
تقي زاده
Raïssi: "Le meurtre de 15 000 enfants à Gaza mettra fin au régime israélien"
Au 5e Congrès international de l'Imam Reza (béni soit-il), tenu ce mardi 14 mai à Mashhad dans le nord-est de l'Iran, le président iranien Ebrahim Raïssi a déclaré que le meurtre de 15 000 enfants à Gaza par les forces d’occupation israéliennes mettrait fin au régime sioniste.
« Nous sommes convaincus que le sang des enfants de Gaza versé sur le sol mettra fin au régime sioniste. Ce sang changera l'ordre actuel du monde, même si certains estiment que ce changement est lointain et apparaîtra tardivement, mais pour nous, il est proche », a-t-il fait remarquer.
Le Hezbollah frappe les installations d’espionnage d’Israël
Le mouvement de résistance libanais Hezbollah annonce avoir pris pour cible des installations d'espionnage israéliennes en Palestine occupée.
Le Hezbollah a fait état, mardi soir, d'une attaque de missiles contre des installations d'espionnage israéliennes dans le nord de la Palestine occupée. Il a publié des images des tirs de missiles contre l’unité de gestion et de contrôle des ballons-espions dans la colonie d’Adamit.
Le mouvement libanais indique que cette opération répondait aux attaques des forces d’occupation israélienne contre les civils libanais.
Des colons israéliens ont attaqué de nouveau le siège de l'UNRWA à Qods
Les colons israéliens qui ont tenté à deux reprises la semaine dernière d’incendier le siège de l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) à Qods, l’ont attaqué pour la troisième fois ce mardi 14 mai au matin.
Citant des sources locales à Qods, l’agence de presse palestinienne WAFA a rapporté : « Un certain nombre de colons israéliens ont attaqué en jetant des pierres le siège de l’UNRWA dans le quartier Cheikh Jarrah à Qods. Ils ont également incendié l’extérieur du bâtiment. »
Le 9 mai, le commissaire général de l’agence, Philip Lazzarini, avait annoncé la fermeture de ce siège à cause des attaques et annoncé qu’il resterait fermé tant que les autorités israéliennes n’auront pas pris les mesures qui s’imposent pour protéger les lieux.
La Résistance islamique en Irak attaque la colonie d’Eilat avec deux drones
La Résistance islamique en Irak annonce avoir ciblé lundi la ville portuaire d'Eilat avec deux drones de classe « Arfad ».
La Résistance irakienne a annoncé avoir ciblé le lundi 13 mai la colonie d'Eilat (Umm al-Rashrash en arabe) avec deux drones d'attaque « Arfad ».
Ce type de drone a été utilisé pour la première fois contre des cibles vitales en Palestine occupée, indique un communiqué.
L’Iran critique l’appel d'un sénateur américain à larguer une bombe nucléaire sur Gaza
L’Iran a condamné les propos « horribles » d’un sénateur républicain américain soutenant l'idée qu'Israël utilise des armes nucléaires contre Gaza.
"Ces horribles déclarations d’un sénateur américain justifiant et encourageant l’utilisation de bombes nucléaires par le régime sioniste reflètent la brutalité de ceux qui prônent la guerre et méprisent les droits de l’homme et les résolutions internationales", a affirmé le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères.
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanaani, a fait ces remarques, mardi 14 mai, dans une note sur X.
Le sénateur républicain Lindsey Graham a déclaré qu’Israël devrait faire « tout ce qu’il juge nécessaire » lors du bombardement de Gaza, faisant une comparaison avec le largage de bombes nucléaires par les États-Unis sur le Japon pendant la Seconde Guerre mondiale.
Le porte-parole de la diplomatie iranienne a déclaré que de telles déclarations sont faites par un sénateur dont le pays a par le passé utilisé des bombes nucléaires, tout en prétendant défendre les droits de l’homme.
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a en outre appelé la communauté internationale à s’opposer à de telles « déclarations démoniaques » afin d’empêcher le plus rapidement possible la poursuite du désastre et du génocide commis dans la bande de Gaza, et à condamner fermement le soutien indéfectible des États-Unis au régime israélien.
Le Hezbollah a abattu un ballon-espion du régime sioniste
Le Hezbollah libanais a lancé de lourdes attaques de missiles sur les positions militaires israéliennes, dont un ballon-espion survolant le sud du Liban. Les opérateurs du ballon ont été tués ou blessés.
Mardi 14 mai, le porte-parole de l’armée israélienne a fait état des tirs de roquettes du Hezbollah sur ses positions dans les fermes occupées de Chebaa, affirmant que 10 des roquettes avaient été tirées depuis le sud du Liban.
En outre, la radio israélienne a annoncé que 10 roquettes avaient été tirées depuis le Liban vers la région de Majdal Shams dans le Golan occupé où les sirènes d’alarme ont par la suite retenti.
Qu’entend-on par chiite?
Chiite a le sens de partisan dans le vocabulaire arabe. Le glorieux Coran dit:
﴿ وَإنَّ مِنْ شِيْعَتِهِ لَإِبِراهِيْمُ ﴾
«Ibrâhîm appartenait à (était partisan de) sa communauté [celle de Nûh]».1
Mais dans le langage courant des musulmans, le terme chiite désigne un groupe qui estime que le Prophète –les bénédictions de Dieu soient sur lui et sur sa Famille– a, avant sa mort, désigné son successeur et le calife des musulmans, le dix-huitième jour du mois de Dhûl Hid-djah de la dixième année de l’Hégire, le célèbre jour de Ghadîr, lors d’un grand rassemblement, et qu'il l’a désigné en tant qu'autorité suprême, politique, scientifique et religieuse, après lui.
Après le Noble Prophète –les bénédictions de Dieu soient sur lui et sur sa Famille–, les émigrants et les Ansâr, c'est à dire ceux qui avaient accueilli le Prophète et ses compagnons, à Médine, se divisèrent en deux groupes:
1- Un groupe qui déclarait que l’Envoyé de Dieu –les bénédictions de Dieu soient sur lui et sur sa Famille– n’avait pas négligé la question de sa succession et avait désigné son successeur c'est à dire, Alî ibn Abî Tâlib –les bénédictions de Dieu soient sur lui– qui était le premier à avoir crû en la Prophétie.
Ce groupe était formé d’émigrants et d'Ansâr à la tête desquels se trouvait les notables du groupe des Banî Hâchim ainsi que plusieurs compagnons (Sahâbah), comme Salmân, Abû Dharr, Miqdâd, Khobâb ibn Ort et d’autres qui étaient restés fidèles à la volonté du Prophète et se désignaient sous le nom de chiites ou partisans de Alî –les bénédictions de Dieu soient sur lui–.
Bien entendu, le Noble Prophète –les bénédictions de Dieu soient sur lui et sur sa Famille– avait désigné ainsi de son vivant, les partisans du Commandeur des croyants, les bénédictions de Dieu soient sur lui, lorsqu’il dit en faisant allusion à Alî ibn Abî Tâlib –les bénédictions de Dieu soient sur lui–:
«والذّي نفسي بيده، إنَّ هذا وشيعته لهم الفائزون يوم القيامة»
.
»Par Celui qui tient mon âme dans sa main, lui (Alî – les bénédictions de Dieu soient sur lui) et ses partisans seront les bienheureux du Jour de la Résurrection».2
Par conséquent, le terme "chiite" désigne un groupe de musulmans des premiers temps de l’islam, qui sont connus sous ce nom, en raison de leur fidélité à la désignation explicite de la Wilâyat (autorité religieuse et politique) d'Hazrate Ali.
Ce groupe est resté jusqu’à aujourd'hui, dans la ligne de l’obédience aux Gens de la Demeure prophétique –les bénédictions de Dieu soient sur eux. La position et la situation des chiites sont déterminées par leur foi en la Wilâyat de l'Imam Ali. Ce bref exposé permet de comprendre l'erreur de certaines personnes mal informées ou malveillantes, qui prétendent que le Chiisme aurait été "inventé" par la suite. Pour une connaissance plus étendue de l’Histoire du Chiisme, nous vous conseillons la lecture des ouvrages suivants: Asl ach-Chi‘ah wa Osûlihâ, Al-Marâdji‘at et A‘yân ach-Chi‘ah.
2- Un autre groupe par contre, pensait que le calife devait être élu et, pour cette raison, prêtèrent serment d’allégeance ä Abû Bakr. Ils se firent par la suite, appeler les Gens de la Tradition ou les sunnites.
Le résultat fut qu’entre ces deux familles musulmanes, malgré une quantité de points communs dans les fondements idéologiques, naquirent des différends sur la question du califat et la succession du Prophète –les bénédictions de Dieu soient sur lui et sur sa Famille–. Les premiers noyaux de ces deux groupes furent constitués par des émigrants et des habitants de Médine (Ansâr).
La divergence relative à la construction des tombeaux et des Mausolées élevés sur les tombes des prophètes (PSE) et à la validité de la prière faite en ces lieux
*<< Le messager d'Allah (pslf) assistait à des funérailles quand il dit à ses compagnons : qui parmi vous ira à Médine pour y casser toutes les idoles, aplatir toutes les tombes et salir toutes les images ? Un homme dit : moi, ô messager d'Allah ! Une fois arrivé à Médine, cet homme craignit ses habitants et revint (sans avoir exécuter l'ordre), Ali dit Alors :*
*moi , j'irai le faire, Ô messager d'Allah ! - oui , vas-y dit-il. Quand Ali retourna auprès de lui, il dit : ô messager d'Allah ! C'est fait (j'ai cassé toute idole , aplati toute tombe et sali toute image>>. Ce récit est rapporté dans plusieurs livres de hadiths dont Al-Musnad où il est sous sa forme, la plus complète.
*Premièrement :*
*Nous verrons que le messager (pslf) se rendit à la tombe de sa mère, pleura et fit pleurer ceux qui étaient autour de lui. Sa mère était morte près de Médine quand il avait six ans. C'était donc après plus de quarante ans que le messager, après avoir immigré à Médine, s'est recueilli sur la tombe de sa mère, dont la trace était encore manifeste à cette époque (sinon il ne l'aurait pas reconnue). Si alors la position de l'islam était d'aplanir les tombes pourquoi le prophète (pslf) n'a-t-il pas ordonné en ce moment de démolir celle de sa mère ?*
*Deuxièmement :*
*quand certains médinois eurent embrassé l'islam, le messager d'Allah (pslf) envoya d'abord Muç'ab b. Umayr afin qu'il leur apprît les enseignements de l'islam.*
*Ensuite, quand ils se rendirent en pèlerinage à la Mecque, ils prêtèrent serment d'allégeance en cachette au prophète (pslf) à Aqaba, ce qui veut dire que l'islam ne s'est vraiment propagé parmi les médinois qu'après l'émigration du Messager (pslf) suivi, après quelques jours, par Ali (p). Après la conclusion des pactes avec les tribus juives (quraydha-Banûn-Nadir et Banû qaynûqâ) le pouvoir du Messager (pslf)gagna , progressivement, â Médine.*
*A quel moment donc, l'Imam Ali (p) fut-il envoyé, lors de quelques funérailles, par le prophète (pslf) afin qu'à Médine il démolît les idoles, aplanît les tombes et barbouillât les images en délégué de gouvernement totalement maître la situation ??*
*En plus, selon le récit, un premier homme fut envoyé à cet effet lors de ces funérailles mais il revint de Médine sans y avoir exécuté l'ordre du prophète. Celui-ci, alors, envoya l'Imam Ali (p), toujours pendant ces mêmes funérailles, pour accomplir à Médine ce que son prédécesseur ne put faire. Comment fut-ce possible ?*
*Troisièmement : dans la suite du hadith en question, il est stipulé que l'imam Ali (p) dit à Abil-Hayaj Al-Assadî :*
*je t'envoie comme le messager (p) m'avait envoyé en vue de faire disparaitre toutes les idoles. Or, l'Imam ne pouvait envoyer cet homme en mission qu'à l'époque de son Califat ; mais quand était-ce ?*
*Après les conquêtes islamiques ? A l'époque des trois califes ou avant ? Où l'a-t-il envoyé ? Pour détruire les tombeaux et faire disparaitre les idoles ?*
*Enfin, dans les deux récits, s'ils sont authentiques, tant l'ordre du jour messager (pslf) que celui de l'Imam Ali (p) visaient la destruction des tombeaux des polythéistes en terre polythéiste; comment cela peut-il signifier l'étendue du décret pour qu'il englobe les tombeaux Musulmans et l'obligation de les détruire ?*
*On rapporte ainsi le prophète (pslf)dit : << Ô seigneur, ne permets pas que ma tombe soit une idole ! qu'Allah punisse ceux qui prennent pour lieux de prosternation (masâjid) les tombes de leurs prophètes>>.
*Quant aux tombes des autres prophètes telle celle d'Al-Khalîl et celle de Mûssâ , nous n'avons ni vu ni entendu que les juifs dont aucun d'eux n'avait écrit une chose semblable en firent un objet d'idolâtrie. Si , quand bien même ils le faisaient, cela ne correspondrait nullement à la position islamique : respecter la tombe et lui rendre visite. En faire une idole serait s'orienter vers elle, la considérer comme<< qiblah>> , telle la ka'bah - dans nos prières. Les deux attitudes sont - elles identiques ?*
*Ce ne sont pas les hadiths du Messager (pslf) qui sont (ou qui seront) l'objet de doute loin s'en faut, mais plutôt la parole des rapporteurs de récits qui ne sont pas infaillibles et sont donc sujets à l'erreur, à l'inadvertance et à l'oubli. Voici, à présent, les arguments de ceux qui considèrent que la construction des tombeaux est, par contre, en concordance avec la charia islamique. Arguments en faveur de la prise des mausolées des prophètes pour des lieux de prière :*
*Il est unanimement admis par les ulémas de la communauté Islamique que le rite de la circumambulation (autour de la ka'bah) se fait aussi du Hijr d'Ismâ'îl (a.s.) contre le mur duquel se frottent les pèlerins et qui abrite les deux tombes d'Ismâ'îl et de Hâjar, sa mère. Il est utile, à ce propos, de se rapporter aux livres suivants : ceux de l'école des califes : la Sîrah (biographie) d'Ibn Hicham (mort en 218 H), l'histoire de d'At-Tabarî (mort en 310 H), Ibnul - Athîr (mort en 630 H), Ibn Kathîr (mort en 774 H). Selon Ibn Hicham :*
*Ismâ'îl fut enterré dans l'enceinte du Hijr avec sa mère Hâjar. Quant à Ibn Kathîr, il dit : Ismâ'îl recommanda en testament qu'on l'enterrât auprès de la tombe de sa mère dans Al-Hijr. D'après les livres de l'école d'ahlul-bayt :*
*Dans Al-kafî d'Al-Kulaynî (mort en 329h), dans ManLâ yahduruhul - faqîf et ilalish - sharâ'i d'As-çadûq (m. 381 H.), Al-wâfî d'Alfayd (m. 1089 H.) et Al-Bihâr d'Al Majlissî (m. 1111 H.) :* *<< C'est dans Al-Hijr que se trouvent la tombe de Hâjar et celle d'Ismâ'îl (PSE). On avance aussi, à ce propos, le verset suivant : << prenez donc la station d'Ibrahim comme lieu de prière...>> . (V. 125/Il) Et cet autre verset relatif aux "gens de la caverne": << ceux dont l'avis prévalut dirent : Élevons un sanctuaire au-dessus d'eux>>.**(V. 21/XVIII).
Le discour de Guide suprême aujourd'hui : Hajj
« Le Hadj Abrahamique signifie le désaveu vis-à-vis les ennemis de l'Islam et de l'humanité – en l’occurrence Israël et les États-Unis »
L'imam Khamenei, Guide suprême de la Révolution islamique, a tenu une réunion avec les responsables du pays chargés de conduire et d'organiser le pèlerinage annuel du Hadj. Le rassemblement a eu lieu le 6 mai 2024, avant le début du pèlerinage du Hadj 2024.
Au début de la réunion, il a décrit le Hadj comme une obligation religieuse multidimensionnelle en termes d'aspects matériels et spirituels. « Dans la dimension intérieure, le rappel de Dieu en tant que « véritable source de vie, de détermination, de volonté et des décisions d’un individu, d’une société et d’une nation », est le point important de toutes les étapes du Hadj », a-t-il déclaré.
L'imam Khamenei a souligné l'importance de l'aspect social du Hadj, qui inclut l'unité et le renforcement des liens entre les musulmans. Il a souligné que la philosophie sous-jacente à l'invitation divine adressée à tous les individus à se rassembler à un endroit et à un moment précis pendant le Hadj est de permettre aux musulmans de se familiariser les uns avec les autres, de travailler ensemble et de prendre des décisions collectives. « Ce faisant, a-t-il déclaré, les résultats bénéfiques et tangibles du Hadj pourront être partagés par le monde islamique et l'ensemble de l'humanité », tout en notant qu’actuellement le monde islamique connaît un grand vide en matière de prise de décision conjointes.
Le Guide suprême de la Révolution islamique a souligné que négliger les différences nationales, religieuses et ethniques est essentiel à l'unité. « Le rassemblement vaste et uniforme de croyants de toutes les confessions islamiques et de toutes nationalités pendant le Hadj est une manifestation claire de l'aspect sociopolitique du pèlerinage », a-t-il ajouté.
Tout en soulignant que le Hadj devrait être rempli du nom béni du prophète Abraham et de ses enseignements, l’Imam Khamenei a affirmé que le désaveu prononcé vis-à-vis des ennemis de la religion de Dieu est une leçon précieuse tirée de ses enseignements.
A ce propos, le Guide suprême a fait remarquer que « Depuis le début de la Révolution, la bara’at [désaveu vis-à-vis les polythéistes] a toujours été effectuée lors du Hadj. Cependant, cette année, compte tenu des événements majeurs et alarmants survenus à Gaza, qui ont encore davantage exposé l'image de suceur de sang d'un groupe issu de la civilisation occidentale, le Hadj de cette année est particulièrement axé sur le désaveu. »
Le Guide suprême de la Révolution a considéré les événements actuels à Gaza comme un indicateur permanent pour l'histoire et a ajouté : « les attaques brutales du chien sioniste enragé d'une part et la résistance et l’innocence du peuple de Gaza d'autre part resteront marquées dans l'histoire et montreront la voie à l'humanité, dont le reflet étonnant et sans précédent dans les sociétés non musulmanes et dans les universités américaines et certains autres pays, est en soi une preuve du caractère historique et de l’importance de ces événements. »
En expliquant le devoir de l’Ummah islamique concernant les tragédies survenues à Gaza lors de l'occasion du Hadj abrahamique, il a dit : « Abraham (psl) est l'un des prophètes qui a un cœur généreux et est très gentil, mais ce prophète divin a fortement déclaré son désaveu et a ouvertement déclaré son inimitié vis-à-vis des ennemis cruels et belliqueux. »
Se référant aux versets coraniques, l'Ayatollah Khamenei a qualifié le régime sioniste d'exemple parfait d'inimitié contre les musulmans et a décrit les États-Unis en tant que complice de ce régime et a souligné : « Sans l'aide des États-Unis, le régime sioniste aurait-il la force et le courage de traiter aussi sauvagement les musulmans, les femmes et les enfants ? »
Son Eminence a ajouté : « Ceux qui tuent les musulmans et les déplacent ainsi que leurs partisans sont tous deux des oppresseurs, et selon le Coran, si quelqu'un se lie d'amitié avec eux, il est également un oppresseur et objet de la malédiction de Dieu. »
Compte tenu des conditions actuelles du monde islamique, il a appelé plus nécessaire que jamais l'approche abrahamique du Hadj, c'est-à-dire le désaveu clair vis-à-vis les ennemis, et a déclaré : « Sur cette base, les pèlerins iraniens et non iraniens devraient être capables de transmettre au monde islamique tout entier cette logique coranique pour le soutien à la nation palestinienne. »
L'Ayatollah Khamenei a souligné : « Bien sûr, la République islamique n'a pas attendu et n'attendra pas les autres, mais si les mains fortes des nations et des États islamiques viennent aider et soutenir, l'état déplorable de la nation palestinienne ne perdurera pas. »
Imam Jafar Sadeq as (2)
L’Imâm Jafar as-Sâdiq (as) a dit : « DIEU révéla à Adam (as) : « Je vais rassembler pour toi les mots en quatre. » Il répondit : « Lesquels ? » DIEU lui dit alors : « Un mot pour Moi, un mot pour toi, un mot entre Moi et toi, et un mot entre toi et les gens. » Adam répondit : « Seigneur, explique-Toi ! » Alors DIEU dit : « Le mot qui est pour Moi c’est que tu M’adores sans rien M’associer. Le mot qui est pour toi c’est que Je te récompense pour ton action au moment où tu auras le plus besoin de Moi. Le mot qui est entre Moi et toi c’est que tu m’évoques et Moi Je te réponds. Quant au mot qui est entre toi et les gens c’est que tu acceptes pour les autres ce que tu acceptes pour toi-même, et que tu détestes pour eux ce que tu détestes pour toi-même. »
L’Imâm as-Sâdiq (as) a donné au verset coranique suivant : « La puissance est à DIEU, à Son Messager et aux croyants » (Coran LXIII, 8 AL-MUNĀFIQŪN (LES HYPOCRITES), l’interprétation suivante : « DIEU a donné au croyant la liberté d’agir dans toutes ses affaires, mais Il ne lui a pas donné la liberté d’être humilié. Sois donc glorieux et tenace devant les défis et devant tous les oppresseurs. »
L’Imâm (as) a dit dans une autre Tradition qui lui est attribuée : « Le croyant est plus résistant que la montagne. La montagne peut être amoindrie par les pioches, mais rien ne peut amoindrir la foi du croyant. »
Après cela l’Imâm (as) a demandé aux croyants de craindre DIEU dans toutes leurs affaires. Il a dit s’agissant de cela : « Crains DIEU comme si tu Le voyais. Car si tu ne Le vois pas Lui te voit. S’il t’arrivait de penser qu’Il ne te voit pas, tu tomberais alors dans la mécréance. Et si tu penses qu’Il te voit et que malgré cela tu osais Lui désobéir, tu serais alors le plus faible parmi tous ceux qui te regardent ».
Ces paroles de l’Imâm Ja'far as-Sâdiq (as) éclairent la raison, ouvrent les cœurs, dirigent l’homme sur la bonne voie et construisent pour les Musulmans une société empreinte de justice et d’humanisme.