تقي زاده

تقي زاده

La décision américaine de se retirer de l’accord sur le nucléaire iranien impose aux entreprises étrangères des délais très courts, de l’ordre de trois à six mois, pour se retirer d’Iran.

L’Europe a-t-elle réellement décidé de tenir tête aux États-Unis ? Quelques heures après l’annonce du président Macron comme quoi la France n’ira pas déclencher une guerre commerciale contre Washington pour défendre ses intérêts en Iran, la Commission européenne a lancé ce vendredi des mesures de protection pour les entreprises européennes actives sur le marché iranien.

Il s’agit d’une riposte contre les sanctions américaines décidées après le retrait des États-Unis de l’accord nucléaire de juillet 2015.

La Commission européenne a entériné ce vendredi 18 mai le premier paquet de mesures visant à protéger les entreprises européennes actives en Iran contre les sanctions américaines. Ces sanctions viennent d’être également annulées légalement sur le territoire de l’UE, affirme la déclaration de la Commission.

La loi qui a été activée s’appelle la « loi de blocage ». Ce mécanisme, qui date de 1996 et qui n’avait jamais été mis à exécution, visait à l’origine à contourner l’embargo sur Cuba. Ce mécanisme permet aux entreprises et tribunaux européens de ne pas se soumettre à des réglementations relatives à des sanctions prises par des pays tiers.

« Les sanctions américaines ne seront pas sans effet. Il est donc de notre devoir, à la Commission et au sein de l’Union européenne, de faire ce que nous pouvons pour protéger nos entreprises européennes, en particulier les PME », a déclaré vendredi le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker.

L’exécutif européen a également lancé une procédure pour permettre à la Banque européenne d’investissement (BEI) de soutenir les investissements européens en Iran, en particulier pour les petites et moyennes entreprises. L’annonce de la Commission européenne intervient après la décision prise la veille par les chefs d’État et de gouvernement, lors de leur sommet en Bulgarie. Cette décision est une riposte au rétablissement des sanctions américaines liées au retrait des États-Unis de l’accord de juillet 2015 sur le programme nucléaire iranien.    

Le président américain Donald Trump a menacé que « si on ne parvient pas à un accord avec la Corée du Nord, le dirigeant nord-coréen connaîtra le même sort que le leader libyen Kadhafi ».

Le président américain, pour tenter de ramener Kim Jong-un à la table des négociations sur son programme nucléaire, a eu recours à la politique de la carotte et du bâton. « Il resterait en place dans son pays, il continuerait à gouverner et son pays deviendrait très riche », a-t-il promis, évoquant la Corée du Sud comme modèle possible pour le Nord. En même temps, il n’a pas écarté l’idée d’un modèle libyen évoquée par son conseiller à la sécurité nationale John Bolton, en disant que « ce modèle pourrait être mis en place si on ne parvient pas à un accord avec Pyongyang ».

Après des mois de détente, la Corée du Nord a annulé une rencontre avec son voisin du Sud, en protestation contre des exercices conjoints entre Washington et Séoul, évoquant la possibilité de remettre en cause la rencontre avec Donald Trump prévue le 12 juin.

Selon Al-Mayadeen, plusieurs explosions ont été entendues près de l’aéroport de Hama.

Il s’agirait de trois ou quatre déflagrations, selon la chaîne, qui se réfère aux témoignages sur les réseaux sociaux. Aucune information officielle sur l’origine de l’explosion n’est pour le moment disponible.

Les déflagrations auraient été entendues près de l’enceinte de l’aéroport de la ville syrienne de Hama, rapporte par ailleurs l’agence SANA.

 

Sur les réseaux sociaux, les internautes évoquent tantôt trois déflagrations, tantôt quatre, indiquant qu’il s’agit de l’aéroport militaire de la ville. Des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux montrent une fumée dense s’échappant dans le ciel de Hama.  

Les sources proches des terroristes évoquent des frappes israéliennes contre cet aéroport militaire dépeuplé, information qui n’est pas confirmée. Une source sécuritaire syrienne citée par SANA a de son côté confirmé un incendie qui se serait produit dans l’un des entrepôts de l’aéroport et qui aurait provoqué quatre explosions. Les premiers éléments d’une enquête ordonnée par l’armée syrienne évoquent une grosse chaleur comme étant à l’origine de ces explosions. À l’heure où cette information est communiquée, les sapeurs-pompiers tentent d’éteindre l’incendie.

Le renforcement de la coopération économique entre l’Iran et la Syrie figure, selon le président syrien, parmi les moyens de résistance les plus importants face aux plans occidentaux.

Lors de sa rencontre avec le ministre iranien des Routes et de l’Urbanisme, le président syrien a mis l’accent sur le renforcement des coopérations économiques entre Damas et Téhéran.

Le ministre iranien des Routes et de l’Urbanisme, Abbas Akhoundi. (Photo d’archives)

En visite en Syrie, le ministre iranien des Routes et de l’Urbanisme, Abbas Akhoundi, a rencontré ce vendredi 18 mai le président syrien, Bachar al-Assad.

Les deux parties se sont entretenues des relations fraternelles syro-iraniennes, notamment dans le domaine économique. Elles ont exprimé le souhait de leur pays respectif de consolider ces relations et de les rehausser en favorisant la coopération politique, militaire et stratégique, a rapporté l’agence de presse officielle syrienne SANA.

Assad a souligné que la multiplication des coopérations économiques entre la Syrie et tous les pays, comme l’Iran, qui apportent leur soutien à la souveraineté et à l’indépendance de ce pays est l’un des meilleurs moyens pour résister aux plans occidentaux qui se servent des sanctions et des mesures économiques contraignantes comme un moyen de faire pression sur les peuples et les pousser à accepter les politiques hégémoniques de l’Occident.

Le ministre iranien a félicité Assad pour les succès considérables enregistrés par l’armée syrienne et ses alliés dans la lutte contre le terrorisme, avant de mettre l’accent sur le soutien indéfectible de Téhéran à Damas.

« L’Iran est prêt à participer activement à la reconstruction de la Syrie », a précisé Akhoundi, qui a rencontré hier soir Imad Khamis, Premier ministre syrien, à cet effet.

Les deux parties ont discuté des moyens de développer les relations économiques, de mettre en œuvre les accords signés et de conclure de nouveaux accords pour élargir les coopérations commerciales et les investissements dans les domaines du transport, des douanes, des banques, des finances, des assurances et de la reconstruction.

Khamis a noté que la Syrie accueille favorablement la participation des sociétés économiques et d’investissement iraniennes à la reconstruction, affirmant l’importance de promouvoir les relations bilatérales dans les différents domaines et d’établir des projets conjoints au profit des deux pays amis.

De son côté, Akhoundi a souligné la nécessité d’un plan réel pour mettre en œuvre des programmes signés entre les deux parties. Il a souligné qu’en Iran, les deux secteurs, privé et public, étaient disposés à participer très largement à la reconstruction de la Syrie.

Les cinq pays qui forment les BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) s’opposent aux sanctions unilatérales des États-Unis contre l’Iran.

Le chef du bureau des BRICS au ministère russe des Affaires étrangères, Mikhail Kalugin, a rappelé l’opposition des BRICS à toute sanction unilatérale américaine contre l’Iran, disant que la réunion ministérielle de ce groupe en débattrait le 4 juin en Afrique du Sud.

Indiquant le fait que tous les membres des BRICS entretenaient des relations « très larges » avec l’Iran, le diplomate russe a ajouté qu’ils s’opposaient aux sanctions unilatérales que les États-Unis voudraient imposer aux pays faisant du commerce avec l’Iran, après leur retrait de l’accord sur le nucléaire iranien.

« Les BRICS sont contre l’ingérence dans les affaires intérieures des pays ainsi que l’utilisation des sanctions unilatérales “non constructives” et “inefficaces”. Nous défendrons le droit des nations à développer leurs relations avec les pays qu’ils le souhaitent », a-t-il indiqué.

vendredi, 18 mai 2018 22:35

Guerre commercial américano-européenne

L’Allemagne a critiqué les politiques économiques américaines vis-à-vis de l’Europe. 

Dans une interview accordée à ARD Television, Peter Altmaier, le ministre allemand de l’Économie, a critiqué les politiques économiques américaines vis-à-vis de l’Europe.

 

« Si les États-Unis adoptent la politique “America First” et placent leurs propres intérêts économiques avant ceux des autres, l’Europe en fera de même », a averti le ministre allemand de l’Économie, Peter Altmaier.

Altmaier a évoqué les tentatives déployées par les États-Unis pour entraver la construction d’un nouvel oléoduc reliant la Russie et l’Allemagne sous la mer Baltique.

« Les États-Unis mettent des bâtons dans les roues de ce projet pour en tirer profit eux-mêmes », a-t-il commenté.

Il a ajouté que l’Europe répondrait fermement aux velléités des États-Unis de placer leurs propres intérêts économiques avant ceux de leurs partenaires. « Les États-Unis sont nos amis et partenaires, et nous voulons défendre nos valeurs communes », a-t-il toutefois assuré.

Depuis sa prise de fonction à la Maison-Blanche, Donald Trump a adopté des politiques qui ont suscité de vives réactions en Europe.

Après la sortie américaine du Plan global d’action conjoint signé en juillet 2015 entre l’Iran et les 5+1, les relations entre Washington et ses alliés européens ont pris une nouvelle dimension.

Le président du Conseil européen, Donald Tusk, a dénoncé le mercredi 16 mai l’attitude du président américain, en disant : « Avec de tels amis, on n’a pas besoin d’ennemis. »

« Grâce à Donald Trump, a-t-il ironisé, nous nous sommes débarrassés de toutes nos illusions. Nous avons pris conscience que si nous avons besoin d’un coup de main, il ne faudra compter que sur nous-mêmes. »

Lors d’une rencontre avec le secrétaire général de l’OTAN Jens Stoltenberg, le locataire de la Maison-Blanche a apporté le commentaire suivant au sujet des propos tenus par Donald Tusk :

« Je vais changer ce processus. L’Union européenne a été terrible pour le commerce des États-Unis, terrible pour nos travailleurs. L’an dernier, nous avons eu un déficit commercial de 151 milliards de dollars. Et je connais très bien Jean-Claude Juncker, je connais très bien Donald Tusk et je les apprécie tous les deux, mais ils ont été durs et nous n’avons jamais vraiment eu d’interlocuteurs. Franchement, l’Union européenne, si l’on fait abstraction de la Chine et de quelques autres, nous a traité aussi mal que l’on pouvait l’être. »

Le président égyptien a ordonné l'ouverture exceptionnelle un mois de la frontière avec Gaza à l'occasion du ramadan, après des manifestations massives lundi durant lesquelles environ 60 Palestiniens ont été tués par l'armée israélienne à la barrière entre Territoires occupés par Israël et la bande de Gaza. 
 
Abdel Fattah al-Sissi a indiqué jeudi soir sur sa page Facebook que cette décision avait été prise "pour alléger les souffrances" des habitants de l'enclave palestinienne, qui compte quelque 2 millions d'habitants soumis à un sévère blocus israélien depuis plus de 10 ans.
 
Le terminal de Rafah frontalier de l'Egypte, la seule ouverture de la bande de Gaza sur le monde qui ne soit pas contrôlée par Israël, a été largement fermé ces dernières années, Le Caire invoquant des menaces pour la sécurité du pays.

Les autorités égyptiennes entretiennent des relations tendues avec le Hamas palestinien qui gouverne la bande de Gaza, le mouvement islamiste étant issu de la confrérie des Frères musulmans, interdite en Egypte.

L'ouverture de la frontière a été annoncée quelques heures avant une réunion prévue à Istanbul des dirigeants du monde musulman pour condamner le régime hébreu après la bain de sang du lundi dans la bande de Gaza.

Selon le site russe, Mail.ru, 60 militaires français auraient été arrêtés à un poste de contrôle dans le nord-est syrien. Cité par l'agence de presse iranienne Fars, le site russe affirme que c'est l'armée syrienne qui aurait mis la main sur ce groupe de militaires français au nombre desquels figurent des snipers.

 

"Il s'agit de 60 snipers de nationalité française qui se trouvaient à bord d'un convoi composé de 20 véhicules Toyota Land Cruiser 200 et qui avaient franchi les frontières syriennes depuis l'Irak voisin. Le convoi se dirigeait vers la province de Hassaké. L'incident daterait du premier mai, affirme le site. Toujours selon cette information, "le convoi se serait dirigé par erreur vers un poste de contrôle de l'armée syrienne".

Un grand nombre d’habitants des districts de Hajin, al-Shaafa et as-Susah dans la banlieue sud-est de Deir ez-Zor ont été contraints de quitter leurs domiciles et se retrouvent à la rue.  

Les bombardements de la coalition soi-disant anti-Daech conduite par les États-Unis se poursuivent et les conflits militaires entre les terroristes et les Forces démocratiques syriennes, (FDS) font rage. Selon les médias, les forces américaines ont procédé aux opérations héliportées mercredi dans la banlieue nord-est de Hassaké, située dans le nord-est de la Syrie.

 

Les États-Unis envoient depuis le sol irakien un convoi militaire dans la région pétrolifère de Hassaké dans le nord-est de la Syrie, rapportent les sources proches des FDS (Forces démocratiques syriennes).  

Sur des images diffusées par ces sources sont visibles des blindés et des équipements militaires américains en route vers le sol syrien. Rien n’a encore filtré sur les détails de cette information. On ignore pour le moment si ce convoi militaire est destiné à la protection des FDS ou bien atteindre les bases américaines sur la côte orientale de l’Euphrate.

Les forces américaines sont déployées dans une base dans la région de Tell Beydar où se trouvent des centres de formation et un aéroport dont la piste n’est utilisable que par des hélicoptères.

Les militaires américains se sont déployés illégalement et sans le feu vert de Damas en Syrie et ont, jusqu’à présent, implanté 15 bases militaires dans le pays.

S’agissant des FDS, composées de combattants kurdes et arabes, ce sont des forces militaires locales soutenues par les États-Unis.

Selon une autre dépêche, 60 militaires français ont été arrêtés ce jeudi matin 17 mai, sur le sol syrien, par l’armée syrienne. Il s’agit de snipers, arrêtés dans la province de Hassaké. Pour justifier leur présence, ces militaires français ont prétendu qu’ils se sont infiltrés sur le sol syrien pour protéger les FDS.

Source des photos: Fars News