iranien, garantis par (l'accord) seront défendus", a déclaré M. Zarif au début de l'entretien avec M. Lavrov.

Le chef de la diplomatie russe a de son côté estimé que Russes et Européens devaient "défendre de concert leurs intérêts" sur ce dossier.

La sortie des Etats-Unis entraîne un rapprochement entre Moscou et les Européens, rare vu les tensions de ces dernières années, alimentées par les dossiers syrien et ukrainien.

L'accord a été conclu en juillet 2015 après des années d'âpres négociations entre l'Iran et le groupe 5+1 (Allemagne, Chine, Etats-Unis, France, Royaume-Uni et Russie). Aux termes de l'accord, Téhéran a accepté de geler son programme nucléaire jusqu'en 2025.

Les Iraniens espèrent désormais "être capables d'établir un cadre futur clair pour l'accord", avait déclaré M. Zarif à Pékin, avertissant que l'Iran était "prêt pour toutes les options" si ses intérêts n'étaient pas assurés.

Vendredi, il avait d'ailleurs affirmé que Téhéran se préparait à reprendre "l'enrichissement industriel" d'uranium "sans aucune restriction" à moins que l'Europe ne fournisse de solides garanties de maintien des relations commerciales avec l'Iran.

Le président russe Vladimir Poutine avait multiplié les contacts la semaine dernière sur le dossier iranien en s'entretenant avec la chancelière allemande Angela Merkel après le président turc Recep Tayyip Erdogan, plaçant la Russie au centre du jeu après le retrait fracassant des Américains.

- Merkel et Macron en Russie -

Lors d'une rencontre jeudi à Téhéran, le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Riabkov et son homologue iranien Abbas Araghchi avaient déjà souligné leur "attachement à la sauvegarde de l'accord".

M. Poutine s'était pour sa part dit mercredi "profondément inquiet" de la décision de Donald Trump de se retirer de l'accord et de rétablir prochainement les sanctions contre la République islamique.

Mme Merkel est attendue le 18 mai à Sotchi, dans le sud de la Russie, pour une rencontre avec Vladimir Poutine, tandis que le président français Emmanuel Macron doit se rendre à Saint-Pétersbourg fin mai.

"La coopération (entre les Européens) et la Russie, qui semblait hier encore impossible avec l'affaire Skripal, les expulsions croisées de diplomates et l'affaiblissement des contacts, bénéficie désormais d'un nouvel élan", souligne Andreï Baklitski, analyste au centre de recherche russe PIR.

Dès lundi, M. Poutine doit rencontrer Yukiya Amano, le directeur de l'Agence mondiale atomique à Sotchi, selon son conseiller Iouri Ouchakov.

Longtemps antagonistes, la Russie et l'Iran ont vu leurs relations s'améliorer avec la fin de la Guerre froide. Alors que Téhéran était au ban des nations, Moscou a accepté de reprendre au milieu de la décennie 1990 le contrat de construction de la centrale nucléaire de Bouchehr (sud de l'Iran), abandonné par l'Allemagne.

Des experts estiment que la Russie pourrait bénéficier économiquement du retrait américain, étant moins exposée que l'Europe aux conséquences du rétablissement de sanctions contre la République islamique.

Le conseiller à la sécurité nationale américaine a prévu qu’avec le rétablissement des sanctions américaines contre l’Iran, les pays européens réduiraient leurs investissements dans ce pays.

« Le président Trump a annoncé lors de sa compagne électorale qu’il privilégierait les intérêts américains, et je crois que ce principe a conduit ses actions durant plus d’un an qu’il occupe la présidence des États-Unis. Il a hérité de nombreux dossiers épineux, notamment ceux de l’Iran, de la Corée du Nord et du Moyen-Orient. Soit l’administration Obama ne les a pas abordés, soit elle les a mal traités », a déclaré John Bolton lors d’une interview avec VOA.

« Trump a toujours parlé [du Plan Global d’Action Conjoint] à la fois pendant et après sa campagne électorale. En retirant des États-Unis du PGAC, il a fait ce qu’il avait promis », a-t-il indiqué.