
تقي زاده
Le décès du Noble Prophète de l'islam
Iran rest importance a commentaires de Trump en eau libre
"USA est considéré comme le propriétaire du monde, mais nous ne croyons pas. Ils ne sont pas ceux qui disent que le dernier mot sur les eaux libres ", a déclaré samedi le commandant de la Force navale de l'armée de l'Iran, Habibollah amiral Sayari, au cours d'une émission de télévision.
Avec ces mots, le responsable iranien a minimisé les déclarations du président élu américain, Donald Trump, qui avait auparavant averti que prévenir la présence de la flotte perse dans les eaux internationales.
"La marine de l'armée iranienne face à toute puissance qui cherche à empêcher sa présence dans les eaux libres," a-t-il ajouté.
Il a également annoncé des plans pays persan d'étendre les missions des flottes iraniennes dans les eaux internationales de l'année en cours, puis signaler qu'une flottille de navires de guerre de Perse a été déployé la première fois dans l'océan Atlantique.
"Bientôt, le 44e construit par destroyers flottille iranienne naviguera autour du continent africain, et après avoir traversé l'océan Atlantique, a frappé la mer de Chine méridionale et les eaux de l'Asie orientale", a déclaré Sayari, qui a mis en évidence la puissance de l'Iran dans les eaux internationale.
Ailleurs dans son discours, l'amiral iranien a rapporté que le persan navales mardi prochain présentera ses nouveaux produits de la marine, y compris les radars, les navires de systèmes de production d'incendie, et un nouveau système anti-missiles.
Le 21 Novembre, Sayari a déclaré la flotte marine iranienne 44ème, composée de la Bushehr navire logistique et destroyer Alvand, était entré pour la première fois dans l'océan Atlantique.
Au cours des dernières années, la marine iranienne a renforcé sa présence dans les eaux internationales pour protéger les routes maritimes et assurer la sécurité de leurs navires de commerce et des pétroliers.
Il a également déjoué plusieurs attaques de pirates à bord des navires et des pétroliers, tant iraniens et étrangers, au cours de leurs missions dans les eaux internationales.
Les autorités perses ont clairement à plusieurs reprises que la puissance militaire de l'Iran est exclusivement dissuasif et nature défensive, et ne pose pas de menace pour les autres pays.
Le Guide suprême a reçu les commandants de la marine
Le Guide Suprême de la Révolution islamique a reçu en audience, dimanche 27 novembre, les commandants de la marine iranienne à l'occasion de la Journée nationale de la marine.
Le contre-amiral Sayyari, commandant en chef de la marine et un certain nombre de commandants des forces navales participaient à cette rencontre.
L’honorable Ayatollah Khamenei a qualifié de considérables et louables les progrès réalisées par les forces navales ainsi que leurs capacités en matière de ressources humaines, de commandement militaire et de technologie.
Le Guide suprême de la Révolution islamique a mis l’accent sur l’importance de l’aboutissement des programmes, de la résistance en soulignant qu'il faudrait éviter toute hâte dans les travaux.
"Pour combler ces faiblesses, il faut une volonté ferme et ne pas céder face aux restrictions", a ajouté l’honorable Ayatollah Khamenei.
Le Guide suprême a également mis l’accent sur l’importance que revêt l’industrie navale dans le progrès des pays avant de préciser que l’Iran jouissait de vastes frontières maritimes et qu’il a un long antécédent dans la navigation maritime. "La Marine, a-t-il indiqué, doit, par conséquent, être puissante et avoir une capacité digne du nom de la RII."
En allusion à la présence renforcée des forces navales de la RII dans les eaux libres internationales, il a souligné qu’il faut développer cette présence. Le Guide suprême de la Révolution islamique a déclaré que le non-achèvement des travaux poserait des problèmes et susciterait des questions, et que malheureusement on en est témoin dans certains secteurs. Il a mis l’accent sur l'importance de la patience, et a ajouté qu’il faut éviter toute hâte dans les travaux.
En ce qui concerne les négociations nucléaires, l’honorable Ayatollah Khamenei a rappelé que des discussions avaient eu lieu sur les sanctions et qu’actuellement le Congrès américain a évoqué la possibilité de la prolongation des sanctions, contrairement au contenu des accords nucléaires.
« Le fait d’imposer des sanctions n'est pas différent de la prolongation des sanctions qui auraient dû être levées. Cela constitue une violation des engagements pris par l'autre partie. », a fait remarquer le Guide Suprême de la Révolution islamique.
« De tels problèmes sont le fruit de la hâte dans la prise des décisions. Lorsque nous nous pressons d’achever un travail, nous risquons d’oublier les détails qui pourront entraver la tâche. Il faut, par conséquent, éviter la hâte dans les travaux et les accomplir avec patience et puissance », a-t-il souligné.
Avant les déclarations du Guide suprême de la Révolution islamique, le contre-amiral Habibollah Sayyari, le commandant de la Marine iranienne, a présenté un compte rendu des activités de ces forces navales.
Le général Khalifa Haftar, à la tête de l’armée libyenne, arrive à l’aéroport de Moscou
La Russie est-elle sur le point de rallier à sa cause le général Haftar, commandant en chef de l'armée nationale libyenne? Veut-elle ainsi récompenser l'erreur que fut le feu vert russe à l'intervention militaire de l'Otan contre l'Etat libyen en 2011, intervention qui a préparé le terrain à l'émergence et à l'extension du terrorisme au Moyen-Orient et dans le nord de l'Afrique?
Le "sulfureux" général ainsi que le qualifient les médias occidentaux es arrivé en tout cas dimanche soir à Moscou, pour une visite officielle en Russie.

Selon Russia Today, ce déplacement du général Haftar vise à "renforcer les relations bilatérales". La situation en Libye est surtout au menu des discussions avec les autorités russes. Les deux parties devront aussi discuter des questions d’intérêt commun dont le renforcement de la sécurité et des coopérations bilatérales.
Il s’agit de la deuxième visite effectuée par le général libyen, Haftar, à Moscou, après celle de 27 juin.
L’ancien général de Kadhafi, Haftar est soutenu par l’Egypte d'Al Sissi.
Ce commandant militaire ne reconnaît pas le gouvernement libyen d'union nationale dirigé par Fayez al-Sarraj, soutenu par l’Occident.
Les forces armées sous commandement du général Haftar, ont lancé, il y a deux mois, une opération baptisée « al-Bunyan al-Marsous », pour libérer les régions occupés par Daech, notamment dans la ville de Syrte, bastion du groupe terroriste en Libye. Les succès militaires des forces sous le commandement du général libyen se succèdent depuis : ses forces ont libéré la principale plate-forme d’exportation du brut libyen située en Cyrénaïque (Est).
En octobre dernier, les sources russes citées par « Izvestia » ont fait état d'une demande officielle des libyens auprès de Moscou : « Les Libyens demandent de leur livrer non seulement des armes d’infanterie, mais aussi du matériel, y compris des avions. Par ailleurs, ils ont appelé Moscou à démarrer en Libye une opération militaire contre les islamistes, du même type que celle qui a lieu actuellement en Syrie ».
Victoire de Fillon à la primaire
La droite dite modérée sera donc représentée par François Fillon qui a remporté haut la main la primaire de la droite. Selon les analystes, la mobilisation de la gauche française pour faire barrage à Fillon n’a pas eu le résultat escompté.
Le second tour de la primaire de la droite a opposé hier dimanche deux anciens premiers ministre : François Fillon et Alain Juppé. Depuis le premier tour, les sondages n'ont pas cessé de prévoir la victoire de Fillon, lui accordant, dans certains cas, plus de 60% des suffrages. Les résultats sont toutefois allés au-delà de toutes les attentes dans la mesure où François Fillon mène désormais la course avec 66,8% des voix. La mobilisation des sympathisants de gauche française, en dépit de mainte alertes des autorités socialistes, n'a pas changé la donne. Dimanche dernier, les français étaient environ 15% — soit entre 500 000 et 600 000 personnes, d'après les données de Harris Interactive — à avoir pris part à la primaire pour bloquer la candidature de Nicolas Sarkozy. Suite à la victoire de Fillon au premier tour, les sympathisants de gauche se sont déplacés aux urnes, pour empêcher la victoire de ce dernier.
Après l'annonce de sa victoire, François Fillon a appelé à mettre un terme au quinquennat de François Hollande, intervenant. « Ce quinquennat qui s'achève a été pathétique. Il va falloir y mettre un terme (…). François Hollande a abaissé la fonction présidentielle, il faudra la restaurer. Si le peuple français me fait confiance, j'aurai le devoir de renouer le contrat avec lui et de tenir ma charge avec dignité. Je mesure la gravité de la situation et les attentes de nos compatriotes », a indiqué M. Fillon.
Le pro-russe qu'est Fillon passe aussi pour un homme politique mesuré qui pourrait changer la diplomatie trop atlantiste de la France. Sous Sarkozy et Hollande, la France est devenu le bras exécutant de la politique dévastatrice des Etats-Unis dans la région surtout dans son volet syrien. Fillon est partisan d'un dialogue avec Assad, propre à rendre plus efficace la lutte contre les terroristes de Daech.

On le donne comme étant hostile à l'aspect multiculturaliste de la société française et pourtant Fillon est l'homme qui se veut " une politique européenne respectueuse des nations". Selon Karim Pakzad, chercheur à l'IRIS, spécialiste de l'Afghanistan, de l'Iran et de l'Irak, " Fillon considère l'Iran comme un acteur à part entière dans la région et demande par conséquent, une normalisation tous azimut des liens avec ce dernier". Avec Fillon, il existe les lueurs d'espoir de voir la politique de la France et partant de l'Europe et du monde changer de nature au Moyen-Orient
Reste à savoir si les Français sont prêts oui ou non le 23 avril prochain à tourner la page "trop américanisée" que furent les mandants successifs de Sarkozy et de Hollande à la tête de l'exécutif français.
Syrie: système de défense anti-aérienne de l'armée turque déployé à Al-Bab
eudi dernier, la Turquie a affirmé avoir perdu trois de ses soldats dans la banlieue d'Al-Bab, ville stratégique du nord de la Syrie qu'elle cherche à occuper. Les positions de ses forces auraient été bombardées par l'aviation syrienne.
Le bilan des blessés s'élèverait, toujours selon Ankara, à plusieurs. Les spéculations allaient bon train sur la nature de la riposte turque à ces frappes qui n'auraient pas pu avoir lieu sans l'aval de la Russie. La Turquie semble désormais avoir trouvé la riposte : elle vient de déployer des missiles Stinger à Al-Bab en Syrie.
Les sources proches des opposants armés syriens ont annoncé le déploiement par l'armée turque du système de défense anti-aérienne équipé de missiles Stinger dans des régions non loin d'Al-Bab, a rapporté le reporter de Tasnim News depuis Istanbul.
C'est le journaliste proche des takfiristes, Ahmad Al-Khatib, qui se référant aux sources de l'armée syrienne libre (ASL), a annoncé cette information.
Le rapport a été repris par les médias turcs, dimanche, 27 novembre, qui parlant du transfert des missiles "Stinger", depuis la ville turque de Gaziantep vers la Syrie. Le but annoncé de la démarche consiste à "faire face aux menaces aériennes". Les dépêches en provenance de Gaziantep faisaient part du déplacement des camions transportant des systèmes de défense anti-aérienne depuis oğuzeli vers les frontières syriennes.
Reste à savoir si la Turquie utiliserait effectivement ces systèmes pour abattre les chasseurs syriens au risque de provoquer la colère de Moscou.
Dans sa récente édition, Raï al-Youm revient sur cette frappe de l'aviation syrienne et établit un lien entre elle et la visite précipitée du ministre turc des AE en Iran. " Le bombardement des positions de l'armée turque à Al-Bab constitue un tournant négatif dans la guerre en Syrie et inquiète au plus haut point Ankara. C'est pour cette raison que la Turquie a dépêché son ministre des AE en Iran et qui l'a en plus accompagné du chef du Renseignement turc, Hakan Fidan. Les sages d'Ankara savent très bien que n'importe quelle riposte infligée aux chasseurs syriens exposerait la Turquie à la colère de l'Iran. Ni la Syrie ni ses alliés ne permettront à la Turquie de s'emparer d'Al-Bab car cette ville se trouve au confluent de toutes les voies d'approvisionnement vers l'Est d'Alep. La perte d'Al-Bab reviendrait à rendre nuls et non-avenus plusieurs semaines de combats acharnés de l'armée syrienne et de ses alliés dans l'Est d'Alep"
Fillon champion de la droite
Le conservateur François Fillon a largement remporté la primaire de la droite française pour la présidentielle de 2017, selon des résultats partiels dimanche soir. Il prend ainsi une sérieuse option dans la course à la présidence.
"Sur 2121 bureaux dépouillés, les scores respectifs étaient pour François Fillon de 69,5% des voix et pour Alain Juppé de 30,5% des voix", a annoncé Anne Levade, la présidente de la Haute autorité, qui actualisera ses résultats tout au long de la soirée.

Des hurlements de joie ont accompagné l'annonce de ces premiers résultats au QG de M. Fillon, qui réussit donc un double exploit: arrivé largement en tête au premier tour (44,2%), il a successivement écarté les deux favoris des sondages, Alain Juppé mais aussi Nicolas Sarkozy dont il fut cinq ans le Premier ministre (2007-2012), sèchement éliminé dimanche dernier.
François Fillon a remercié les électeurs qui ont trouvé dans sa démarche les valeurs françaises auxquelles ils sont attachés : (...) la gauche, c'est l'échec, l'extrême droite, c'est la faillite, a-t-il dit. "Je donne rendez-vous à tous ceux qui ont dans le cœur la fierté d'être Français, a ajouté M. Fillon, qui affiche un programme très libéral sur le plan économique.
Pour ce second tour, les électeurs se sont rendus encore un peu plus nombreux dans les 10'228 bureaux de vote qu'il y a une semaine. Selon le président de la commission d'organisation, Thierry Solère (LR), la participation était en hausse de 4,5% à 17h00, à près de trois millions de votants, soit quelque 120'000 électeurs en plus sur des chiffres portant sur 78% des bureaux de vote.
Le message qu’envoie l’Iran pour la région
Notre collègue, M. Ahmad Nokostine répond aux questions suivantes :
Au cours de la guerre contre Yémen, les forces saoudiennes et qataries n’ont pas réussi à accomplir leur mission bien qu’elles soient dotées de chasseurs et de bombardiers américains ultra-modernes. Elles se sont vues contraintes de faire appel aux pilotes israéliens et américains pour s’en servir. Alors à quoi sert d' acheter de tels armements ?
Quel message l’Iran veut envoyer via ce genre de contrats dans la mesure où l’industrie militaire iranienne est plus ou moins autonome et arrive à produire et à fabriquer des armes notamment des systèmes antimissiles comparables aux S-300 russes ?
L’Organisation de coopération de Shanghai mène la grande transformation de l’Eurasie
Zbigniew Brzezinski, qui était conseiller à la sécurité nationale du président Jimmy Carter, a déclaré en 1997 dans son livre Le grand échiquier : la primauté américaine et ses impératifs géostratégiques (The Grand Chessboard : American Primacy and Its Geostrategic Imperatives), que l’une des conditions pour que les États-Unis conservent leur hégémonie mondiale était d’empêcher, à tout prix, l’émergence d’une puissance concurrente en Eurasie.
Aujourd’hui, non seulement Washington n’a plus de contrôle sur cette zone, mais les Chinois mènent, avec les Russes, la construction d’un réseau économique et financier majeur concernant tous les pays de la région.
Presque tous les médias occidentaux ont occulté que, début novembre, le Premier ministre chinois, Li Keqiang, a visité plusieurs pays d’Asie centrale. Li a atterri à Bichkek (Kirghizistan) pour participer au quinzième sommet des chefs de gouvernement de l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS) [1]. L’OCS, qui couvre environ 300 millions de kilomètres carrés, 60 % de toute l’Eurasie et abrite un quart de la population mondiale, est composée de la Chine, de la Russie, du Kazakhstan, du Kirghizistan, du Tadjikistan et de l’Ouzbékistan. L’Inde et le Pakistan sont dans un processus d’adhésion qui devrait se conclure au sommet d’Astana, qui se tiendra en juin 2017 [2].
Bien que conçue à l’origine dans une perspective militaire et de sécurité, l’OCS s’engage maintenant également dans la coopération économique et financière. Juste au moment où le commerce international des pays de l’OCS a enregistré sa pire performance depuis le début de la crise financière de 2008 [3], il est devenu urgent de renforcer les liens, tant en termes d’échanges commerciaux que d’investissements. Pour faire face au ralentissement économique mondial, il est impératif que les pays émergents renforcent leurs relations Sud-Sud (entre pays périphériques) afin de réduire leur dépendance à l’égard des pays industrialisés, aujourd’hui embourbés dans la stagnation.
La proposition du Premier ministre de la Chine d’établir une zone de libre-échange entre les membres de l’OCS a précisément pour but l’intégration horizontale des chaînes de production de la région eurasienne [4]. À une époque où la Chine accélère la réorientation de son économie vers son marché intérieur, en vue de réduire la prévalence des investissements massifs et du commerce extérieur dans son modèle de croissance, c’est une question de premier ordre pour les autres pays de l’OCS de faire le saut vers la production de produits à haute valeur ajoutée.
D’un autre côté, je crois que l’OCS devrait étudier la possibilité d’unir ses forces dans d’autres projets d’intégration qui tentent de se consolider aujourd’hui. L’élimination des barrières tarifaires pourrait bien permettre aux pays de l’OCS d’augmenter les flux commerciaux et les investissements, de façon substantielle, avec les blocs régionaux constitués par les économies émergentes ; par exemple, l’Union eurasienne économique (UEE, composée de la Russie, de la Biélorussie, du Kazakhstan, de l’Arménie et du Kirghizistan) ou même l’Association des nations de l’Asie du Sud-est (ASEAN, pour son sigle en anglais).
En parallèle, il est essentiel que les stratégies régionales d’intégration économique impulsées par l’OCS et l’UEE cherchent à établir, dès que possible, des alliances avec les zones de libre-échange que la Chine pousse en Asie ; à savoir les points de convergence, par exemple, avec l’Accord économique complet régional (RCEP, pour son sigle en anglais). À mon avis, le rôle de la Chine dans les flux commerciaux mondiaux offre d’énormes avantages pour les pays situés en Eurasie. Cependant, il ne s’agit pas seulement de vendre des marchandises dans l’un des marchés les plus dynamiques du monde, mais aussi d’acheter des biens à des prix beaucoup plus bas.
En outre, au cours de la réunion avec ses homologues de l’OCS, Li a promu la mise en service d’une banque régionale de développement, et d’un fonds de crédit spécial. À son avis, ces instruments seront en mesure de répondre aux besoins de financement de la région eurasienne [5]. Si elles se concrétisent, ces institutions ajouteraient aux institutions financières menées par la Chine qui ont été lancées ces dernières années : la Nouvelle Banque de développement des BRICS et la Banque asiatique d’investissement dans l’infrastructure (AIIB, pour son sigle en anglais).
Il est important de noter que toutes ces initiatives participent à l’objectif principal de canalisation de l’épargne des pays émergents vers le financement de l’initiative économique internationale la plus ambitieuse, entreprise par la Chine au cours des dernières années, la Nouvelle Route de la Soie : « Une Ceinture, une Route », un vaste réseau de transport reliant les pays de l’Est, du Sud, et du Sud-est asiatique avec le Moyen-Orient et l’Afrique du nord jusqu’à l’Europe [6].
La Chine confirme encore une fois que l’intégration économique de l’Asie est l’une de ses priorités stratégiques. Bien que l’administration Obama a lancé la doctrine du pivot vers l’Asie en 2011, une stratégie de défense qui avait pour mission de contenir la montée de Beijing en tant que superpuissance, ses dirigeants ont réussi, avec de nombreux succès, à consolider leur leadership régional. Maintenant, il semble que l’avertissement, prodigué par Brzezinski il y a près de deux décennies, soit devenu une réalité douloureuse pour les États-Unis : l’OCS, soutenue majoritairement par la Chine et la Russie, a conduit à la grande transformation de l’Eurasie.
l'anniversaire de la mort du Messager de Dieu (P)
Avec l'anniversaire de la mort du Messager de Dieu (P):La Miséricorde n'est pas partie avec Lui !
L'Islam : Le Message de la vie
Dieu, le Très-Haut, dit dans Son Noble Livre : ((Nous ne t’avons envoyé que par miséricorde pour les univers)) (Coran XXI, 107). Cette miséricorde apportée par le Messager (P) a gagné le monde entier, pour faire sortir les hommes des ténèbres vers les lumières, pour conduire le monde entier à vivre dans une paix construite à partir de la justice qui englobe tous les humains. Il en est ainsi car Dieu, le Très-Haut, a fait de l'établissement de la justice le commencement et l'aboutissement de tous les messages divins.
Dès son envoi par Dieu, le Très-Haut, pour apporter le Message, le Prophète (P) s'est mis à œuvrer pour affirmer la doctrine de l'Unicité et pour supprimer la doctrine du polythéisme qui représente la mentalité arriérée, surtout par le culte des idoles qu'adoptaient les Polythéistes, en construisant des divinités en pierres pour les adorer.
Le Prophète (P) a été très éprouvé par l'opiniâtreté des Polythéistes. Il a pourtant assez vécu pour pouvoir consolider les piliers du Message que les Polythéistes ont voulu empêcher son extension dans le monde. Mais Dieu a voulu permettre à ce Message de se propager partout et dans le temps, car le Message islamique que Dieu a consacré comme le sceau de tous les messages célestes, tout comme Il a consacré le Messager (P) sceau de tous les prophètes (p), est un Message adressé à la vie toute entière.
Le Messager (P) s'est donc mis à transmettre son Message et il a été très persécuté par les Polythéistes qui l'ont chassé hors de la Mecque après avoir fomenté contre lui un complot dont les scènes nous sont relatées par le Coran et les biographies. En effet, chaque fois que les Polythéistes ne pouvaient plus souffrir le Prophète, ou n'arrivaient pas à l'obliger de renoncer à ses positions, ou de contrer ses arguments et faire face à son appel, ils lui souhaitaient la mort pensant que sa mort mettrait un terme au conflit qui les opposait à lui. Ils pensaient pouvoir ainsi pratiquer sans problèmes leur culte des idoles. Mais le Coran affirmait, de son côté, au Prophète (p) que c'est en vain qu'ils souhaitent le voir mourir, car ils pouvaient, eux-mêmes mourir avant lui, ou au même moment que lui, car nul ne pourra échapper à la mort : ((Et nous n’avons assigné à l’immortalité nul homme avant toi. Mourrais-tu alors que ceux-ci demeureront ?)) (Coran XXI, 34).
Comme le Prophète (P) est un homme comme tous les autres hommes, su fait qu'il est né, qu'il meurt et qu'il sera ressuscité, Dieu, le Très-Haut, lui a révélé : ((En vérité, tu es pour mourir; eux aussi, en vérité sont pour mourir. Ensuite, au Jour de la Résurrection, oui, vous disputerez auprès de votre Seigneur!)) (Coran IXL). Il s'agit là d'une loi incontournable imposée aux humains, y compris les prophètes, par Dieu. Tous les hommes seront conduits devant Dieu au Jour du Jugement.
D'après sa biographie, le Prophète (P) a connu une expérience très dure dans la bataille de Uhud : Après la victoire qu'ils avaient emportée au début de la bataille, les Musulmans étaient vaincus à Uhud, à cause des archers qui ont quitté les positions que le Prophète (P) leur avait assignés. Voyant la déroute de l'ennemi, ils voulaient participer au pillage du butin. Mais c'est là que quelqu'un a crié en disant que Muhammad a été tué. Alors les Musulmans ont commencé à s'enfuir pendant que le Prophète (P) les appelait en disant : "A moi, ô serviteurs de Dieu!". Trente hommes avaient répondu à son appel et ont réussi à défendre le Prophète (P) et à repousser les Polythéistes. Mais, atteint par une pierre lancée par les Polythéistes, il a eu des blessures au nez et au visage. La plupart de ses compagnons l'avaient abandonné sauf un petit nombre dirigé par l'Imâm 'Alî (p).
Le Message : engagement au service de la cause
La nouvelle de la mort prétendue du Prophète (P) était rapidement répandue parmi les gens. Certains Musulmans ont même voulu chercher un messager pour l'envoyer au chef des Hypocrites, 'Abdullah Ibn Ubayy, pour solliciter en leur nom le pardon auprès Abû Sufyân. Certains d'autres se sont montrés prêts à se rendre. Des hypocrites ont commencé à dire : "Comme Muhammad est mort, il faut rétourner à l'ancienne religion". Anas Ibn an-Nadhr, cousin de Anas Ibn Mâlik, a harangué les Musulmans en disant: "O gens, si Muhammad est tué, le Seigneur de Muhammad n'est pas tué. A quoi cela vous sert-il de vivre après la mort du Messager de Dieu (p). Battez-vous pour la cause pour laquelle le Messager de Dieu s'est-il battu. Mourrez pour la cause pour laquelle le Messager de Dieu est mort". Puis il a dit: "Seigneur, je Te demande pardon pour ce que disent ceux-là (les Musulmans), et je renie devant Toi ce que disent ceux-là (les hypocrites)", avant d'attaquer les polythéistes et de se battre avec son épée jusqu'à sa mort.
Le Prophète (P) s'était dirigé vers le Rochet sans s'arrêter d'appeler à lui les Musulmans. Ka'b Ibn Mâlik était le premier à voir le Prophète (P). Il dit à ce propos : "J'ai vu ses yeux briller sous sa casque. J'ai alors crié fort : 'O Musulmans, le Messager de Dieu est ici'. Mais il m'a fait signe de me taire". Un groupe de Musulmans a alors rejoint le Prophète (P) qui les a blâmés pour avoir fui le champ de bataille. Ils ont répondu : "O Messager de Dieu, que nos pères et nos mères soient sacrifiés pour toi! Nous avons entendu dire que tu as été tué. Nous avons eu très peur et nous nous sommes enfuis". Alors Dieu, le Très-Haut, a révélé ce Verset : ((Muhammad n’est qu’un messager, -des messagers avant lui ont passé. S’il mourrait donc, ou s’il était tué, retourneriez-vous sur vos talents ? Quiconque retourne sur ses deux talons ne saura faire à Dieu le moindre mal, tandis que Dieu bientôt rétribuera les reconnaissants)) (Coran III, 144).
Dieu, le Très-Haut, a voulu montré aux hommes que le Message vit avec le Messager durant toute sa vie. Mais le Messager meurt alors que le Message ne meurt pas. Si le Messager est mort ou tué, la Nation doit continuer de suivre sa religion, sa voie et sa marche. Elle ne doit pas y renoncer car, le faisant elle se fait du tort. C'est pour cette raison que nous devons suivre constamment la voie du Message dans toutes les situations et contre tous les défis. Nous devons apprendre que la disparition du dirigeant ne veut pas dire la disparition de la cause. Il arrive aux dirigeants ou aux savants d'être tués. Mais la cause continue de vivre après eux. Nous devons y être fidèles et poursuivre la marche car celle-ci n'est pas liée à une personne même si cette personne est un prophète. C'est pour cette raison -nous l'avons vu- que des prophètes et des Imâms ont été tués, mais le Message et la Walâya (la reconnaissance de l'autorité) persistent toujours. La voie de l'Islam authentique est toujours vivante.
Le Prophète (P) : Des préparatifs pour la rencontre avec son Seigneur
Les biographies du Prophète (P) nous parlent de la manière avec laquelle il se préparait pour rencontrer son Seigneur. D'après Abû Muqayhiba, le serviteur du Messager de Dieu (P), celui-ci a dit : "L'ordre m'a été donné de demander le pardon pour les habitants de Baqî' (le cimetière de Médine). Viens donc avec moi ! (C'est donc un enseignement prophétique qui incite à la nécessité de visiter les tombes. Les visiter équivaut à un cadeau qu'on offre à nos morts). Je suis allé avec lui et, en arrivant à Baqî', il a longuement demandé pardon pour ses parents avant de leur adresser ces paroles : 'Bonheur à vous cette situation où vous êtes, alors que la situation des hommes passe de pire en pire : Les dissensions ne tarderont pas de venir comme des morceaux de nuit sombre. Les dernières suivent les premières et chacune sera pire que la précédente'".
Nous lisons dans la biographie du Prophète (P) ce qui suit : "Il est entré dans la Mosquée la tête bandée et en s'appuyant de la main droite sur le Commandeur des croyants Ali, et de l'autre main sur al-Fadl Ibn al-'Abbâs. Arrivé sur la tribune, il s'est assis et a dit : ' O gens ! Je ne tarderai pas de vous quitter. Que celui à qui j’ai promis quelque chose vienne pour que je le lui donne. Que celui à qui je dois quelque chose vienne pour me le dire. O gens ! Personne n’a auprès de Dieu quelque chose d’autre que l’action par laquelle Dieu donne du bien ou repousse le mal. O gens ! Ne prétendez rien et ne souhaitez rien. Car, par Dieu qui m’a envoyé par la vérité comme prophète, si je désobéi je serais perdant".
Tous les êtres, les prophètes, les saints, les légataires et tous les autres hommes, sont des créatures de Dieu. Il ne faut pas espérer à la manière de ceux qui disent : "Nous faisons partie des partisans de 'Alî et Dieu ne nous châtiera pas". Dieu, le Très-Haut, dit le contraire en disant : ((Ceci ne dépend ni de vos désirs ni des désirs des Gens du Livre. Quiconque fait un mal en sera payé et ne trouvera en sa faveur, hors de Dieu, nul patron ni secoureur)) (Coran IV, 123).
D'après Ibn Sa'd, qui le tient de Abû Sa'îd al-Khudarî, le Prophète (P) a dit :
"Je ne tarderai pas à être appelé et j’irai. Je vous laisse les deux Choses Grandioses : Le Livre de Dieu et les Membres de ma Famille (کتاب الله و عترتی اهل بیتی),une corde tendue entre le ciel et la terre. Le Subtil, l’Informé m’a annoncé qu’elles ne se sépareront pas avant de venir me rejoindre au bord du Bassin. Voyez donc comment les traiter après ma mort".
Il a dit aussi : "O gens les croyants sont des frères, et les biens de l’un ne sont pas licites pour un autre contre son gré. Ai-je bien communiqué mon Message ? Seigneur, sois-en témoin! Ne redevenez pas après moi des incrédules qui s'entretuent. O gens votre Seigneur est un et votre père est un. Votre père à tous est Adam, et Adam est créé de poussière. Le plus noble d’entre vous est celui qui est le plus pieux. Un Arabe n’est supérieur à un non Arabe que par la piété".
Le Commandeur des croyants, ‘Ali, la Paix soit sur lui, rapporte des souvenirs des derniers instants de la vie fructueuse du Sceau des prophètes, Dieu le bénisse lui et les siens, qui sont amers pour tout .C'est lui qui a lavé son corps.
Il dit:
«ولقد ولّيت غسله والملائكة أعواني...»
«…J’ai été le régisseur du ghosl (le bain rituel) du Prophète, Dieu le bénisse lui et les siens, et les anges divins m’aidaient.»
Puis il poursuit:
«Il semblait que toute la maison, à ce moment d’affliction, pleurait d’une même voix avec les djinns et les hommes et [tous] se lamentaient du fait du deuil du Prophète(psl). Un groupe d’anges descendait et un autre groupe remontait vers le ciel.
J’entendais clairement le murmure de la prière qu’ils récitaient sur lui. Ce jusqu’au moment où nous avons enseveli le Noble Prophète, Dieu le bénisse lui et les siens, dans sa chambre.
lors de sa mort, il versait les larmes du deuil et au moment de laver le corps sacré du Prophète psl, il déclarait avec ces mots la grande tristesse qui emplissait son cœur et se consolait ainsi lui-même:
«بأبي انت و أمّي يا رسول الله. إنقطع بموتك ما لم ينقطع بموت غيرك من النبوّة و الأنباء و أخبار السماء»
«Que mon père et ma mère soient sacrifiés pour toi ô Envoyé de Dieu! Avec ta mort une relation est coupée alors que cela n’avait pas été ainsi avec la mort des autres; avec ta mort, la suite de la Prophétie est rompue et la descente des révélations célestes est interrompue.»
«و لولا أنّك أمرت بالصبر و نهيت عن الجزع لأنفدنا عليك ماء الشؤون، و لكان الدّاء مما طلاً والكمد محالفاً، و قلّالك، و لكنّه ما لا يملك ردّه ولا يستطاع دفعه. بأبي أنت و أمّي أذكرنا عند ربّك و اجعلنا من بالك»
«Si tu ne nous avais pas ordonné la patience et l’endurance et ne nous avais pas empêché de nous lamenter, nous aurions pleuré jusqu’à ce que nos larmes tarissent et cette douleur pénible aurait été perpétuellement renouvelée en nos cœurs, ma tristesse serait restée éternelle.
Bien entendu, ceci est insignifiant face à ta peine. Que puis-je faire? La vie ne peut revenir après la mort et on ne peut empêcher la mort! Que mon père et ma mère soient sacrifiés pour toi! Souviens-toi de nous en présence de Dieu et confie-nous aux souvenirs.»
‘Ali, a fait ce jour-là ses adieux au Prophète, Dieu le bénisse lui et les siens, et l’a confié à la terre.
Quelles sont nos responsabilités à cette occasion où nous commémorons l’anniversaire de la mort du Messager de Dieu ? Le Messager de Dieu (P) nous a laissé l’Islam comme dépôt. Il nous a demandé de le garder de tout notre effort en tant que doctrine, en tant que loi et en tant que cause de la Nation. Nous devons être donc fidèles à son dépôt pour que nous puissions le rencontrer et lui dire : O Messager de Dieu, nous avons rendu le dépôt. Que la prière de Dieu soit sur Muhammad, Son Messager, le Jour où il est né, le jour où il est parti à la rencontre de son Seigneur et le Jour où, vivant, il sera ressuscité.