
تقي زاده
Les Religions monothéistes
Nous nous efforcerons de donner une étude sur les similitudes et les divergences entre le Judaïsme, le Christianisme et L’Islam. Cette étude portera sur différents aspects de ces trois religions monothéistes. Une critique constructive tant au niveau de la pratique, que des écrits, à savoir La Torah, L’Evangile et Le Coran, sera faite avec le plus de rigorisme possible. L’Histoire de ces trois religions sera incorporée dans notre étude. Ces religions ont depuis leur apparition, professé le culte d’Un Dieu Unique, mais la déformation de la révélation Biblique opérée par la main de l’Homme, nous a mené à la situation dans laquelle nous nous trouvons. Beaucoup disent croire en Dieu, mais leurs actes et leurs pensées ne le reflètent guère ; car ils ne connaissent pas Leur Créateur. Et comment Le connaître sans chercher à faire la lumière sur notre passé.
Le premier sujet de notre étude portera sur les Livres Saints des trois religions monothéistes citées plus haut, comme il ne s’agira pas d’une étude exhaustive, j’invite les lecteur à approfondir leurs connaissances sur le sujet grâce aux auteurs que j’aurai le plaisir de régulièrement citer.
Dieu dit dans le Coran :
« Dis : nous croyons en Dieu, et en ce qui a été révélé, et en ce qui a été révélé à Abraham, à Ismaël, à Isaac, à Jacob [Israël] et en ce qui a été donné à Moïse et à Jésus et aux autres Prophètes de la part leur Seigneur. Nous ne distinguons entre aucun d’eux et nous lui somme soumis »
Coran 3; 84
« Avec les Juifs et les Chrétiens, ne discutez que de la manière la plus [affable] sauf [quand il s’agit] de ceux qui commettent des injustices parmi eux. Dites-[leur] : « Nous croyons en ce qui nous a été révélé et en ce qui vous a été révélé. Notre Dieu et le votre est Le même Dieu et nous Lui sommes soumis » Coran 29;46
Les Juifs appellent TaNaK leur grande Ecriture sacrée. Elle contient vingt-quatre livres répartis en trois sections.
TaNaK est une abréviation qui signifie : Torah – Nebiim –Ketoubim, c'est-à-dire : Loi, Prophète, Ecrits. Ce sont les trois sections de la Bible Hébraïque. C’est l’Ancien Testament Juif, excluant absolument le Nouveau Testament Chrétien.
La Première des trois sections est la Torah qui comprend cinq livres et que les Chrétiens appellent Pentateuque, attribués au Prophète Moïse, sur lui la Paix.
Ces cinq livres sont la Genèse, l’Exode, le Lévitique, Les Nombres, le Deutéronome.
La seconde section, Nebiim contient huit livres : Josué, Juges, Samuel, Rois, Isaïe, Jérémie, Ezéchiel et un dernier livre intitulé : les douze prophètes. Les Chrétiens divisent ce dernier livre en douze livres.
La troisième et dernière section de la Bible Hébraïque rassemble onze livres : Les Psaumes, Job, Proverbes, Ruth, Cantique des Cantiques, Qôhélet (Ecclésiaste), Lamentations, Esther, Daniel, Esdras Néhémie, Actes des Jours (Chroniques).
Cette liste des Ecritures Hébraïque est ancienne, elle est citée par des sources anciennes au cinquième siècle avant Jésus Christ. Mais sa rédaction s’est étalée sur plusieurs siècles, par compilation de plusieurs sources différentes.
Les résultats de l’étude scientifique des cinq premiers livres semble confirmer les hypothèses avancées par plusieurs chercheurs, et ce depuis le Moyen Age, puis par Spinoza et par Jean Astruc, et à la fin du dix-neuvième siècle par Graf et Wellhausen. Finalement, c’est l’hypothèse « des quatre document », qui s’est imposée à la plupart des exégètes actuels de la Bible.
La Torah serait donc un savant mélange de quatre documents initiaux : Yaviste, Elohiste, Deutéronomique et Sacerdotal. Chacun de ces quatre documents possèderait ses caractéristiques propres : noms divins, style, expressions fréquentes, etc.…
Ce mélange se serait opère en plusieurs phases, depuis l’époque de la sortie d’Egypte, jusqu'au retour de la déportation à Babylone et notamment durant l’installation progressive des tribus juives en terre sainte, leur unification sous David et Salomon, sur eux La Paix, puis la scission en deux royaumes ennemis : Juda et Israël.
Ainsi le Deutéronome avait carrément disparu durant ces troubles à l’époque du Roi Manassé, puis redécouvert sous le règne du Roi Josias dans une cave du Temple de Jérusalem. La compilation définitive des documents s’opère au cinquième siècle avant Jésus Christ.
La tradition juive, en séparant ces textes en trois sections bien précises, indique l’importance décroissante qu’elle attache à chacun de ces livres. Ils son tous sacrés, mais la première section est le fondement, elle contient la révélation faite à Moïse, sur lui la Paix. La deuxième section rassemble des écrits d’autres prophètes ultérieures et des chroniques historiques. La troisième section vient en complément, avec les Psaumes, Les Proverbes, des livres de sagesse, quelques prophètes et également des chroniques des règnes.
Ainsi, pour simplifier, la Torah est la véritable fondatrice de la religion d’Israël, qui durant le séjour en Egypte, n’était étayée que par une tradition orale. La section des Prophètes vient en appui de la Torah, pour revivifier, de génération en génération, sa valeur absolue. Puis les Ecrits de la troisième section viennent en complément et exégèse de l’ensemble. Les autres écrits du Judaïsme, comme le Talmud, ne sont pas inclus dans la Bible. Ils sont de rédaction tardive, échos de la Tradition orale parallèle au TaNaK, oeuvres de rabbins et théologiens, et constituent principalement des commentaires du texte de base : le TaNaK, agrémentés de récits plus ou moins légendaires.
Les Bibles Chrétiennes
Les Bibles Chrétiennes rassemblent l’Ancien Testament et le Nouveau Testament. Il y a la Bible Grecque ou Septante, on dit qu’elle s’appelle ainsi parce que septante scribes juifs l’ont traduite de l’hébreu en grec. La plus ancienne chez les Chrétiens, et qui est devenue par la suite la Bible de l’Eglise Orthodoxe. Le canon des Ecritures orthodoxes n’a été fixé définitivement qu’au synode de Jérusalem en 1672. Par rapport à la Bible Hébraïque, ce canon inclut d’autres livres écrits tardivement en araméen ou en grec, et que les Juifs rejettent comme apocryphes.
Il y a ensuite la Bible latine, traduite initialement à partir de la Septante grecque, mais, qui a connu des évolutions ultérieures, par le recours à des traductions à partir de textes hébreux. Sa composition latine canonique n’est devenue définitive qu’au Concile de Trente en 1546, c'est-à-dire il n’y a pas si longtemps, on l’appelle Vulgate.
Et enfin la Bible protestante, qui reprend le canon de la Bible Hébraïque mais dans un ordre différent, sans retenir la classification hébraïque en trois sections. Sont donc inclus les sept livres suivants, apocryphes pour les Juifs mais qui figurent dans les Bible Catholique et Orthodoxe : Tobie, Judith, Sagesse, Ecclésiastique, Baruch, le Premier et le Dixième livre des Maccabées ; ainsi que des fragments des livres d’Esther et de Daniel. Le canon protestant n’a été définitivement adopté que depuis les éditions du dix-neuvième siècle. Auparavant, les Protestants, suivent l’exemple de Luther, mettant ces sept apocryphes précités en appendice de leurs éditions bibliques. Aujourd’hui, ils les excluent entièrement.
La constitution des différentes Bibles a pris des siècles. Les Catholiques et les Orthodoxes, comme on l’a vu, ont rajouté des livres considérés comme apocryphes par la tradition Juive, et ont bouleversé l’ordre canonique de cette source hébraïque, qui avait sa logique interne, par sa répartition en trois sections distinctes. Ce classement n’était pas seulement le fruit du hasard, bien que la formation du TaNaK elle-même soit le fruit d’une longue histoire mouvementée et souvent dramatique. Ce classement traditionnel avait certainement une fonction propre.
Les Juifs, qui ont transmis la première partie de la Bible au monde ne reconnaissent aucune valeur au Nouveau Testament, qui relate la vie, les actes et les paroles attribuées à Jésus et à ses disciples.
Il faut dire que les exagérations propres aux Chrétiens n’ont pas encouragé les Juifs à changer d’avis sur le Messie qui est pourtant leur sauveur et qu’ils ont rejeté. Le Talmud, livre rabbinique postérieur à Jésus, relate l’histoire de Jésus en termes insultants. D’après ce livre, Jésus aurait volé un morceau du livre sacré dans le temple et aurait ensuite opère une magie grâce cette profanation pour subjuguer ses disciples.
Tout en reconnaissant l’Ancien Testament comme historique de leur religion, les Chrétiens, ne le considèrent pratiquement plus comme un fondement moral : seul le Nouveau Testament, à leur yeux, remplit désormais ce rôle et cela depuis Paul de Tarse et ses disciples. Pour la Loi de Moïse est surclassé par la Foi en Jésus, Rédempteur de l’humanité selon leur théologie, c'est-à-dire effaceur du « péché originel » qui rendait la Loi obligatoire. Désormais, selon eux, Le Pardon l’emporte sur le
Talion, et Jésus a « payé » pour les pécheurs : il leur suffit de croire en lui. Il y a en cette théologie un « arrière goût » de croyances païennes, le sacrifice d’un « dieu » pour le salut des humains, comme il y en à eu dans les croyances égyptiennes et grecques antiques.
Le Coran
Coran est un mot d'origine arabe, francisé sous cette forme approximative, du vocable original Qur'an. Ce mot signifie Lecture ou Récitation. Contrairement à la Bible, il n'est pas la compilation de plusieurs livres. Il y a en tout 114 sourates de longueurs inégales : la plus courte contient trois versets et la plus longue 286. Elles sont présentées dans un ordre de longueur sensiblement décroissant, et non dans l'ordre chronologique de la Révélation faite par Allah à Mohammad - sur lui la Grâce Divine et la Paix. La toute première, la Fatiha est cependant très courte et a un statut particulier. Appelée « Le prologue » par traduction du terme fatiha, elle se présente comme une invocation et est récitée lors des prières.
Les spécialistes ont distingué deux grandes catégories de sourates: celles qui correspondent à la période de La Mecque, et celles de la période de
Médine. La partie relative à la période Mecquoise traite généralement du rapport à Dieu, la foi, spiritualité,... tandis que la partie Médinoise traite quant à elle de l'aspect social de l'homme.
Il est l'ensemble des paroles transmises à Mohammad - sur lui la Grâce Divine et la Paix. L'ultime Prophète fut l'unique réceptacle de ce Message Divin, qu'il annonça ensuite au monde. Entre Dieu et l'homme, l'intermédiaire de ce Message fut l'Ange Gabriel. Ce Message descendit jour après jour durant vingt-trois ans, au fur et à mesure des besoins, tant spirituels que juridiques, de la communauté musulmane naissante.
Le Coran fut révélé depuis l'an 10 avant l'Hégire, jusqu'à l'an 13 après l'Hégire. Le Coran n'est pas un écrit humain mais Divin. Pour preuve, le manque de contradiction qui le caractérise, alors que la Bible fourmille de contradictions :
« Ne méditent-ils donc pas le Coran ? S'il venait d'un autre que Dieu, ils y trouveraient de nombreuses contradictions». (Coran 4,82)
Le premier secrétaire du Prophète, Zayd ibn Thabet, a rédigé un muç-haf (livre relié) complet du Coran. Et c'est son recensement des versets et sourates qui a été unanimement reconnu comme conforme à la récitation orale définitive qu'en avait fait le Prophète durant le dernier mois de Ramadan qui a précédé son retour vers le Créateur. Il n'y a aucune contestation de ce fait. Toutes les écoles juridiques de l'Islam, Sunnites, Chi'ites, Karedjites , possèdent cette unique version du texte révélé. Et Dieu coupe court à tout doute sur ce sujet :
« C'est Nous qui avons fait descendre le Rappel, et c'est Nous qui en sommes le Gardien » (Coran 15,9).
Le Coran est le Message final adressé aux hommes dans leur totalité :
« Nous ne t'avons envoyé que comme annonciateur et avertisseur à tout le genre humain. Mais la plupart des hommes ne savent pas». (Coran 34,28)
Le Coran est un texte qui a de nombreux aspects. Des aspects « théologiques», réaffirmant principalement l'Unicité absolue de Dieu et désignant Ses Noms et attributs. Des aspects historiques, rappelant certains épisodes édifiants de la vie des prophètes et des peuples antérieurs. Il annonce également des événements futurs et le monde à venir (l'au-delà), le Paradis et l'Enfer. C'est aussi un texte législatif déterminant le cadre moral et juridique en matière de règle de vie, pour la communauté des croyants, jusqu'au Jour du Jugement dernier. Il indique également l'attitude que les Musulmans doivent observer à l'égard des autres communautés : les Chrétiens, les Juifs, Sabéens, Mages (ou Mazdéens ou Parsis), les Polythéistes, les Athées, les Hypocrites avérés, selon les circonstances. C'est aussi, enfin, un Texte qui ouvre sur la réalité « métaphysique » et conduit l'aspirant dans la voie du Rapprochement de Dieu.
Dieu a donné le Coran pour redonner la Foi pure aux humains. Son ordonnancement même, qui n'est pas chronologique mais répond à une « logique Divine» supra humaine, n'est pas le fruit du hasard. Sa lecture méthodique et sa compréhension permettent de répondre complètement à toutes les questions essentielles que se pose l'humanité depuis toujours. Et rien n'y est omis pour nous transmettre et parfaire cette Foi, qui est certes l'effet d'une grâce Divine «invisible», mais qui se nourrit aussi de Sa Parole «lisible».
L'effort humain, pour acquérir et appliquer la science sacrée contenue dans le Coran, cet effort est le signe absolu de notre reconnaissance envers Lui, et cela a pour conséquence d'amplifier indéfiniment la
Grâce divine :
« C'est ainsi que Nous récompensons quiconque se montre reconnaissant». (Coran 54,35)
« Souvenez-vous et Je Me souviendrai de vous ! Rendez- Moi grâces ! Ne soyez pas ingrats!» (Coran 2,152)
«Si vous êtes reconnaissants, je ferai, certes, encore plus pour vous. Mais si vous êtes infidèles, Mon châtiment sera terrible pour vous».
(Coran 14,7)
Le Coran est le dernier Rappel avant le Jugement dernier. Il contient des
Promesses et des Menaces précises. Il a été annoncé à tout l'univers. Il est disponible dans toutes les langues. Il confirme et protège les Ecritures antérieures qui étaient de «seconde main» et ont subi des altérations. Il indique le Chemin Droit qui commence par la Soumission, se gravit par la Foi et fait accéder à la Vertu. Arrivé à ce stade, le vertueux ressent constamment le Regard de Dieu sur lui, il «goûte» à la Présence
Divine. Il «habite» déjà, en esprit, sa demeure dernière dans la Vraie Vie auprès de son Créateur Miséricordieux et Aimant.
Son «coeur» est devenu une «demeure» de Dieu - Exalté et Magnifié soit-Il. Ce processus de purification est appelé les savants musulmans.
Louange à Dieu, Souverain de l'univers.
Conférence de Munich: les relations transatlantiques au menu des discussions
Cette année, la Conférence de Munich sur la sécurité se tient sous le signe de vives inquiétudes qui relèvent des politiques transatlantiques de la nouvelle administration américaine.
Ce vendredi 17 février, la 53e Conférence de Munich sur la sécurité commence ses travaux alors que les dirigeants européens ressentent une inquiétude sans précédent quant aux politiques transatlantiques de Donald Trump.
À cette conférence, rendez-vous annuel des décideurs politiques du monde, participent plus de 500 personnalités, venues du monde entier, pour discuter du terrorisme et des menaces qui mettent en péril la sécurité mondiale.

Depuis 1963, les relations transatlantiques de l’Europe restent au menu des discussions à la Conférence de Munich. Cette année, à peine quelques semaines après l’investiture du nouveau président des États-Unis, les participants à la Conférence de Munich sur la sécurité vont discuter de l’avenir des relations transatlantiques, menacées par l’arrivée de Donald Trump.
La délégation américaine comprendra le vice-président Mike Pence, les secrétaires à la Défense et à la Sécurité intérieure James Mattis et John Kelly, et une dizaine d’élus du Congrès.

Le directeur de cette édition de la Conférence de Munich, Wolfgang Ischinger affirme que « la situation sur la scène internationale n’a jamais été pleine d’autant d’incertitudes depuis des décennies ».
Cette conférence se tient du 17 au 19 février 2017.
« Nous ne quémanderons pas d'Israël », (Al-Zahar)
En réaction aux allégations tenues par le ministre israélien des Affaires militaires qui avait assujetti la prospérité de Gaza à des conditions, l’un des hauts cadres du mouvement de la Résistance islamique de la Palestine, Hamas a déclaré que ce mouvement ne se soumettra jamais aux exigences des responsables du régime de Tel-Aviv.

Selon le site d'information « Palestine al-Youm », Mahmoud al-Zahar, membre du bureau politique du Hamas a réagi aux allégations proférées par le ministre israélien de la Guerre Avigdor Lieberman disant que si le Hamas concrétisait quelques conditions, Israël serait le premier à investir à Gaza et cette ville pourrait devenir une nouvelle Singapour.
« Nous exigeons la libération par Israël des combattants palestiniens pour que le terrain soit propice à la libération des soldats israéliens. Si nous souhaitons que Gaza devienne un jour une nouvelle Singapour, nous pourrons la reconstruire avec non propres mains et nous ne nous soumettons pas aux conditions posées par des responsables israéliens », a-t-il renchéri.
« Des prisonniers palestiniens se trouvent dans les geôles israéliennes et ils font l’objet du mauvais comportement des geôliers du régime de Tel-Aviv. Ils se trouvent dans le couloir de la mort. C’est la raison par laquelle la question des militaires israéliens est assujettie à la libération des prisonniers palestiniens », a-t-il réaffirmé.
« Si le Hamas livre des corps de Hadar Goldin et Oron Shaul, deux militaires israéliens, et dépose ses armes, en contrepartie Israël créera 40.000 emplois à Gaza et investira dans son port, son aéroport et ses zones industrielles et Gaza pourrait devenir un jour une nouvelle Singapour ou une nouvelle Hong Kong», avait lancé Avigdor Lieberman.
Les relations entre l’Iran et la Russie se renforcent davantage
Selon le vice-ministre russe des Affaires étrangères, l’Iran est un partenaire digne de confiance et fiable pour la Russie.
Évoquant la poursuite des coopérations constructives entre Téhéran et Moscou, le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Riabkov a affirmé que les relations amicales qu’entretiennent Téhéran et Moscou n'étaient pas subordonnées à des conditions étrangères, d'autant plus que les deux pays coopèrent dans divers domaines dont la lutte contre le terrorisme et l’accord nucléaire iranien.
« L’Iran reste un partenaire fiable et stable de la Russie et il fait partie de l’un de ses voisins les plus proche. Les relations au beau fixe entre Téhéran et Moscou ne seront pas soumises aux conditions étrangères », a-t-il réaffirmé soulignant : « Les deux capitales mènent une coopération accrue dans plusieurs domaines, surtout celui de la lutte contre le terrorisme et cette coopération se poursuivra ».
La "Russie et l’Iran vont continuer de coopérer ensemble pour la mise en œuvre de l'accord conclu entre l'Iran et les 5+1, connu sous le nom du plan global d’action commun" a assuré Sergueï Riabkov.
WikiLeaks: « La CIA espionnait la présidentielle française 2012»
Le site lanceur d'alerte WikiLeaks vient de révéler une campagne d’espionnage de la CIA visant la présidentielle française en 2012.
WikiLeaks a publié, jeudi 16 février, trois documents de la CIA en matière d’une campagne d’espionnage ciblant les hommes d’État français pendant les sept mois qui ont mené aux élections présidentielles 2012.
Selon Russia Today, cette campagne, menée par la CIA, a visé tous les partis politiques majeurs de France dont le Parti socialiste (PS), le Front national (FN) et l'Union pour un mouvement populaire (UMP).
Cette affaire d’espionnage relevait de l’incertitude de la CIA d’une réélection de Nicolas Sarkozy. C’est la raison pour laquelle l’agence américaine a chargé ses agents de suivre les discussions privées de l’ex-président français à propos d’autres candidats à la présidentielle.
La CIA justifie cette opération d’espionnage sous prétexte qu’elle voulait « aider les analystes et les décideurs politiques des États-Unis à prévoir la perspective des relations franco-américaines » pendant l’époque suivant les présidentielles françaises.
La campagne d’espionnage, menée par les unités d’espionnages humaine (HUMINT) et électronique (SIGINT), s’était plutôt focalisée sur l'UMP, alorsle parti au pouvoir. La CIA entendait se renseigner sur les approches électorales du parti envers les États-Unis, le Royaume-Uni, la Libye, la Palestine, la Syrie, la Côte d’Ivoire et Israël.

L’agence de renseignement américaine avait également ordonné à ses espions d’obtenir des informations à propos des sources de financement des candidats à la présidentielle française.
L’opération de la CIA a débuté en novembre 2011 et elle s’est poursuivie jusqu’à l’entrée du nouveau président à l’Élysée en mai 2012.
Ce n’est pas le premier cas d’espionnage des États-Unis de leurs alliés européens. Il y a deux ans, une autre affaire, ciblant la chancelière allemande Angela Merkel, a suscité un grand tapage médiatique, aboutissant même à l’expulsion du représentant de la CIA d’Allemagne.
L’Iran condamne l’explosion terroriste de Bagdad
L’Iran a condamné vigoureusement par la voix de son porte-parole du ministère des Affaires étrangères l’explosion qui a frappé hier jeudi 16 février Bagdad, capitale irakienne.
Le porte-parole de la diplomatie iranienne, Bahram Qassemi a exprimé sa solidarité avec le gouvernement et la nation irakiens et condamné vigoureusement les récents attentats ayant secoué l’Irak notamment l’explosion qui s’est produite hier jeudi à Bagdad, laissant des dizaines de morts et de blessés.
« Grâce aux courages affichés par l’armée et les Unités de mobilisation populaire irakiennes (Hachd al-Chaabi), les terroristes comptent leurs derniers jours en Irak. La population de ce pays, toute ethnie et religion, tendance confondue, fêtera bientôt la victoire sur les daechistes et de telles mesures aveugles et passives n’ébranleront jamais sa volonté. Plus résolue, la nation irakienne va nettoyer sa patrie de la présence funeste des terroristes », a-t-il conclu.
Rappelons-le qu’au moins 52 personnes ont été tuées et des dizaines d’autres blessées jeudi dans l’explosion d’une voiture piégée à Bagdad revendiquée par le groupe terroriste Daech.
Violences intercommunautaires au Mali : au moins 20 morts
Au moins 20 personnes ont été tuées, ces derniers jours, dans des violences intercommunautaires au Mali, selon un bilan annoncé par le ministère de la Sécurité du pays.
Cité par Reuters, les affrontements meurtriers ayant opposé les communautés bambara, principale ethnie du pays, et peule, minoritaire, dans les localités de Kama et Sènèbamanan, ont fait au moins 20 morts et 16 blessés, sans oublier quelque 600 déplacés.
Le bilan reste toujours provisoire, annonce la télévision malienne, qui évoque également d’importants dégâts matériels.
Selon l’AFP, « les affrontements ont éclaté à la suite de l’assassinat le 11 février d’un agriculteur bambara, imputé à des terroristes, suivi de représailles contre des Peuls accusés d’avoir des liens avec des terroristes. »
Le Mali est depuis 2012 le théâtre de violences et d’actes terroristes d’envergure opposant divers groupes du pays.
L’ONU a appelé à plusieurs reprises le pays à mettre fin à ces violences.
Coup de grâce de Trump à l'espoir des Palestiniens
Lors d'une conférence de presse Lors d'une conférence de presse commune, M. Netanyahu, qui entretenait des relations exécrables avec Barack Obama, a loué le nouveau locataire républicain de la Maison Blanche, jugeant qu'il offrait "une occasion sans précédent" pour faire avancer la paix.
"Il n'y a pas de meilleur soutien du peuple juif et de l'Etat juif que le président Donald Trump", a-t-il martelé.
Au moins neuf morts dans un attentat-suicide à Bagdad
L'explosion a provoqué un incendie, détruisant de nombreuses voitures civiles et causant des dommages à de nombreux commerces et bâtiments, selon la même source.
Le nombre de morts pourrait augmenter. Les ambulances, véhicules policiers et civils ont évacué les victimes aux hôpitaux et centres médicaux de la ville, a ajouté la même source.
Aucun groupe n'a revendiqué l'attentat pour l'instant, mais Daech est généralement responsable de ce type d'attaques kamikazes perpétrées contre les forces de sécurité et sur des sites fréquentés tels que des marchés, des cafés ou des mosquées dans l'ensemble du pays.
La Femme en l'Islam
Au nom d'Allah, le Clément, le Miséricordieux
Louange à Dieu et que la paix soit sur les serviteurs qu'Il a élus.
Dieu créa l'homme et la femme et a voulu qu'ils se meuvent dans les profondeurs de la difficile expérience vivante, pour qu'ils puissent se comporter, avec responsabilité dans la sphère du permis et de l'interdit… le Paradis fut –selon le Noble Coran- le premier lieu de l'épreuve: ils pouvaient, telle fut l'objet de l'épreuve, manger là où ils le voulaient, de tous les fruits du Paradis et de tous ses arbres, sauf d'un seul. Tout se passait bien dans le sens du respect de l'engagement car l'homme et la femme ne connaissaient qu'une seule dimension de l'expérience: celle consistant à obéir et à se conformer aux recommandations de Dieu. Mais envieux et injuste, Satan qui fut mécontent de la création d'Adam et de l'honneur qu'il obtint auprès de Dieu refusa, par orgueil, de se prosterner devant lui, puis profita de la naïveté d'Adam et d'Eve, de leur bonté, de leur faiblesse et de leur manque de fermeté et de volonté pour leur insuffler l'idée obsessionnelle. Il les incita donc à découvrir l'autre dimension de l'expérience et, les plongeant dans des rêves agréables, il les poussa à s'interroger: pourquoi cet arbre a-t-il été interdit parmi tous les autres? Ils ne pouvaient pas trouver la réponse, mais il la leur insuffla: c'est l'arbre de la vie éternelle, l'arbre des biens inépuisables. Celui qui en mange ne connaîtra pas la mort!
De la sorte, le premier rêve prit place dans l'imaginaire de l'homme et de la femme. Ils en mangèrent donc sans réfléchir et sans se pencher sur les conséquences négatives de cet acte… Ils trébuchèrent ensemble et leurs nudités apparurent à leurs yeux. Alors, ils se mirent à se couvrir avec des feuilles cueillies sur les arbres du Paradis.
L'initiative était prise par l'homme et la femme, mais Adam en fut seul responsable. Cependant, Adam reçut des paroles de son Seigneur qui lui accorda le pardon et le dirigea sur la bonne voie.
L'homme comprit, et sa femme aussi, ce qu'est Satan. Ils saisirent aussi ce qu'est l'autre dimension des choses et ce qu'est l'expérience dans ses conséquences négatives et positives… Ils saisirent ce que veut dire la responsabilité dans son contenu spirituel, intellectuel et pratique… Ils saisirent ce qu'est le terrain du conflit, ce qu'est l'éducation de soi par la crainte révérencielle (taqwâ) et ce qu'est la culture de la volonté par la détermination et la fermeté.
Adam descendit donc avec sa femme et ils s'établirent sur terre. Satan descendit avec eux pour que prenne naissance, dans le bas-monde, l'histoire du conflit entre la raison et l'instinct, entre le vrai et le faux, entre le bien et le mal.
Les messages divins se succédèrent pour mettre l'homme et la femme, ensemble, face à la responsabilité. Si la continuité de la vie s'assurait à travers leur interaction physique, de telle sorte que chacun d'eux, pris séparément, ne pouvait aucunement reproduire la vie dans la nouvelle naissance, l'évolution spirituelle ainsi que le développement pratique et la prospérité matérielle de la vie ne pourraient prendre leur élan que dans la responsabilité commune. Ainsi, chacun –de l'homme et de la femme- a un rôle qui correspond à ses caractéristiques spécifiques les distinguant l'un de l'autre et un rôle commun qui correspond à la communauté de leur appartenance humaine et à celle de leur volonté, de leur pensée et de leur mouvement.
Ainsi, Dieu voulut que l'homme et la femme mettent leur raison en action afin d'équilibrer l'affectivité en la sauvegardant de l'évanouissement et de la déviation. Il voulut qu'ils fertilisent l'affectivité pour ainsi raffiner la raison en l'empêchant de se durcir et de dépasser la mesure. Il leur dit qu'il se peut que l'un d'eux soit plus affectueux que l'autre, en vertu de ses caractéristiques propres relatives à la masculinité ou à la féminité, à la paternité ou à la maternité… Mais cela ne doit pas empêcher la raison d'être puissante, supérieure et dynamique. La raison ne doit être ni figée ni exclue. Il faut la consulter même pour se prononcer au sujet des sentiments relevant du domaine de l'affectivité; il faut s'ouvrir à la raison même quand il ne s'agit que des petites choses de la vie.
A la lumière de cet enseignement, la législation islamique cherche à assurer l'équilibre humain et s'intéresse au rôle central de l'équilibre dans la vie. Elle légifère pour l'homme et la femme pris ensemble; ce qui exige la diversité à l'intérieur de l'unité; ce qui enrichit le contenu intérieur de l'unité à travers la diversité des éléments aux caractéristiques différentes et permet de discerner l'utile dans ce qui est permis et recommandé et le nuisible dans ce qui est interdit et rejeté. Et tout cela à la suite de l'étude minutieuse de ce qui peut leur être avantageux et de ce qui peut rendre meilleur le monde qui les entoure.
Pour toutes ces raisons, il est indispensable de se pencher sur la question des droits de la femme dans la vie, à travers le contenu théorique de ces droits pris dans leur rapport avec le sens de ce qui est avantageux pour la vie pratique, et non à travers le contenu de nos sensibilités affectives. Le caractère limité de notre univers implique que chacun de ces phénomènes, ou des éléments constitutifs de ces phénomènes, perde une partie de son être, de sa conscience, de son tempérament, de son statut ou de ses ambitions, au profit de l'autre. Et ce pour que, dans la vie, il y ait, pour ainsi dire, et puisqu'il est impossible d'atteindre l’absolu, des concessions réciproques pour que chacun échange avec l'autre ce qu'il lui prend contre ce qu'il lui donne.
Le problème de certains penseurs est, peut-être, dans le fait qu'ils se laissent absorber par le drame du sujet au lieu de s'intéresser à l'équilibre de la vie. Ils se détournent ainsi de la réalité pour sombrer dans le déséquilibre, ce qui est un drame encore plus douloureux, dans la mesure où le préjudice touchera les deux parties, l'homme et la femme, à la fois. Car ce que l'une des deux parties fait, sans prise en considération du pour et du contre, est nuisible pour cette partie elle-même et pour l'autre partie.
Ces considérations sont en rapport avec la question des libertés et des modalités de leur respect, lorsqu'on a à observer la réalité sous tous ses aspects et lorsqu'on a à être conscient de toutes les dimensions du problème humain, pris dans son sens réel. Il se peut qu'une contrainte, donc quelque chose d'indésirable en soi, soit imposée à la femme. Mais il se peut aussi que cette contrainte conduise à quelque chose de positif vu sous l'angle de l'équilibre du mouvement vital. Il se peut aussi qu'une contrainte semblable, en rapport avec ses responsabilités et ses devoirs, soit imposée à l'homme. Elle pourrait porter atteinte à son orgueil mais pour lui assurer beaucoup de bien sur le plan de l'équilibre des droits et des devoirs qui sont communs à l'homme et à la femme.
Le problème est que beaucoup de gens regardent le tableau sous un seul angle et se penchent sur un seul aspect des problèmes. Ils ne s'aperçoivent pas, de ce fait, du secret qui explique la présence de la beauté ici et de la laideur ailleurs, du bien sous cet aspect-ci et du mal sous cet aspects-là.
Ces réflexions sont une tentative pour saisir la ligne de l'équilibre dans le regard que porte l'Islam sur la femme considérée dans son indépendance, mais aussi sous l'angle de sa vie avec l'homme, sous l'angle de sa responsabilité dans la vie et dans les appels discrets de son humanité et de ses aspirations.
Il nous semble que, dans leurs expériences dans le domaine de l'ijtihâd (effort intellectuel), les jurisconsultes doivent multiplier leurs efforts et se pencher sur l'affaire avec l'ouverture intellectuelle nécessaire pour comprendre le texte sans rester prisonniers des aspectes négatifs de la réalité. Et ce pour découvrir la profondeur de la conception islamique de cette question vivante qui continue à alimenter les discussions qu'elles soient au niveau des idées, de la législation, de la méthode et du mouvement…. Certaines fatwa (qualifications juridiques) sont prononcées, il est vrai, à partir de conditions subjectives et non objectives.
Nous espérons tant que ce livre arrivera à traduire la contribution de la conception islamique de la femme et que les observations et remarques des lecteurs seront assez critiques pour corriger l'erreur, empêcher la déviation et éclairer l'idée.
Louange à Dieu, le Maître des Mondes!
Nous comptons sur Lui,
Il est le meilleur de ceux auxquels on se confie!
Le Paradis est sous les pieds des mères
La maternité : Une cime de dévouement et d’affection
Dès ses débuts dans le Noble Coran et la sainte Sunna prophétique, l’Islam a donné à la mère un statut distingué par rapport à celui du père pour ce qui est du dévouement, d’affection et de charité. Car pour donner la vie à l’enfant, la mère met la totalité de l’effort et porte la totalité du poids. Il existe une différence entre la paternité et la maternité. La première ne constitue pas une fatigue corporelle pour l’homme qui ne met en œuvre que son instinct et son désir, alors que la seconde constitue une tâche lourde et expose la mère au danger. C’est elle qui entretient l’enfant, qui le nourrit de tout son corps et aux dépens de sa santé, qui s’expose au danger lors de l’accouchement et de l’allaitement, ce qui entrave la liberté de la mère et réduit l’espace de son mouvement.
Dieu, le Très Haut, a parlé des peines de la mère beaucoup plus que celles du père : ((Et nous avons enjoint à l’homme la bienfaisance envers ses parents. Sa mère l’a péniblement porté et péniblement accouché. Grossesse et sevrage en trente mois, puis quand il a atteint ses pleines forces et atteint quarante ans, il a dit : ‘Ô Seigneur ! Dispose-moi pour que je rende grâce du bienfait dont Tu nous a comblé, moi et mes parents’)) (Coran XLVI, 15).
D’autre part, le père a le mérite de travailler pour subvenir aux besoins de la famille. Pour cette raison, Dieu considère le père et la mère comme égaux dans la responsabilité à l’égard de l’enfant et dans le devoir de bienfaisance de ce dernier à leur égard. Cette égalité est signalée dans beaucoup de versets coraniques, mais la mère a beaucoup de mérites en raison de ses peines dans la grossesse et l’accouchement.
Dans ce sens, la Tradition Prophétique dit que « Le Paradis est sous les pieds des mères ». D’autres Traditions disent que si la mère enceinte est décédée lors de l’accouchement, elle aura la même rétribution que les martyrs, ces derniers protégeant la terre de la nation et sa dignité, alors que la mère donne naissance aux martyrs, aux combattants, aux savants, aux dirigeants et aux réformateurs.
Dans l’Epître des Droits, l’Imâm Zayn al-‘âbidîn (p) adresse à chacun de nous les paroles suivantes : « Le droit de ta mère revient au fait qu’elle t’a porté là où personne ne supporte personne, qu’elle t’a donné du fruit de son cœur ce que personne ne peut donner à personne, qu’elle t’a protégé par la totalité de son corps sans se soucier de sa faim pour te donner à manger, de sa soif pour te donner à boire, de son dépouillement pour t’habiller, du soleil brûlant pour t’ombrager, d’avoir des insomnies pour te procurer le sommeil. Elle t’a protégé de la chaleur et du froid et il n’est dans ton pouvoir de la remercier que par l’aide de Dieu ». Il est clair que ce que la mère procure à son enfant ne peut être procuré par personne à quiconque d’autre.