
تقي زاده
Poutine: il n'y a que des vassaux US au sein de l'Otan
Le président russe met en cause l'Alliance atlantique et ses membres. Il s'agit d'un instrument de la politique étrangère des États-Unis.
Le chef du Kremlin a considéré les membres de l'Otan comme des «vassaux de Washington» qui servent les intérêts US.
L'Alliance atlantique est un levier de la politique étrangère des États-Unis selon le président russe Vladimir Poutine qui l'a rappelé lors d'un entretien avec Oliver Stone pour son documentaire The Putin Interviews.
« Aujourd'hui, [l'Otan] est un instrument de la politique étrangère des USA, il n'y a pas d'alliés dans ses rangs, il n'y a que des vassaux. Lorsqu'un pays devient membre de l'Otan, il a bien de la peine à résister aux pressions d'une puissance telle que les États-Unis », a déclaré M. Poutine.
Selon Poutine, l'opposition de Moscou à l'élargissement de l'Alliance s'explique notamment par les « principes de prise de décisions » au sein de l'Otan.
Avec Sputnik
L'Iran commémore le 28 e anniversaire de la mort de l'imam Khomeiny
Chaque année, des centaines de milliers d'Iraniens se rassemblent au mausolée de l'Imam dans le sud de Téhéran, la capitale, pour réitérer son attachement aux valeurs révolutionnaires et les idéaux de leur grand chef.
L'événement sera précédé d'un discours prononcé par le chef de la révolution islamique, l'Ayatollah Seyed Ali Khamenei. Et pour la fermeture, les fidèles iraniens assistent à une cérémonie Iftar (le repas pour rompre le jeûne du mois sacré du Ramadan).
Selon les estimations des organisateurs, l'événement mettra en vedette la participation de centaines de milliers d'Iraniens de différentes villes ainsi que des invités étrangers et des représentants d'autres pays résidant en Iran.
Processions de deuil similaires ont lieu dans d'autres parties du territoire iranien dans lequel les participants renouvellent leur allégeance aux idéaux et aux aspirations de la révolution islamique dirigée par l'imam Khomeiny et son successeur, l'Ayatollah Khamenei.
Imam Khomeiny est mort le 3 Juin 1989 à l'âge de 87 ans, quand environ 10 ans après le triomphe de la Révolution et la création de la République islamique était passé.
Pour ses partisans, ce caractère sans précédent qui avance sur son temps, est le symbole de la résistance et de la lutte contre la suprématie et l'impérialisme, et le champion des valeurs de l'islam véritable.
Il a passé plusieurs années de sa vie à traiter avant que le régime monarchique de Pahlavi à la fois au cours de leur séjour dans le pays perse et pendant son exil en Turquie, l'Irak et la France pour la réalisation ultime de la révolution islamique d'Iran le 11 Février 1979.
Dans les années qui ont suivi, l'imam Khomeiny a dirigé et protégé le pays perse à diverses conspirations internes et externes, y compris la guerre imposée par ex-régime baasiste de Saddam Hussein de l'Iran (1980-1988).
Les Égyptiens contre la cession de leurs îles à l’Arabie
Les Égyptiens ont commencé à signer une pétition, manière d’exprimer leur opposition à la cession de deux îles d’Égypte à l’Arabie saoudite.
En Égypte, les figures de proue, les partis d’opposition et les forces révolutionnaires se sont mobilisés pour faire circuler une pétition qui demande aux députés du Parlement égyptien de renoncer à la cession des îles de Tiran et de Sanafir à l’Arabie saoudite.
Le Comité populaire pour le soutien au Sinaï a publié une vidéo sur son site web officiel, montrant plusieurs citoyens et politiciens ayant une lettre à la main. Cette lettre exige aux parlementaires de renoncer à céder les deux îles égyptiennes à l’Arabie saoudite.
Dans la foulée, le Comité populaire pour le soutien à la patrie a mis sur pied un quartier général avec pour titre « l’Égypte n’est pas à vendre ».
Ledit Comité a appelé les citoyens égyptiens à signer une pétition intitulée « Non à l’accord ».
L’ancien président du Parti égyptien social-démocrate Mohammed Abou El-Ghar a déclaré que les forces de sécurité auraient rencontré des députés du Parlement afin de les contraindre à voter pour la cession de Tiran et de Sanafir.
Mohammed VI annule sa participation au 51e sommet de la Cédéao, auquel est invité Benyamin Netanyahu
Le ministère marocain des AE a déclaré dans un communiqué que le roi Mohammed VI ne participera pas au sommet de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao), en raison des polémiques liées à la participation du Premier ministre israélien.
Le roi Mohammed VI avait prévu de se rendre à Monrovia, la capitale libérienne, afin de participer au sommet de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest qui devrait notamment examiner la candidature du Maroc pour adhérer à cette organisation.
Selon certains médias africains et occidentaux dont France Soir, au cours des derniers jours, des pays importants de la Cédéao ont décidé de réduire au minimum leur niveau de représentation à ce sommet, en raison de l’invitation adressée au Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu.
La diplomatie marocaine a de son côté insisté sur le fait que le roi marocain ne participera pas à ce sommet.
Suite à son retour réussi au sein de l’Union africaine (UA) après plus de 33 ans, le Maroc s’est porté candidat pour devenir membre de la Cédéao.
La Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest est composée de 15 pays et son siège se trouve à Abuja, au Nigeria.
Le bureau du Premier ministre israélien a de son côté annoncé que Benyamin Netanyahu se rendrait au sommet de Monrovia à partir de dimanche, à la tête d’une haute délégation diplomatique et économique.
Avec médias
Europe : commémoration de l'anniversaire du décès de l'Imam Khomeiny (s)
Libye: Le conseil présidentiel décide de répartir le pays en 7 zones militaires
Le conseil présidentiel du gouvernement libyen d’union nationale a annoncé sa décision de répartir le pays en 7 zones militaires.
Cette décision est annoncée dans un communiqué, rendu public jeudi, sur la page Facebook officielle du bureau de communication du chef du conseil présidentiel, Fayez el-Sarraj.
Les 7 zones militaires relèveront de l’armée et seront sous la tutelle directe du chef d’état-major. Leurs rôles sont de préserver la sécurité dans la région, de la défendre et de contrecarrer les menaces auxquelles elle est exposée.
Par cette mesure, le conseil considère que l’armée relève de son autorité.
Cette répartition se définit selon le communiqué, comme suit: de la zone militaire de Tripoli, celle de Benghazi, celle du Centre, de l’Ouest, de Sebha, de Tobrouk, et de Koufra.
Le chef de la zone militaire sera chargé du contrôle et du renforcement des forces sous son commandement. Il est également responsable de développer leurs aptitudes et de les guider en état de paix et de guerre, selon la décision prise par le conseil présidentiel.
Le communiqué indique que le chef d’état-major s’engage à fournir tous les besoins en effectif de la zone militaire. Le ministère de la Défense s’engage à garantir le budget nécessaire pour la restructuration et la réorganisation des unités dans les zones militaires.
Sous le régime de l'ancien dictateur libyen, le colonel Mouammar Kadhafi, la Libye était répartie en seulement trois zones militaires.
Avec Agence Anadolu (AA)
Afghanistan: explosions à Kaboul lors des funérailles d'un manifestant
La Russie er la Turquie sont proches d'une accord sur S-400
Les ministres des finances des deux pays discutent désormais de "la possibilité de fournir à Ankara un prêt pour l'achat" des S-400, selon la même source.
M. Tchemezov a refusé de donner davantage de détails sur cette livraison "tant que le contrat n'est pas signé".
Cette vente de systèmes de défense antiaérienne dernier cri russes à un pays membre de l'Otan symboliserait une nouvelle étape dans la spectaculaire réconciliation entre Moscou et Ankara, qui ont traversé pendant un an une grave crise dans leurs relations.
Le président russe Vladimir Poutine a ordonné mercredi la levée de la majorité des sanctions mises en place par Moscou à l'encontre d'Ankara après la destruction par l'aviation turque d'un bombardier russe au-dessus de la frontière syrienne en 2015.
Suite à cet incident, la Russie a installé des systèmes S-400 pour protéger ses avions en Syrie, où elle mène une opération militaire en soutien aux forces syriennes.
Attentat de Londres : 9 personnes tuées et une trentaines de blessées

Relations transatlantiques en jeu: Berlin vs Trump
Les tensions qui viennent d'être déclenchées depuis quelques jours entre les États européens et la Maison-Blanche menacent plus que jamais les relations transatlantiques de l'Union européenne.
Les propos très durs du chef de la diplomatie allemande, Sigmar Gabriel, les doutes qu'a exprimés la chancelière allemande Angela Merkel quant à la pertinence de l'alignement européen sur les États-Unis et finalement son appel destiné aux Européens de "prendre leur destin entre leurs propres mains", prouvent que la nouvelle administration américaine menace l'Union européenne.
Le lundi 29 mai, le ministre allemand des Affaires étrangères Sigmar Gabriel a souligné que les politiques de Donald Trump avaient affaibli l'Occident.
Il a ajouté que les politiques à court terme de Trump contredisaient les intérêts de l'Union européenne.
"L'Occident s'est affaibli", a-t-il regretté.
Sigmar Gabriel a critiqué le refus du président américain de soutenir les principes de la défense collective de l'OTAN ainsi que l'accord de Paris sur le changement climatique lors du sommet du G7 et de celui de l'OTAN.

"Quiconque accélérant le rythme du changement climatique en affaiblissant la protection de l'environnement, vend des armes aux pays étant à l'origine des conflits et refuse de trouver une solution politique aux conflits interconfessionnels et intercommunautaires représente certainement un risque sérieux pour la sécurité des pays occidentaux", a déclaré M. Gabriel.
Le ministre allemand des Affaires étrangères a ensuite regretté l'attitude de Donald Trump quant à la crise migratoire, au réchauffement climatique et à la guerre.
À la veille de ces déclarations anti-Trump sans précédent, la chancelière allemande Angela Merkel s'était exprimée sur la pertinence de l'alignement européen avec Washington avec beaucoup de doutes.
En outre, le chef du groupe parlementaire social-démocrate au Bundestag, Thomas Oppermann a mis en garde, le 28 mai, contre toute coopération sur le plan du renseignement avec les États-Unis.
Interviewé par le journal allemand Der Westen, Thomas Oppermann a déclaré: "J'ai l'impression que Donald Trump et ses collègues parlent trop. Alors, c'est dangereux de se livrer à une coopération sécuritaire et un partage de données avec une telle administration. C'est dangereux et nuisible plutôt que bénéfique".
La semaine dernière, des médias américains ont révélé que Donald Trump avait laissé fuir, des informations hautement confidentielles, lors de ses récents entretiens avec les responsables russes à Washington.
Dans la conjoncture où le torchon brûle entre l'Union européenne et les États-Unis, la Chine montre des signes de son grand intérêt de sceller une alliance avec les Européens, manière de montrer les dents au nouveau locataire de la Maison-Blanche.
Entre autres, la Chine et l'Allemagne ont rappelé, jeudi 1er juin, leur engagement aux efforts destinés à freiner le changement climatique.
Cela s'ajoute à la décision du Premier ministre chinois Li Keqiang de choisir l'Allemagne en tant que la première destination de sa tournée européenne.
Au moment où Donald Trump déstabilise les règles du jeu mondiales, l'Allemagne et la Chine semblent vouloir faire cause commune sur les plans du libre-échange ou de l'environnement.

C'est dans ce contexte que la chancelière allemande a accueilli, jeudi 1er juin à Berlin, le Premier ministre chinois.
« Nous vivons à une époque d'incertitudes mondiales et nous considérons qu'il est de notre responsabilité de (...) nous engager en faveur d'un ordre mondial basé sur les règles », a déclaré Angela Merkel, citée par Les Échos.
Pour le rappel, le président chinois Xi Jinping avait mis en garde, lors du forum de Davos, le président des États-Unis contre ses politiques ultras- protectionnistes, disant que la mondialisation et le libre-échange constituaient des processus irréversibles.

Pendant les dernières années, les relations politiques et économiques entre Pékin et Berlin ont connu une croissance considérable si bien que l'Allemagne a reconnu voir en Chine un important partenaire stratégique.
À peine quelques heures après le retrait des États-Unis de l’accord sur le climat, Pékin s'est dit d’ores et déjà prêt à prendre l’initiative sur divers plans, particulièrement le climat.
À travers une déclaration commune, la France, l'Allemagne et l'Italie ont rejoint, jeudi 1er juin, un tollé international qu'a suscité le retrait des États-Unis de l'accord de Paris. Ces trois pays ont déclaré qu'ils croyaient fermement que l'accord de Paris ne devrait pas faire l'objet de nouvelles négociations.