تقي زاده

تقي زاده

Six soldats nigériens, dont quatre membres de la garde nationale, ont été tués, le mercredi 31 mai au soir, lors d’une attaque contre la ville d’Abala, à environ 200 km au nord de Niamey, près de la frontière malienne.

Selon l’AFP qui cite une source sécuritaire nigérienne, c’était peu après 19 h (heure locale), mercredi, que « des hommes lourdement armés venus à bord de quatorze voitures tout terrain » ont attaqué une position militaire dans cette zone qui est le théâtre de nombreuses attaques terroristes.

Cette même source précise que des combats étaient « en cours entre les terroristes et les forces nigériennes » jeudi après-midi près du Mali et que « des avions militaires » étaient engagés « dans les opérations de ratissage et de poursuites ».

La ville d’Abala, située dans la région nigérienne de Tillabéri et qui abrite un camp de réfugiés maliens, fait partie des zones que Niamey a placées, en mars, sous état d’urgence. Les régions de Tillabéri et de Tahoua, proches du Mali et du Burkina Faso, font l’objet d’attaques récurrentes. La semaine précédente, deux policiers nigériens et un civil ont été tués dans une attaque contre un poste de police dans cette région de Tillabéri, selon le ministère nigérien de l’Intérieur.

Entre février et mars, une vingtaine d’agents des forces de défense et de sécurité ont été tués dans deux attaques différentes attribuées à des « terroristes » dans la même région de Tillabéri, ajoute l’AFP.

Bien que le Niger ait enregistré ces derniers mois d’importants progrès dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, les analystes politiques estiment que la menace du groupe terroriste Boko Haram, qui recourt de manière récurrente à des attentats-suicides, reste toujours très importante.

Les attaques du groupe terroriste Boko Haram ont éclaté en 2009 dans le nord du Nigeria, mais ce groupe a depuis élargi ses agissements dans plusieurs pays d’Afrique, dont le Niger, le Mali et le Cameroun. 

Avec AFP

Au Maroc, les manifestants sont de nouveau descendus dans les rues d’al-Hoceïma, dans le nord du pays, le mardi 30 mai 2017.

Des milliers de manifestants ont défié les autorités dans la nuit de mardi à mercredi à al-Hoceïma pour demander la libération de Nasser Zefzafi, leader du « Hirak » (la Mouvance, nom du mouvement qui anime la contestation depuis six mois), arrêté trois jours auparavant, rapporte l’AFP.

C’est aux cris de « Nous sommes tous Zefzafi » que les protestataires ont une nouvelle fois envahi les rues proches du centre-ville d’al-Hoceïma, après la rupture du jeûne du ramadan, ajoute la même source.

Ils étaient plus nombreux que la veille à descendre dans le quartier de Sidi Abed, où les forces anti-émeute, casquées et prêtes à intervenir, avaient pris position en grand nombre, précise l’AFP.

Les manifestants font face à la police lors d’une manifestation dans la ville d’al-Hoceïma dans le nord du Maroc, le 30 mai 2017. ©AFP

Les images publiées sur les réseaux sociaux montrent que des manifestations semblables ont également eu lieu dans la ville voisine d’Imzouren, malgré une forte présence des forces de police.

À noter que Nasser Zefzafi, leader de la contestation populaire qui secoue depuis octobre dernier la région du Rif, dans le nord du Maroc, a été interpellé lundi matin par la police pour « atteinte à la sécurité intérieure ». Zefzafi faisait l’objet de poursuite judiciaire depuis vendredi après-midi, pour avoir offensé l’imam de la mosquée d’al-Hoceïma. Dans un acte sans précédent, Zefzafi avait interrompu l’orateur de la mosquée Mohamed IV, en plein sermon de la prière du vendredi et l’avait insulté.

Qui est vraiment le leader du mouvement de contestation ?

Selon Abdellah Rami, chercheur au Centre marocain des sciences sociales (Université Hassan II, Casablanca), Zefzafi a interrompu vendredi dernier le sermon de l’imam de la prière d’al-Hoceima violemment et avec « un discours aux forts relents extrémistes ».

Abdellah Rami confirme le fait que Zefzafi utilise des éléments de langage religieux chers aux Frères musulmans et à la Salafiya d’origine wahhabite. « Personne ne connaît vraiment le parcours idéologique de Zefzafi, mais il est désormais clair qu’il est fortement influencé par les positions rigoristes des extrémistes. Le fait qu’il ait manifesté, publiquement dans le passé, un immense respect pour l’ex-djihadiste Fizazi, qui était opposé à l’État marocain et n’était pas vraiment un modèle d’ouverture, prend une tout autre signification aujourd’hui » avance Rami, interrogé par le site marocain Medias 24.

Certains ont d’ores et déjà lancé une campagne anti-chiite injustifiable

À l’antenne de la chaîne BBC, Minar Eslimi, un analyste proche du gouvernement marocain a affirmé mardi que ce qui est train de se produire au Maroc éveille des questions sur le niveau, selon lui élevé, des revendications des protestataires et leur réticence à s’engager dans un dialogue dans le calme. « Zafzafi est un chiite et agirait en coordination avec les chiites basés en Europe, en vue de créer un émirat au nord du Maroc. Or, le gouvernement [marocain] sait bien que certains entendent créer une nouvelle version des Hachd al-Chaabi dans la région du Rif dans le Nord marocain », a-t-il prétendu.

Il a également prétendu que le gouvernement marocain était au courant du plan des « chiites » et de leurs penchants « séparatistes » qu’il entend affronter sérieusement. Une allégation sans fondement venant notamment d’un professeur d’université censé savoir que le Maroc est un pays très majoritairement sunnite...

Évidemment, ces propos ont provoqué, dans l’espace virtuel, des critiques virulentes, car, selon les internautes, cette campagne vient plutôt aider le gouvernement à se déresponsabiliser face aux vrais enjeux des revendications populaires.   

Le peuple révolté par la mort du poissonnier Mouhcine Fikri. ©Le Monde

Des manifestations ont éclaté au Maroc après la mort d’un vendeur de poisson, Mouhcine Fikri, en octobre 2016.

Selon le journal français Le Monde, les manifestants dénonçaient un mélange de mépris, d’abus de pouvoir et d’injustice. À al-Hoceïma où le drame a eu lieu, mais aussi à Tétouan, Casablanca, Marrakech ou encore Rabat, la capitale, des milliers de Marocains sont alors descendus dans les rues, le dimanche 30 octobre 2016. Ils exprimaient leur colère à la suite de la mort d’un jeune vendeur de poisson, écrasé par une benne à ordures après que des policiers eurent confisqué sa marchandise.

Après la révolution tunisienne, les écoles maternelles coraniques supervisées par des associations religieuses se sont multipliées. Ces maternelles sont libres dans leurs activités et ne sont pas tenues de respecter le programme officiel du ministère de l’Éducation tunisien.

« Elles procèdent au lavage de cerveau de la tranche d’âge 3-5 ans, ce qui a suscité la réaction du peuple tunisien », a écrit dans son rapport Hanane Zis de l’institut de formation Arij.

« Aucun journaliste n’a pu jusqu’à présent pénétrer dans ces maternelles, c’est pourquoi nous avons essayé par tous les moyens de le faire », a ajouté l’auteur de ce rapport.

« Nous avons essayé d’abord d’entrer dans ces centres en tant que mères pour nous renseigner sur les programmes des dirigeants de ces crèches, mais nous nous sommes rendu compte que même les mères n’étaient pas autorisées à entrer dans les classes. Ensuite, nous avons décidé de nous présenter comme des enseignants de crèche, mais cela n’était pas si facile, car les dirigeants de ces crèches n’acceptent pas n’importe quel enseignant. Nous avons accepté par conséquent de passer un stage. Nous avons porté les mêmes vêtements qu’eux et peu à peu nous avons réussi à gagner leur confiance et nous avons finalement compris comment les enfants subissaient un lavage de cerveau conforme à l’idéologie wahhabite », a-t-elle poursuivi.

« Les activités de telles crèches sont illégales. Connaître leur nombre exact n’est pas chose facile, à tel point que le ministère tunisien des Femmes et des Familles, qui est chargé des affaires des enfants, n’en connaît pas le nombre exact », a-t-elle précisé.  

« Après beaucoup d’efforts, j’ai réussi à enregistrer et à obtenir des preuves et documents. Si entre-temps quelqu’un s’apercevait que je suis journaliste, je risquerais ma vie surtout que j’avais filmé tout en caméra cachée », a-t-elle indiqué.

« Je n’ai pas pu encore les présenter devant une quelconque instance », a-t-elle précisé.

Le porte-parole du ministère algérien des Affaires étrangères, Abdelaziz Benali Chérif a déclaré le dimanche 28 mai 2017, que les ministres tunisien, algérien et égyptien des Affaires étrangères se donneront un rendez-vous les 5 et 6 juin à Alger afin d’examiner la crise sévissant en Libye...

"Dans le sens de la poursuite des échanges de vues entre Alger, Le Caire et Tunis, Abdelkader Messahel, Samah Choukri et Khmaies Djihnaoui, les chefs de la diplomatie algérienne, égyptienne et tunisienne se réuniront à Alger les 5 et 6 juin 2017 pour évaluer la situation qui prévaut en Libye à la lumière des récentes évolutions sur le double plan politique et sécuritaire", a-t-il indiqué.

 

Lors de cette entrevue, les trois ministres mettront au point les efforts à faire, par les Libyens, les pays voisins de la Libye et les autres membres de la communauté internationale pour dénouer la crise libyenne.

Des responsables égyptiens ont annoncé au Conseil de sécurité de l’ONU qu’ils vont demander l'autorisation d'effectuer des attaques contre des positions des terroristes dans l’Est libyen pour se défendre.

« Tous les documents et preuves témoignent que les terroristes impliqués dans l’attentat de Minya avaient été formés en Libye », a fait savoir le ministre égyptien des Affaires étrangères.

 

Pour information, Daech a revendiqué l'attaque perpétrée dans le centre de l'Égypte contre des Coptes qui a fait 29 morts, dont de nombreux enfants.

En représailles à l’attaque contre les Coptes, l’aviation égyptienne a poursuivi les terroristes sur le territoire libyen.

L’armée libyenne a annoncé que les raids aériens égyptiens contre les fiefs des terroristes avaient été effectués en coordination avec Tripoli.

 

Après avoir longtemps entretenu le suspense, Donald Trump a annoncé la sortie de l'accord de Paris sur le climat, isolant les Etats-Unis sur la scène internationale et semant la consternation parmi les 194 autres pays signataires de ce texte historique."L'heure est venue de quitter l'accord de Paris", a lancé le président américain jeudi dans les jardins de la Maison Blanche dans un long discours - parfois confus - au cours duquel il a par moment retrouvé les accents de sa campagne électorale.

Les réactions ont fusé des quatre coins de la planète - dans la sphère politique mais aussi économique - entre stupeur, colère et effarement.

De New York à la Californie, plusieurs dizaines de villes et d'Etats américains ont immédiatement organisé la résistance, promettant qu'au niveau local, l'Amérique continuerait d'avancer vers une économie verte.

"J'ai été élu pour représenter les habitants de Pittsburgh, pas de Paris", a lancé le président Trump, qui a mis en avant la défense des emplois américains et dénoncé un accord "très injuste" pour son pays.

L'accord de Paris, conclu fin 2015 et dont son prédécesseur démocrate Barack Obama fut l'un des principaux architectes, vise à contenir la hausse de la température moyenne mondiale "bien en deçà" de 2°C par rapport à l'ère pré-industrielle.

Les Etats-Unis sont le deuxième émetteur mondial de gaz à effet de serre, derrière la Chine.

La décision de jeudi va au-delà de la question climatique. Elle donne une indication sur le rôle que les Etats-Unis sous la direction de Donald Trump entendent jouer sur la scène internationale dans les années à venir. Et elle pourrait donner encore plus de poids à la Chine, qui s'est peu à peu imposée comme un pays leader de la "diplomatie climat".

Affichant sa volonté de négocier un "nouvel accord" ou de renégocier l'accord existant, Donald Trump, élu sur la promesse de "L'Amérique d'abord", est resté extrêmement évasif sur les engagements que les Etats-Unis seraient prêts à prendre.

- 'Make our planet great again' -
La réponse des Européens, tranchante, ne s'est pas fait attendre: s'ils "regrettent" cette décision, Berlin, Paris et Rome ont souligné, dans un communiqué commun, que l'accord ne pouvait en aucun cas être renégocié.

"L'accord de Paris durera. Le monde peut continuer à compter sur l'Europe", a martelé le commissaire européen à l'Action pour le climat, Miguel Arias Canete.

Jugeant que M. Trump avait commis "une erreur" pour les intérêts de son pays et "une faute" pour l'avenir de la planète, le président français Emmanuel Macron a appelé les scientifiques, ingénieurs et entrepreneurs américains à venir travailler en France sur "des solutions concrètes" pour le climat.

A l'offensive, passant à l'anglais, il a souligné la responsabilité commune de tous les pays: "Make our planet great again", a-t-il lancé, dans une paraphrase du slogan de Donald Trump ("Make America great again").

Le Français Laurent Fabius, qui avait présidé la COP21, a dénoncé "une faute honteuse et une erreur majeure", soutenue par "un lot de mensonges".

Le Premier ministre danois Lars Lokke Rasmussen a déploré une "triste journée pour le monde".

Barack Obama a amèrement regretté cet arbitrage de son prédécesseur.

"J'estime que les Etats-Unis devraient se trouver à l'avant-garde. Mais même en l'absence de leadership américain; même si cette administration se joint à une petite poignée de pays qui rejettent l'avenir; je suis certain que nos Etats, villes et entreprises seront à la hauteur et en feront encore plus pour protéger notre planète pour les générations futures".

- Revers pour le leadership américain -
De même, de nombreuses figures du monde économique ont fait part de leur déception, et ont insisté sur l'urgence d'agir face au réchauffement.

Le patron de GE, Jeff Immelt, s'est dit "déçu". "Le changement climatique est une réalité. L'industrie doit montrer l'exemple et ne pas être dépendante du gouvernement".

Elon Musk, le très médiatique PDG du constructeur de voitures électriques Tesla et ardent défenseur des énergies renouvelables, a immédiatement annoncé qu'il quittait les différents cénacles de grands patrons conseillant Donald Trump. "Le changement climatique est réel. Quitter Paris n'est pas bon pour l'Amérique et le monde" a-t-il tweeté.

Bob Iger, le PDG de Disney, lui a emboîté le pas.

Lloyd Blankfein, le PDG de la banque d'affaires Goldman Sachs, a jugé que le retrait des Etats-Unis était un "revers" pour l'environnement et "pour le leadership des Etats-Unis dans le monde".

Quelques centaines de personnes se sont rassemblées devant la Maison Blanche pour dire leur colère.
 
La diplomatie iranienne, par la voix de son porte-parole, a condamné l’explosion terroriste de mercredi matin à Kaboul.
 
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Bahram Ghassemi, a condamné fortement cette explosion qui a tué 80 personnes et blessé près de 350 autres, et a sympathisé avec le gouvernement et la nation de l’Afghanistan et les familles des victimes.

Il a ensuite espéré que les solutions politiques et les dialogues entre les groupes afghans, sans l’ingérence des pays régionaux et transrégionaux qui sont accusés d’équiper et armer les groupes radicaux et terroristes, soient un barrage face à ce genre d’action pour empêcher la répétition des attentats inexcusables et inhumains qui perturbent l’Afghanistan et la stabilité et la sécurité de ce pays.

« La République islamique d’Iran a toujours été à côté du gouvernement et de la nation de l’Afghanistan dans de dures conditions », a-t-il ajouté.
Les écoles coraniques aux Comores constituent le point de départ de l'identité nationale et une lutte contre l'occidentalisation du pays.Noor-o-din Mohammad Pacha, écrivain africain, dans un article sur les écoles traditionnelles coraniques des Comores et leur rôle dans la construction de l’identité nationale des Comoriens, a écrit : « Ces écoles remontent à l’époque du Prophète (psl) et avaient pour vocation l’enseignement de la lecture et de l’écriture, du Coran et des règles religieuses.»

« Les premières écoles dans cette région, datent des années 86 à 96 de l’Hégire. Ces écoles étaient construites de façon très simple à l’aide de bois et de feuilles de cocotiers, et étaient dirigées par des volontaires. Le gouvernement ne jouait aucun rôle dans la construction et la gestion de ces écoles qui était dirigées de père en fils, et de mère en fille », a-t-il ajouté.

Mohammad Zaker Hassan Al-Saghaf a déclaré à ce sujet que la participation des femmes à l’enseignement était une particularité de ces écoles qui ont à leur programme, l’enseignement et la mémorisation du Coran, l’enseignement des règles de l’islam chaféite, la formation des religieux et des imams, et la défense de l’identité religieuses de la société islamique des Comores.

Ces écoles ont aussi lutté contre le laïcisme que voulaient imposer les colonisateurs français.

En 1994, un projet de modernisation de ces écoles financé par l’Unicef a été lancé qui envisageait de former les enfants de 3 à 5 ans, avant leur entrée dans les écoles officielles francophones, mais ce projet a vite montré la faiblesse des enfants en arabe et en sciences islamiques.

Il existe aussi des écoles qui travaillent parallèlement et enseignent à la fois, le français et l’arabe, et constituent l’espoir du peuple comorien. Ces écoles enseignent l’écriture et la lecture, en arabe, la lecture et la mémorisation coranique. Un enseignement civique y est aussi dispensé ainsi que le respect des valeurs religieuses, la résistance pacifique à l’occidentalisme et à la propagande chrétienne, le respect des enseignements du Prophète (psl), le respect des parents, des invités et des personnes âgées, et la bonté envers les enfants. En 2003, une université a été créée pour l’enseignement de l’arabe et les recherches islamiques.   
vendredi, 02 juin 2017 12:35

La réunion 2017 du Groupe de Bilderberg

Le Groupe de Bilderberg est une institution créée en 1954 par la CIA et le MI6. Il se réunit chaque année, non pas sous la protection de la police du pays hôte, mais de l’Otan, dont il relaie habituellement les messages.

Le rendez-vous 2017 se tient du 1er au 4 juin, à Chantilly (Virginie, Etats-Unis). Comme à l’habitude, la CIA, le MI6 et l’Otan y sont représentés.

Compte-tenu de la guerre qui oppose actuellement la Maison-Blanche à l’Etat profond US et au Royaume-Uni, ce séminaire devrait, pour la première fois, être fort polémique. D’un côté des membres de l’administration Trump, de l’autre les facteurs du terrorisme islamique.

Pour en savoir plus : « Ce que vous ignorez sur le Groupe de Bilderberg », par Thierry Meyssan, Komsomolskaïa Pravda/Réseau Voltaire, 9 avril 2011.

Ordre du jour

L’Administration Trump : un rapport d’étape
Les relations transatlantiques : options et scénarios
L’alliance de défense transatlantique : balles, octets et monnaies
L’orientation de l’UE
La mondialisation peut-elle être ralentie ?
Les emplois, les revenus et les attentes non réalisées
La guerre contre l’information
Pourquoi le populisme se développe-t-il ?
La Russie dans l’ordre international
Le Proche-Orient
La prolifération nucléaire
La Chine
Actualités

Président

Castries, Henri de France Ancien président d’AXA assurances ; Président de l’Institut Montaigne.

Participants par ordre alphabétique

Achleitner, Paul M. Allemagne Président du Conseil de surveillance de la Deutsche Bank AG
Adonis, Andrew Royaume-Uni Président de la National Infrastructure Commission
Agius, Marcus Royaume-Uni Ancien président de la Barclays, Président du PA Consulting Group (propriété du Carlyle Group), directeur non-exécutif de la BBC
Akyol, Mustafa Turquie Auteur d’Islam Without Extremes, chercheur au Freedom Project du Wellesley College
Alstadheim, Kjetil B. Norvège Chef du service politique du Dagens Næringsliv
Altman, Roger C. Etats-Unis Ancien secrétaire au Tésor, Fondateur de la banque d’investissement Evercore
Arnaut, José Luis Portugal Ancien secrétaire général du Parti social-démocrate et Premier ministre adjoint, Partenaire de CMS Rui Pena & Arnaut
Barroso, José M. Durão Portugal Ancien Premier ministre, puis président de la Commission européenne, président de Goldman Sachs International
Bäte, Oliver Allemagne Président des assurances Allianz SE
Baumann, Werner Allemagne Président des laboratoires pharmaceutiques Bayer AG
Baverez, Nicolas France Editorialiste au Figaro et au Point, Partenaire de Gibson, Dunn & Crutcher, administrateur de l’Institut Montaigne
Benko, René Autriche Fondateur et président du Comité consultatif du groupe immobilier SIGNA Holding GmbH
Berner, Anne-Catherine Finlande Ministre du Transport et des Communications
Botín, Ana P. Espagne Président de la Banco Santander
Brandtzæg, Svein Richard Norvège Président du producteur d’aluminium Norsk Hydro ASA
Brennan, John O. Etats-Unis Ancien directeur de la CIA, Conseiller de Kissinger Associates Inc.
Bsirske, Frank Allemagne Syndicaliste écologiste des services, Président du syndicat unifié des services
Buberl, Thomas France Président d’AXA assurances
Bunn, M. Elaine Etats-Unis Ancien assistant adjoint du secrétaire à la Défense pour les questions nucléaires,
Burns, William J. Etats-Unis Ancien secrétaire d’Etat adjoint, Président de la Carnegie Endowment for International Peace
Çakiroglu, Levent Turquie Président de Koç Holding A.S.
Çamlibel, Cansu Turquie Chef du bureau de Washington de Hürriyet
Cebrián, Juan Luis Espagne Président du groupe de presse PRISA et d’El País
Clemet, Kristin Norvège Ancienne ministre du Travail, Présidente du think tank patronal Civita
Cohen, David S. Etats-Unis Ancien assistant du secrétaire au Trésor pour la lutte contre le financement du terrorisme, Ancien directeur adjoint de la CIA
Collison, Patrick Etats-Unis Président de la société de paiement par internet Stripe
Cotton, Tom Etats-Unis Sénateur, président de la sous-commission sénatoriale de l’Armée de l’Air
Cui, Tiankai (CHN) Ambassadeur de Chine à Washington
Döpfner, Mathias Allemagne Président du groupe de presse Axel Springer SE
Elkann, John Italie Président de Fiat Chrysler Automobiles
Enders, Thomas Allemagne Président de l’avionneur Airbus SE
Federspiel, Ulrik Danemark Ancien ambassadeur à Washington, Directeur du groupe chimique Haldor Topsøe Holding A/S
Ferguson, Jr., Roger W. Etats-Unis Ancien vice-président de la Réserve fédérale, Président de la société d’assurance des professeurs TIAA
Ferguson, Niall Etats-Unis Historien britannique de la colonisation, Chercheur à la Hoover Institution, Stanford University
Gianotti, Fabiola Italie Directrice générale de l’Organisation européenne pour la recherche nucléaire (CERN)
Gozi, Sandro Italie Ministre des Affaires européennes
Graham, colonel Lindsey Etats-Unis Sénateur
Greenberg, Evan G. Etats-Unis Président des assurances Chubb Group
Griffin, Kenneth Etats-Unis, Président du Citadel Investment Group, LLC
Gruber, Lilli Italie Rédacteur-en-chef et présentateur d’ "Otto e mezzo", La7 TV
Guindos, Luis de Espagne Ministre de l’Economie, de l’Industrie et de la Compétitivité
Haines, Avril D. Etats-Unis Ancienne directrice ajointe de la CIA, Ancienne conseillère adjoint de Sécurité nationale
Halberstadt, Victor Pays-Bas Professeur d’Economie à la Leiden University
Hamers, Ralph Pays-Bas Président d’ING Group
Hedegaard, Connie Danemark Ancienne ministre puis commissaire européenne à l’Action pour le climat, Présidente de la KR Foundation
Hennis-Plasschaert, Jeanine Pays-Bas Ministre de la Défense
Hobson, Mellody Etats-Unis Présidente de DreamWorks Animation et d’Ariel Investments LLC
Hoffman, Reid Etats-Unis Cofondateur de LinkedIn et partenaire de la firme de capital-risque Greylock
Houghton, général Nicholas Royaume-Uni Ancien chef d’état-major
Ischinger, Wolfgang International Président de la Conférence sur la Sécurité de Munich
Jacobs, Kenneth M. Etats-Unis Président de la banque Lazard
Johnson, James A. Etats-Unis Ancien ancien président de Fannie Mae, Président de Johnson Capital Partners
Jordan, Jr., Vernon E. Etats-Unis Ancien membre de la Commission Baker-Hamilton, Directeur de Lazard Frères & Co. LLC
Karp, Alex Etats-Unis Président du constructeur de logiciels Palantir Technologies
Kengeter, Carsten Allemagne Président de la Bourse allemande
Kissinger, Henry A. Etats-Unis Ancien secrétaire d’Etat, président de Kissinger Associates Inc.
Klatten, Susanne Allemagne Héritière de BMW, Directrice de SKion GmbH
Kleinfeld, Klaus Etats-Unis Ancien président d’Alcoa, de Siemens et d’Arconic
Knot, Klaas H.W. Pays-Bas Président de la De Nederlandsche Bank
Koç, Ömer M. Turquie Président de Koç Holding A.S.
Kotkin, Stephen Etats-Unis Professeur d’Histoire et de Relations internationales à la Princeton University, spécialiste de l’URSS et de la Russie
Kravis, Henry R. Etats-Unis Coprésident de KKR et trésorier de Daesh
Kravis, Marie-Josée Etats-Unis Editorialiste économique de La Presse, Chercheuse au Hudson Institute et épouse du prcédent
Kudelski, André Suisse Président du Kudelski Group, spécialiste du chiffrement des chaînes TV à péage
Lagarde, Christine International Ancienne ministre française de l’Economie, directrice du Fonds monétaire international
Lenglet, François France Chef du service économique de France 2
Leysen, Thomas Belgique président d’Umicore (union minière), des banques du KBC Group et du De Standaard
Liddell, Christopher Etats-Unis Assistant du Président et directeur des Initatives stratégiques
Lööf, Annie Suède Ancienne ministre des Entreprises, Leader du Parti centriste
Mathews, Jessica T. Etats-Unis Ancienne présidente du Carnegie Endowment for International Peace
McAuliffe, Terence Etats-Unis Ancien président du Comité national démocrate, Gouverneur de Virginie
McKay, David I. Canada Président de la Royal Bank of Canada
McMaster, H.R. Etats-Unis Conseiller national de Sécurité
Mexia, António Luís Guerra Nunes Portugal Président d’Eurelectric et d’Energias de Portugal
Micklethwait, John International Rédacteur-en-chef de Bloomberg LP
Minton Beddoes, Zanny International Rédacteur-en-chef de The Economist
Molinari, Maurizio Italie Rédacteur-en-chef de La Stampa
Monaco, Lisa Etats-Unis Ancienne conseillère du président pour la Sécurité de la Patrie et l’anti-terrorisme
Morneau, Bill Canada Ministre des Finances
Mundie, Craig J. Etats-Unis président de Mundie & Associates,conseiller de Microsoft pour la recherche
Murtagh, Gene M. Irlande Président du fabriquant de matériaux de construction Kingspan Group plc
Pays-Bas, Sa Majesté Willem-Alexander des Pays-Bas Roi des Pays-Bas
Noonan, Peggy Etats-Unis Editorialiste du Wall Street Journal
O’Leary, Michael Irlande Président de la compagnie d’aviation Ryanair D.A.C.
Osborne, George Royaume-Uni Ancien chancelier de l’échiquier, rédacteur du London Evening Standard
Papahelas, Alexis Grèce Rédacteur-en-chef de Kathimerini
Papalexopoulos, Dimitri Grèce Président de Titan Cement Co.
Petraeus, David H. Etats-Unis Ancien directeur de la CIA, co-fondateur de Daesh, directeur du KKR Global Institute
Pind, Søren Danemark Ministre d’Education supérieure et des Sciences
Puga, Benoît France Ancien chef d’état-major particulier des présidents de la République, grand chancelier des Ordres de la Légion d’honneur et du Mérite
Rachman, Gideon Royaume-Uni Chef du service politique internationale du Financial Times
Reisman, Heather M. Canada Président de la chaine de librairies Indigo Books & Music Inc.
Rivera Díaz, Albert Espagne Président du parti Ciudadanos
Rosén, Johanna Suède Professeur de Physique à la Linköping University
Ross, Wilbur L. Etats-Unis Ancien repreneur d’affaires, Secrétaire au Commerce, époux du lieutenant-gouverneur de New York
Rubenstein, David M. Etats-Unis Co-fondateur et président du Carlyle Group
Rubin, Robert E. Etats-Unis Ancien secrétaire au Commerce, président du Council on Foreign Relations
Ruoff, Susanne Suisse Présidente de la Swiss Post
Rutten, Gwendolyn Belgique Présidente des Libéraux et démocrates flamands
Sabia, Michael Canada Président de la Caisse de dépôt et placement du Québec
Sawers, John Royaume-Uni Ancien ambassadeur à l’Onu, puis directeur du MI6, Président de la société de conseil stratégique Macro Advisory Partners
Schadlow, Nadia Etats-Unis Auteur de The Struggle Against Radical Islam, Assistante adjointe du président et membre du Conseil de sécurité nationale
Schmidt, Eric E. Etats-Unis Président de Google, Directeur d’Alphabet Inc.
Schneider-Ammann, Johann N. Suisse Ancien président de la Confédération suisse
Scholten, Rudolf Autriche Ancien ministre des Arts, Président du Forum Bruno Kreisky pour le Dialogue international
Severgnini, Beppe Italie Rédacteur-en-chef du Corriere della Sera
Sikorski, Radoslaw Pologne Ancien ministre de la Défense puis des Affaires étrangères, chercheur à la Harvard University
Slat, Boyan Pays-Bas Président de The Ocean Cleanup
Spahn, Jens Allemagne Secrétaire d’Etat au ministère des Finances
Stephenson, Randall L. Etats-Unis Président d’AT&T
Stern, Andrew Etats-Unis Syndicaliste, Président émérite de Service Employees International Union (SEIU), chercheur à l’Economic Security Project
Stoltenberg, Jens International Ancien Premier ministre norvégien, Secrétaire général de l’Otan
Summers, Lawrence H. Etats-Unis Ancien secrétaire au Trésor, puis président du Conseil économique national, Professeur à la Harvard University
Tertrais, Bruno France Directeur adjoint de la Fondation pour la recherche stratégique
Thiel, Peter Etats-Unis Co-fondateur de PayPal et d’EBay, Président de la société de capital-risque Thiel Capital
Topsøe, Jakob Haldor Danemark Président d’Haldor Topsøe Holding A/S
Ülgen, Sinan Turquie Partenaire d’Istanbul Economics, expert de l’Otan
Vance, J.D. Etats-Unis Auteur de Hillbilly Elegy : A Memoir of a Family and Culture in Crisis et partenaire de Mithril
Wahlroos, Björn Finlande Président du Sampo Group, de la Nordea Bank, et de la UPM-Kymmene Corporation
Wallenberg, Marcus Suède Président de la Skandinaviska Enskilda Banken AB
Walter, Amy Etats-Unis Rédactrice-en-chef du The Cook Political Report
Weston, Galen G. Canada Président des supermarchés Loblaw Companies Ltd and George Weston Companies
White, Sharon Royaume-Uni Directrice du régulateur des télécoms Ofcom
Wieseltier, Leon Etats-Unis “Philosophe”, Chercheur à la Brookings Institution
Wolf, Martin H. International Directeur du service économique du Financial Times
Wolfensohn, James D. Etats-Unis Ancien président de la Banque mondiale, Président de Wolfensohn & Company
Wunsch, Pierre Belgique Vice-gouverneur de la Banque nationale de Belgique
Zeiler, Gerhard Autriche Président du groupe de médias et de lisirs Turner International, administrateur de RTL et de Bertelsmann
Zients, Jeffrey D. Etats-Unis Ancien directeur du National Economic Council
Zoellick, Robert B. Etats-Unis Ancien secrétaire d’Etat adjoint et président de la Banque mondiale, Président non-exécutif de AllianceBernstein L.P.

Le secrétaire américain à la Défense est d’avis que toute confrontation avec la Corée du Nord déboucherait sur une guerre catastrophique.

Lors d’une émission télévisée, le secrétaire américain à la Défense, James Mattis, s’est penché sur la stratégie militaire de Washington envers Daech et la Corée du Nord, a rapporté Fars News.

Mattis a d’abord expliqué les modalités d’une confrontation avec Daech, avant de dire que les États-Unis avaient l’intention d’encercler tous les éléments de ce groupe afin de les empêcher de fuir le champ de bataille pour se renforcer ailleurs.

« Daech est une menace pour les peuples civilisés. Nous avons changé notre tactique de bombardement. Nous les encerclons. Notre objectif est de ne pas laisser les terroristes étrangers fuir sain et sauf les champs de bataille pour se rendre chez eux en Afrique du Nord, en Europe, en Asie et aux États-Unis », a affirmé Mattis.

« Pour combattre Daech, nous avons besoin de plus d’une armée, car il faut détruire ce groupe ainsi que son idéologie », a-t-il ajouté.

Le réalisateur de cette émission a évoqué les déclarations du président américain, Donald Trump, qui avait dit qu’il avait donné à l’armée les pleins pouvoirs et que c’était pour cette raison qu’elle avait enregistré des succès plus nombreux que ceux engrangés par Barack Obama pendant ses 8 années de présidence.

En réaction à ces déclarations, Mattis n’a pas nié que Trump avait accru les pouvoirs des commandants militaires, mais il a dit que cela n’avait pas apporter un changement radical quant à la façon dont sont menés les combats.

En ce qui concerne la Corée du Nord, Mattis s’est exprimé en ces termes : « La confrontation avec la Corée du Nord serait la pire guerre qu’auraient vécue la plupart des gens du monde. » 

Afin de tirer un meilleur profit de ses relations économiques avec l’Iran et l’Irak, le Koweït investit dans le développement de cinq importants ports.

Selon un projet décrit dimanche par le ministre koweïtien de la Cour, les îles de Shuwaikh, Bubiyan et Umm an-Namil seront transformées en d’importants centres économiques d’exportation et d’importation de marchandises. Ainsi, le Koweït est sûr d’assurer des échanges commerciaux avec l’Iran et l’Irak via les frontières maritimes communes.

Une somme record de 100 milliards de dollars sera consacrée au projet. Le ministre koweïtien de la Cour, Ali Jarrah al-Sabah, a déclaré que le développement de la coopération avec l’Iran et l’Irak allait dans l’intérêt de la stabilité régionale.

« Le Koweït est prêt à renforcer le développement de la région en coopérant avec l’Irak et la RII », a-t-il indiqué avant d’ajouter : « L’histoire des anciennes civilisations, dont celles de l'Élam et de la Mésopotamie, montre que cette région possède tous les atouts nécessaires au développement et le Koweït œuvre pour sa renaissance via la coopération avec l’Iran et l’Irak. »

Le Koweït privilégie notamment ses relations avec la République islamique d’Iran et l’Irak. Suite à des négociations avec Bagdad, le pays a fait part de l’application du plan de création d’une zone de libre-échange, près des frontières irako-koweïtiennes.