تقي زاده

تقي زاده

L’explosion d’un véhicule blindé égyptien dans le Sinaï en Égypte a tué 5 personnes et en a blessé 2 autres, a rapporté la chaîne de télévision Al-Alam.

Selon les sources sécuritaires, cet incident a eu lieu dans la localité d’al-Hassan à 100 km de la ville d’al-Arich, chef-lieu de la province du Nord-Sinaï.

Ce véhicule patrouillait dans cette région lorsqu’une bombe a explosé sur la route qu’il avait empruntée, a ajouté cette source.

Depuis le milieu de l’année 2013, des centaines de membres des forces de sécurité et de la police ont été tués lors des attaques des extrémistes.

L’armée égyptienne a pour sa part annoncé avoir abattu des centaines d’extrémistes. 

Bernard Kouchner, plusieurs fois ministre de la France et fondateur de l’ONG Médecins sans frontières, a déclaré dans un entretien donné à Al-Quds Al-Arabi : « La France n’a pas le courage de reconnaître ce qu’elle a commis comme crimes durant la période coloniale. »

C’est le candidat à la présidentielle française Emmanuel Macron qui a lancé la polémique il y a quelques jours en affirmant que la France avait commis un crime contre l’humanité en Algérie.

Bernard Kouchner, qui s’est refusé de répéter le terme de crime contre l’humanité, a dit qu’Emmanuel Macron avait soit commis un lapsus, soit voulu attirer les voix des Français d’origine algérienne.

Al-Quds Al-arabi a ensuite attiré l’attention de Kouchner sur le fait que la France adoptait parfois une politique à deux vitesses, comme en témoignent sa loi sur le génocide arménien et son silence sur le dossier algérien.

Et c’est là que Bernard Kouchner a répondu : « La France n’a pas le courage de reconnaître ce qu’elle a commis comme crimes durant la période coloniale. Les gouvernements qui se sont succédé n’ont pas eu le courage nécessaire de faire cela. Et si elle l’avait fait, cela aurait participé à l’amélioration des relations entre les deux pays. Les enfants de la troisième et de la quatrième génération de Français d’origine algérienne vont sentir que la France respecte le pays de leurs pères et de leurs grands-pères. »

L’homme politique français n’a néanmoins pas manqué de dire que l’Algérie avait aussi sa part de responsabilité dans ce ternissement persistant des relations Paris-Alger : « Alger n’a jamais travaillé à fermer ce dossier pour commencer des relations nouvelles, construire sur le respect mutuel. »

L’armée tunisienne a annoncé, vendredi 17 février, la mort de deux terroristes et l’arrestation d’un autre dans des affrontements dans les montagnes de Samama près de la frontière algérienne.

Cité par Reuters, le ministre tunisien de la Défense a annoncé dans un communiqué que l’une des unités militaires du pays a réussi à abattre deux terroristes dans les montagnes de Samama et en a arrêté un autre.

L'état d'urgence a, de nouveau, été prolongé de trois mois, le jeudi 16 février.

L’armée tunisienne poursuit toujours un groupe extrémiste qui s’est réfugié dans les zones montagneuses de Vaara, ajoute le communiqué.

La Tunisie est devenue la proie des terroristes, depuis sa révolution en 2011.

Depuis les attaques d’envergure menées par les terroristes de Daech, en mars 2016, contre la ville de Ben Guerdane, proche de la frontière libyenne, l'armée et les forces de sécurité tunisiennes restent toujours en état d’alerte.

En considérant la récente lettre du régime israélien aux Nations unies comme une menace pour le Liban, le président libanais a averti que toute agression commise par ce régime recevrait une réponse appropriée.

Le président libanais, Michel Aoun, a martelé que son pays ne tolérerait aucune agression commise par Israël contre la souveraineté nationale libanaise  

Lors d’une réunion dans son bureau ce samedi 18 février, à laquelle ont participé certaines personnalités libanaises, Aoun a déclaré que c’est le régime israélien et non pas quelqu’un d’autre qui doit respecter les résolutions du Conseil de sécurité, a rapporté LBC.  

« Alors que 11 ans se sont écoulés depuis l’adoption de la résolution 1701, Tel-Aviv continue toujours de ne pas la mettre en application et poursuit ses actes d’agression », a ajouté Aoun.

« C’est le régime d’Israël qui a occupé des parties du territoire libanais comme la cité d’al-Ghajar, les fermes de Chebaa et les hauteurs de Kfar Chouba en violant le tracé de la Ligne bleue, sur mer et dans le ciel, et l’intégrité territoriale libanaise », a-t-il poursuivi.

En allusion aux crimes commis par ce régime contre les Palestiniens, Aoun s’est exprimé en ces termes : « Ce régime a expulsé plus de la moitié des Palestiniens auxquels le Liban a donné refuge. Ce régime leur a retiré tout droit au retour dans leur mère patrie. En vertu de l’article 51 de la Charte des Nations unies, le gouvernement et le peuple libanais ont le droit inaliénable de défendre leur pays. »

Le président libanais a affirmé que son pays restait attaché à toutes les résolutions des Nations unies, que la récente lettre adressée par Israël aux Nations unies constituait une menace pour la sécurité et la stabilité du Liban et que la responsabilité des répercussions de ses agressions revenait à Tel-Aviv. « Car le temps de la politique agressive d’Israël est révolu et toute tentative de ce régime en vue de violer la souveraineté libanaise ou agresser les Libanais recevrait une réponse appropriée », a-t-il indiqué.

En réaction aux propos de Michel Aoun, qui avait dit que « les armes du Hezbollah étaient complémentaires de l’action de l’armée libanaise », l’ambassadeur israélien auprès des Nations unies, Danny Danone, a adressé une lettre à cette organisation internationale pour protester contre ces propos. Danone a dit que de tels propos conféraient de la légitimité aux activités du Hezbollah et violait les résolutions 1701 et 1559 du Conseil de sécurité. 

Le ministre allemand des Affaires étrangères s’est opposé à un plan destiné à inclure les États-Unis dans les négociations sur l’Ukraine dans le Format Normandie.

Les négociations sur le règlement du conflit ukrainien au sein du Format Normandie ont eu lieu, ce samedi 18 février, avec la participation des ministres allemand, ukrainien, français et russe des Affaires étrangères en marge de la conférence sur la sécurité de Munich.

Le ministre allemand des Affaires étrangères Sigmar Gabriel. ©Reuters

Sigmar Gabriel, ministre allemand des Affaires étrangères, a déclaré que son pays entretenait d’étroites relations avec les États-Unis, sans manquer de rappeler qu’il fallait sauvegarder le cadre des négociations au sein du Format Normandie.

« Les pourparlers en marge de la conférence de Munich ont donné de bons résultats. Les ministres ukrainien, français, allemand et russe des Affaires étrangères se réuniront encore dans les prochaines semaines », a-t-il ajouté.

S’exprimant à la conférence sur la sécurité de Munich, Sigmar Gabriel a mis en garde les pays de l’OTAN contre le danger d’une course aux armements sous pression du nouveau gouvernement américain.

Il a déclaré que le gouvernement de Berlin ne devait pas céder aux pressions américaines visant à contraindre l’Allemagne à augmenter son budget de défense

Le ministre allemand des Affaires étrangères, Sigmar Gabriel, a déclaré que l’Allemagne reste déterminée à atteindre l’objectif fixé par l’OTAN, mais qu’il serait difficile d’augmenter rapidement son budget de défense à 25 milliards d’euros (26,5 milliards de dollars).

« Les pays de l’OTAN ne doivent pas se laisser entraîner dans une nouvelle course aux armements après le changement de gouvernement aux États-Unis. Le monde ne sera pas forcément plus sûr en augmentant les dépenses en armements », a dit M Gabriel.

Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a vivement condamné la résolution proposée par la Suède contre la situation des droits de l’homme en Iran, affirmant que de telles mesures sont injustes, inéquitables et contraires aux réalités en Iran.

Selon l’agence de presse iranienne Fars, le porte-parole de la diplomatie iranienne Bahram Qassemi a souligné qu’à cause de la campagne de diabolisation anti-iranienne visant à propager la vague de l’iranophobie dans le monde, les États-Unis, Israël et certains pays occidentaux ne cessent de proposer, depuis sept ans, un projet de résolution anti-iranien au Conseil des droits de l’homme de l’ONU à Genève.

Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères Bahram Qassemi. (Photo d’archives)

 

« La Suède fait partie de ce groupe de pays anti-iraniens. En vertu de cette résolution, le Conseil des droits de l’homme renouvelle chaque année la mission du rapporteur spécial sur la situation des droits de l’homme en Iran », a-t-il indiqué.

Le porte-parole de la diplomatie iranienne a précisé que la RII condamnait vivement la décision de tout pays qui proposerait des résolutions sur la violation des droits de l’homme en Iran.

« Sur la base de notre politique de principe, nous estimons que ces mesures sont injustes, inéquitables et contraires aux réalités en RII. De tels agissements interviennent alors qu’un grand nombre de ces pays-là ferment leurs yeux sur le massacre des innocents au Yémen, en Syrie et en Irak et sur les crimes des protecteurs régionaux des groupes terroristes », a dit M. Qassemi.

Une bombe placée sur une route en Afghanistan a explosé au passage d'un véhicule qui ramenait notamment des enfants de l'école, faisant douze morts dont huit enfants, annoncé l'ONU samedi.
L'explosion s'est produite dans la région de Paktika, frontalière du Pakistan, a précisé la représentante adjointe de l'ONU en Afghanistan Pernille Kardel.

"Encore une fois, des enfants sont les principales victimes de ces armes illégales et qui ne choisissent pas leur cible", a-t-elle déclaré dans un communiqué. "Voici un message simple à ceux qui les utilisent: cessez, si vous voulez vraiment préserver les civils et la génération future."

Il y a quelques jours, l'ONU avait également dénoncé la mort de 25 civils dans la province d'Helmand, tués eux principalement par des bombardements américains.

Le nombre de victimes civiles en Afghanistan a atteint en 2016 son chiffre le plus élevé enregistré par l'ONU, avec 11.500 personnes, dont plus de 3.500 enfants, tués ou blessés.

C'est également l'année qui a enregistré le plus grand nombre de victimes civiles dues à des mines artisanales.
 
Les Libyens ont célébré vendredi le sixième anniversaire du début de leur révolution qui a renversé le régime de Mouammar Kadhafi en 2011 dans un climat d'incertitude en raison d'une profonde crise politique et une insécurité persistante.A Tripoli, des milliers de Libyens brandissant le drapeau national se sont rassemblés dans l'après-midi et en début de soirée sur la place des martyrs dans le centre de la capitale, dont le ciel était illuminé par les feux d'artifice.

La place a été entourée de strictes mesures de sécurité, mises en place par des forces loyales au gouvernement d'union.

Sur les artères principales de la capitale, des dizaines de voitures défilaient toujours en début de soirée, dans un concert de klaxon.

Rida al-Mahmoudi, 62 ans, dit avoir envoyé ses deux enfants rejoindre la foule sur la place des martyrs.

"Ils sont adolescents. si je leur dit que le pays est en proie au chaos, ils ne comprendront pas. Tout ce qu’ils doivent savoir c'est qu’il y a six ans, nous nous sommes débarrassés de 42 ans de dictature brutale", a-t-il dit.

Fatima al-Arbi, 59 ans estime toutefois qu'"il faut célébrer cet anniversaire malgré tout ce qui se passe aujourd’hui dans le pays. Il ne faut pas mélanger les choses".
 
samedi, 18 février 2017 20:18

Plus de 70 morts dans un sanctuaire soufi

Le bilan de l'attentat suicide commis à Sehwan, dans le sud du Pakistan, a désormais dépassé les 70 morts et 200 blessés, a rapporté la presse locale. Le groupe terroriste Daech a revendiqué cette attaque.
 
Au moins 72 personnes ont été tuées et plus de 200 autres blessées jeudi soir lorsqu'un kamikaze s'est fait exploser dans un sanctuaire soufi de la ville de Sehwan, dans la province du Sindh, dans le sud du pays, a confirmé A.D. Khawaja, Inspecteur général de la police provinciale du Sindh.
 
Daech a déclaré sur le site en arabe d'Amaq, son agence de presse, qu'un kamikaze "avait actionné son gilet explosif au milieu d'un rassemblement de Musulmans chiites dans le sanctuaire de Lal Shahbaz Qalandar, dans la province du Sindh, dans le sud du Pakistan".
 
C'est la deuxième fois en trois mois que Daech revendique une attaque contre un sanctuaire au Pakistan.
 
Le 12 novembre l'année dernière, au moins 52 personnes avaient déjà été tuées et une centaine d'autres blessées lorsqu'un kamikaze de Daech s'était fait sauter dans un sanctuaire de la province du Balouchistan, dans le sud-ouest du pays.
 
Rasool Bux, un officier supérieur de la police locale, a déclaré que l'explosion s'était produite jeudi vers 19H00 (14H00 GMT). Un kamikaze s'est introduit dans le sanctuaire de Lal Shahbaz Qalandar, traversant la foule rassemblée devant la Porte d'Or, avant de se faire exploser au milieu d'un groupe de fidèles en train d'accomplir le rite du Dhamaal (une danse soufie) à l'intérieur du sanctuaire.
L’Ayatollah Araki, directeur du Conseil pour le rapprochement des écoles islamiques, lors d’un voyage à New Dehli, a rencontré le 15 février 2017, Molana Jalal-o-din Omari, dirigeant de l’Association islamique de l’Inde, et déclaré que l’union des musulmans était une priorité.
« Plus de 250 personnalités musulmanes sont membres du Conseil pour le rapprochement des écoles islamiques qui a créé une université des écoles islamiques où les étudiants de différentes confessions étudient dans le cadre de leur propre confession. Nous avons eu aussi d’importantes activités dans la lutte contre les groupes extrémistes et takfiris, avec la publication des décrets des grands religieux du monde de l’islam sur l’interdiction du manque de respect aux valeurs des différentes écoles. Aujourd’hui, nous avons besoin d’un rapprochement des musulmans face aux tentatives de division de l’ennemi. Nous sommes prêts à collaborer avec les associations islamiques pour la réalisation de cette union », a-t-il dit.
Molana Jalal-o-din Omari a déclaré que son association avait dès le début, soutenu la République islamique d’Iran et que la révolution islamique avait renforcé l’islam.
« L’imam Khomeiny et les responsables de la République islamique d’Iran ont toujours encouragé l’union des musulmans de façon sincère et nous sommes prêts à collaborer avec le Conseil pour le rapprochement des écoles islamiques », a-t-il dit.
Participaient à cette réunion, Molawi Nazir Ahmad Salami, membre de l’assemblée des experts, Ali Dehgahi, ambassadeur iranien en Inde, et Seyed Mahmoud Nabavian, responsable des questions culturelles du Conseil pour le rapprochement des écoles islamiques.