تقي زاده

تقي زاده

Le président palestinien Mahmoud Abbas a renouvelé mardi ses menaces de mettre fin à la coopération sécuritaire avec Israël et les États-Unis, ajoutant que l’annexion de territoires en Cisjordanie annihilerait les chances de parvenir à la paix.
Le gouvernement palestinien est «absous, à partir d’aujourd’hui, de tous ses accords et ententes avec les gouvernements américain et israélien, et de toutes ses obligations basées sur ces ententes et ces accords, y compris celles relatives à la sécurité», a déclaré Mahmoud Abbas.
 
Dans un discours prononcé après une rencontre avec la direction de l’Autorité palestinienne à Ramallah en Cisjordanie, le dirigeant de 85 ans a également prévenu que toute annexion israélienne en Cisjordanie mettrait fin à l’espoir de parvenir à une solution à deux États.
 
Mahmoud Abbas a, à de multiples occasions, menacé de mettre fin à la coopération sécuritaire avec Israël, et déjà annoncé la rupture de «toutes les relations» avec Israël et les États-Unis dans le sillage de l’annonce du plan Trump sur le conflit israélo-palestinien. Il n’a donné aucun détail sur ce que cette déclaration aurait pour conséquences en pratique.
 
Menace d’un «été chaud»
Israël s’est doté dimanche d’un gouvernement d’union qui consacre un partage du pouvoir entre le Likoud (droite) de Benjamin Netanyahu et la formation centriste «Bleu Blanc» de l’ex-chef de l’armée Benny Gantz, et leurs alliés respectifs.
 
En vertu de l’accord Netanyahu/Gantz, le gouvernement doit présenter à partir du 1er juillet sa stratégie pour traduire dans les faits le plan Trump, qui prévoit l’annexion à Israël de la vallée du Jourdain (30% de la Cisjordanie) et des plus de 130 colonies, ainsi que la création d’un État palestinien sur un territoire amputé.
 
Le Premier ministre palestinien Mohammed Shtayyeh a prévenu d’un «été chaud» si l’État hébreu mettait en branle le projet d’annexion.
Les nations n'ont pas exécuté leurs devoirs et La création du régime sioniste et la continuité de son existence sont les résultats de cette vérité. Le régime sioniste sera disparu dans 25 ans, a dit le chef du conseil exécutif du Hezbollah du Liban.
 
La Résistance a pu arriver à des progrès et des acquis considérables dans la région. La Résistance a une validité et ses options pour contrer le régime sioniste, a déclaré Sayed Hachem Safi el-Dine, chef du conseil exécutif du Hezbollah du Liban.

La Résistance est prête à répondre à toute bêtise du régime sioniste. Aujourd'hui, le régime sioniste qui se dit invincible a connu la défaite et ne sait quoi faire, a-t-il précisé.

Notre objectif principal dans la région consiste à la libération d'Al-Qods. Cela sera réalisé. Mais cette libération serait réalisée par une grande guerre ou pas, j'en sais rien, a-t-il suivi.

Depuis sa victoire contre le régime sioniste en 2006, la résistance continue son développement. La résistance connaît ses devoirs dans la région. En revanche, le régime sioniste est dans une situation critique parce qu'il ne trouve pas des réponses pour ses questions militaires, a-t-il poursuivi.

Nous faisons notre devoir sans penser à la manière de la libération d'Al-Qods. Nous nous sommes préparés pour toute évolution, a-t-il marqué.
Le président iranien a déclaré que la lutte contre les oppresseurs était l’un des principes de l’islam et que la résistance du peuple palestinien se poursuivrait.
 
« À l’approche de la journée mondiale de Qods, il faut faire entendre au monde la voix des opprimés palestiniens. […] Et nous n’oublierons en aucun cas cet objectif principal. »
 
« L’un des principaux piliers de la Révolution islamique est l’opposition aux oppresseurs et la défense des opprimés », a indiqué le président Rohani.
 
Il a poursuivi : « Nous sommes toujours en conflit avec les oppresseurs et c’est l’un des principes de l’islam. Le peuple palestinien a été déplacé de sa patrie il y a plus de soixante-dix ans et ses terres ont été confisquées. Les puissances arrogantes, notamment les États-Unis, ont toujours soutenu les oppresseurs sionistes, et leur système de racisme et d’apartheid, mais nous sommes sûrs que le bien l’emportera sur le mal. »
 
« Chaque jour, une nouvelle conspiration est fomentée par les États-Unis contre les musulmans et surtout le peuple palestinien, mais la volonté ferme des Palestiniens pour la résistance continuera et cela aboutira à coup sûr à la victoire ultime », a-t-il déclaré.
 
Le président iranien a indiqué :
 
« Qods ne sera pas oublié et ne restera pas sous l’occupation des oppresseurs. Le territoire palestinien sera libéré un jour. Nous n’admettons en aucun cas l’oppression et l’agression et nous célébrerons la Journée de Qods pour exprimer notre soutien aux Palestiniens. »
 
Ce mercredi, le vice-président de l’Association pour la défense de la nation palestinienne, Hossein Rouyvaran, a par ailleurs déclaré : « La Résistance a réussi à faire reculer Israël. Le front de la Résistance a très bien réussi à s’organiser en Palestine, en mobilisant de jeunes combattants à qui elle leur a fourni des formations et des armes. »
 
« Israël imaginait qu’après les négociations d’Oslo et de Camp David, sa position a été stabilisée, mais le front de la Résistance a brisé le rêve d’Israël. Celui-ci reconnaît que la Résistance menace son existence », a indiqué Rouyvaran.
 
Il a précisé : « La Journée de Qods est la démonstration de la force des musulmans et changera la donne en faveur des musulmans et au détriment des sionistes. »
Le président iranien, Hassan Rouhani, a déclaré mercredi matin lors d’une réunion du cabinet :
jeudi, 21 mai 2020 22:09

Nasrallah a promis de libérer Qods

Le secrétaire général du Hezbollah a rendu hommage a l'imam Khomeyni, fondateur de la Révolution islamique, d'avoir baptisé le dernier vendredi du mois béni de Ramadan la Journée de Qods, en signe d'un indéfectible attachement à la cause palestinienne et au Jihad pour libérer la ville sainte de Qods du joug des usurpateurs israéliens".
Nasrallah a promis de libérer Qods, en est-il capable? "
 
Le secrétaire général du Hezbollah libanais, Seyyed Hassan nasrallah. ©Almanar 
Le secrétaire général du Hezbollah libanais, Seyyed Hassan nasrallah. ©Almanar
Le mercredi 20 mai 2020 restera à jamais dans les annales de l'histoire de l'axe de la Résistance : à deux jours des célébration marquant la journée mondiale de Qods, les commandants en chef de la Résistance ont pris la parole : depuis Sanaa -où Abdel Malik al-Houthi a juré ne rien lésiner pour que l'axe US/Israël s'embourbe en mer Rouge- jusqu'à Bagdad- où le secrétaire général d'Asaïb al-Haq, Qais Kahazali a promis que l'Amérique sera expulsée en emportant avec elle Israël, en passant par Gaza où le commandant en chef du Jihad islamique de la Palestine Ziyad Nakhala a affirmé que la guerre anti-sioniste a bel et bien commencé en Cisjordanie et qu'elle est désormais impossible à être enrayée. Mais c'est à Beyrouth que l'axe de la Résistance a fait le bilan de plus de 40 ans de lutte anti-impérialiste et ce, par la voix de Nasrallah.  Et le bilan est loin d'être mitigé.
 
Pour Nasrallah, le constat est catégorique :
 
"l'ennemi a échoué à diviser les Musulmans, malgré toutes les séditions et complots, tous les plans auxquels il a eu recours depuis 40 ans. Par sa diversité, son étendu géographique et ses vastes portées géopolitique, l'axe de la Résistance marque rien que par son émergence puis par sa constance, l'unité entre les Musulmans et au-delà entre tous ceux et celles qui s'opposent à l'impérialisme. C'est pourquoi  les efforts pour marginaliser la Palestine et sa cause sont et seront voués à l’échec. (...) La Palestine a notre engagement éternel et ses ennemis le savent. En Palestine, en Irak, en Iran, en Syrie, au Yémen et au Liban, il y a désormais une Force unie qui sait comment frapper, où frapper pour mettre au pas l'ennemi. Ses capacités croissantes font peur à Israël qui peine à changer un rapport de force irréversiblement établi en sa défaveur.(...) La libération de Qods est bien plus proche qu'Israël ne le croit et elle sera la dernière étape de notre longue bataille". 
 
Mais à l'heure où Israël s'apprête à grand renfort US d'annexer la Cisjordanie, qu'il continue à frapper la Syrie voire même à convoiter al-Anbar à l'ouest de l'Irak, qu'est-ce qui permet à Nasrallah d'être sûr de la victoire? En 2001, quand les États Unis ont foit sauter les Twin Tower pour se procurer l'alibi nécessaire à l'invasion du Moyen-Orient, George Bush a évoqué un certain  « axe du mal » où il classait l’Iran, l’Irak et la Corée du Nord. Il a fallu à peine quelques années pour que ce concept retourne contre l'Amérique et donne lieu à  « l’axe de la Résistance » qui s'est littéralement placé aux antipodes d'Israël et de la politique hégémonique US dans la région. Depuis, chaque agression américaine a permis un nouvel élargissement de cet axe et surtout son renforcement.
 
 Même en Amérique latine où les USA croyaient être à l'abri, cet axe commence à y ratisser large. Le Hezbollah résume à lui seul cette irréfragable ascension d'un concept qui tend à contrecarrer l’unilatéralisme et à réimposer la notion de souveraineté étatique: la Résistance libanaise qui a contraint Israël à se retirer unilatéralement du Liban en 2000, n'a cessé depuis son seconde victoire anti-Israël en 2006, de faire échec aux plans américano-israéliens pour un "nouveau Moyen-Orient".
 
En ce sens, le choix de s'engager en Syrie a été de loin l'un des meilleurs choix stratégique qu'ait fait l'axe de la Résistance car il a nettement inversé la donne géostratégique. La Syrie a permis à l'axe de la Résistance de se confirmer au Levant et de s'étendre en Irak et d'aller jusqu’en mer Rouge et ce, pour le grand malheur d'un Israël qui se voit totalement assiégé. La Syrie a aussi fait de Gaza ce qu'elle est, une force grandissante propre à secouer Israël quand elle le souhaite. La réaction israélienne à cette nouvelle réalité? Trop tardive. 
 
Les frappes israéliennes ou la guerre dans la guerre d'Israël contre l'axe de la Résistance est veine :  "Israël a attaqué le siège de la Résistance à l'aéroport de Damas. Le lendemain, il a été restauré et est redevenu opérationnel. Israël a attaqué à plusieurs reprises des dépôts d'armes "iraniens" (pour parler de l'Iran qui au cœur de l'axe)  ou encore des centres d'entraînement abandonnés pour signaler aux États-Unis qu'Israël est menacé et que le départ des forces américaines constituerait une menace pour la sécurité nationale d'Israël. Mais c'est trop tard pour que les jets israéliens fassent une différence dans les capacités de la Résistance. Celle-ci n'importe pas ses armes mais les fabrique. Il a fallu neuf ans à Israël et 300 frappes aériennes pour détruire les entrepôts "iraniens" en Syrie, Il n'a fallu à l'Iran qu'un seul pour ravitailler et équiper l'armée syrienne de missiles de précision encore plus sophistiqués. Tous les missiles stratégiques sont dans des réservoirs souterrains", note un analyste.
 
"L'Iran ne compte qu'une centaine de conseillers et d'officiers en Syrie, mais il a plus de dizaines de milliers d'alliés au Liban, en Irak, au Pakistan, en Afghanistan et au sein de l'armée syrienne et pour revenir au Hezbollah il a pu opérer en Syrie dans une zone dix fois plus grande que le Liban, ce qui lui a donné une expérience unique que n'importe qu'elle armée au monde aurait rêvé d'avoir. Il a également été soumis aux attaques d'un membre de l'OTAN, la Turquie, qui a utilisé des drones armés sur le champ de bataille. Cela a donné au Hezbollah une riche expérience de combat... et avec tout ceci, Qods vous semble-t-il toujours non libérable? Nasrallah n'exagère pas. Et d'ailleurs même les généraux israéliens confirme ses propos. L'ancien chef d'état-major israélien Benny Gantz ne peut ne pas le reconnaître :  
 
"Le Hezbollah est devenu l'une des armées irrégulières les plus puissantes du Moyen-Orient, capable d'imposer ses règles d'engagement et son "équilibre dissuasif" aux armées classiques auxquelles fait partie notre armée.  Apprenez-moi quatre ou cinq États avec une puissance de feu supérieure au Hezbollah: ce sont les États-Unis, la Chine, la Russie, Israël, la France et le Royaume-Uni... Cette capacité militaire n'a pas tardé à faire de lui un acteur étatique » .
jeudi, 21 mai 2020 22:03

Journée Mondiale D’Al-Qods

Journée Mondiale D’Al-Qods Ou Comment Mobiliser La Nation

Tous les ans, le dernier vendredi du mois béni de Ramadan, les musulmans célèbrent la journée mondiale d’al-Qods. C’est en 1979, année de la victoire de la révolution iranienne contre le régime le plus tyrannique de la région et le principal allié de l’Etat sioniste, que l’imam Khomeiny a lancé la célébration de cette importante journée pour mobiliser et unifier les rangs de la nation en vue de libérer al-Qods et la Palestine;

Plus de trente ans après, que signifie cette importante journée de mobilisation et quel chemin cette mobilisation a-t-elle parcouru, au moment où la sainte ville d’al-Qods subit les assauts de la judaïsation et de l’épuration ethnico-religieuse?

Pour l’imam Khomeiny, la question d’al-Qods et de la Palestine est une question qui ne peut que rassembler les musulmans de toutes confessions et écoles. C’est la journée par excellence de l’unité des musulmans autour d’un objectif : défendre la ville sainte contre les forces ennemies de la liberté et de la paix. A ce propos, l’imam Khomeiny ajoute, donnant une signification plus profonde et plus globale encore à cette journée : «la journée d’al-Qods, c’est une journée mondiale, non seulement consacrée à al-Qods, mais une journée où les opprimés se lèvent face aux oppresseurs, le jour où les nations et les peuples qui étaient soumis à l’injustice des Etats-Unis et des autres se lèvent contre les grandes puissances arrogantes. C’est le jour où les opprimés doivent se préparer pour affronter les puissances arrogantes …».

Al-Qods symbolise les peuples et les nations opprimées puisque son occupation par le sionisme et les puissances impériales et arrogantes dans ce monde l’a meurtrie, bafouée, humiliée, comme l’ont été les peuples colonisés. Les peuples et les nations opprimés, et en premier lieu le peuple palestinien, doivent se lever et affronter ces ennemis, aussi puissants soient-ils. Al-Qods est le lieu symbolique du rassemblement des peuples et nations opprimés pour affronter l’arrogance et l’oppression des grandes puissances. Elle est le lieu symbolique de leur unité, quelles que soient leurs nationalités et leurs religions; c’est autour de la ville sainte d’al-Qods, ville millénaire occupée par l’une des puissances les plus racistes et haineuses dans le monde, que les opprimés doivent unifier leurs rangs.

Lorsque l’imam Khomeiny a lancé la journée mondiale d’al-Qods, il savait que la mobilisation ne pouvait se faire que progressivement et creuser son chemin, au fil des ans, pour s’élargir et rassembler de plus en plus de peuples autour de la question d’al-Qods. Même les «laïcistes» qui critiquaient la focalisation sur la ville d’al-Qods, mettant en avant la Palestine toute entière, de crainte d’aborder la question des lieux saints et de réduire la question à un conflit «religieux», même ceux-là ont finalement rejoint la mobilisation, s’étant aperçus que le sionisme et les puissances occidentales se sont ligués pour leur arracher ce symbole et effacer toute leur histoire, leur passé et présent et entendent supprimer leur avenir sur cette terre.

Il y a plus de trente ans, la journée internationale d’al-Qods était surtout célébrée en République islamique d’Iran et dans des communautés éparses dans les pays arabo-musulmans. Aujourd’hui, elle est célébrée d’abord en Palestine, dans la ville même d’al-Qods et ailleurs, dans la plupart des pays arabes et plusieurs pays musulmans, comme elle est célébrée dans plusieurs pays du monde, là où les communautés musulmanes se rassemblent et s’unissent pour lever haut le drapeau palestinien et revendiquer la libération de la ville sainte et de la Palestine. C’est autour du symbole d’al-Qods que les musulmans, et avec eux, les peuples épris de justice et de liberté, revendiquent la liberté pour la Palestine.

A partir d’une journée de mobilisation annuelle pour al-Qods, la question palestinienne s’élargit et pénètre plus profondément dans la conscience des peuples, notamment musulmans, qui ne considèrent plus que cette question est lointaine, difficile à comprendre et à saisir. Malgré toute la propagande ennemie diffusée par des régimes arabes et musulmans agissant pour saper le moral des peuples, la mobilisation est devenue plus intense, au fil des ans. C’est l’apport stratégique de la vision à long terme d’un dirigeant historique, l’Imam Khomeiny.

Célébrer la journée mondiale d’al-Qods, dans l’esprit même où l’a conçue l’imam, en tant que journée d’unité, de rassemblement et de lutte contre les oppresseurs et les arrogants dans le monde, et en premier lieu le sionisme, l’impact sera assurément très profond, d’une part en procurant cet espoir immense de la possibilité de libérer la Palestine et au-delà, l’humain, de toutes les chaînes de la servitude que les arrogants et les puissants ont forgées, et d’autre part, en déstabilisant les sionistes et leurs alliés qui réalisent que toute leur puissance militaire, économique et politique ne peut briser la volonté et la détermination des peuples.
[5/20, 8:17 PM] +32 475 65 85 61: Le * Discours des chefs du Front de la résistance et de diverses personnalités à l'occasion de la Journée mondiale d'Al-Quds * sera tenu virtuellement par le Comité mondial pour célébrer la Journée d'Al-Quds en coopération avec l'IRTVU.

haut-parleurs:
Sayyid Hassan Nasrallah
Dr Ismail Haniyeh
Sayyid Abdul Malik Badruddin Al-Houthi
Haj Ziad Nakhaleh
Cheikh Isa Qasim
Cheikh Qais Al-Khazali
Mgr Atallah Hana
Dr Abdul Latif Al-Hamim

Date: mercredi 20-5-2020
Heure: 17h00 heure de Quds et Bagdad et l'industrie et les voyages.  18:30 heure de Téhéran et à 16h de _Bruxelles.
Fréquence de diffusion des réseaux à satellite de l'Asie de l'Ouest et de l'Afrique du Nord:
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En Libye, la donne militaire vient-elle de changer? Après des semaines de cuisants échecs militaires face à la puissance armée de Haftar que les Emirats, Israël, l'Arabie saoudite et la Russie ont soutenu dans l'objectif, dit-on, de mettre au pas la Turquie et ses mercenaires et d'enterrer les velléités gazières d'Ankara, une importante base aérienne vient d'être reprise par le gouvernement de Serraj et donc par la Turquie. l'effet d'annonce et l'impact stratégique sont dont garantis : ces milliers de terroristes fréristes qu'Ankara faisait trafiquer jusqu'ici à bord de bateaux et en passant par la Tunisie voisine vers la Libye, il saura désormais les faire transiter par avion tout comme en Syrie de 2011, le but étant entre autre d'ouvrir grand le ciel des pays nord-africains à l'OTAN et aux USA.

Mais les Emirats sont-ils réellement un rival stratégique pour la Turquie comme veut nous le faire croire la presse atlantiste? Dimanche 18 mai, des sources d'information ont fait état des batteries de missiles russes Pantsir-S acheminé par Abou Dhabi à la base d’al-Watiya qui vient de tomber entre les mains d'Ankara. Un jeu croisé inter OTAN, visant à doubler la Russie et par dessus le marché, les amis de Moscou en Afrique du nord? Une chose est sûre: sans l'Amérique, la Turquie ne saurait s'emparer d'al-Watiya. Raï al-Youm y revient. 

En propulsant l'ex-chef d’état major, Gabi Ashkenazi, à la tête de la diplomatie sioniste, Netanyhau a prouvé qu’il est suffisamment naïf pour croire possible l’annexion de la Cisjordanie sans qu’Israël en entier n’implose. Et pourtant, même l’intéressé est pris de panique : « l’annexion de la Cisjordanie menace les relations avec la Jordanie et l’Égypte… Or ce sont les « alliés » avec qui il faut préserver nos accords sécuritaires pour pouvoir relever les défis régionaux ».

 

C’est la confusion la plus totale dans le camp pro-Israël et c’est visiblement l’effet recherché par les forces « alliées » : alors même que depuis une dizaine de jours Américains et Israéliens accompagnés de la presse turque et saoudienne ne parlent que du « retrait forcé de l’Iran » de la Syrie, relatant tantôt une "collusion" Moscou-Tel-Aviv contre Téhéran tantôt un méga lâchage d’Assad par Poutine, The Jerusalem Post fait publier un article où il croit savoir que tout ceci n’est que du bluff et qu’au contraire de ce que veut faire croire l’Amérique de Trump, l’axe de la Résistance et la Russie se mettent en ordre de bataille, là où le front contre USA/Israël est déjà largement ouvert, soit, l’est de Deir ez-Zor sur la frontière avec l’Irak.

Alors que les États-Unis se coupent les quatre veines pour arracher aux membres du Conseil de sécurité une prolongation de l'embargo sur la vente d'arme à l'Iran, Moscou dit ne pas écarter une amorce des négociations sur la fourniture d’armes russes à l’Iran, une fois que l’embargo du Conseil de sécurité des Nations unies aura été levé, à savoir au mois d'octobre. Il y a quelques jours, le représentant spécial du président russe pour l’Afghanistan et directeur du deuxième département asiatique du ministère russe des Affaires étrangères Zamir Affirma Kabulov en évoquait l'idée. 

Après le harcèlement américain sur les pétroliers iraniens qui transportent du carburant pour le Venezuela, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Seyyed Abbas Moussavi, a affirmé que le libre-échange entre les pays indépendants est un acte légitime et ce qui est illégitime est la piraterie maritime dont les États-Unis sont au premier plan.

« L’Amérique de Trump perturbe l’ordre mondial, ignore les normes et cherche l’anarchisme mondial. Ce que les Américains ont dit sans vergogne de nos navires recevra certainement une réponse de notre part », a indiqué Seyyed Abbas Moussavi.

« Nous avons envoyé aux Américains les recommandations nécessaires via l’ambassade de Suisse et notre représentation à New-York. Nous avons fermement averti dans la lettre du ministre iranien des Affaires étrangères à l’adresse du secrétaire général des Nations unies. Nous espérons que les Américains ne commettront pas une telle action illégale », a-t- il ajouté.