تقي زاده

تقي زاده

La Russie s’est dite choquée par le massacre d’un grand nombre de civils irakiens dans les frappes aériennes de la coalition internationale dirigée par les États-Unis.

La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a déclaré, ce dimanche 28 mai dans un communiqué, que la Russie était sous un grand choc après avoir vu les avions de la coalition internationale dirigée par les États-Unis massacrer la population civile, surtout près de Mossoul.

« Le Pentagone a beaucoup tardé à reconnaître avoir tué une centaine de civils irakiens lors du bombardement d’un quartier résidentiel à Mossoul, d’autant plus que cette attaque a également fait plus de 200 blessés », a indiqué Maria Zakharova.

Et d’ajouter : « Ce massacre n’est qu’un seul exemple des tueries en masse auxquelles se livrent les Américains en Irak et en Syrie. Vient à l’appui de cette affirmation la mort de plus de 35 civils syriens, dont des femmes et des enfants, dans une frappe aérienne de la coalition contre la ville de Mayadin, pendant ces derniers jours. »

Maria Zakharova a ensuite mis en cause les chiffres des victimes civiles fournis par les États-Unis.

« Washington évoque un bilan de 352 victimes civiles en Irak alors que le groupe d’observation britannique Airwars fait part d’au moins 3 100 victimes tuées par les frappes aériennes de la coalition internationale dirigée par les États-Unis. Ce nombre est multiplié par huit par rapport au bilan officiel du Pentagone. »

La porte-parole de la diplomatie russe Maria Zakharova. (Photo d’archives)

La porte-parole de la diplomatie russe a présenté toutes ses condoléances au gouvernement et au peuple irakiens pour les civils tués, ajoutant que la Russie continuerait de soutenir la lutte antiterroriste.

Le Pentagone a reconnu le jeudi 25 mai la mort d’une centaine de civils irakiens dans un bombardement américain, alors que le bilan des victimes s’élève à plus de 240 personnes, selon les responsables locaux et les témoins oculaires.

Le massacre des femmes irakiennes qui avaient participé à une cérémonie de deuil, près de Kirkouk, le bombardement d’écoles à Mossoul, le bombardement de la ville syrienne de Manbij et l’attaque aérienne contre une caserne des militaires syriens à Deir ez-Zor en 2016 font partie des cas où la coalition internationale a visé des cibles autres que les terroristes.

Dans un communiqué de la présidence de la République, Abdelaziz Bouteflika a démis ce 28 mai Messaoud Benagoun de ses fonctions de ministre du Tourisme et de l’Artisanat, a écrit le HuffPost Algérie. 

« Conformément aux dispositions de l’article 93 de la Constitution et sur proposition d’Abdelmadjid Tebboune, Premier ministre, Abdelaziz Bouteflika, président algérien, a démis ce dimanche 28 mai Messaoud Benagoun de ses fonctions de ministre du Tourisme et de l’Artisanat », précise le communiqué, a ajouté cette source sans cependant faire allusion à la raison de ce limogeage.

Le nouveau cabinet algérien présidé par Abdelmadjid Tebboune est composé de 26 ministres.

Les réformes économiques sont la priorité du nouveau Premier ministre.  

Chaque année, la Cinéfondation, créée sous l’égide du Festival de Cannes, sélectionne quinze à vingt courts et moyens métrages réalisés par des étudiants dans des écoles de cinéma de tous les pays. Les prix ont été remis, le 26 mai, à trois d’entre eux, dont deux frères iraniens.

De 2 600 candidats à 16 sélectionnés à 3 récompensés : la sélection a été rude. Ils sont finalement trois étudiants à avoir remporté les prix de la Cinéfondation, décernés par le jury présidé par Christian Mungiu et composé de Clotilde Hesme, Athina Rachel Tsangari, Barry Jenkins et Eric Khoo.

Les trois gagnants de cette compétition ont été choisis parmi des milliers d’autres candidats en provenance de 626 écoles de cinéma.

Le premier prix a été remis à Valentina Maurel, pour Paul est là, un court-métrage d’une vingtaine de minutes réalisé pour l’Institut national supérieur des arts du spectacle (Belgique). En plus de la donation de 15 000 euros récoltée, la jeune réalisatrice est assurée de pouvoir présenter son premier long-métrage au Festival de Cannes.

En deuxième position, Heyvan (AniMal), réalisé par Bahram et Bahman Ark pour l’Iranian National School of Cinema (Iran), a remporté la somme de 11 250 euros.

Deux égarés sont morts, le dernier court-métrage primé par le jury et récompensé par 7 500 euros, a été réalisé par un étudiant français de La Fémis (Fondation européenne des métiers de l’image et du son), Tommaso Usberti.

Heyvan (AniMal) est un court-métrage de 15 min qui raconte l’aventure d’un homme qui souhaite traverser la frontière. Il chasse un bélier et décide de s’enfuir déguisé en cet animal.

Des affrontements ont éclaté entre manifestants et policiers dans la nuit de samedi à dimanche dans la ville d'Al-Hoceïma (nord du Maroc), a constaté une équipe de l'AFP. 
Aux cris de "Vive le Rif" ou de "Nous sommes tous Zefzafi" (nom du leader de la contestation), des groupes de dizaines de jeunes ont tenté de se rassembler dans des ruelles du centre-ville vers 23H00 locales (et GMT).

Les forces de l'ordre, présentes en très grand nombre en différents points du centre-ville, sont intervenues presque immédiatement pour les disperser à coups de matraques. "Pourquoi vous nous tapez?", s'exclamait l'un d'entre eux, tandis que la plupart reculaient sous les coups, se mettaient à couvert dans les ruelles, et que d'autres lançaient des pierres sur les policiers.

Ces jeunes disaient vouloir venir manifester sur la grande place du centre d'Al-Hoceïma, épicentre des manifestations populaires qui secouent la ville depuis plus de six mois.

Dans la région du Rif, la province d'Al-Hoceima est le théâtre de manifestations récurrentes depuis la mort fin octobre 2016 d'un vendeur de poisson, broyé accidentellement dans une benne à ordures.

Au fil des mois, la contestation, menée par un groupe d'activistes locaux, a pris une tournure plus sociale et politique, exigeant le développement du Rif, -marginalisé selon eux- dans un discours identitaire teinté de conservatisme et de références islamiques.

Défiant le "maghzen (pouvoir) depuis des mois par ses harangues enflammées, "Nasser Zefzafi, le leader de ce mouvement baptisé "hirak" (la mouvance), est recherché depuis vendredi soir par la justice, après avoir interrompu le jour même le prêche d'un imam dans une mosquée de la ville. M. Zefzafi a pu échapper à la police et est actuellement en fuite.

Des heurts ont déjà eu lieu dans la nuit de vendredi à samedi, tandis que les forces de l'ordre sont présentes en très grand nombre dans les rues et aux carrefours de cette agglomération d'environ 56.000 habitants.

Au moins vingt personnes, dont plusieurs militants connus du "hirak", ont été arrêtées ces dernières 48 heures, accusés notamment "d'atteinte à la sécurité intérieure" et de divers "crimes et délits touchant l'ordre public", selon la justice.
De Jakarta à Tunis en passant par Mossoul, le mois sacré de jeûne et de prières du ramadan a débuté samedi pour près d'un milliard et demi de musulmans dans le monde.
 
Durant 29 ou 30 jours, les croyants vont s'abstenir de manger, de boire, de fumer et d'avoir des relations sexuelles du lever au coucher du soleil. Avant de rompre le jeûne avec des repas, souvent fastueux.

Mais, dans plusieurs pays, notamment du Moyen-Orient, ces célébrations sont assombries cette année encore par les violences ou les difficultés économiques.

Ainsi, en Afghanistan, un attentat à la voiture piégée revendiqué par les talibans et visant apparemment une milice a fait samedi 13 morts civils et militaires à Khost, dans l'est.

En Libye, le début du ramadan a coïncidé avec une reprise des violences à Tripoli, où des groupes rivaux ont tenté vendredi de reprendre des positions dans le centre. Un bilan des autorités a fait état de 28 morts tandis que les forces loyales au gouvernement d'union nationale (GNA) en Libye déploraient 52 morts.

"C'est le cadeau (des groupes armés) aux citoyens pour le mois de ramadan", a dénoncé le GNA.

Pour les habitants de Mossoul-Ouest, le début du mois saint n'offre aucun répit puisque les forces irakiennes ont annoncé samedi avoir lancé une offensive simultanée sur plusieurs quartiers encore contrôlés par les insurgés de Daech.

Au Yémen, l'émissaire des Nations unies Ismaïl Ould Cheikh Ahmed, n'a pas réussi à promouvoir l'idée d'une trêve pour le ramadan dans les combats opposant les révolutionnaires Houthis aux partisan d'Abd Rabbo Mansour Hadi soutenu par l'Arabie saoudite.

Les civils y paient un lourd prix puisque 19 millions de personnes, soit 60% de la population, vivent en situation d'insécurité alimentaire, selon l'ONU.

La crise politique au Yémen devenue humanitaire après l'intervention de l'Arabie saoudite et ses alliés.

2 gardes-frontières iraniens ont été tués ce samedi par le groupuscule du PJAK (Partiya Jiyana Azad a Kurdistanê‎) dans l’ouest du pays.

Simultanément au premier jour du mois béni de ramadan, les affrontements viennent d’opposer aujourd’hui, samedi 27 mai, les gardes-frontières aux éléments du groupuscule terroriste PJAK dans l’Ouest iranien.

Ces affrontements ont coûté la vie à deux gardes-frontières iraniens.   

Selon ce rapport, des détails plus précis sur les accrochages seront donnés dans les prochaines heures. 

En représailles à l’attaque contre les Coptes, l’aviation égyptienne a poursuivi les terroristes sur le territoire libyen. 

Des sources militaires égyptiennes ont rapporté que les avions de chasse égyptiens avaient largué des bombes pour le deuxième jour consécutif sur les positions des groupes terroristes à l’intérieur du territoire libyen avant de regagner intacts leur pays.

L’aviation militaire égyptienne a bombardé aujourd’hui, samedi 27 mai, des fiefs des terroristes soutenus par Daech, à Derna en Libye.

La chaîne Sky News a rapporté que ces attaques avaient été effectuées après que des renseignements eurent été collectés sur la décision des terroristes de lancer des attaques contre l’Égypte depuis le sol libyen.

L’aviation égyptienne a mené le vendredi 26 mai au soir six frappes contre des camps d’entraînement terroristes dans la ville de Derna.

En représailles à l’attentat contre un bus transportant des Coptes égyptiens, les avions de chasse de ce pays ont pris pour cible les terroristes.

L’armée libyenne a annoncé que les raids aériens égyptiens contre les fiefs des terroristes avaient été effectués en coordination avec Tripoli.

Le porte-parole de la diplomatie iranienne a démenti la prétention du quotidien koweïtien Al-Raï comme quoi les États-Unis auraient adressé un message à l’Iran via la Russie.

Le porte-parole du ministre iranien des Affaires étrangères, Bahram Qassemi a démenti l’information diffusée par Al-Raï selon laquelle les États-Unis auraient envoyé via la Russie un message à l’Iran, a rapporté Fars News.

En raison de l’opposition des États-Unis, le G7 n’est pas arrivé à un consensus sur l’accord de Paris.

Le G7 s’est ouvert hier, vendredi, à Taormine en Sicile.

Composé des sept pays les plus riches du monde (États-Unis, Japon, Allemagne, France, Royaume-Uni, Italie et Canada) le G7 a émis ce samedi un communiqué final et annoncé que les membres de ce groupe n’avaient pas pu parvenir à un consensus sur l’affaire du changement climatique.

Selon ce communiqué, les États-Unis ont déclaré qu’ils n’étaient pas en position de confirmer actuellement l’accord de Paris sur le climat.

Réunis à Taormine en Sicile, les dirigeants du G7 ont débattu de divers sujets, dont le changement climatique.

« En ce qui concerne le changement climatique, le président américain a adopté une position différente par rapport aux autres, si bien qu’il a été isolé », ont rapporté les médias locaux.

Pendant la campagne, Donald Trump avait qualifié le changement climatique de « concept erroné » et avait promis d’abroger les lois déjà ratifiées visant à le juguler.

Au terme du sommet du G7, la chancelière allemande, Angela Merkel, s’est présentée devant un parterre de journalistes pour juger ces négociations très insatisfaisantes.

Sur le climat, le G7 reconnaît l’absence de position commune avec les États-Unis. ©Reuters 

Simultanément, Trump a écrit sur con compte Twitter qu’il trancherait la semaine prochaine sur l’accord de Paris.

Il y a deux ans, les représentants de dizaines de pays ont pris part à une réunion à Paris et signé un accord selon lequel ils s’étaient engagés à réduire considérablement le niveau de production de polluants.

Pendant sa campagne électorale, le candidat Trump a indiqué que l’accord de Paris empêcherait la croissance et il avait promis d’en retirer son pays.

Alors que 4 mois ont passé depuis sa prise de fonction, Trump n’a pas encore annoncé sa position finale sur l’accord de Paris.

Jared Kushner, le gendre du président américain Donald Trump et l’un de ses hauts conseillers, a fait l’objet d’un interrogatoire du FBI sur ses relations avec la Russie.

Selon le quotidien britannique The Independent, les inspecteurs estiment que le mari d’Ivanka Trump disposait de renseignements importants liés à l’affaire de la prétendue interférence russe dans l’élection américaine de l’an dernier.

En réaction à la diffusion des nouvelles sur les efforts entrepris par le gendre du président américain en vue d’établir un contact secret entre l’équipe de Donald Trump et la Russie, le Comité national du Parti démocrate américain a réclamé le limogeage immédiat de Jared Kushner.

La plus haute instance des démocrates aux États-Unis a exigé que le gendre de Trump soit licencié du poste de haut conseiller de la Maison-Blanche.

Le Washington Post révèle vendredi soir que Jared Kushner a demandé début décembre à l’ambassadeur russe à Washington d’établir un canal secret de communication avec le Kremlin.

Cette nouvelle controverse a été déclenchée alors que le Comité national du Parti démocrate américain et le FBI sont en train de mener des enquêtes sur la prétendue interférence russe dans la présidentielle américaine de 2016 et sur les relations entre les membres du QG de campagne de Trump et les responsables russes.