تقي زاده

تقي زاده

Alors que la presse sioniste décrit la prochaine visite de Mike Pompeo en Israël, comme étant un conseil de guerre anti-Iran, une intéressante information vient de paraître : à peine quelques jours après avoir annoncé le retrait de deux de leurs batteries de missiles Patriot ainsi que de deux de leurs escadrons de chasseurs d'Arabie, les États-Unis annoncent le départ du premier escadron de chasseurs F-35 de l'armée américaine de la région de l'Asie de l'Ouest et son retour aux États-Unis.

Aussi les pilotes des 388ème et 419ème brigades de chasseurs de l’US Air Force ont quitté le 7 mai le Moyen-Orient pour l'Amérique, au bout de six mois de mission, selon Defence Space.

mardi, 12 mai 2020 19:17

Bennett quitte le navire!

Après l’échec des pourparlers entre le cabinet de coalition du régime israélien et le parti de droite Yamina, le ministre israélien des Affaires militaires et chef du parti, Naftali Bennett, a annoncé qu’il rejoindrait le front des opposants à Netanyahu. 

Les sources israéliennes ont fait état de la décision du Premier ministre Benjamin Neytanyahu de répartir tous les postes du cabinet entre les membres de son propre parti. Cela intervient après l’échec des négociations entre la coalition Netanyahu-Gantz avec le parti de droite Yamina, dirigé par Naftali Bennett, l’actuel ministre des Affaires militaires.

Le représentant permanent de la Russie auprès des organisations internationales Mikhaïl Oulianov prévoit une "dure bataille" au sein du Conseil de sécurité de l'ONU autour de la levée de l’embargo sur la vente d'armes à l’Iran, embargo qui expirera en octobre 2020 et dont l'Amérique cherche à obtenir coûte que côte la prorogation. Mais pourquoi est-ce une "dure bataille" pour la Russie ou en d'autres que peut faire l'Iran face aux USA que Moscou ne ferait pas? L'analyste américain, et journaliste vétéran, Gordon Duff a la réponse.  

Le haut responsable russe Mikhaïl Oulianov a tweeté, lundi soir, évoquant les efforts américains pour faire reconduire l’embargo sur les armes contre l’Iran, qu’une "bataille sérieuse" est attendue au Conseil de sécurité sur cette affaire : « Après l’adoption en 2015 de la résolution 2231 par le Conseil de sécurité, l’embargo sur la livraison à l’Iran de chars, de véhicules blindés, de l’artillerie, d’avions, d’hélicoptères, de bateaux et de missiles a été, pratiquement, annulée. Les restrictions actuelles au sujet des armements s’expiraient d’ici 18 octobre, mais les États-Unis s’emploient, corps et âme, à les reconduire. Une querelle sévère apparaîtrait, bientôt, au sein du Conseil de sécurité ».

À peine une semaine après le terrible fiasco que fut l'échec de la tentative d'infiltration d'un commando US/Colombie au Venezuela, les forces vénézuéliennes de défense aérienne ont intercepté le F-22 américain par le radar chinois JY-27 qui est en service du Venezuela.

L'armée vénézuélienne a lancé un avertissement à l'US Air Force pour qu'elle soit prête à une frappe sans préavis sur n’importe quel avion américain, y compris le F-22 avancé, si ce dernier tentait de violer la frontière du pays ou de commettre des actions provocatrices ou agressives près de l'espace aérien du Venezuela.

L’Allemagne a été contrainte de s’excuser après avoir effacé Israël d’une carte publiée dans le cadre d’un rapport militaire.
 
Le chef du service allemand de contre-intelligence militaire (MAD) s’est excusé pour avoir publié un rapport annuel dans lequel Israël a été effacé de la carte, a rapporté jeudi le Washington Post.

Dans ce rapport du MAD, le territoire israélien est intégré à son voisin, la Jordanie.

Le chef du service de contre-espionnage militaire, connu sous son acronyme allemand MAD, a été obligé de s’excuser.

L’omission d’Israël sur la carte qui comprenait le Moyen-Orient a été rendue publique après qu’un utilisateur de Twitter nommé Klemens Köhler a écrit : « Dans le premier rapport public de MAD, Israël manque sur la carte. »

Le ministère allemand de la Défense a répondu en affirmant que l’erreur était le produit d’un problème de « logiciel ». D’ailleurs, il a répondu à l’internaute : « Bonjour M. Köhler, c’est effectivement une erreur. Nous allons enquêter et nous vous remercier pour la remarque. »
En Syrie, Israël dit vouloir prouver aux Etats-Unis que sa campagne dite " guerre dans la guerre" contre l'Iran et ses alliés de la Résistance a été "porteuse" et qu'elle a fini, comme le prétend le ministre israélien de la Guerre, par "pousser l'Iran à y réduire sa présence". Un récent article de The National Interest conseillait d'ailleurs à Trump de pratiquer cette même campagne de guerre dans la guerre en Irak, ne serait-ce que pour éviter " une confrontation à grande échelle"avec la Résistance "tout en l'affaiblissant de manière graduelle".
 
Mais l'argument sioniste semble peiner à convaincre les Yankee au pouvoir à Washington, ce dernier ayant opté visiblement pour une "marche arrière graduelle" en Irak face à la Résistance : du retrait des Patriot et de leurs 300 accompagnateurs militaires déployés en été sur la base Prince Sultan en Arabie, près de l'Irak à l'octroie d'une nouvelle dérogation aux sanctions US contre le gaz iranien importé par l'Irak en passant par la réduction de leur présence militaire physique en Irak, les USA refusent visiblement d’emboîter le pas à Israël.  Pourquoi?  Pour avoir piloté de 2011 par qaïdistes et daechistes interposé la guerre au Levant et en Irak, les Etats-Uns savent de quel bois est fait l'axe de la Résistance.

Une récente vidéo publiée par le CGRI met en scène l'un des face-à-face "technologique" les plus spectaculaires US/Iran en Syrie. Les images montrent comment les forces de la Résistance parviennent à "s'infiltrer au centre de commandement US" et à "surveiller via la caméra du drone américain les positions de Daech". Mais ce n'est pas tout: la source proche du CGRI qui publie ces images ajoute : "Une fois la mission de reconnaissance ''iranienne" -qui a été menée "sur le dos des Américains sans que ces derniers s'en aperçoivent même"- finie, le drone américain s'écrase, faisant croire à ses opérateurs américains, planqués dans leur centre de commandement ( al-Tanf?, ndlr ) à un problème technique. Mais l'histoire n'en reste pas là."Les Américains envoie dans la foulée un second drone en mission de reconnaissance. La Résistance ne tarde pas à en prendre le contrôle et à en "pirater" le disque des données et des images pour surveiller " toujours aux frais des Américains " les agissements de leurs supplétifs daechistes.

Cette vidéo est la seconde du genre à avoir été rendue publique, la première ayant été diffusée il y a quelques temps par des sources russes.

En mars, Avia.pro a publié une autre vidéo mettant  en scène "un drone de fabrication iranienne" (Ababil) qui avait réussi à "contourner le drone américain de presque tous les côtés sans que le MQ-1 Predator ne s'en aperçoive", ce qui prouve de larges capacités iraniennes et de ses alliés à collecter des informations sur les drones de fabrication américaine voire israélienne", disait le site.

Interrogé sur ces acquis et capacités, le directeur du département de la géopolitique au centre d'études stratégique iranien, le général Mohammad-Hassan Nami, souligne que le "bond en avant" des "systèmes d'interception et de "contournement" anti-drone iranien", bond en avant "manifesté en été 2019 "quand l'Iran a intercepté avant d'abattre un RQ Global Hawk" ou plus récemment en mars, "lorsqu'un F-18 Super Hornet US est tombé dans le leurre de la DCA iranienne avant de s'approcher dans l'espace aérien du pays : "la liste est longue : en décembre 2011 un drone furtif RQ-170 US a été capturé; en octobre 2016, le CGRI a annoncé avoir intercepté et capturé un drone MQ-1 US; en juin 2019, un Global Hawk américain a été abattu; en janvier 2020 le CGRI a détruit une grande partie des centres de contrôle des drones de l’armée américaine dans la base Aïn al-Asad en Irak. Et ce n'est pas, les forces iraniennes ont déjà capturé ou piraté des drones de type MQ-9 Reaper dans des zones d'opérations en Irak et en Syrie sans que les Américains le comprennent. Ces d'ailleurs ce même savoir qui a aidé nos forces armées à surprendre l'armée américaine à Aïn al-Asad".

Et le général d'ajouter :" L'Iran continue à réduire l'écart entre sa technologie militaire avec celle des Etats-Unis mais suivant une logique asymétrique qui rend les Américains totalement désarmés et c'est cela qui s'appelle l'équation de dissuasion.' Après avoir dévoilé fin avril, trois super drones d'une portée de 1500 kilomètres, l'Iran vient d'annoncer la mise au service d'un autre appareil, propre à donner du grain à moudre aux Américains aussi bien en Syrie qu'en Irak. "Meraj" est le nouveau drone de la force terrestre du Corps des gardiens de la Révolution islamique qui a récemment été testé avec succès. C'est la réplique iranienne du  drone américain AAI Aerosonde mais en mieux.

Le drone Meraj a été exposé, pour la première fois, en septembre 2019 lors du défilé militaire du 22 septembre (début de la semaine de la Défense sacrée, NDLR). Pesant 33 kg, il est capable de porter une charge de 5 kg. Sa vitesse de vol maximal est de 140 km et il peut atteindre une altitude de 12 000 pieds. Il sera installé sur un camion-lanceur. Il s'en détachera dès que le camion atteindra une vitesse déterminée. Ce procédé permet au drone de s’envoler et d’atterrir simplement, sans avoir besoin d’une bande particulière. Cela est d'autant plus important pour la force terrestre du CGRI que l’Iran est un vaste pays et que Meraj saura servir aux opérations de reconnaissance et surtout à la surveillance des frontières du pays et à la lutte contre les groupes terroristes. Et sur ce point sa zone d'opération pourrait être extérieure. Bref les Américains savent bien qu'une guerre dans la guerre contre l'Iran comme le leur préconisent leurs pantins sionistes, n'est pas une partie de plaisir.
« Avec 51 décès enregistrés au cours des dernières vingt-quatre heures, le nombre de victimes du Covid-19 s’élève à 6 640 en Iran », a annoncé dimanche le porte-parole du ministère iranien de la Santé, Kianouch Jahanpour. Le bilan quotidien de nouveaux cas d’infection a également diminué atteignant 1.399.
 
Le nombre de cas confirmés officiellement, qui inclut les décès et les guérisons, est de 107 603.

Selon les rapports, 86 143 malades atteints de Covid-19 ont été guéris à ce jour dans le pays et ont quitté l’hôpital, ce qui représente environ 80 % des patients touchés par le virus mortel.

« Au total, 556 699 tests de diagnostic du Covid-19 ont été effectués dans 126 laboratoires du pays », a-t-il encore annoncé.
Que Forbes met en garde l'armée américaine contre ce qu'il qualifie d"extension de la base chinoise à Djibouti", un Djibouti dont le président pro-Pékin Guelleh fait face à de multiples tentatives de déstabilisation, c'est que l'heure de face-à-face s'approche comme l'a déjà prévu des rapports récemment publiés par l'armée chinoise, la Covid-19 ayant finalement servi à sortir l'antagonisme sino-américain de son seul contexte économique.
 
Forbes craint les quatre sous-marins nucléaires que la Chine s'apprêterait à installer sur sa base, pour faire comprendre que l'option nucléaire n'est pas non plus à écarter. Reste à savoir si pour cette bataille stratégique à venir, Pékin qui tourne autour de l'une des artères commerciales les plus vitales pour la Chine à savoir le détroit de Bab el-Mandeb, compte uniquement sur sa propre force ou qu'il compte élargir son camp et s'allier aux forces "amies fiables".

Les Etats-Unis ont d'ailleurs prévu tout : quatre bases militaires à Socotra, à Aden, à Zuqar, à Mahra érigées par Emirats et Arabie interposés et même des missiles Patriot à Shebwa. La Chine peut-elle compter sur Riyad? Jusqu'ici de juteux contrats d'armements signés avec l'Arabie ont empêché Pékin de choisir son camp, les intérêts économiques ayant primé. Mais le statut quo ne peut perdurer. Pékin va-t-il frapper à la porte d'Ansarallah? Il aurait intérêt. Une mesure prise il n'y a pas si longtemps en défaveur de Riyad prouve que Pékin commence à s'interroger : depuis que l'Arabie des Salmane a perdu sa bataille de pétrole contre la Russie, la Chine a réduit sensiblement ses achats aux Saoudiens. Elle ne pourrait pas non plus ne pas suivre les évolutions de la guerre au Yémen où Ansarallah contrôle depuis un certain temps la stratégique al-Jawf et que la Maarib pétrolifère tomberait pour un oui ou pour un non entre ses mains...

Bref Forbes évoque la perspective d'une guerre en se penchant sur des travaux chinois pour élargir sa base maritime à Djibouti : « La marine chinoise est devenue plus active dans l'océan Indien et au Moyen-Orient. Mais l'une des pierres angulaires de sa portée croissante est une base navale outre-mer à Djibouti dans la Corne de l'Afrique. Des images satellites récentes indiquent que la Chine poursuit ses travaux à la base de soutien fortifiée. Elles montrent que le quai est maintenant pratiquement terminé, il devrait donc pouvoir bientôt accueillir des navires'".

Et la revue d'ajouter : "La base, la première à l'étranger de la Chine, a été construite en 2017, mais les quais sont toujours en construction. Elle est substantielle avec un intérieur bien aménagé et un grand tablier d'hélicoptère. Il n'y a aucun signe de tunnels de protection pour les navires, contrairement à certaines bases en Chine, mais elle est sans aucun doute destiné à être défendable. Le périmètre extérieur est fortifié comme un château moderne avec des bermes abruptes surmontées de tours et de deux rangées de murs. Il y a même des créneaux. Les travaux majeurs sur une jetée de 1 120 pieds semblent avoir été terminés à la fin de l'année dernière. C'est juste assez long pour accueillir les nouveaux porte-avions, porte-avions d'assaut ou autres grands navires de guerre chinois. La base pourrait facilement accueillir quatre sous-marins d’attaque à propulsion nucléaire de la Chine si nécessaire. Mais elle est encore relativement limitée. Il semble donc naturel que la Chine cherche à augmenter les quais. La nouvelle activité peut pointer vers un deuxième quai ou jetée près du premier".

Forbes souligne ensuite la perspective d'un face-à-face à venir en précisant "la proximité des bases chinoises avec les installations occidentales qui " est un sujet de préoccupation pour les forces armées occidentales". " La base chinoise l n'est qu'à environ 7 miles de la base expéditionnaire de la marine américaine au camp Lemonnier. Créée en 2001, elle est la seule base permanente de l'armée américaine en Afrique. Et c'est à moins de 8 km du port principal de Djibouti que les navires de guerre de la marine américaine et européenne visitent fréquemment. En mai 2018, le département américain à la Défense s'est officiellement plaint auprès du gouvernement chinois de l'utilisation de lasers sur des avions depuis la base. Deux aviateurs ont été blessés".

Et la mise en garde s'ensuit : « Nous n'avons pas encore vu comment la Chine utilisera cette nouvelle base pour soutenir sa marine, mais l'investissement est important. Il semble peu probable qu'elle soit destiné à un usage occasionnel uniquement. De plus, une analyse suggère que la Chine pourrait considérer le Pakistan ou le Myanmar comme un autre lieu de base. Quel que soit le niveau d’activité de la nouvelle base, il s’agit d’un changement important dans la capacité navale de la Chine en eau bleue. »

Un récent rapport interne indiquait à la Chine qu'une guerre avec les Etats-Unis est plus que possible. L'un des terrains pourrait en être Bab el-Mandeb et là le seul Djibouti ne saurait lui être de grand recours.
Ziad Abdul Sahib, chef du centre libanais des fatwas, a déclaré : « Les événements récents ont changé l'approche et la vision occidentales dans une large mesure, et les Occidentaux ont réalisé que le vrai succès et le bonheur n’existaient que dans une foi sincère en Dieu, le Tout-Puissant ».
Lors de la quatrième réunion virtuelle (webinaire) sur « Les questions posées par l’épidémie de Corona », organisée à Beyrouth le 8 mai 2020, avec l'aide des services culturels iraniens au Liban, et l'Agence internationale de presse coranique (Iqna), Ziad Abdul Sahib, chef du Centre libanais des fatwas, a déclaré que cette épidémie avait changé le monde et que les grandes puissances et les prétendants à l'empire, comme les États-Unis et d'autres pays, avaient échoué dans cette crise.
 
 Ziad Abdul Sahib a dit : « L'incapacité de ces pays à faire face à ce petit virus invisible à l'œil nu, est étonnante. La puissance de Dieu a détruit le pouvoir des avions, des technologies et des installations militaires de façon étonnante. Le coronavirus est un message divin à toute l'humanité et montre que l’arrogance et l’égoïsme doivent s’agenouiller devant la puissance divine. »
 
« Les Occidentaux, a-t-il ajouté,  se tournent aujourd'hui de plus en plus vers l'islam comme alternative à leur terreur. Nous devons être fiers de la charia islamique et du Saint Prophète (as), du Saint Coran et de nos enseignements prophétiques. L'éveil islamique et les conversions à l'islam se répandent de jour en jour dans le monde et en Occident. Les événements récents, en particulier le coronavirus, ont largement changé les attitudes et les opinions des Occidentaux, et ont mis en évidence la valeur de la foi et de la spiritualité. »
 
Le chef du centre libanais des fatwas a souligné : « Les Occidentaux ont compris que le bonheur n'était pas seulement matériel et que la foi en Dieu apportait la paix et la tranquillité, et éliminait le besoin de sédatifs et de somnifères. Les journaux américains ont écrit que les médecins les plus célèbres et les plus respectés avaient confirmé que le Prophète de l'Islam avait parlé il y a 1400 ans, des maladies infectieuses et de la manière de les traiter.»
 
«  Nous avons tous entendu les prescriptions et les recommandations des médecins en matière de prévention, comme le lavage et le nettoyage des mains, et que le coronavirus se contamine par le nez et la gorge. Par la grâce de Dieu, la purification du lieu de prière et des vêtements, les ablutions et le ghusl, le lavage des mains, le rinçage du nez et de la bouche cinq fois par jour, sont des règles de l’Islam sans compter le ghusl avant la prière du vendredi, les Tawaf lors du Hadj et les fêtes islamiques, auxquels participe une grande foule de musulmans, qui sont aussi des règles de l’islam », a-t-il dit.
 
Cette réunion virtuelle rassemblait des penseurs de différents pays pour une approche réfléchie après l'échec du concept de « village mondial » et des théories de « la fin de l'histoire ». 
 
Participaient à cette conférence virtuelle l’Hodjat ol-islam Sadegh Akhavan, professeur au centre islamique de Qom, qui a parlé de la « crise d'identité mondiale et de l'effondrement des théories juridiques », Idris Hani, écrivain et chercheur marocain, qui a fait un discours sur « les perspectives du village mondial et les théories de la fin de l’histoire et du conflit des civilisations », et l’Hodjat ol-islam Mohammad Shaqir, chercheur et professeur à l'Université du Liban, qui a prononcé un discours sur « Le déclin du village mondial et la troisième voie ».
 
Cette réunion virtuelle était animée par Khezr Nabha, professeur de philosophie et de théologie à l'Université du Liban, et s’est terminée avec des réponses aux questions des téléspectateurs. 

Nous reproduisons une discussion entre Thierry Meyssan et un groupe d’étudiants. Il y explique que les réponses politiques au Covid-19 n’ont pas d’objet médical. Un groupe transnational partiellement identifiable s’est saisi de l’occasion fournie par l’épidémie pour tenter d’imposer une transformation profonde des sociétés européennes, comme il avait utilisé les attentats du 11 septembre 2001 pour transformer les États-Unis. Il est encore temps de s’opposer à la hiérarchisation du monde à venir.

Question : Selon vous, qui a fabriqué le Covid-19 ?

Thierry Meyssan : Mon analyse est exclusivement politique. Je ne me prononce pas sur les questions médicales, mais uniquement sur les décisions politiques.

Une épidémie est en général un phénomène naturel, mais peut aussi être un acte de guerre. Le gouvernement chinois a publiquement demandé aux USA de faire toute la lumière sur l’incident survenu dans leur laboratoire militaire de Fort Detrick, tandis que le gouvernement états-unien a demandé la même transparence pour le laboratoire de Wuhan. Bien sûr aucun des deux États n’a accepté d’ouvrir ses laboratoires. Ce n’est pas de la mauvaise volonté, mais une nécessité militaire. On devrait donc en rester là.

Au demeurant, c’est sans importance car, avec le temps, ces deux hypothèses semblent erronées : aucune de ces deux puissances ne contrôle ce virus. D’un point de vue militaire, ce n’est pas une arme, mais un fléau.

Vous n’excluez donc pas que ce virus aurait pu s’échapper malencontreusement d’un de ces laboratoires ?

Cela reste une hypothèse, mais elle ne nous conduit nulle part. Nous devons exclure la possibilité d’un sabotage parce qu’il ne profiterait à personne. L’autre possibilité est qu’il s’agisse d’un accident. Dans ce cas, ce sont des individus qui en sont coupables. Cela n’a pas de signification d’en rejeter la responsabilité sur des États.

Comment évaluez-vous les réactions politiques contre l’épidémie ?

Le rôle des dirigeants politiques est de protéger leur population. Pour cela, ils doivent préparer leurs pays en temps normal à pouvoir réagir lors de crises à venir. Or, l’Occident a évolué de telle manière que cette mission a été perdue de vue. Désormais, les électeurs exigent que les États coûtent le moins cher possible et que le personnel politique les gère comme de grandes entreprises. Par conséquent, il n’y a plus aujourd’hui de dirigeants politiques occidentaux qui y voient plus loin que le bout de leur nez. Des hommes comme Vladimir Poutine ou Xi Jinping sont qualifiés de « dictateurs » uniquement parce qu’ils ont une vision stratégique de leur fonction, représentant ainsi une école de pensée que les Occidentaux jugent surannée.

Face à une crise, les dirigeants politiques doivent agir. Dans le cas des Occidentaux, ce moment est pour eux inattendu. Ils ne s’y sont jamais préparés. Ils ont été choisis pour leur capacité à faire rêver de lendemains qui chantent, pas pour leur sang-froid, leur adaptabilité et leur autorité. Beaucoup d’entre eux sont humainement des gens représentatifs de leurs électeurs n’ayant donc aucune de ces qualités. Ils prennent donc les mesures les plus radicales de sorte qu’on ne puisse pas les accuser de ne pas en avoir fait assez.

Or, dans ce cas, ils ont trouvé un expert, le professeur Neil Ferguson de l’Imperial College London, qui les a persuadés que la Grande Faucheuse arrivait : un demi-million de morts à venir en France, plus encore au Royaume-Uni, plus du double aux États-Unis. Ses prophéties étaient 2 500 fois supérieures au taux de mortalité en Chine. Or, ce statisticien a l’habitude de prophétiser des calamités sans avoir peur des exagérations. Par exemple, il avait prédit que la grippe aviaire tuerait 65 000 Britanniques alors qu’elle n’a provoqué au total que 457 décès [1]. Il vient heureusement d’être renvoyé par Boris Johnson du SAGE, mais le mal est fait [2].

Paniqué, le personnel politique occidental s’est donc rué sur les conseils d’une autorité sanitaire internationale. L’OMS considérant à juste titre que cette épidémie n’est pas sa priorité au regard d’autres maladies beaucoup plus mortelles, ils se sont tournés vers le CEPI dont ils connaissent tous le directeur, le Docteur Richard Hatchett. Ils l’ont rencontré au Forum économique de Davos ou à la Conférence sur la sécurité de Munich. Ils ont tous été démarchés par lui un jour ou l’autre pour financer l’industrie vaccinale.

Il se trouve que ce Monsieur, lorsqu’il travaillait à la Maison-Blanche, fut l’un des deux auteurs du volet sanitaire du projet politique de Donald Rumsfeld pour le monde [3]. En 2001, celui-ci planifiait une division géographique de l’économie mondiale. Les matières premières seraient exploitées dans les zones instables, les produits transformés fabriqués dans les États stables (dont la Russie et la Chine), et les armes uniquement aux USA. Il convenait donc de militariser la société US et de transférer la majorité des travailleurs dans les sociétés d’armement. En 2005, Rumsfeld chargea le Docteur Hatchett de concevoir un plan de confinement obligatoire à domicile de toute la population US. Il aurait été activé lors d’une attaque bioterroriste comparable à celle perpétrée au Congrès et contre de grands médias avec de l’anthrax en 2001.

C’est ce plan que le Docteur Richard Hatchett a sorti de ses tiroirs et qu’il a présenté aux dirigeants occidentaux qui lui demandaient ses conseils. Il faut bien comprendre que le confinement obligatoire généralisé n’a jamais existé. Il n’a aucun rapport avec l’isolation de malades. Ce n’est pas du tout une mesure médicale, mais un moyen de transformer les sociétés. Jamais la Chine n’y a eu recours, ni lors de l’épidémie de H1N1 [4], ni lors de celle de SRAS [5], ni lors de celle de Covid-19 [6]. Le confinement de la ville de Wuhan, début 2020, était une mesure politique du gouvernement central afin de reprendre en main cette province mal gérée par le pouvoir local, pas une mesure médicale.

Aucun ouvrage épidémiologique au monde n’a jamais discuté le confinement généralisé obligatoire et ne l’a encore moins conseillé.

Peut-être, mais en France nous ne sommes pas confinés pour combattre la maladie, mais pour l’étaler dans le temps de manière à ne pas surcharger les hôpitaux, pour empêcher d’avoir à choisir parmi les malades que nous pourrions soigner et ceux que nous devrions laisser mourir.

Pas du tout. Cet argument n’est pas venu avant, mais après la décision. C’est juste une excuse des politiques pour leur mauvaise gestion. Certes, en France, les services de réanimation des hôpitaux publics ont rapidement été saturés dans deux régions. Aussi a-t-on transféré des patients en cours de réanimation dans d’autres régions, voire en Allemagne. Mais il y avait quantité de lits disponibles dans les cliniques privées.

C’est ce que je disais au début de cette conversation : nos dirigeants politiques sont inaptes à gérer des crises. Leur conception de l’État leur interdit d’agir. Ils sont incapables de penser une coordination entre secteur public et secteur privé, à l’exception de certains présidents de région. Mais il ne s’agit pas ici de la traditionnelle opposition entre État central et régions. Par exemple, au début de l’épidémie, les laboratoires libéraux n’avaient pas les moyens de procéder à des tests de dépistage à grande échelle. Le gouvernement n’a pas été capable de réquisitionner les laboratoires des ministères de la Recherche et surtout de l’Agriculture à l’urgence de santé publique. Pourtant, les chercheurs et les vétérinaires ne cessaient de proposer leurs services.

D’accord pour les hôpitaux et les tests, mais vous avez aussi contesté les masques.

Oui, depuis un siècle, les soignants ont attesté l’utilité des masques chirurgicaux dans les blocs opératoires et lors de soins post-opératoires. Mais ces situations n’ont rien à voir avec celle du quidam aujourd’hui.

Actuellement de très nombreux syndicats et académies préconisent le port du masque obligatoire pour tous dans les lieux publics. C’est rassurant, mais cela ne sert à rien face au Covid-19. D’ailleurs, faute de masques chirurgicaux, on en vient à porter n’importe quel bout de tissus couvrant le nez et la bouche mais dépourvu des qualités de filtrage des masques chirurgicaux. Contrairement à une idée répandue, la contamination ne s’opère pas par les postillons eux-mêmes, mais par les virus qu’ils disséminent dans l’air jusqu’à 8 mètres d’une personne qui crie ou éternue. Encore faut-il être réceptif à ce virus pour être contaminé, ce qui n’est pas le cas de tous. Et encore faut-il être immunitairement fragile pour développer cette maladie.

Parce qu’ils ne savent pas que faire, nos gouvernants recourent au confinement généralisé et aux masques pour tous. Nul n’a prouvé que ces mesures aient un impact sur l’épidémie, mais tous y croient. C’est l’effondrement de la culture occidentale : jadis, nous raisonnions sereinement, aujourd’hui nous portons des gris-gris, des masques, nous sombrons dans la magie.

Il y a un enfant qui est mort du Covid-19 en France.

Ce qui est vrai en termes individuels est absolument faux en termes collectifs. L’âge médian des personnes décédées en France est de 84 ans ! Cela signifie que la moitié d’entre elles avaient plus de 84 ans.

Mais alors si le confinement est absurde et si les masques ne servent à rien, que faut-il faire ?

Je n’ai pas dit que le confinement était absurde en soi. J’ai parlé d’une mesure obligatoire et aveugle. Dans toutes les épidémies, il convient de confiner les personnes malades, mais elles seules. Et je ne reconnais aucune légitimité à un pouvoir qui dresse des amendes, envoie en prison voire tire sur des citoyens qui refusent d’être assignés à résidence chez eux pour une durée indéterminée.

La Santé publique ne s’assure pas avec des contraintes, mais avec de la confiance. Et nul ne doit être protégé contre lui-même. Il me paraît indigne d’empêcher des personnes âgées de recevoir leur famille si elles le souhaitent. Peut-être seront-elles contaminées, peut-être tomberont-elles malades et peut-être mourront-elles, mais ce sera leur choix. La seule chose dont nous soyons sûrs en naissant, c’est de mourir. La vie est un long chemin pour s’y préparer et les vieillards ont le droit de préférer vivre avec leurs proches plutôt que quelques années de plus.

Les épidémies se soignent toujours de la même manière : des mesures d’hygiène —se laver et aérer— et isoler les malades chez eux ou à l’hôpital afin de les soigner. Tout le reste n’est que du cinéma. Il faut revenir aux bases et non pas imaginer des contraintes.

Comment est-il possible que nos dirigeants nous aient imposé un projet fasciste US ?

Je comprends bien ce que voulez dire par fasciste, mais ce n’est pas très approprié. Le fascisme est une idéologie répondant à la crise du capitalisme de 1929, Rumsfeld en a certes de nombreuses caractéristiques, mais il pense à partir d’un autre monde.

Le Docteur Hatchett n’a jamais eu à répondre de son projet totalitaire aux USA. Mais Donald Rumsfeld non plus. Et en définitive personne n’a jamais eu à répondre de ce qui s’est passé après les attentats du 11 septembre 2001, parce que nous avons collectivement décidé de ne pas faire la lumière sur les attentats eux-mêmes. Ce crime originel n’a donc pas cessé d’avoir des conséquences. L’administration Obama a continué à mettre fidèlement en œuvre le projet Rumsfeld en Libye, en Syrie et au Yémen (doctrine Cebrowski). Et puisque l’administration Trump s’y est fermement opposée, nous voyons les anciens collaborateurs de Rumsfeld poursuivre son œuvre à travers d’autres structures que l’État fédéral US. Que nous le voulions ou non, cela continuera jusqu’à ce que l’on rouvre ce dossier.

Excusez-moi de revenir en arrière, mais si le confinement obligatoire et généralisé n’était qu’une mesure autoritaire sans but médical, pourquoi est-il si difficile de déconfiner ?

Non, ce n’est pas difficile. Il suffit de redevenir libres. Le problème, c’est qu’on ne connaît pas beaucoup mieux ce virus qu’il y a deux mois et que l’on est désormais empêtrés dans des savoirs imaginaires.

Les courbes de l’épidémie sont à peu près les mêmes dans tous les pays touchés quelles que soient les mesures mises en place. Seuls deux types de pays se détachent du lot : d’un côté ceux qui pour une raison inconnue n’ont pas été touchés, comme par exemple ceux de la péninsule indochinoise (Vietnam-Laos-Cambodge-Thaïlande) ; d’un autre ceux qui ont réagi beaucoup plus vite que les autres en isolant immédiatement les malades et en les soignant, comme Taïwan. Donc quelle que soit la manière dont on déconfine, il y aura certes un plus ou moins grand nombre de gens contaminés, mais cela ne devrait pas avoir d’impact.

Les gouvernements continueront-ils le confinement obligatoire jusqu’à la découverte d’un vaccin ?

J’ignore si l’on trouvera un jour un vaccin. Cela fait 35 ans que l’on en cherche un contre le Sida. Au demeurant, il n’est pas plus probable que l’épidémie de Covid-19 durera plus longtemps que celle des autres coronavirus, le SRAS ou le MERS.

Le vaccin comme les nouveaux médicaments sont des enjeux économiques considérables. Certains laboratoires pharmaceutiques sont prêts à tout pour empêcher que les médecins soignent les gens avec des médicaments bon marché. Souvenez-vous comment Donald Rumsfeld, lorsqu’il dirigeait Gilead Science a fait fermer l’usine d’Al-Shifa qui fabriquait des médicaments contre le sida sans lui payer de royalties : il l’a faite bombarder par le démocrate Bill Clinton en prétendant qu’elle appartenait à Al-Qaïda, ce qui était absolument faux. Et précisément, le Docteur Hatchett dirige aujourd’hui la plus importante association vaccinale, la CEPI.

Que va-t-il se passer maintenant ?

Nous voyons une rupture considérable dans certaines sociétés occidentales en quelques semaines. En France, des libertés fondamentales ont été suspendues, dont le droit de tenir des meetings et de manifester. 13 millions de travailleurs ont été placés au chômage partiel. Ils sont temporairement devenus des assistés. L’école va reprendre, mais ne sera plus obligatoire, les parents choisiront d’y envoyer leurs enfants ou pas. Etc. Ceci n’est pas la conséquence de l’épidémie mais, ainsi que je viens de vous l’expliquer, la conséquence des réactions politiques ineptes à l’épidémie.

Le confinement généralisé obligatoire avait été pensé par l’équipe de Donald Rumsfeld pour transformer la société US. Ce projet n’a pas été appliqué aux USA, mais quinze ans plus tard en Europe. Le transfert d’un continent à l’autre illustre le caractère transnational du capitalisme financier dont Rumsfeld est le pur produit. Il n’y a pas de raison pour que ceux qui ont financé l’équipe Rumsfeld ne poursuivent pas leur projet politique désormais en Europe.

Dans ce cas, dans les années à venir, une très grande partie des travailleurs européens sera transférée dans l’industrie d’armement. L’Otan, que le président Macron croyait en état de mort cérébrale, et son volet civil, l’Union européenne, dont les membres se sont entre-déchirés ces dernières semaines pour se voler des cargaisons de masques, seront réorganisés. Ces deux organisations poursuivront la destruction systématique de toutes les structures étatiques du Moyen-Orient élargi, débutée en 2001, puis du Bassin des Caraïbes.

Cependant, les hommes de Rumsfeld ont commis une erreur. En masquant leur projet de 2006, ils ont donné l’impression de prendre modèle sur la Chine lorsqu’ils ont imposé le confinement généralisé obligatoire. La Chine, et non plus les États-Unis, est devenue de facto le référent intellectuel des Européens. Il va donc devenir obsessionnel de l’empêcher de poursuivre la construction des routes de la soie. Il va falloir l’endiguer.

Les épidémies ne provoquent pas de révolutions, mais les guerres et les désastres économiques en suscitent. Aujourd’hui, par la faute de nos gouvernants, les économies de l’UE sont ruinées et nous nous préparons à la guerre. Nous allons traverser une époque charnière d’où le meilleur comme le pire peut surgir.

Cette évolution du monde sera la réponse à la disparition des classes moyennes impliquée par la globalisation financière et dénoncée par les Gilets jaunes, comme la Seconde Guerre mondiale a été une réponse à l’épuisement des empires coloniaux et à la crise du capitalisme des cartels en 1929.

La France a déjà vécu un tel drame. C’était en 1880-81, lorsque le capitalisme industriel d’alors ne parvenait plus à exploiter les ouvriers face aux débuts des syndicats. Jules Ferry expulsa certaines congrégations religieuses et créa l’école laïque obligatoire afin d’arracher les enfants à l’influence de l’Église catholique. Il les fit éduquer par des partisans du militarisme, les « hussards noirs ». Il en fit les soldats de son projet colonial. Durant 35 ans, le France a asservi de nombreux peuples étrangers, puis est entrée en rivalité avec la puissance émergente de l’époque, l’Allemagne, et s’est trouvée précipitée dans la Première Guerre mondiale.

Nous allons connaître en Europe les mêmes débats que les États-Unis ont vécu vingt ans plus tôt. Nous devons absolument refuser d’être embarqués dans de tels crimes. Ce sera le combat des années à venir. Ce sera le vôtre.

[1] « Covid-19 : Neil Ferguson, le Lyssenko libéral » , par Thierry Meyssan , Réseau Voltaire , 18 avril 2020.

[2] « Neil Ferguson démissionne du SAGE », Réseau Voltaire, 6 mai 2020.

[3] « Le Covid-19 et l’Aube rouge » , par Thierry Meyssan , Réseau Voltaire , 28 avril 2020.

[4A Comprehensive Evaluation on Emergency Response in China : The Case of Pandemic Influenza (H1N1) 2009, Lan Xue & Guang Zeng, Springer (2018).

[5SARS : how a global epidemic was stopped, WHO (2006). Sars. Reception and Interpretation in Three Chinese Cities, Routledge (2006). The SARS Epidemic. Challenges To China’s Crisis Management, John Wong & Zheng Yongnian, World Scientific Publishing Company (2004).

[6] « Covid-19 : L’Occident face à l’exemple chinois », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 9 mai 2020.