
تقي زاده
USA: Riyad désarmé et livré à la Résistance
Apparemment, le retrait des systèmes Patriot US de l’Arabie saoudite, après le contact téléphonique menaçant de Donald Trump avec le prince héritier saoudien Ben Salmane, témoigne du fait que les États-Unis sont en train d’abandonner leurs alliés arabes, ou qu’ils entendent faire pression sur eux afin qu’ils achètent plus d’armements à Washington, c’est ainsi que c'est exprimé le rédacteur en chef du journal Rai Al-Youm dans son dernier article.
Selon Abdel Bari Atwan, comme à son habitude, l'Arabie saoudite garde le plus grand silence face au média en ce qui concerne les problèmes internes ou les éventuelles frictions existants avec les pays étrangers notamment dans le domaine pétrolier ou militaire.
Un rapport de l'agence Reuters semble avoir irrité le prince héritier Mohammed ben Salmane, et ce rapport parle d'un entretien téléphonique entre Donald Trump et Mohammed ben Salmane, précise Atwan.
Selon Reuters, Trump menace, avec une insolence sans précédent, le dirigeant saoudien et avertit que « si l'Arabie saoudite ne réduit pas sa production de pétrole dans le cadre de sa guerre avec la Russie, il (Trump) ne sera plus en mesure d'empêcher les législateurs américains d'adopter une loi sur le retrait des troupes américaines d'Arabie saoudite ».
La DCA vénézuélienne vise un avion ennemi dans son espace aérien
Les systèmes de défense aérienne du Venezuela ont abattu un avion inconnu en train de violer leur espace aérien.
Les médias vénézuéliens ont rapporté ce vendredi 8 mai qu’un avion inconnu abattu sur le territoire vénézuélien, n’avait pas répondu aux messages d’avertissements des autorités de Caracas. Un missile a perforé l’avion entraînant la destruction de l'appareil ; le sort des personnes à bord de l’avion reste inconnu ; cependant, compte tenu des dommages subis par l’avion, il est fort probable que les membres de l’équipage soient décédés, a rapporté le site d’information russe Avia.pro.
Il ressort des informations fournies par la télévision vénézuélienne que l’avion transportant de la drogue se déplaçait à basse altitude, essayant de contourner les systèmes de défense aérienne vénézuéliens, sans succès puisqu'il a malgré tout était détruit.
Défaite totale d'une semaine d'offensive Daech/US, la donne a définitivement changé
Dans un communiqué, le ministre irakien de la Défense a annoncé que le renseignement et un groupe de militaires irakiens ont pris d’assaut une cachette de terroristes dans la province d’al-Anbar dans l’ouest de l’Irak. L'operation-éclair du renseignement irakien et des forces armées intervient au bout d'une semaine marquée par de puissantes contre-offensives des forces armées irakiennes sur quatre fronts stratégiques (Salaheddine, al-Anbar, Diyala et Kirkuk), contre Daech, opérations qui ont prouvé la définitive émergence d'une force armée nationale irakienne plus de dix sept ans après la dissolution de l'armée irakienne par les USA en 2003.
Selon les observateurs, le plan B US destiné à imposer de force, par retour de Daech interposé, sa presence militaire en Irak, et ce en dépit de l'expulsion des forces US votée le 5 janvier dernier a totalement échoué, le Pentagone ayant perdu l'initiative de combat et ses supplétifs transités massivement depuis la Syrie, ayant subi de très lourdes pertes. Au fait la première semaine de mai 2020 a définitivement enterré le rêve d'une victoire militaire US en Irak post-formation des Hachd. Même si les Américains se sont empressés à féliciter le nouveau Premier ministre, cette donne militaire semble définitivement installée. Aux États-Unis on évoque déjà un retrait US d'Aïn al-Asad et le retranchement US à Erbil...
« Un groupe d’agents du renseignement irakien, accompagné d’un groupe de commandos irakiens, a lancé une opération spéciale contre une cachette de terroristes au nord-est de la localité d’al-Ratba », a rapporté l’agence de presse officielle irakienne Waa.
Selon le communiqué, l'un des terroristes sur le point de mener un attentat-suicide a été tué.
"Nos frappes ont poussé l'Iran à réduire sa présence", dit Israël... vraiment?
La stratégie militaire d'Israël, au moins en Syrie consiste à raconter des mensonges et à se les raconter en espérant qu'à force de se mentir ce mensonge deviendra la réalité . La chaîne israélienne i24 News qui diffuse depuis la France dit dans un rapport daté de 6 mai ceci :
"La brigade pro-iranienne Baqir et la milice palestinienne Liwa al-Quds (“Brigade de Jérusalem”) se sont retirées de la ville d’Alep en Syrie, suite aux frappes aériennes lundi soir attribuées à Israël contre “une usine de munitions et un centre de recherche”. La chaîne de propagande se réfère ensuite aux "certaines sources sécuritaires israéliennes" pour souligner cette autre découverte : "L'Iran réduit ses forces en Syrie et nettoie ses bases pour la première fois depuis son entrée sur le territoire syrien. La Syrie paye le prix de la présence iranienne sur son territoire, pour une guerre qui n'est pas la sienne. L'Iran est devenu un fardeau pour la Syrie...Dans un avenir proche, Israël devrait intensifier la pression sur l'Iran jusqu'à ce que la République islamique quitte définitivement la Syrie.", disent toujours ces responsables anonymes qui semble vouloir prouver coûte que coûte le "succès des frappes israéliennes" contre "les cibles iraniennes" en Syrie à atteindre leurs double objectif à savoir affaiblir l'Iran d'une part et pousser la Syrie à le mettre à la porte de l'autre.
Inde: les USA enterrent Rafale
Le média chinois Sohu a exprimé sa perplexité quant à la possibilité de voir aboutir un tel contrat impliquant l’achat d’avions à un prix d’environ 218 millions d’euros l’unité : « Ce montant comprend la formation des pilotes indiens, l’approvisionnement en armes, la maintenance, pour un coût astronomique. »
En Inde, les officiels sont désormais déçus de « l’avion de guerre miracle » français en raison de son prix. C'est devenu un grand scandale. En effet, il est difficile pour le gouvernement de Narendra Modi de pouvoir justifier que les 36 avions Rafale de Dassault pourraient être acquis au prix de 218 millions d’euros l’unité. En effet, c’est plus du double du prix auquel les Américains vendent le F-35 à leurs alliés.
L’Inde n’a, pour l'instant, toujours pas décidé quels avions acheter, sans tenir compte des 36 avions Rafale, pour moderniser ses forces aériennes concernant 114 derniers chasseurs.
Les crimes contre les Algériens ne sont pas oubliés
Le chef de l’État algérien a qualifié les massacres du 8 mai 1945 perpétrés par les forces de l'ordre françaises dans le Constantinois, de «crimes » contre l'humanité et les valeurs civilisationnelles, qui fondés sur la purification ethnique, avaient pour objectif de remplacer les populations autochtones par des apports de populations étrangères».
Tebboune a souligné que la colonisation abjecte demeurera une marque d’infamie collée au front de la France « qui a commis, 132 années durant, des crimes imprescriptibles à l’encontre du peuple algérien malgré les multiples tentatives de les effacer car le nombre des victimes a dépassé cinq millions et demi de personnes, tous âges confondus, soit plus de la moitié des habitants de l’Algérie sous l’occupation coloniale.
Les assassinats collectifs perpétrés par l’armée coloniale et ses milices contre le peuple algérien se sont prolongés par des massacres calculés jusqu'en 1947. L’armée française tenait vraiment à étouffer dans l’œuf l'aspiration à l'indépendance qui avait pris forme progressivement dans l’esprit collectif des Algériens.
Pour y parvenir, elle avait mobilisé sa grande artillerie, à l’exemple des fameux avions B 22 utilisés pour bombarder la population algérienne. Ses bateaux de guerre amarrés à Bejaia avaient aussi tiré sur la population de Sétif et celles des autres régions environnantes. Des parachutistes de l’armée française ont été également ramenés en grands renforts en Algérie pour les impliquer dans les massacres du 8 mai 1945 qui ont suscité par ailleurs plusieurs réactions à l’international. La répression des forces coloniales ont fait 45 000 morts parmi les manifestants.
Les Algériens n’ont jamais cessé d’exiger de la France « reconnaissance, excuses et indemnisation » pour ses crimes commis à l’encontre du peuple algérien durant la colonisation (1830-1962), notamment, l’acculturation, les massacres, les pillages, la torture et les essais nucléaires.
La cadence de ces revendications s’accentue, chaque année, avec l’avènement de l’anniversaire de l’enclenchement de la révolution de libération (1954-1962), le 1er novembre de chaque année, au vu du refus officiel de Paris de reconnaître ses crimes et qu’une série de dossiers sont toujours en suspens.
À la veille de la commémoration du 75ème anniversaire des massacres du 8 mai 1945 en Algérie, commis par la France coloniale, Olivier Le Cour Grandmaison, historien spécialiste des questions de citoyenneté sous la Révolution française et des questions en relation avec l'histoire coloniale a regretté, dans une contribution publiée sur son blog, "le silence de la France sur ces massacres", précisant que les "descendants de ces victimes attendent toujours la reconnaissance de ces crimes" par la France.
En ce sens, il a relevé que "ni François Hollande (ex-président de la République française), ni Emmanuel Macron (président sortant) ne se sont engagés dans cette voie", rappelant à cet effet que Macron avait déclaré, au cours d’un voyage en Algérie en tant que candidat à l’élection présidentielle (février 2017), sur une chaîne de télévision privée algérienne que "la colonisation était un crime contre l’humanité".
Les Occidentaux ne permettent pas la stabilité au Mali
Juste après ces élections des informations font état de l’enlèvement du préfet de Gourma-Rharous, Drissa Sanogo, le 2 mai dernier alors qu’il regagnait son poste en voiture depuis Tombouctou.
« Drissa Sanogo se trouvait non de la localité de Rharous, dont il est le préfet, lorsque des hommes armés ont intercepté le véhicule dans lequel il se trouvait. Il est le seul passager à avoir été enlevé. Ses ravisseurs conduisaient trois motos. Ils l’ont obligé à monter sur un des engins. Les deux autres les ont suivis. Selon nos informations, une quarantaine de kilomètres plus loin, se tenait un véhicule 4X4. Ils sont montés à bord et le bolide a démarré en trombe », annonce RFI
Qu’un préfet soit enlevé dans la région des Tourages qui tente de coopérer avec les forces maliennes, cela ne pourrait être qu’un effort de plus à saper le processus de réconciliation touarègue/État.
Les Américains tentent minimiser le grand succès iranien
« Certes, Nour-1 est un petit satellite, son volume n’atteignant que quelques litres et on estime même qu’il pèse entre 5 et 14 kg, don c’est un très petit satellite, mais il fait bien son boulot à savoir l’espionnage dans le ciel. Le satellite Nour-1 à trois étages a été mis en orbite par un lanceur nommé “Qassed” (messager), le troisième étage du satellite est une fusée à combustible mixte. Arache-24 pèse probablement plus de 100 kg et Salman, probablement plus de 300 kg. La structure du satellite Nour-1 et son engin montrent que le CGRI a aujourd’hui la capacité de mettre en orbite un appareil pesant environ 105 à 344 kg au-dessus des États-Unis, ce qui semble suffisant pour une arme nucléaire. »
Au sujet de la capacité de Nour-1, l’auteur de Newsmax va encore plus loin : « Le CGRI pourrait délibérément essayer de nous tromper en nous faisant sous-estimer ses capacités d’armes spatiales dans l’espoir que nous ignorerons l’importance du minuscule satellite Nour-1, comme l’a fait US Space Commander. Or le commandement spatial américain et tous les analystes devront se concentrer sur le missile Qassed du CGRI, le considérant comme une menace réelle.
Pourquoi ?
- L’utilisation par les missiles de moteurs à propergol solide dans les deuxième et troisième étages, c’est une percée remarquable dans la technologie des missiles iraniens.
- Les moteurs de fusée à propergol solide permettent de lancer rapidement un missile, avec une préparation minimale, augmentant la capacité des attaques-surprises.
- Le lanceur Qassed permet au CGRI de réaliser l’opération de lancement de n’importe où, augmentant ainsi la capacité d’attaque-surprise.
- Le CGRI a lancé Nour-1 à l’improviste, car il avait décidé de surprendre le monde.
Et bien si le CGRI a pu développer des missiles balistiques à combustible solide, voire mixte, et des lanceurs mobiles, il rejoindra la Russie, la Chine et la Corée du Nord, qui sont les seuls pays au monde à disposer de missiles balistiques mobiles dont les États-Unis sont dépourvus. Mais l’United States Space Command semble s’inquiéter semble s’inquiéter plutôt du danger des missiles balistiques iraniens dans un avenir lointain, et non de la menace potentielle posée aujourd’hui par les satellites appartenant au CGRI. Il a tort. Pourquoi ? Si la Corée du Nord donne au CGRI une arme nucléaire nommée Super-EMP (nuclear electromagnetic pulse) celui-ci n’aurait attendu pas un “véritable missile balistique”, mais il pourrait utiliser un satellite pour mettre fin au “Grand Satan”. Force est de constater que ces satellites dont la technologie appartient aux Russes sont capables de transporter des ogives extrêmement petites pesant moins de 90 kilogrammes. Le danger stratégique des satellites russes Sputnik a été révélé juste après le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale et de la guerre froide, dit l’article qui ajoute : “Le chef de l’aérospatial iranien, le général Amir Hajizadeh s’est réjoui de la réponse passive des États-Unis au lancement de Nour-1 et a déclaré lors d’une conférence de presse que le CGRI prévoyait de mettre Nour-2 en orbite en juin prochain. Alors, Mon Commandant, ne sous-estimez pas les Iraniens. »
Yémen : S.Houthi met en garde contre toute coordination avec l’ennemi israélien. 800 raids en un mois
Le chef du mouvement de résistance yéménite Ansarullah, Sayed Abdel Malek al-Houthi, a mis en garde, jeudi 7 mai, contre la moindre coopération avec l’ennemi israélien.
M.Houthi a affirmé que « l’une des questions les plus dangereuses pour l’Homme est de participer à l’oppression d’un peuple et d’une nation et d’être impliqué dans cette injustice, sans se rendre compte.
La tyrannie pratiquée par les Juifs sionistes est peut-être la plus grande injustice sur terre car elle s’étend partout dans le monde grâce à leur influence sur les grandes puissances.
Ceux qui coopèrent directement avec les Israéliens ou avec ceux qui coordonnent avec les Israéliens sont dans leurs rangs et font partie de leur injustice mondiale ».
Et d’avertir : « les gens devraient se méfier de toutes les formes de soutien à l’Amérique et à Israël et à ceux qui les soutiennent ».
Le chef d’Ansarullah a dans ce contexte souligné que « ceux qui cherchent à faire taire la nation dans sa lutte face aux Etats Unis sont considérés comme leurs partenaires dans tous leurs crimes affectant la nation islamique et le monde ».
Il a en outre condamné la production des feuilletons arabes prônant le rapprochement avec Israël. « Les Saoudiens et les Emirats promeuvent les relations avec Israël à travers la diffusion des séries télévisées qui déforment la réalité et portent atteint au peuple palestinien ».
Plus de 800 raids saoudiens en un mois
Sur le terrain, le porte-parole des forces yéménites a fait état de 800 raids de la coalition saoudienne contre différentes régions yéménites en un mois.
Le général Yehya Sarii a précisé que « l’aviation de la coalition a mené 810 frappes depuis le 9 avril jusqu’à le 7 mai ».
La coalition, qui mène une guerre sans merci contre le Yémen depuis mars 2015, a en outre mené ce vendredi 8 mais 31 raids contre les provinces de Sanaa, Saada (nord), Jawf (nord), Ma’reb (centre), a rapporté le site d’Ansarullah.
Armes: Rohani avertit les USA
« Un retour de l’embargo sur les armes aura des conséquences dangereuses », a averti le président iranien.
Lors de la réunion du conseil des ministres ce mercredi 6 mai, le président Rohani a fait allusion aux allégations qu’on entend ces jours-ci des responsables américains sur l’embargo sur la vente d’armes imposé à l’Iran.
« Ils doivent savoir que la levée de l’embargo est précisément mentionnée dans le Plan global d’action conjoint (PGAC, accord de 2015 sur le nucléaire iranien). S’ils cherchent à faire revenir, par n’importe quelle explication ou n’importe quel mécanisme, l’embargo sur les armes, nous ferons preuve de la même riposte mentionnée dans le cadre du dernier paragraphe que j’ai écrit aux dirigeants des pays des 4+1, une riposte qui leur apportera de lourdes conséquences. L’Iran ne tolère aucune dérogation à la résolution 2231. Que nous achetions des armes ou en vendions, ce sera dans un cadre pour la paix ; “jeter de l’huile sur le feu” ne fait pas partie de notre attitude. »
Lors d’un entretien téléphonique ce mercredi avec son homologue autrichien, Alexander Van der Bellen, le président iranien Hassan Rohani, a par ailleurs affirmé que dans l’optique de Téhéran, l’Union européenne est censée, dans les conjonctures actuelles, prendre une mesure plus sérieuse dans le cadre de ses engagements internationaux et particulièrement, envers l’accord nucléaire.