تقي زاده

تقي زاده

Le général de brigade Hossein Salami, commandant adjoint du Corps des Gardiens de la Révolution islamique (CGRI) a réagi, mercredi 8 novembre, à la victoire de Donald Trump à la présidentielle américaine. 

Il a déclaré que « les politiques américaines à l’égard de l’Iran ne changeront pas avec un nouveau président. L’Histoire l’a montré. Chaque fois qu’un républicain a accédé à la Maison blanche, l’Iran s’est senti menacé. Les exemples de Reagan et de Bush sont nets. »

« Même si un démocrate avait été élu président, cela n'aurait rien changé. Il s'agit d'un seul et unique système politique qui détient les rênes. Ce système repose sur une relation belliqueuse entre les États-Unis et les autres pays et n’a rien à voir avec le parti qui le représente », a estimé Hossein Salami.

Durant la campagne électorale américaine, l’Iran ne s’est jamais prononcé en faveur d’aucun des deux candidats, leur différence étant peu significative. « Nous ne pressentons aucun changement majeur dans les politiques régionales et internationales, même dans les principaux axes politiques de Washington. C’est notre expérience des quatre dernières décennies qui nous le dit », a poursuivi le commandant adjoint du CGRI. 

Les commandants des forces populaires en Irak ont levé un coin de voile sur les agissements des espions turcs qui tentent d’assurer un retrait en sécurité de l’Irak aux chefs de Daech et leur transfert sécurisé vers la Syrie.

Selon le porte-parole militaire des brigades du Hezbollah d’Irak, Jaafar al-Hosseini, les forces populaires irakiennes ont découvert ces derniers jours que certains chefs daechistes possédaient la nationalité turque.

« Les groupes de la Résistance et les forces populaires ont des informations qui disent que les daechistes qui dirigent les combats à Mossoul sont des ressortissants de la Turquie. »

Jaafar al-Hosseini a qualifié les militaires turcs de « force d’occupation ». Il a averti que les forces du Hezbollah irakien n’attendraient ni la décision de l’État ni la fatwa de la Marja’iya, pour chasser les usurpateurs de l’Irak.

Outre la participation aux opérations de libération de Mossoul, la milice populaire a aussi la responsabilité d’empêcher les terroristes ressortissants de la Turquie de s’enfuir vers la caserne de Bachiqa ou les zones sous contrôle des Peshmergas, ajoute ce porte-parole.

Dans le même temps, le conseiller politique des brigades de Sayyid al-Shuhada de la milice populaire irakienne, Hassan Abdel Hadi a fait part, lui aussi, des activités d’espionnage de la Turquie dans des villes de la province de Ninive surtout à Tal Afar, avec pour objectif principal d’aider les chefs daechistes à s’enfuir en toute sécurité vers les territoires syrien ou turc.

Ce responsable des forces populaires irakiennes a affirmé que l’appui latent d’Ankara et de Washington à Daech ferait prolonger la bataille de Mossoul. Il a également souligné l’importance de la présence des forces populaires dans cette bataille ; car, « sur les autres fronts, l’armée irakienne, les Peshmergas, la Brigade d’Or, la police fédérale et les forces antiterroristes s’occupent des combats ».

La victoire de Donald Trump aux élections présidentielles a fait descendre dans les rues les sympathisants fous de colère d’Hillary Clinton.

Plusieurs États américains dont l'Oregon et la Californie (San Francisco) ont été le théâtre de manifestations et d'émeutes.

La campagne électorale de la 45 e présidentielle américaine a donc officiellement pris fin et au plus grand étonnement des sympathisants de la candidate démocrate, Hillary Clinton, celle-ci a été battue par son rival républicain, Donald Trump. La nouvelle a provoqué la colère des partisans de Clinton, très irrités par cette défaite. 

Les manifestations ont dégénéré tout comme en témoignent les images diffusées sur les réseaux sociaux. Des contestataires sont ainsi vus, en train de mettre à feu des bennes à ordures.

D’après le site britannique Daily Star, des étudiants de l’Université de l’Oregon ont manifesté dans leur campus, manière d'exprimer leur colère contre le candidat fraîchement élu. Ils ont scandé des slogans dans lesquels ils affirment ne pas reconnaître Trump en tant que leur nouveau président. À Portland, dans le même État, le drapeau américain a été mis à feu et des slogans anti-Trump ont été entendus lors de manifestations.

À San Francisco, en Californie, des scènes similaires ont également été enregistrées et propagées par des internautes américains selon qui, le nombre des manifestants aurait dépassé les cent personnes.

Le président iranien Hassan Rohani a affirmé mercredi que le futur président américain Donald Trump ne pourrait pas revenir sur l'accord nucléaire conclu en 2015 entre l'Iran et les grandes puissances car il a été entériné par l'ONU.L'accord nucléaire n'a pas été conclu avec un seul pays ou un seul gouvernement, mais a été entériné par une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU et ne peut pas être changé par la décision d'un seul gouvernement, a déclaré M. Rohani lors de la réunion hebdomadaire du gouvernement, selon la télévision d'Etat iranienne.

Le résultat des élections américaines n'a aucun effet sur la politique de la République islamique d'Iran, a-t-il affirmé.

La politique d'entente constructive de l'Iran avec le monde et le fait que les sanctions internationales ont été brisées ont placé l'économie iranienne sur un chemin où il n'y a pas de possibilité de retour en arrière, selon le président iranien.

La position de Washington a été affaiblie dans le monde (...) à cause de politiques erronées et aujourd'hui, les Etats-Unis n'ont plus la capacité (...) de créer un consensus contre l'Iran a-t-il ajouté.

Pendant sa campagne électorale, Donald Trump avait critiqué l'accord nucléaire conclu en juillet 2015 entre l'Iran et six grandes puissances, dont les Etats-Unis, en affirmant notamment qu'il le déchirerait.

Considéré comme une avancée majeure dans un dossier qui empoisonnait les relations internationales depuis plus de 12 ans, cet accord entré en application en janvier a vu l'Iran s'engager à limiter son programme nucléaire en échange d'une levée progressive des sanctions internationales.

Mais le gouvernement iranien a critiqué la politique des Etats-Unis qui, en maintenant d'autres sanctions, ont empêché jusque-là une normalisation complète des relations économiques avec le reste du monde.

Mercredi, l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), chargée de veiller à la bonne application de l'accord par l'Iran, a confirmé dans son rapport trimestriel que Téhéran respectait bien ses engagements.

La République islamique s'en est notamment tenue à ses obligations en terme de niveaux d'enrichissement et de stocks d'uranium, et n'a pas poursuivi la construction de son réacteur à eau lourde d'Arak, a souligné l'AIEA.
 
L’Agence de presse Taghrib (APT) est chargée d’informer le monde musulman et préparer les infrastructures pour le dialogue de l’unité islamique, a déclaré le vice-secrétaire général du Conseil mondial du rapprochement des écoles islamiques.Mohammad Reza Golru, visitant le stand de l’Agence de presse Taghrib (APT) au 22 Salon de la Presse de Téhéran, a insisté sur le rôle des médias dans la préparation du rapprochement islamique.

L’ensemble des gens qui travaillent dans le domaine du rapprochement islamique sont au front de la guerre contre les ennemis de l’islam. Et certes, le devoir de l’Agence de presse est plus important ques les années précédentes, a-t-il indiqué.

Du point de vue de la technologie dans le domaine de l’information, le monde est très différent de celui des années précédents. La manière de la publication des informations et la rapidité de la diffusion des nouvelles ont beaucoup évolués.  Vue ces évolutions, le rôle des médias devient plus important, a-t-il précisé.

Ayant beaucoup de défis, le Domain du rapprochement islamique est la cible privilégiée des ennemis pour attaquer l’islam. L’ennemi dépense de l’argent pour contrer les activités des médias qui soutiennent l’unité islamique. Nous devons essayer d’utiliser les moyens pour profiter les potentiels des médias, a-t-il souligné.

Renforcer la culture du rapprochement islamique est le devoir principal de l’Agence de presse Taghrib (APT). En abordant de manière adéquate les nouvelles, il faut préparer la situation pour présenter les opinions différentes, a-t-il insisté.

Concernant les futures activités du Conseil mondial du rapprochement des écoles islamiques, M. Golru a dit: le Conseil a changé ses programmes à l’extérieur du pays. La tenue des conférences et des réunions du rapprochement islamique dans les pays européennes et dans différents pays du monde font partie des nouveaux programmes du Conseil mondial du rapprochement des écoles islamiques.

Pour la première fois, à côté de la conférence de l’Unité islamique, le festival des films de l’unité islamique aura lieu l’envoi des ambassadeurs de l’unité islamique aux différents pays est une bonne initiative de l’ayatollah Araki, a-t-il ajouté.
 
Hananeh Khalafi, représentante de la république islamique d'Iran aux compétitions internationales du Saint Coran des Emirats Arabes Unis, réservées aux dames, a présenté ce mercredi, à la 4e journée des compétitions, sa lecture, en présence du jury.Hananeh était ce matin la première concurrente des compétitions internationales du Saint Coran de Cheikha Fatima bint Moubarak.
Elle a répondu aux 3 questions posées par le jury.
Considérée comme la plus jeune des concurrents participant à la première édition des compétitions coraniques des EAU, réservées aux dames, Hananeh doit se présenter dans l'après-midi sur la place des lecteurs pour répondre aux deux autres questions qui seront posées par le jury.
Les compétitions coraniques des EAU se tiennent avec la participation des représentants de 72 pays à Dubaï.

Compétitions coraniques des EAU: Hananeh Khalafi a présenté sa lecture
Une délégation européenne dépêchée dans la bande de Gaza a tiré la sonnette d'alarme quant à la poursuite du blocus qu'Israël impose à cette enclave palestinienne.Après être arrivée dans la bande de Gaza, une délégation européenne a participé à une conférence de presse avant de qualifier d'insupportable la situation qui y prévaut. Cette délégation a réclamé des changements politiques, sécuritaires et économiques afin de briser le blocus de la bande de Gaza.

Selon cette délégation, l'Union européenne lance des projets en Palestine occupée et à Gaza en vue de soutenir divers domaines, dont l'éducation, la santé et le développement économique.   

"La mise en application des projets de développement ne s'avère pas en elle seule suffisante. La situation reste insupportable dans la bande de Gaza et il faudrait rapidement recourir à des actions concrètes pour que les points de passage frontaliers soient rouverts et que le blocus de cette zone soit levée", a souligné cette délégation européenne, qui a réclamé que soit facilitée l'entrée des responsables et des représentants des ONG régionales et internationales afin de faire l'état sur la situation ô combien déplorable qui y prévaut.

45 personnalités politiques européennes, dont 36 consuls généraux de l'Union européenne, sont arrivés mardi matin dans la bande de Gaza via le point de passage de Beit Hanoun.

"Au cours de leur déplacement de quelques heures dans la bande de Gaza, les ambassadeurs des pays européens, dont la Suède, le Danemark, Malte, la Slovénie, l'Irlande, la Finlande, la Lituanie, l'Hongrie, l'Espagne, les Pays-Bas, la Belgique, l'Allemagne, Chypre, l'Italie, la Grèce et le Portugal, seront mis au courant des conditions de vie et de la situation économique déplorables des habitants de cette enclave palestinienne", a déclaré le chef du conseil des relations internationales en Palestine (ONG), Bassem Naïm.

Selon Bassem Naïm, cette visite permet d'espérer que la communauté internationale finira par accepter sa part de responsabilité vis-à-vis de la situation catastrophique que subissent les Gazaouis.

Il a également mis en garde contre l'aggravation de la situation dans la bande de Gaza et ses impacts négatifs sur la région.

Bassem Naïm a dit qu'il était prévu que cette délégation européenne s'entretienne avec des représentants des instances locales, civiles et internationales.
 
Vingt civils, dont deux enfants, ont été tués dans la nuit par des frappes de la coalition dirigée par les Etats-Unis sur un village près de Raqa en Syrie, a affirmé mercredi une ONG.La coalition américaine a déclaré avoir mené des frappes dans le secteur sans être capable dans l'immédiat d'affirmer s'il s'agissait des mêmes raids.

L'ONG britannique a précisé que 32 personnes avaient également été blessées dans les frappes mardi soir sur le village d'al-Hicha.

Le bilan des morts s'élève à 20 civils, dont neuf femmes et deux enfants, a précisé Rami Abdel Rahmane, le directeur de l'ONG qui avait fait état dans un premier temps de 16 morts.

Le village a aussi été la cible d'un assaut par les Forces démocratiques syriennes (FDS), soutenues par la coalition américaine, qui ont lancé samedi une offensive en vue de reprendre Raqa, le fief du groupe Daech en Syrie.
 
Le directeur des hawzas de l’Iran a insisté sur la connaissance de tous les musulmans de la conception du rapprochement islamique comme le besoin le plus nécessaire de notre époque.L’ayatollah Alireza Arafi a visité mercredi le stand de l’Agence de presse du Salon international de la Presse de Téhéran.

Indiquant l’importance de la question du rapprochement dans le monde musulman, il a dit: le rapprochement est le besoin le plus nécessaire de notre époque.

Les résultats des discordes sont catastrophiques. Les ennemis de l’islam aidés par les forces des ignorants ont créé une vague de destruction dans le monde musulman, a-t-il expliqué.

La société islamique a besoin du rapprochement, mais tous les musulmans doivent arriver à comprendre l’importance de ce sujet, a-t-il insisté.

L’ayatollah Arafi a honoré les activités du Conseil mondial du rapprochement des écoles islamiques. Il a insisté sur la continuité de ces activités, a-t-il ajouté.
 
mercredi, 09 novembre 2016 19:06

Zarif rencontre les responsables libanais

Les médias libanais ont largement couvert la rencontre du ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif avec le nouveau Premier ministre libanais Saad Hariri.M. Zarif a été le premier responsable international de haut rang à se rendre au Liban, et s’est entretenu avec Michel Aoun et Saad Hariri, juste une semaine après les élections présidentielles libanaises.

Le journal libanais Al-Akhbar, se penchant sur la visite du chef de la diplomatie iranienne à Beyrouth, a écrit que Saad Hariri, nouveau chef du gouvernement libanais chargé de former le nouveau cabinet, a reçu M. Zarif à son domicile.

Qualifiant d’« événement positif » la rencontre Zarif-Hariri, Al-Akhbar a écrit :
« Ce n’est pas la première rencontre de Saad Hariri avec les autorités iraniennes. Le chef du Courant du futur s’était déjà déplacé à Téhéran, mais à l’époque la tension entre Téhéran et Riyad n’était pas si grande que ça. »

Selon le journal, vu les circonstances régionales actuelles, la rencontre Zarif-Hariri est porteuse de messages politiques considérables.