تقي زاده

تقي زاده

Une source syrienne basée dans la province d'Idlib a révélé que la récente attaque chimique lancée par des terroristes contre une zone résidentielle à Alep avait été effectuée avec des obus ayant été manipulés par des "experts français" et contenant des produits toxiques tels que le chlore.

Une source dans la banlieue d’Idlib a affirmé que les obus tirés sur la province d’Alep, faisant plus d’une centaine de victimes, avaient été manipulées par des spécialistes français, a annoncé la chaîne d’information libanaise Al-Mayadeen.

Un expert militaire américain vient de reconnaître que l’Iran est en mesure d’interdire aux navires américains d’entrer dans les eaux du golfe Persique.  

Michael Jones, auteur chez le magazine Culture Wars, a déclaré que l’Iran était en mesure d’interdire au porte-avions américain USS John Stennis d’entrer dans les eaux du golfe Persique, à condition que le Leader de la Révolution islamique l’ordonne.

« Les porte-avions sont récemment devenus les instruments d’une nouvelle forme de guerre. Les Iraniens peuvent arrêter les navires qui entrent dans le détroit d’Hormuz et ces navires y resteront bloqués sans avoir la capacité d’en sortir. Une autre question qui se pose est de savoir si le USS John Stennis serait en mesure de se protéger contre une attaque au missile. Personne ne peut répondre à cette question. Lorsque les forces militaires russes ont lancé des attaques au missile contre la Syrie depuis la mer Caspienne, les États-Unis ont tout simplement retiré leurs navires du golfe Persique », a réaffirmé Michael Jones.

Selon certaines sources, le porte-avions USS John Stennis ainsi que d’autres navires américains arriveront dans les eaux du golfe Persique d’ici la fin de semaine.    

Alors que les Américains continuent à mener un jeu bien complexe combinant à la fois les FDS et Daech, leurs frappes aériennes se poursuivent sans relâche contre Hajin. La rive orientale de l'Euphrate au sud et au sud est de Deir ez-Zor étant toujours le théâtre de pseudo combats entre Daechistes et les FDS. En effet et au regard de l'intensité des combats, les Américains s'intéressent surtout à Hajin et à al-Bahra tout comme aux monts "al-Baghour".

En effet, si Daech s'empare à nouveau d'al-Bahra, Hajin qui est pour l'heure leur principale base de campement à l'est de l'Euphrate, sera "fortifiée". Ce jeu du chat et de la souris que se livrent les deux supplétifs des États-Unis à savoir Daech et les FDS vise surtout à étendre le champ d'action américain dans le triangle frontalier limitrophe de l'Irak et de la Jordanie dans le sud et relier cette zone au nord est syrien. 

Outre les combats FDS-Daech qui s'abattent sur la région, les bombardiers américains et les unités d'artilleries françaises mènent une oeuvre de "nettoyage systématique", quitte à pousser les habitants à partir. Une politique de terre brûlée puisque les habitants de Deir ez-Zor ne veulent pas de la présence permanente des Américains dans leurs villes et villages. Au moins cinq personnes ont été tuées, dans la nuit de mercredi à jeudi 5 décembre, dans les frappes des avions de la coalition américaine contre la ville de Hajin et le village d’al-Chaafa, dans la province syrienne de Deir ez-Zor. 

 

Ce bilan est à s'ajouter à celui des raids menés le 30 novembre contre Hajin, régulièrement bombardé au phosphore blanc. « Plus de 30 civils ont été massacrés le 30 novembre dans un raid aérien de la coalition contre un village, Abou al-Hassan, du gouvernorat de Deir ez-Zor », avait rapporté la télévision syrienne.

Sous prétexte de bombarder les repaires de Daech, des nombreuses bombes ont été larguées sur les zones résidentielles de la province de Deir ez-Zor. L'action militaire conjointe de l'aviation US et des artilleurs français de l'OTAN qui agissent depuis l'Irak ont poussé 525 habitants de l'est de l'Euphrate à quitter leurs domiciles et à se réfugier dans l'est du gouvernerat de Deir ez-Zor. Cette nouvelle configuration permet aux Américains d'étendre "le périmètre" qu'ils ont eux-même placé et de façon illégale autour de la base d'al-Tanf.

La semaine dernière, les chasseurs bombardiers US ont frappé à 46 reprises l'est de l'Euphrate. La plupart des raids utilisaient du phosphore blanc. 

Damas saisit une fois de plus l’ONU et son Conseil de sécurité pour dénoncer les crimes de la coalition US contre les Syriens. Damas affirme que la coalition américaine tente de « saper » les opérations antiterroristes menées par l’armée syrienne.

Le gouvernement français recule et il n’y aura pas de hausse des taxes sur les carburants en 2019. Mais n'est-ce pas un peu tard : la colère anti-globalisation s'empare désormais des lycéens, des transporteurs routiers et même d'une partie de la police. En se dressant contre leurs institutions, les Français sont de loin le premier peuple en Occident à prendre des risques personnels pour s’opposer à la globalisation financière.

En Grande-Bretagne, le peuple a voté Brexit, en Hongrie, les gens ont choisi l'illibéralisme et en Italie, on a opté pour un gouvernement anti-Système. Bien que les Français n’en aient peut être pas dans leur totalité conscience de l'ampleur de leur mouvement et imaginent encore que leurs problèmes sont exclusivement nationaux, leur cible devrait être les mêmes que celles qui a écrasé la région des Grands lacs africains et une partie du Moyen-Orient. C'est d'ailleurs pour cette même raison que les secousses telluriques de leur mouvement ont très rapidement gagné la Belgique, l'Allemagne, la Bulgarie, la Serbie... Seuls les peuples qui comprendront la logique qui les détruit, qui y "résiste" et qui la rejetteront pourront survivre.

Inquiet et surpris face à une si vaste mobilisation, le clan "Macron" a annoncé mercredi 5 décembre, par la voix de son Premier ministre français, Édouard Philippe, l’abandon des taxes sur l’essence et les carburants dans le cadre du projet de loi de finances 2019. Et ce, à peine quelques heures après avoir annoncé un moratoire de six mois. 

Qualifié d"entourloupe", cette annonce s'est avérée incapable d'apaiser la colère des Français qui ont affirmé poursuivre leur mouvement et ce fut à ce moment là que le régime "Macron" a compris que la "menace" est bien sérieuse. 

Alors que le régime israélien a annoncé le mardi 4 décembre avoir le « Bouclier du Nord », les experts sont d’avis que cette opération n’est qu’un simple spectacle et qu’elle n’aboutira pas à une guerre.

« Étant donné que Tel-Aviv est conscient de ses faiblesses face à la Résistance, la nouvelle opération lancée par l’armée israélienne ne se finira pas par une guerre », a déclaré le général à la retraite de l’armée libanaise Amin Hoteit lors d’un entretien avec la chaîne d’information Palestine al-Yaum (Paltoday).

« L’opération en cours n’est qu’un simple spectacle. En fait, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu ayant beaucoup de problèmes sur le plan national, il avait besoin d’un tel spectacle pour assurer son avenir politique et faire face aux crises dues aux revers qu’il a subis sur tous les fronts, y compris les récentes défaites à Gaza et en Syrie », a-t-il indiqué.

« Nombre d’éléments du groupe terroriste Daech reçoivent des formations militaires dans les bases américaines près de la frontière syro-irakienne », a-t-on appris d’un expert irakien.

Hafez al-Basharat, expert politique irakien, a déclaré le mercredi 5 décembre dans une interview exclusive avec le site web al-Maalomah que nombre d’éléments du groupe terroriste Daech recevaient des formations militaires dans les bases américaines près de la frontière syro-irakienne.

« Les États-Unis ont interdit tout vol au-dessus de ces bases militaires et ils ne fournissent aucune information sur ce qui s’y passe. De nombreuses sources au sein des services de renseignement irakien et russe confirment que ces bases militaires sont devenues un lieu de formation et d’entraînement pour les groupes terroristes, notamment pour les éléments de Daech. Il se peut que les États-Unis entendent réorganiser le groupe Daech en Irak. Aucun satellite n’a encore pu transmettre des images de ce qui se passe dans lesdites bases », a déclaré Hafez al-Basharat.

Fin octobre 2018, les Unités de mobilisation populaire d’Irak (Hachd al-Chaabi) se sont mises en état d’alerte dans les régions frontalières d’Irak après qu’une position des Forces démocratiques syriennes (FDS) eut été occupée par les terroristes de Daech. À l’époque, les Hachd al-Chaabi ont envoyé des renforts considérables à la frontière irako-syrienne pour ainsi repousser toute tentative d’infiltration de Daech depuis le territoire syrien.

Cette initiative des Hachd a provoqué l’ire de Washington qui a ensuite utilisé tous ses moyens pour se venger des combattants des Hachd al-Chaabi. C’est ce qui accrédite la récente analyse de Hafez al-Basharat.

Les dernières statistiques annoncées par les responsables montrent que 3 000 enfants yazidis sont toujours dans les mains du groupe terroriste Daech.
  
 
La direction des affaires religieuses des Yazidis du ministère du kurdistan irakien a annoncé dans un communiqué les dernières statistiques de l'ONU jusqu'à la fin du novembre de 2018 depuis l'agression de Daech en 2014.

Selon ces statistiques, quatre ans après l'attaque de Daech, 3 083 enfants Yazidis dont 1 427 filles sont toujours kidnappés par les insurgés de Daech.

Au total, le groupe terroriste Daech a 6 417 personnes ont été kidnappées par Daech dont 3 334 ont été libérées. Le reste est toujours dans les mains de Daech, selon les statistiques.

71 fosses communes et des dizaines de tombe ont été découvertes. Ces gens sont des Yazidis tués par des insurgés de Daech.

L’Iran est présent en Irak et en Syrie à la demande de leur gouvernement et pour des conseils militaires. Et il n'a nullement besoin d'avoir des bases militaires dans ces deux pays, a affirmé le porte-parole des forces armées iraniennes, Abolfazl Chekartchi, en allusion aux prétentions récurrentes d'Israël concernant des attaques contre les "bases iraniennes en Syrie". 

« L’Iran ne s’ingère pas dans les affaires intérieures ni de l'Irak ni de la Syrie. Et sur cette base, il n'a pas besoin d'avoir des bases militaires ni en Syrie  ni en Irak. Et en l'absence des bases militaires, je ne vois pas comment nos ennemis pourraient les attaquer!  », a affirmé le porte-parole des forces armées iraniennes. 

 

Le représentant spécial des États-Unis pour la Syrie, James Jeffrey, vient d’annoncer qu’il fallait mettre un terme au « processus d’Astana » et confier, à nouveau, la solution politique de la guerre en Syrie à l’ONU. Cette annonce sonne pour de nombreux analystes, le glas d'une entente russo-américaine en Syrie surtout qu'elle succède à un tir de missiles sans précédent le 3 décembre contre une base de l'armée syrienne à Homs. Deux jours auparavant un raid aux missiles israélien a visé le sud syrien dans l'objectif de localiser les batteries de missiles S-300 en Syrie occidentale, raid qui comme des dizaines d'autres tentatives Israël/OTAN/ USA a échoué, suscitant une riposte cinglante de la DCA syrienne. 

Mais à quoi rime l'attaque américaine contre l'armée syrienne?   

L'attaque a été menée, lundi matin, par les Américains depuis leur base à Al-Tanf  aux confins syro-irakiens contre une base de la 21e division de l’armée syrienne dans le sud d’al-Sukhna à l’est de la Syrie. Une première salve de 10 missiles et une seconde, de 14 missiles sol-sol HIMARS ont été tiré contre les positions de l’armée syrienne à Ghorab situé dans le secteur d’al-Sukhna, à al-Tanf. L’attaque n’a fait que des dégâts matériels, mais elle a attiré toutes les attentions puisqu'elle a visé une localité ultra-stratégique près des frontières irako-jordaniennes. Il est vrai que depuis 2011, les Américains n'ont jamais visé une localité syrienne à moins qu'elle occupe une place de choix dans leur stratégie de guerre. Et c'est le cas d'Al-Sukhna. 

mardi, 04 décembre 2018 12:19

L'USS John C. Stennis dans le golfe Persique

Depuis samedi 1er décembre les Américains sont à nouveau en état de choc : leur secrétaire d'État accuse l'Iran d'avoir fait un teste balistique non ordinaire qui violerait la résolution 2231 du Conseil de sécurité, laquelle, rappelons-le, a déjà été violée et à tambour battant par les États-Unis eux-mêmes. La France et l'Allemagne, elles, ont mis deux jours avant de se dire "inquiets " par ce teste de missile attribué à l'Iran.

Dans la foulée, les États-Unis ont annoncé l'envoi d’ici la fin de la semaine, du porte-avions polyvalent américain à propulsion nucléaire, USS John C. Stennis (CVN-74) dans le golfe Persique qu'ils feront accompagner par leur flotte. C’est la première fois, depuis 8 mois, qu’un porte-avions américain se déploie d'ailleurs dans la région. Officiellement, et à en croire The Wall Street Journal, ce navire devra "appuyer les opérations américaines contre les résidus de Daech en Syrie et la guerre en Afghanistan" mais dans les faits, "ce navire qui restera 2 mois dans la région du golfe Persique  mènera également des opérations de dissuasion face à toute « activité hostile » de l’Iran. 

Mais pourquoi cette panique du côté américain? 

Le test de missile au nom de quoi Mike Pompeo exige désormais à l'Europe d'adopter des "sanctions ciblées" contre l'Iran, n'a été au demeurant ni infirmé ni confirmé par les autorités iraniennes qui ont toutefois souligné que l'Iran poursuivra "assidûment" ses testes de missiles, tant qu'il y aura des menaces contre sa sécurité nationale. Samedi 2 décembre, le porte-parole des forces armées iraniennes, le général Abolfazl Chekartchi a été bien clair. Il a  indiqué, au grand dam des Américains et d'Israël que ni les tests de missile ni le pouvoir défensif de la République islamique d’Iran ne cesseront d’être au service du pouvoir de dissuasion du pays. » : « Nous assurons aux pays de la région que l’Iran ne menace nullement leurs intérêts. Notre programme vise à développer notre pouvoir de dissuasion et notre défense… Si les États-Unis et leurs alliés commettent la moindre erreur stratégique dans la région, l’Iran leur assénera une gifle dont ils se souviendront pendant longtemps. », a tenu à souligner le général.