تقي زاده

تقي زاده

Le président libanais, Joseph Aoun, a dénoncé « les tentatives d’entraîner à nouveau le Liban dans un cycle de violence », à la suite de la mort d’au moins deux civils lors d’une frappe aérienne israélienne sur le sud du Liban, en violation flagrante de l’accord de cessez-le-feu.

Dans un communiqué publié ce samedi 22 mars, M. Aoun a demandé à l’armée de « prendre les mesures nécessaires pour préserver la sécurité des citoyens » et d’ouvrir une enquête sur l’incident.

« Ce qui s’est passé aujourd’hui dans le Sud, et qui se poursuit depuis le 18 février, constitue une agression continue contre le Liban et un coup porté au projet de sauvetage sur lequel les Libanais s’étaient mis d’accord à l’unanimité », a-t-il averti.

Le président libanais a également appelé toutes les forces concernées au sud du Liban, en particulier le comité de surveillance de l’accord de cessez-le-feu, et l’armée libanaise à suivre attentivement l’évolution de la situation avec « le plus grand sérieux afin d’éviter toute répercussion et de mettre un terme à toute violation qui pourrait menacer le pays ».

La Défense civile du Sud-Liban a annoncé que deux personnes avaient été tuées et dix autres blessées lors d’une frappe aérienne israélienne sur la ville de Touline.

Le commandant des forces terrestres de l'armée iranienne, le général de brigade Kiumars Heidari, affirme que ses forces sont vigilantes et prêtes à écraser les ennemis s'ils commettent une erreur.

« Les forces terrestres de l'armée iranienne sont toujours éveillées, vigilantes et prêtes à anéantir les vies honteuses de nos ennemis si ces derniers commettent la moindre erreur », a averti le commandant iranien ce samedi, lors d’une visite des zones frontalières dans l’est du pays.

Selon le général Heidari, il est impératif que les unités militaires iraniennes améliorent constamment leur préparation au combat et leur pouvoir de dissuasion afin d'assurer la sécurité durable de la République islamique d’Iran.

Le commandant en chef a également déclaré que les forces terrestres s'efforcent de maintenir une vigilance maximale, s'appuyant sur des dispositifs de défense et de sécurité de pointe afin de préserver la sécurité des frontières.

Récemment, le président américain Donald Trump a amplifié son discours belliqueux contre l'Iran, avant de prétendre que les États-Unis pourraient soit recourir à l'option militaire contre la République islamique, soit conclure un accord avec elle.

Dans la foulée, lundi, Trump a mis en garde Téhéran contre les conséquences de toute opération yéménite contre Israël.

Cependant, le Leader de la Révolution islamique, l'Ayatollah Seyyed Ali Khamenei, a déclaré vendredi que les menaces américaines contre l'Iran « ne mèneront nulle part ».

Le Leader a affirmé que les Américains « et les autres doivent savoir que s'ils portent atteinte à la nation iranienne, ils recevront une gifle sévère ».

L'ambassadeur d'Iran à l'ONU a rejeté les allégations américaines et israéliennes accusant l’Iran d'activités déstabilisatrices, affirmant qu'elles visaient à protéger Israël et à « maintenir l'impunité pour ses crimes ».

« Ces accusations sont totalement infondées et dénuées de toute crédibilité; elles ne constituent rien d’autre qu’une tentative calculée de détourner l’attention de la communauté internationale de la guerre génocidaire israélienne en cours, des crimes de guerre et des atrocités de masse contre le peuple palestinien à Gaza », a déclaré Amir Saïd Iravani. 

« Ces allégations visent également à occulter la complicité indéniable des États-Unis dans ces crimes et leur soutien indéfectible aux activités déstabilisatrices et malveillantes d’Israël dans toute la région », a-t-il réitéré.

En réaction à une série d'attaques meurtrières menées par le régime israélien contre la population de la bande de Gaza, les Brigades Al-Qassam, branche militaire du Hamas, ont annoncé avoir visé la ville occupée d'Ashkelon avec un barrage de roquettes.

Selon la chaîne d'information arabe Al-Mayadeen, des sirènes d'alerte ont retenti le vendredi 21 mars à Ashkelon, marquant le début d'un deuxième jour de tir de roquettes depuis Gaza vers les territoires occupés.

Des sources fiables ont confirmé que deux roquettes avaient été lancées depuis le nord de la bande de Gaza en direction de la ville occupée d’Ashkelon.

Du côté israélien, des alertes ont également été signalées, annonçant de nouvelles frappes aériennes, ce qui sème la peur et l’horreur parmi les colons israéliens.

L’Observatoire syrien des droits de l’homme basé au Royaume-Uni (OSDH) a indiqué dans un rapport que les éléments armés affiliés à Hayat Tahrir al-Cham (HTC), régime au pouvoir en Syrie, ont tué 72 personnes dans le pays en proie au conflit, au cours de ces dernières 24 heures.

Dans les provinces de Tartous et de Lattaquié, 58 personnes ont été tuées par des groupes armés et des factions militaires affiliés à HTC, selon l'OSDH.

Le rapport précise que les quatorze autres assassinats ont eu lieu dans les provinces d'Alep, de Deraa, de Deir ez-Zor, de Damas et de Homs. 

 

Le ministère palestinien de la Santé a fermement condamné le « crime odieux » commis par les forces israéliennes suite à la destruction de l'hôpital d’amitié turco-palestinien, le seul établissement de Gaza dédié au traitement du cancer. 

Dans un communiqué publié vendredi, le ministère a critiqué les forces israéliennes pour avoir délibérément ciblé l'hôpital, situé près du couloir de Netzarim, une zone récemment réoccupée par l'armée israélienne.

Le ministère a ajouté que lors des précédentes offensives israéliennes dans la région, l'hôpital avait été transformé en base militaire de l'armée du régime.

Le ministère a déclaré que le « comportement criminel » d’Israël reflète un effort systématique visant à démanteler le système de santé déjà fragile de Gaza.

L'hôpital a soigné des milliers de patients atteints de cancer qui risquent désormais d'être privés d'accès aux traitements, tant à Gaza qu'à l'étranger, en raison du blocus israélien en cours.

 

Dans la foulée de l'escalade militaire entre la Syrie et Israël, le régime d'occupation sioniste a procédé à de nouvelles agressions contre le sud syrien.

Un convoi militaire israélien a avancé ce vendredi 21 mars de Tal al-Ahmar al-Gharbi vers le village d'al-Asha, situé dans la campagne sud de Quneitra.

Des sources syriennes rapportent en même temps des frappes aériennes israéliennes sur l'aéroport militaire de Palmyre, dans la province de Homs.

La dernière offensive israélienne intervient quelques jours après d'intenses frappes menées lundi soir par l’aviation israélienne sur des zones à l'ouest de Deraa, dans le sud de la Syrie, qui ont tué au moins trois civils et blessé 19 autres.

 

À l'occasion du martyre d'imam Ali, le 21 Ramadan voici une courte récit de son martyre.


Au dix-neuvième jour du mois béni de Ramadan de l'an 40 AH, Imam Ali, Amir Al Mou'minine, Le prince des Croyants a été frappé, à son insu, à la mosquée de Kûfa(Iraq) à l’aube, pendant la prière de Fajr, par un kharijite, à savoir Abdurrahmân Ibn Muljim.

Ce soir-là, la veille de 19 du mois de Ramadan, Il fut l'invité de sa fille Sayeda Zeynab ( ps). Elle avait dressé une table composée du pain d'orge, du sel et du lait pour son Père.

Lorsqu'il s'installa près de la table il dit : « Quand as tu déjà vu ton père manger deux nourritures différentes sur une table ? »

Elle voulu retirer le sel pour qu'il rompe le jeûne avec du pain d'orge et du lait. Il lui ordonna plutôt d'enlever le lait.

Il rompit le jeûne avec du pain sec et du sel. Pourquoi ?

Parce qu'il ne fallait pas qu'au Hedjaz et Yamamah, il se trouve quelqu'un dont sa nappe soit plus pauvre que celui d'Ali (Le Calife des terres islamique).

Quand il arriva à la Mosquée de Kouffa pour ses prières du matin, il réveilla tous ceux qui dormaient là, Abdul Rahmane bin Mouljam inclus, qui dormait à plat ventre, cachant son sabre empoisonné.

L'Imam lui dit qu’il était mauvais de dormir face à terre alors qu’il avait un sabre sous ses vêtements qu’il allait l’utiliser pour de mauvaises intentions.

Puis, l'Imam Ali fit le Azane (Appel à la prière) et se mit à conduire la prière. À la 1ere rakaat, alors qu’il se relevait de la prosternation, il a été frappé sur la tête avec le sabre empoisonné par ibn Mouljam, qui causa une profonde blessure.

Dans la confusion, ibn Mouljam s’est enfui. L'Imam a fini son second soujoud (prosternation) et fait signe à son fils L'Imam Hassan de terminer la prière. Il prononça les mots " Fouztou birabbil Kaaba" ( Je jure sur Le Seigneur de la Kaaba qu’il m’a couronné de salut (j'ai réussi))! 

Le meurtrier fut attrapé et emmené devant l'Imam Ali. Quand L'Imam vit les cordes attachant ibn Mouljam trop serrées, il ordonna qu’elles soient rendues moins serrées et dit à ses compagnons de le traiter humainement. En entendant cela, ibn Mouljam se mit à pleurer ; l'Imam lui dit: "Il est trop tard pour se repentir. Est-ce que j’étais un mauvais Imam ou un gouverneur injuste?"
Il ordonna qu’ibn Mouljim ne soit pas torturé.

L'Imam fut emmené chez lui et quand il vit la lumière du jour il dit :" Ô jour ! Tu pourras témoigner que jamais de la vie de Ali, tu ne m’as trouvé endormi alors que tu te levais".

L'Imam Ali ( as) mourut deux jours plus tard le 21 du mois de Ramadan 40 Ap.H, succombant à sa blessure. Il fut inhumé à Najaf en Iraq, par l'Imam al-Hassan (as) et l'Imam al-Hussein (as).

Ainsi fut l’Imam des croyants, le cousin, le gendre et le frère du Prophète(Le Messager d'Allah sawas, l'avait choisi comme son frère), celui pour lequel Dieu révéla l’union de son âme à celle du Prophète (psl) :

« A ceux qui te contredisent à son propos, maintenant que tu en es bien informé, tu n'as qu'à dire : "Venez, appelons nos fils et les vôtres, nos femmes et les vôtres, nos propres personnes (Anfosana) et les vôtres, puis proférons exécration réciproque en appelant la malédiction d'Allah sur les menteurs ».(Sourate 3, verset 61).

Lorsque l'Imam Ali (a) fut blessé par Ibn Muljam, il conseilla à ses fils, al-Hasan (a) et al-Husayn (a) :

« Je vous conseille (à la fois) de craindre Allah et de ne pas poursuivre les (plaisirs de ce monde) mêmes s'ils courent après vous. Ne soyez pas tristes par rapport à ce monde que vous avez été nié. Dites la vérité et travaillez pour la récompense [de Dieu dans l'autre monde]. Soyez un ennemi de l'oppresseur et un aide pour les opprimés.
Je vous conseille (tous les deux), tous mes enfants, tous les membres de ma famille et tous ceux que mes écrits peuvent atteindre : craindre Allah, garder vos affaires en ordre et entretenir de bonnes relations entre vous, car j'ai entendu votre grand-père (le noble Prophète (s)) disant : « Résoudre les désaccords vaut mieux que des années de prière et de jeûne. »
(Craindre) Allah (et) gardez Allah à l'esprit en ce qui concerne les orphelins. Ne les laissez pas mourir de faim et ils ne devraient pas être blessés en votre présence.
(Craindre) Allah (et) gardez Allah à l'esprit par rapport à vos voisins, parce qu'ils étaient un sujet de l'avis du Prophète (s). Il nous conseille énormément en leur faveur, de telle sorte que nous pensions qu'il leur permettrait une part d'héritage.
(Craindre) Allah (et) gardez Allah à l'esprit en ce qui concerne le Coran. Personne ne devrait vous surpasser en agissant conformément à elle.
(Craindre) Allah (et) gardez Allah à l'esprit en ce qui concerne la prière, parce que c'est le pilier de votre religion.
Craindre) Allah (et) gardez Allah à l'esprit en ce qui concerne la maison de votre Seigneur (la Kaba). N'abandonnez pas tant que vous vivez, parce que si elle est abandonnée, vous ne serez pas épargné.
(Craindre) Allah (et) gardez Allah à l'esprit en ce qui concerne le djihad en aidant avec vos biens, les vies et les langues dans le chemin d'Allah. Vous devez respecter la parenté et dépenser pour les autres. Ne vous détournez pas l'un de l'autre et ne rompez pas les relations. Ne cessez pas d'offrir le bien et d'interdire le mal, de peur que les méchants ne vous dominent. Et puis (après cela), si vous voulez prier, vos prières ne seront pas acceptées. »

Il a dit aussi au sujet de la vengeance de sa meurtre :

« Ô fils de ‘Abd al-Muttalib, je ne veux certainement pas vous voir plonger dans le sang des musulmans criant « Amîr al-Mu'minîn a été tué ! » Méfiez-vous, ne tuez personne à cause de moi, sauf pour mon tueur. Attendez ma mort. Ensuite, frappez-le une fois contre la frapper qu'il m'a faite, et pas plus ...».

Imam Ali ibn AbiTalib (as) Origine de nombreuses Sciences

Selon la croyance de la plupart des musulmans, l'Imam Ali (a) est l'origine de nombreuses sciences islamiques. Dans l'introduction de son commentaire sur Nahj al-balâghaIbn Abi al-Hadîd, un érudit sunnite du 7e h., pense que Ali (a) est l'origine de toutes les vertus et que c'est pour cela que tous les groupes et toutes les écoles musulmans de lient à lui. Il écrit :

« Que puis-je dire de l'homme dont les ennemis reconnaissaient les vertus comme même ils ne pouvaient pas les nier ou les cacher. Banû Umayya a pris le pouvoir de l'Est à l'Ouest des états islamiques et a essayé d'éteindre la lumière de la gloire de Ali (a) en utilisant tous moyens (...). Ils ont fabriqué beaucoup de hadiths pour le maudire et l'ont maudit sur tous les minbars ; Ils ont non seulement menacé ses adeptes, mais les ont tués et interdit de citer des hadiths qui impliquaient ses vertus ou promouvaient son nom. Ils ont même interdit de nommer des enfants Ali. Toutefois, toutes ces tentatives n'ont abouti à rien d'autre que l'exaltation de sa gloire, il était comme un musc : plus il est secret, plus il adoucit l'air. »

Il continue :

« Que puis-je dire de l'homme qui est à l'origine de toutes les vertus et de toutes les qualités humaines, à qui toutes les écoles et tous les groupes remontent leur origine et lient leur honneur. Il est l'origine de toutes les excellences et surpasse tous. »

Selon Ibn Abî al-Hadîd, la théologie et la connaissance des attributs divins, la plus noble des connaissances, a été d'abord élaborées par Ali (a) et les plus grands savants de ce domaine étaient d'abord ses élèves. Aussi les ashâirîtesImamites,zaydites sont ses disciples par intermédiaires. Dans la lecture du Coran aussi par l'intermédiaire de son disciple Abu Abd ar-Rahmân as-Salamî, les lecteurs du Coran sont ses disciples.

Aussi, on le considère comme le fondateur de la science d'an-Nahw (la syntaxe arabe), puisque les règles de cela a été transmises par son disciple, Abu al-Aswâd ad-Du’alî. Ibn Abî al-Hadîd dit :

« Tout le monde sait que Ali (a) était celui qui a fondé an-Nahw et a dicté la grammaire arabe à Abu al-Aswad al-Du’alî. C'est lui qui a enseigné ces règles à Abu al-Aswad : les mots sont divisés en trois catégories : les noms, les verbes et les prépositions, les noms sont définis ou indéfinis et il y a quatre inflexions : Raf‘NasbJarr et Jazm.