تقي زاده

تقي زاده

mercredi, 10 juin 2020 11:44

La bataille de Siffin 2em Partie

La bataille de Siffin .

2e Partie :

3-Le recours aux moyens pacifiques par Ali (Psl) en vue de raisonner Mu’âwiyah C’est fort du soutien de son armée et de ses notables et aveuglé par ses ambitions et convictions personnelles que Mu’âwiyah avait retenu pendant plusieurs semaines le messager que le Calife Ali (Psl) lui avait envoyé dés son arrivée au Califat, pour lui demander de lui faire allégeance. Il tenait à faire de lui un témoin du désir de vengeance qui animait son armée. Ensuite il le fit retourner à Médine en compagnie de son propre messager.

Lorsqu'Ali (Psl) ouvrit la lettre cachetée de Mu’âwiyah, il découvrit un contenu tout blanc. Le messager, invité à donner la signification d’un tel contenu, expliqua :
« Sache donc que j’ai laissé derrière moi en Syrie soixante mille guerriers pleurant le meurtre de Usmân sous sa chemise tâchée de sang, exposée à côté de la chaire de la grande Mosquée de Damas, tenant tous à se venger de toi pour l’assassinat du Calife. »

Un exposé si insolent souleva l’ire des Compagnons du Prophète (Pslf) au point qu’ils faillirent commettre l’irréparable sur le messager de Mu’âwiyah n’eût été l’intervention d'Ali (Psl). Le coursier, ravi devant une telle sagesse doublée d’une si grande bonté, s’amenda puis jura de rester fidèle à Ali (Psl) pour toujours.

Ali demanda le témoignage de Dieu quant à son innocence dans ce crime et ordonna la proclamation d’une expédition contre Mu’âwiyah.
Une deuxième fois l’Imam envoya un message de paix à Mu’âwiyah, lui demandant de faire allégeance au nouveau Calife que lui, Ali, était devenu par la volonté d’Allah et de son peuple. Jarîr Ibn Abdallah al-BajAli, un vieil ami de Mu’âwiyah, gouverneur de Hamadân et chef des Banî Bajila, fut le porteur de ce message. Celui-ci se trouvait à Kûfa pour prêter allégeance à l’Imam Ali (Psl).

On était au mois de Cha’bân 36 A.H. soit janvier 657 A.J.C. L’attente de son retour à Médine fut longue et pleine d’angoisse. Trois mois après son départ, il revint avec une réponse orale de Mu’âwiyah. Le récalcitrant lui faisait dire qu’il ne prêterait pas allégeance à Ali (Psl) tant que les meurtriers de Usmân n’étaient pas punis.

Mâlik Al-Achtar reprocha à Jarîr son trop long séjour, certainement marqué par le plaisir, auprès de Mu’âwiyah. Mécontent d’une telle remarque, Jarîr quitta Médine et préféra rejoindre l’ambiance plus festive qui régnait autour de Mu’âwiyah.

Découragé par tous ces refus obstinés de Mu’âwiyah de renoncer à ses ambitions égoïstes pour lui faire allégeance, Ali (Psl) prit la ferme résolution de lever une expédition vers la Syrie.

C’est ainsi qu’au mois de Thul-Qi'da de l’an 36 A.H. (Avril 657 A.J.C.), Ali (Psl) leva son armée en direction de Madâ’in en prenant la précaution de se faire précéder par une garde avancée. Ils traversèrent le désert mésopotamien puis l’Euphrate à Riqqah avant de se diriger vers l’Ouest. A Sour-al-Rûm, l’avant-garde de l’armée d'Ali mit en déroute l’avant-garde Syrienne.
4-La rencontre à Siffin :

L’armée d'Ali ne rencontra plus de résistance jusqu’à son arrivée à Siffin au mois de Thul-Hijja de l’an 36 A.H. (Mai 657 A.J.C.). Les forces de Mu’âwiyah étaient déjà stationnées à cet endroit.
L’unique accès à l’eau de l’Euphrate, sous contrôle de Siffin sur une longue distance, gardé par les guerriers de Mu’âwiyah, fut interdit aux loyalistes. L’un des généraux de l’armée rebelle, Abul-Awar, y avait été placé à la tête de plusieurs milliers de combattants en vue d’assoiffer les guerriers d'Ali (Psl).

Ces derniers constatèrent dés leur arrivée cet état de fait et en rendirent compte à leur Calife. Ali (Psl) envoya une délégation à Mu’âwiyah pour lui demander de libérer l’accès à l’eau car ils étaient tous liés par des liens de parenté malgré leur hostilité réciproque et qu’en plus si, lui Ali (Psl) avait un tel avantage il ne l’aurait mis à la disposition des deux armées. Mu’âwiyah, comme il fallait s’y attendre, refusa de renoncer à ce qu’il considérait comme la garantie de sa victoire.

Devant l’intransigeance de Mu’âwiyah et la soif des gens, Mâlik Al-Achtar et Ach’ath Ibn Qays obtinrent d'Ali (Psl) l’autorisation de mener chacun plusieurs milliers d’hommes, respectivement à la tête de la cavalerie et de l’infanterie, contre les troupes dirigées par Abul-Awar. Le but était de foncer dans les rangs ennemis et de remplir leurs outres de l’eau du fleuve. Une bataille s’engagea, qui vit la défaite des rebelles malgré l’arrivée des renforts dépêchés par Mu’âwiyah à la demande de Abul-Awar. Les rebelles battirent la retraite.

Les loyalistes s’installèrent à leur tour dans la zone d’accès à l’eau de l’Euphrate. Lorsque Mu’âwiyah, en position de faiblesse à présent, demanda ce qu’il venait de refuser de donner, Ali (Psl) lui administra une belle leçon de sagesse et de magnanimité en donnant libre accès au fleuve, et de façon égalitaire, aux combattants des deux armées.

A suivre

mercredi, 10 juin 2020 11:40

La Bataille de Siffin 1ére Partie

La Bataille de Siffin

1ére Partie :

1-L’établissement de l’Imam Ali (Psl) à Kûfa :

Quinze jours après la fin de la bataille du chameau, l'Imam Ali (Psl) ayant déjà nommé ‘Abdullah Ibn Abbâs gouverneur de Basra, mit en mouvement ses troupes en direction de Kûfa. Le Calife avait décidé de faire de cette ville le siège de son gouvernement. Au moins deux raisons militaient en faveur du choix de Kûfa.

La toute première de ces raisons était d’ordre stratégique. Kûfa se trouvait au centre de l’Empire, à égale distance des principales régions composant l’Arabie ancienne. Ce qui réduisait de beaucoup les charges suscitées par les déplacements de l’Armée de la Umma et augmentait sa mobilité.


La deuxième raison était l’avantage numérique de la population de Kûfa par rapport à celle de Médine mais aussi son plus grand attachement à l’Imam Ali. A Médine l’Imam n’avait pas réussi à lever une armée de plus de neuf cents hommes alors qu’à Kûfa plus de neuf mille hommes s’alignèrent derrière lui.

Cette ville était entièrement acquise à l’Imam Ali et à ses partisans.



2-Les objectifs de Mu’âwiyah en Syrie :

Profitant de l’assassinat de Usmân, Mu’âwiyah avait monté toute une stratégie de propagande contre les assassins du Calife pour, en réalité, renforcer son pouvoir et satisfaire ses ambitions indépendantistes. Son refus de voler au secours du Calife Usmân assiégé participait de cette visée personnelle de Mu’âwiyah.

Malheureusement ses partisans ne parvenaient pas à voir cette réalité qui crevait pourtant les yeux. Toutefois, à la décharge du grand nombre d’Omeyyades  qui avaient quittaient Médine pour se réfugier en Syrie et des Syriens soutenant Mu’âwiyah, il existait trois raisons influentes, quoiqu'insuffisantes, qui les rendaient aveugles à ce point.

D’abord, les Omeyyades  – à l’instar des tribus arabes de l’époque – tenaient coûte que coûte à venger le sang de leur frère Usmân. Cette tradition de vendetta était fortement établie en Arabie et elle se transmettait de générations en générations. Or Usmân avait été tué à Médine par toute une population. Donc n’importe quel bouc émissaire qu’on leur désignait, surtout venant de Médine, devenait l’ennemi à abattre. En particulier le remplaçant du Calife qui devenait ainsi l’assassin virtuel désigné bien que tout le monde sût le rôle de conseil, de médiation pour la paix et de protection que joua Ali (Psl) pour Usmân avant et pendant toute la durée de ses difficiles négociations avec les révoltés.

Ensuite, une campagne insidieuse était menée par Mu’âwiyah en vue de faire monter la haine envers les assassins de Usmân. Suivant en cela son Conseiller Amr Ibn al-Âç, Mu’âwiyah avait fait accrocher sur la chaire de la Mosquée de Damas la chemise tâchée de sang que Usmân portait lors de son assassinat ainsi que les doigts estropiés de sa femme Naelah.

La vue de tels objets pendant de longues semaines ne cessait, comme l’espéraient les exposants, de faire couler les larmes des Syriens et d’accroître leur désir de vengeance contre les auteurs d’un tel acte.


Enfin – c’est bien la dernière raison que nous citerons mais qui n’en est pas autant la moindre – Mu’âwiyah avait réussi à maîtriser ses principaux notables par la corruption devenue notoire dans son entourage. Se soumettre à lui était devenu source d’un enrichissement rapide et illicite. Une phrase fort célèbre à cette époque résumait assez bien cet intérêt que certains trouvaient aux côtés de Mu’âwiyah :

« Il vaut mieux être derrière l’Imam Ali pour la prière et à la table de Mu’âwiyah à l’heure du repas »

A suivre

L'ayatollah Khamenei, lors d'une réunion publique en 18 février 2020, a souligné les statistiques choquantes sur les faits de discrimination, l'écart de classe entre riches et pauvres et la criminalité aux États-Unis. Le leader a ajouté : " Tout comme la splendeur du célèbre Titanic ne l'a pas empêché de se noyer, Essayer de donner aux États-Unis une belle apparence et gloire ne les empêche pas de se noyer, et l'Amérique va sombrer. "

Tous les mots de l'ayatollah Khamenei seront examinés dans les groupes de réflexion -laboratoires d'idées- des agences de renseignement arabes, hébreux et occidentaux; parce que ses mots sont très précis et influents dans les développements politiques du monde, et on peut dire que toutes ses prédictions se sont réalisées à ce jour, donc il faut être vérifiés.

Pourquoi Titanic, et pourquoi pas les autres navires?
Titanic était le navire le plus grand et le plus mobile de l'univers jamais construit par l'homme. Quand le Titanic se retirait dans le port, sa puissance et sa grandeur éblouissaient tous les yeux.

Voici quelques points sur Titanic comme un exemple pour le déclin des États-Unis:
1- L'histoire du naufrage inattendu du Titanic est facilement compréhensible pour tous les peuples du monde.
2- C'était un symbole de pouvoir et d'arrogance dont ils en étaient fiers et ils n'imaginaient aucun pouvoir puisse le détruire, mais il s'est noyé.
3- Cela s'est produit lorsque les passagers du navire étaient à leur apogée de joie et de bonheur.
4- Il a fallu des années pour construire le Titanic, et cela a coûté des milliards de dollars, mais il a disparu en seulement deux heures et demie.
5- Il a été touché d'un endroit inimaginable et imprévisible. Un petit iceberg flottant l'a noyé, alors qu’on pensait que Titanic allait le briser, mais l'inverse s'est produit.
6- Ils avaient décoré Titanic très beau pour éblouir les yeux. Seulement 3 de ses 4 cheminées étaient réelles, pour le faire paraître plus grand et plus fort.
7- Le Titanic n'a pas été détruit par une organisation ou un groupe, mais par la main de Dieu!

Bien sûr, d'autres points peuvent être envisagées, mais ces 7 points suffisent pour comprendre l'exactitude de l’exemple du guide suprême de la révolution islamique, l'ayatollah Khamenei pour le déclin des États-Unis comme Titanic.

mercredi, 10 juin 2020 11:33

Ce que révèlent les manifestations US

Les manifestations contre le racisme aux États-Unis ont rapidement évolué vers une promotion des idées défendues par le Parti démocrate. Il n’est plus question ni de lutter pour l’égalité en droit de tous, ni de remettre en cause les préjugés de certains policiers, mais de rouvrir un conflit culturel au risque d’une nouvelle Guerre de sécession.

Les manifestations qui se déroulent un peu partout en Occident contre le racisme aux États-Unis masquent l’évolution du conflit là-bas. Celui-ci est passé d’une mise en cause des reliquats de l’esclavage des Noirs vers un tout autre conflit susceptible de remettre en cause l’intégrité du pays.

La semaine dernière je rappelais que les États-Unis auraient dû se dissoudre après la dislocation de l’Union soviétique à laquelle ils étaient adossés. Cependant, le projet impérialiste (la « Guerre sans fin ») porté par George W. Bush avait permis de relancer le pays après les attentats du 11 septembre 2001. Je soulignais aussi qu’au cours des dernières décennies, la population s’était beaucoup déplacée pour se regrouper par affinités culturelles [1]. Les mariages interraciaux se raréfiaient à nouveau. Je concluais que l’intégrité du pays serait menacée lorsque d’autres minorités que les Noirs entreraient dans la contestation [2].

C’est précisément ce à quoi nous assistons aujourd’hui. Le conflit n’oppose plus Noirs et Blancs puisque les Blancs sont devenus majoritaires dans certaines manifestations antiracistes, que des Hispaniques et des Asiatiques ont rejoint les cortèges et que désormais le Parti démocrate s’y implique.

Depuis le mandat de Bill Clinton, le Parti démocrate s’est identifié avec le processus de globalisation financière ; une position que le Parti républicain a tardivement soutenue, sans jamais l’adopter pleinement. Donald Trump représente une troisième voie : celle du « rêve américain », c’est à dire de l’entreprenariat opposé à la Finance. Il s’est fait élire en déclarant America First !, ce qui ne faisait pas référence au mouvement isolationniste pronazi des années 30 comme on l’a prétendu, mais à la relocalisation des emplois comme on l’a vérifié par la suite. Il a certes été soutenu par le Parti républicain, mais reste un « jacksonien » et pas du tout un « conservateur ».

Ainsi que l’a montré l’historien Kevin Phillips —le conseiller électoral de Richard Nixon—, la culture anglo-saxonne a donné lieu à trois guerres civiles successives [3] :
- la première guerre civile anglaise, dite « Grande rébellion » (qui opposa Lord Cromwell et Charles Ier 1642-1651) ;
- la seconde guerre civile anglaise ou « Guerre d’indépendance des États-Unis » (1775-1783) ;
- et la troisième guerre civile anglo-saxonne ou « Guerre de sécession » aux États-Unis (1861-1865).

Ce à quoi nous assistons aujourd’hui pourrait conduire à la quatrième. C’est ce que semble penser l’ancien secrétaire à la Défense, le général Jim Mattis, qui vient de déclarer à The Atlantic son inquiétude face à la politique clivante et non pas rassembleuse du président Trump.

Revenons à l’histoire des États-Unis pour situer les camps en présence. Le président populiste Andrew Jackson (1829-1837) mit son veto à la Banque fédérale (Fed) instituée par Alexander Hamilton, l’un des pères de la Constitution favorable au fédéralisme parce que violemment opposé à la démocratie. Exactement comme le disciple de Jackson, Donald Trump, est aujourd’hui en opposition à la Fed.

Vingt ans après Jackson, survint la « Guerre de sécession » auquel les manifestants actuels font tous référence. Selon eux, elle opposa un Sud esclavagiste à un Nord humaniste. Le mouvement qui a débuté par un fait divers raciste (le lynchage du Noir George Flyod par un policier blanc de Minneapolis) se poursuit aujourd’hui avec la destruction des statues des généraux sudistes, notamment de Robert Lee. Des actions de ce type avaient déjà eu lieu en 2017 [4], mais cette fois elles prennent de l’ampleur et des gouverneurs issus du Parti démocrate y participent.

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Le gouverneur démocrate de Virginie, Ralph Northam, a annoncé le retrait d’une célèbre statue du général Lee à la demande de manifestants blancs. Il ne s’agit plus de lutter contre le racisme, mais de détruire les symboles de l’unité du pays.

Or cette narration ne correspond pas du tout à la réalité : au début de la Guerre de sécession, les deux camps étaient esclavagistes, et à la fin, les deux camps étaient antiesclavagistes. La fin de l’esclavage ne doit rien aux abolitionnistes et tout à la nécessité pour les deux camps d’enrôler de nouveaux soldats.

La Guerre de sécession a opposé un Sud agricole, catholique et riche à un Nord industriel, protestant, et aspirant à faire fortune. Elle s’est cristallisée autour de la question des droits de douane qui selon les Sudistes devaient être fixés par les États fédérés, mais que les Nordistes entendaient abolir entre les États fédérés et faire déterminer par le Gouvernement fédéral.

Par conséquent, en déboulonnant les symboles sudistes, les manifestants actuels ne s’en prennent pas aux reliquats de l’esclavage, mais dénoncent la vision sudiste de l’Union. Il est particulièrement injuste de s’en prendre au général Lee qui a mis fin à la Guerre de sécession en refusant de la poursuivre par une guérilla depuis les montagnes et en choisissant l’unité nationale. Quoi qu’il en soit, ces dégradations ouvrent effectivement la voie à une quatrième guerre civile anglo-saxonne.

Aujourd’hui les notions de Sud et de Nord ne correspondent plus à des réalités géographiques : ce serait plutôt Dallas contre New York et Los Angeles.

Il n’est pas possible de choisir les aspects que l’on juge bons de l’histoire d’un pays et de détruire ceux que l’on juge mauvais sans remettre en cause tout ce que l’on a construit sur cet ensemble.

En faisant référence au slogan de Richard Nixon lors des élections de 1968, « La Loi et l’Ordre » (Law and Order), le président Donald Trump ne tente pas de prêcher la haine raciste comme le prétendent de nombreux commentateurs, mais revient à la pensée de l’auteur de ce slogan, Kevin Philipps (cité plus haut). Il entend toujours faire triompher la pensée d’Andrew Jackson contre la Finance en s’appuyant sur la culture sudiste et non pas provoquer la dislocation de son pays.

Le président Donald Trump se trouve dans la situation qu’a connue Mikhaïl Gorbatchev à la fin des années 80 : l’Économie —pas la Finance— de son pays est en net déclin depuis des décennies, mais ses concitoyens refusent d’en reconnaître les conséquences [5]. Les États-Unis ne peuvent survivre qu’en se fixant de nouveaux objectifs. Or, un tel changement est particulièrement difficile en période de récession.

Paradoxalement, Donald Trump s’accroche au « rêve américain » (c’est-à-dire à la possibilité de faire fortune) alors que la société US est bloquée, que les classes moyennes sont en voie de disparition et que les nouveaux immigrants ne sont plus européens. Simultanément seuls ses opposants (la Fed, Wall Street et la Silicon Valley) proposent un nouveau modèle, mais au détriment des masses.

Le problème de l’URSS était différent, mais la situation était la même. Gorbatchev a échoué et elle a été dissoute. Il serait surprenant que le prochain président US, quel qu’il soit, y parvienne.

 

[2] « USA : les émeutes raciales et la tentation séparatiste », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 31 mai 2020.

[3The Cousins’ Wars, Kevin Philipps, Basic Books, 1999.

[4] « Ce que révèlent les élections US sur le conflit intérieur », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 13 novembre 2018.

[5] « Trump, le Gorbatchev états-unien », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 30 janvier 2018. 

Depuis que l'info a fait le tour des médias, on s'attendait à une réaction ferme d'Alger : Selon certains médias, une unité spéciale US se serait déployée en Tunisie à l'effet de contrer "la Russie qui arme Haftar et qui met en danger la sécurité de la région". Cette information a été ce dimanche démentie par l'Africom qui a affirmé n'avoir que des formateurs en Tunisie.

Les F-35 israéliens ne pourront plus survoler la Syrie sans être interceptés.

La grande base militaire russe qui sera bientôt mise en place dans l’est de la Syrie empêchera les avions israéliens de bombarder les installations militaires syriennes.

Étant donné que des systèmes radars et de défense antiaérienne modernes seront déployés dans la nouvelle base militaire russe, les avions de combat israéliens, y compris les F-35, seront désormais facilement interceptés.

L’implantation d’une nouvelle base militaire russe dans l’est de la Syrie permettra à Moscou de prendre le contrôle entier de la région, en fermant le ciel aux avions de combat israéliens et américains.

En plus, la nouvelle base militaire russe empêchera les Américains de renforcer leur présence militaire dans cette région de la Syrie à moins qu’ils ne veuillent pas se voir assiégés par les troupes russes.  

Entre les "Patriot" plantés en Syrie et en Irak et les THAAD que les Américains viennent de renforcer et de moderniser en Corée du Sud, il y a sans doute un lien : une Amérique qui veut intimider puisqu'elle n'est plus sûre de ses capacités militaires. Aussi bien en Irak qu'au Yémen, la Résistance a apporté un total discrédit au fonctionnement des Patriot, en mer de Chine, cette infériorité militaire a poussé les Etats-Unis à retirer leurs B-52. Le 16 avril en effet, les cinq bombardiers stratégiques quittent l'île de Guam au bout de 16 ans de présence. 

De nouveaux missiles d'interception ont été transportés vers la base du système de défense antimissile à haute altitude THAAD (Terminal High Altitude Area Defense) en Corée du Sud ce vendredi, a déclaré le ministère sud-coréen de la Défense, lors d'une opération surprise menée avant l'aube afin de contourner l'opposition des résidents locaux.

L'équipement de production d'énergie et d'autres éléments utilisés pour améliorer la qualité de vie des troupes stationnées là-bas ont été également acheminés vers la base située à Seongju, toujours selon le ministère.

L'USFK (le QG conjoint des forces armées US en Indopacifique) opère une batterie de six lanceurs THAAD dans le comté de Seongju, situé dans le sud-est du pays, depuis 2017. En raison de la forte contestation des résidents locaux, l'armée américaine avait utilisé le transport aérien pour déplacer les équipements.

« L’administration arrogante des États-Unis, qui a dévoilé encore son visage hideux et inhumain face aux protestations populaires en recourant à la violence, a rendu chancelants les piliers de sa prétendue démocratie », a déclaré le général Abolfazl Chekartchi, porte-parole des forces armées iraniennes en allusion au comportement raciste du président américain et à la violence policière contre les citoyens.

« Le régime arrogant des États-Unis connaît ces jours-ci des troubles à travers le pays alors que les dirigeants de la Maison-Blanche sont toujours à l’origine de nombreuses anomalies dans la région et dans le monde en poursuivant leurs politiques d’ingérence », a-t-il déclaré.

Dans un message sur son compte Twitter, Ali Chamkhani, le secrétaire du Conseil suprême de sécurité nationale iranien a déclaré que les vantardises futiles de l’équipe du président américain Donald Trump interviennent dans un contexte où le déclin des États-Unis s’est accéléré.

C'est l'une des rares sites d'information au monde à l'avoir couvert et ce, avec une joie immense : lphinfo.com ou Info en direct d’Israël se réjouit de ce que « pour la première fois, quelques dizaines de Libanais ont manifesté devant le Parlement à Beyrouth pour réclamer le désarmement du Hezbollah » et de poursuivre :

« Cette manifestation n’a pas réuni beaucoup de gens mais il s’agit d’une nouveauté dans ce pays qui subit l’une des crises économiques et sociales les plus graves de son histoire. Les manifestants demandaient l’application des résolutions 1559, 1680 et 1701 du Conseil de sécurité qui demandent notamment le démantèlement de toutes les milices armées dans le pays et la prise en main de tout le territoire du Liban par l’armée régulière. »