
تقي زاده
Kanaani: insulter les électeurs à l’étranger n’est que «misère et dépravation»
L’insulte envers les ressortissants iraniens vivant à l’étranger qui ont participé à la 14e élection présidentielle n’illustrait rien d’autre que la misère et la profonde dépravation des perturbateurs, a déclaré le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanaani, dans un message publié lundi 1er juillet sur son compte X.
Nasser Kanaani a fustigé certains pays occidentaux qui prétendaient défendre la démocratie pour avoir permis à certains individus d’afficher « un comportement aussi laid ».
Ces pays s’abstiennent d’adopter une attitude légale et dissuasive à l’égard de ceux qui insultent les électeurs iraniens et violent les droits légaux des nobles citoyens iraniens, a-t-il déclaré.
Les Iraniens, vivant dans leur pays et à l’étranger, exigent des explications et des mesures de la part des institutions responsables de ces pays occidentaux concernant ces comportements barbares, illégaux et ces incivilités, a-t-il martelé.
Premier débat du second tour de la présidentielle iranienne de 2024
Les deux candidats en lice pour la présidentielle iranienne, Massoud Pezeshkian et Saïd Jalili, s’affrontent lors du premier débat télévisé du second tour de l’élection présidentielle iranienne de 2024 pour présenter leurs projets sur les questions politiques et culturelles.
Il s’agit du premier des deux débats avant le second tour de l’élection présidentielle du 5 juillet. Le deuxième débat aura lieu mardi soir.
La campagne électorale pour le second tour a commencé dimanche, un jour après l’annonce des résultats de l’élection du 28 juin par le ministère de l’Intérieur. Pezeshkian et Jalili ont obtenu le plus grand nombre de votes, mais aucun candidat n’a réussi à obtenir la majorité absolue, ouvrant la voie au second tour.
Pezeshkian est un ancien ministre de la Santé et un haut législateur de la ville de Tabriz, dans le nord-ouest du pays. Jalili est l’ancien négociateur en chef des pourparlers nucléaires.
Les lignes qui suivent reposent sur les déclarations des deux candidats en lice au début de leur débat télévisé organisé par la Radiodiffusion de la République islamique d’Iran (IRIB) :
Le directeur de l'hôpital al-shifa de Gaza affirme avoir été torturé dans les prisons israéliennes
Le directeur de l’hôpital al-Shifa de Gaza, détenu par les forces israéliennes pendant plus de sept mois, affirme avoir subi de « sévères tortures » au cours de sa détention dans les prisons israéliennes.
Mohammed Abu Salmiya fait partie des plus de 50 Palestiniens libérés et renvoyés à Gaza, selon une source médicale basée dans le territoire assiégé.
Lors d’une conférence de presse lundi 1er juillet, Salmiya a affirmé que les détenus « sont soumis à toutes sortes de tortures » dans les prisons et les centres de détention israéliens.
« Il y a eu des tortures presque quotidiennes. Les cellules sont cambriolées et les prisonniers battus », « Plusieurs détenus sont morts dans les centres d’interrogatoire ; juste parce qu’ils avaient été privés de nourriture ou de médicaments », a déclaré le directeur de l’hôpital al-Shifa.
Washington a interdit l’exportation de médicaments destinés aux victimes d’attaques chimiques en Iran (Bagheri-Kani)
Les États-Unis continuent de nuire aux victimes iraniennes des attaques chimiques en imposant des sanctions qui bloquent l’accès du pays aux médicaments essentiels, a déclaré, lundi 1er juillet, le ministre iranien des Affaires étrangères par intérim, Ali Bagher-Kani.
Il a fait ses remarques lors d’une cérémonie marquant la journée nationale de la lutte contre les armes chimiques et microbiologiques qui s’est tenue aujourd’hui à Téhéran. Cette journée coïncide avec le 37ème anniversaire de l’attaque chimique dévastatrice contre la ville iranienne de Sardasht ; attaque menée par l’ancien dictateur irakien. Saddam Hussein a été rappelons-le, soutenu et aidé, tout long de cette guerre, par les pays occidentaux.
Bagheri-Kani a en effet rappelé que les pays occidentaux avaient apporté à Saddam leur plein soutien, tant sur le champ de bataille que sur la scène diplomatique, pendant la guerre imposée contre l’Iran ; une guerre qui a duré huit années dans les années 1980.
L’Occident n’a pas permis au Conseil de sécurité de l’ONU d’adopter ne serait-ce qu’une seule résolution ou de mener une quelconque action dissuasive contre le régime de Saddam, a-t-il déploré, soulignant que la nature dictatoriale de Saddam n’était pas le seul facteur ayant conduit à l’attaque chimique contre Sardasht.
Le village palestinien Al-Araqib au Néguev détruit pour la 227ème fois
Des sources palestiniennes ont rapporté que les forces du régime israélien avaient détruit pour la 227ème fois le village palestinien d’Al-Araqib, dans le Néguev au sud-est de la Palestine occupée.
La destruction de ce village a commencé en 2010 et, les forces israéliennes viennent de détruire ce village pour la 227ème fois ; le tout, pour créer un sentiment de désespoir auprès des locaux et les amener à quitter leur terre, a écrit lundi matin le site d’information Arab48.
Des bulldozers et des machines lourdes israéliennes sont entrés ce matin dans le village d’Al-Araqib avec le soutien de la police du régime israélien et ils ont commencé à raser ce village, précise la source.
Al-Araqib a été mi en ruines pour la première fois en juillet 2010 ; les forces israéliennes l’ayant fait pour la toute dernière fois le 6 juin 2024. Et depuis le début de l’année, c’est déjà le 5ème saccage.
Prisonniers palestiniens torturés: le Hamas demande une aide urgente à la communauté internationale
Le mouvement Hamas a demandé une aide urgente des institutions internationales lundi 1er juillet, après la libération des dizaines de Palestiniens enlevés dans la bande de Gaza, suivie de révélations sur les tortures qu’ils ont subies dans les prisons israéliennes.
À la suite de la libération, ce lundi matin, de quelque 50 prisonniers palestiniens de la bande de Gaza par le régime israélien, le mouvement de résistance islamique de la Palestine, Hamas, a émis un communiqué. « Les tortures subies par ces prisonniers confirment le comportement criminel du régime occupant et fasciste, qui se permet de violer toutes les lois humanitaires et qui commet tous les jours des crimes de guerre gratuits, sans que rien ne l’en empêche », précise le communiqué du Hamas.
Dans son communiqué, le Hamas fait allusion à l’émaciation grave, la fatigue physique et mentale, les effets évidents de la torture et les terribles témoignages des prisonniers palestiniens sur les tristes conditions de détention des personnes enlevées de la bande de Gaza à l’intérieur des centres de détention israéliens. « Parmi ces personnes, il y avait un certain nombre de médecins, de personnes âgées, de malades, de blessés entre autres qui ont subi les tortures et les insultes les plus terribles », ajoute le communiqué.
Législatives 2024 : 33 % pour le RN, 28 % pour le NFP, les résultats définitifs sont connus
Trois semaines après les résultats des élections européennes, qui avaient entraîné la dissolution de l’Assemblée nationale française, les électeurs sont revenus dans les bureaux de vote à l’occasion du premier tour des élections législatives ce 30 juin 2024. Le ministère de l’Intérieur a publié dans la nuit de dimanche à lundi les résultats définitifs.
Le Rassemblement national a capté le plus grand nombre de suffrages, avec un score de 29,2 %, combinés aux 3,9 % des candidats de l’union de l’extrême-droite ralliés à Éric Ciotti. Ce total permet au RN d’envoyer directement 40 de ses candidats à l’Assemblée nationale, sans même passer par le second tour dimanche 7 juillet.
L’alliance de l’extrême-droite obtient 10,6 millions de voix, plus du double des 4,2 millions du premier tour des élections législatives en 2022. Le parti d’extrême-droite pulvérise ainsi son record de voix, toutes élections confondues, obtenues lors d’un premier tour, jusqu’alors détenu par Marine Le Pen lors de la présidentielle de 2022 avec 8 133 828 bulletins décomptés à son nom.
Le personnel d’un aéroport turc a refusé de ravitailler un avion israélien après son atterrissage
Après un atterrissage d'urgence, dimanche 30 juin, à Antalya, en Turquie, un vol israélien de la compagnie El AI s'est vu refuser le ravitaillement en carburant. Le personnel turc de l'aéroport d'Antalya a refusé de ravitailler l'avion LY5102 avant son décollage pour Israël, ont rapporté les médias israéliens.
« Les travailleurs locaux ont refusé de ravitailler l'avion de la compagnie, même s'il s'agissait d'un cas médical », indique le rapport. L'avion s'est envolé pour Rhodes, en Grèce, où « il fera le plein avant de décoller pour Israël », selon la compagnie aérienne.
Des sources diplomatiques turques ont confirmé que l'avion avait été autorisé à effectuer un atterrissage d'urgence pour évacuer un passager malade.
« Du carburant devait être fourni à l'avion pour des raisons humanitaires, mais alors que la procédure pertinente était sur le point d'être achevée, le capitaine a décidé de partir de son propre chef », selon un diplomate turc.
Qods occupée : heurts entre la police israélienne et des ultra-orthodoxes
De violents affrontements ont éclaté, dimanche 30 juin, entre la police israélienne et des ultra-orthodoxes à Qods occupée suite au verdict historique de la Haute Cour ordonnant la fin de leur exemption du service militaire.
Pendant des décennies, les hommes juifs ultra-orthodoxes en âge de servir dans l'armée ont évité la conscription dans l'armée israélienne en s'inscrivant dans des yeshivot pour étudier la Torah et en obtenant des reports répétés d'un an de service jusqu'à ce qu'ils atteignent l'âge d'exemption.
En 2017, la Haute Cour a jugé que ces exemptions massives étaient illégales et discriminatoires. Les cabinets israéliens ont tenté, sans succès, d'élaborer une nouvelle législation pour résoudre le problème tout en demandant des reports répétés auprès du tribunal.
Des dizaines de milliers d'hommes se sont rassemblés dimanche soir à Mea Shearim, un quartier ultra-orthodoxe, pour s'opposer au décret, avant de se diriger vers le centre-ville de Qods occupée et d'être dispersés à l'aide de canons à eau.
L’Iran affirme que le Hezbollah est « pleinement prêt » à faire face aux menaces israéliennes
Le ministre iranien des Affaires étrangères par intérim, Ali Bagheri Kani, a mis en garde le régime israélien contre les « conséquences néfastes » de toute attaque qu’il oserait mener contre le Liban.
Le ministre des Affaires étrangères par intérim de la RII a rappelé, lundi 1er juillet, lors d'une conversation téléphonique avec le ministre turc des Affaires étrangères Hakan Fidan, que le Hezbollah était pleinement préparé à combattre Israël, qui menace de lancer des attaques contre le mouvement de Résistance islamique du Liban.
« Les menaces de guerre proférées par Israël contre le Liban s'inscrivaient dans la continuité des crimes du régime contre le peuple palestinien dans la bande de Gaza et traduisent sa nature barbare », a rappelé Bagheri Kani, avertissant que les occupant paieraient cher tout acte d'agression face à la puissance sans équivoque de la Résistance libanaise.