تقي زاده

تقي زاده

La directrice de publication du journal algérien El-Fadjr, Hadda Hazem, estime que le seul moyen pour les Palestiniens d’enrayer la convoitise du régime d’Israël et des États-Unis est de suivre l’axe de la Résistance et le Hezbollah libanais.

Hadda Hazem écrit :

« La judaïsation de Qods n’est pas nouvelle. Cela fait des décennies que Qods est occupée par les Israéliens. Jusqu’à présent, les musulmans ne pouvaient se rendre à Qods qu’avec un tampon israélien sur leurs passeports. La décision de Trump prend une tout autre dimension. Elle veut signifier que l’entente israélo-palestinienne est impossible. 

Le point positif de cette mesure est que le peuple palestinien s’est de nouveau insurgé contre l’occupation. Les autorités de Washington et de Tel-Aviv ont foulé au pied les accords du passé et bloquent ainsi la création d’un État indépendant palestinien. Contre tous les traités et les résolutions internationaux, ils continuent à construire des colonies sur les terres palestiniennes.  

Il est grand temps que les Palestiniens trouvent un autre moyen de déterminer leur sort. Ils doivent se libérer du joug des pays arabes et rallier l’axe de la Résistance et le Hezbollah libanais : car la question de Qods, qui est la première qibla des musulmans, n’est plus abordée dans les sermons de la prière de vendredi à La Mecque, surtout depuis que Donald Trump est allé en Arabie saoudite pour imposer à ses dirigeants ses directives. Et Mohammed ben Salmane ne pense qu’à les mettre en application. »

Mercredi dernier, l’administration américaine a reconnu officiellement Qods comme capitale d’Israël et décrété ainsi le transfert de son ambassade de Tel-Aviv vers la ville sainte.

Pourtant, la ville de Qods, qui accueille en son sein la mosquée al-Aqsa, première qibla des musulmans, fait partie intégrante de la Palestine, rappelle l’agence de presse IRNA. Elle compte parmi les trois lieux saints de l’islam.

Se basant sur les résolutions onusiennes, Qods-Est demeure un territoire occupé depuis 1967 et fait partie intégrante du reste des territoires palestiniens.  

Le 23 décembre 2016, le Conseil de sécurité a adopté une résolution réaffirmant que la création par Israël de colonies de peuplement dans les territoires palestiniens occupés depuis 1967, y compris Qods-Est, n’a aucun fondement en droit. Aucune modification aux frontières du 4 juin 1967, « y compris Jérusalem », ne sera reconnue, a indiqué le Conseil de sécurité, à l’exception de celles qui ont été convenues entre les parties par la voie des négociations.

Des Français et des Algériens, certains arrivant de Syrie, ont rejoint les rangs de Daech dans le nord de l’Afghanistan, où le groupe terroriste a établi de nouvelles bases.

Alors que Daech a établi de nouvelles bases dans le nord de l’Afghanistan, des témoins et des responsables afghans confirment la présence dans ses rangs de combattants français ou francophones.

« Selon nos informations, un certain nombre de ressortissants français et d’Algériens sont arrivés il y a 15 à 20 jours (mi-novembre) dans le district de Darzab (dans le sud-ouest de la province de Jowzjan) », affirme ainsi le gouverneur du district, Baaz Mohammad Dawar. Ce district est situé dans la province de Jowzjan, frontalière de l’Ouzbékistan, l’une des principales poches où s’est implanté Daech, apparu en 2015 dans l’est du pays.

Le groupe est accompagné de plusieurs femmes, selon le gouverneur, et se déplace avec un interprète venu du Tadjikistan. « Quatre de ces étrangers, dont deux femmes, parlent français et arabe », précise-t-il. « Sept à huit combattants algériens qui ne parlent qu’arabe sont avec eux, en plus de Tchétchènes, d’Ouzbeks et de Tadjiks. Parmi les Algériens de Darzab, certains ont déjà passé du temps en Syrie et en Irak. »

Des centaines de Français, parfois d’origine nord-africaine, ont rejoint les rangs de Daech au Moyen-Orient, induisant une possible confusion sur la nationalité des nouveaux venus. « On les appelle des Arabes, mais ils n’ont pas leur passeport sur eux », reconnaît le porte-parole du ministère de la Défense, le général Dawlat Waziri.

Sur place, un sage terrorisé, qui dit s’appeler Hajji, confie en se mettant à l’écart : « Je les ai vus de mes yeux. Ils sont grands, doivent avoir entre 25 et 30 ans. Ils portent des treillis militaires. » Il ajoute : « Ils ne laissent personne s’approcher. »

Les combattants de Daech ont installé leur camp à quelques centaines de mètres de son village, Bibi Mariam, et de celui de Chahar Dara. « On les voit s’entraîner. Certains disent qu’ils sont là avec leurs familles, mais je ne les ai pas vues. »

« Ils ne parlent à personne, ils circulent à moto, ils vont à la frontière et reviennent », poursuit-il. « Des bergers qui s’étaient approchés pour faire paître leurs bêtes ont disparu : on n’a même pas retrouvé leurs verres à thé. » Selon Hajji, ce camp est surtout formé d’étrangers, « 200 environ : un mélange d’Arabes, d’Européens, de Soudanais et de Pakistanais », qui ont commencé à arriver il y a six mois.

En outre, Daech a recruté une cinquantaine d’enfants du district « de force ou en exploitant la misère des familles », précise le porte-parole du gouverneur provincial, Mohammad Raza Ghafoori. « Certains ont tout juste 10 ans. »

Avec AFP

dimanche, 10 décembre 2017 22:30

Israël n’est plus une puissance aérienne

Il a fallu trois ans à l’armée syrienne pour qu’elle puisse remettre en état ses unités de défense aérienne, premières cibles des terroristes takfiristes qui, aussitôt après le début de la guerre en 2011, s’en sont pris aux principaux sites situés dans le Sud syrien.

Orientés par les services secrets israéliens, les terroristes ont détruit ces unités avant de les dépecer et en remettre les pièces aux services de renseignement israéliens. L’un de ses sites, le plus important sans doute, situé près des frontières israéliennes, se trouvait quelque part entre Deraa et Quneitra, au sud de la Syrie. Les attaques terroristes contre le site de Tal al-Hara ainsi que contre la tour de surveillance de Saidnaya ou encore contre le centre de commandement aérien situé entre Jermana et al-Maliha ont largement miné la défense aérienne syrienne. Mais cette époque est déjà révolue et les récents ratés de l’aviation israélienne en apportent la preuve. L’analyste libanais Omar Maarabouni y revient dans un article repris par le site de la chaîne de télévision al-Mayadeen. 

L’auteur évoque la libération de Saidnaya et de Marj al-Sultan par l’armée syrienne et ses alliés, libération qui a permis à la DCA syrienne de reprendre du poil de la bête, « de se chercher des sites de surveillance et des radars nouveaux », de remettre en état des batteries de défense endommagées. L’une des conséquences de cette remise en état aura été l’abattage par la DCA syrienne, il y a presque un an et demi, d’un avion de combat israélien au-dessus du Golan. Les Israéliens ont été pris de panique, mais ils n’en étaient pas à leur dernière surprise. Il y a deux mois, un F-35 israélien a été pris pour cible par un S-200 syrien optimisé, batterie de missiles de fabrication russe sur laquelle la Russie a d’ailleurs fondé sa défense antimissile.

Ces deux événements ont secoué l’état-major de l’armée israélienne : le crash du F-16 israélien au Golan, dans une zone frontalière entre la Syrie, la Jordanie et Israël a poussé ce dernier à changer de tactique sans toutefois aller jusqu’à innover : l’armée de l’air israélienne a déterré sa tactique des années 80 quand elle frappait les batteries de missiles Sam-6 de la Syrie depuis le ciel libanais.

Le crash du F-35 fut le second choc, contraignant Israël à changer une deuxième fois de tactique et à augmenter l’altitude de vol de ses avions de chasse qui, avant cet incident, survolaient le Liban à une très basse altitude pour distraire les radars syriens. 

Israël a-t-il pour autant réussi à retrouver sa pleine capacité de frappe aérienne en Syrie, pays qui commence à voir le bout du tunnel ? 

Rien n’est moins sûr. Par malheur pour Tel-Aviv, les deux dernières frappes aériennes israéliennes contre la banlieue de Damas (al-Kiswa et Jamariya) ont révélé une autre capacité retrouvée de la DCA syrienne : les batteries de missiles de la Syrie ont réussi à intercepter pas moins de six missiles de croisière sophistiqués d’Israël : Ariha-1 et LORA. 

Au QG de l’armée israélienne règne la confusion la plus totale : l’heure est au bilan, à la révision, et surtout à se demander : que faire ? 

Force est de constater qu’Israël est en train de chercher une solution. Dans les années 70, Israël a fait la même chose : il multipliait les attaques limitées et sporadiques pour savoir comment détruire la flotte syrienne. Mais l’enjeu n’est pas le même. La flotte syrienne des années 70 n’a rien de la DCA que possède actuellement l’armée syrienne. L’aviation israélienne aura du mal à s’engager dans de vastes combats aériens vu la dispersion des unités de la DCA syriennes à travers toute la Syrie et surtout la nette amélioration de la qualité des systèmes d’interception. Les S-200 ou les Sam-5, avec une portée de 150 kilomètres près d’al-Zamir et de Homs, couvrent la quasi-totalité du ciel syrien. Mais il y a aussi les BUK-M2, d’une portée de 50 kilomètres, ou encore les PANTSIR-S1, qui disposent eux aussi d’une portée identique. Ce sont là des batteries capables d’intercepter les missiles de croisière israéliens. La Russie a-t-elle définitivement nui aux intérêts d’Israël ? 

À l’issue d’une rencontre à l’Élysée, ce dimanche 10 décembre, le président français Emmanuel Macron et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu ont pris part à une conférence de presse conjointe.

Emmanuel Macron a déclaré que « la France demeure convaincue que la seule solution, conformément au droit international et à nos engagements de long terme, est de permettre l’établissement de deux États vivant côte à côte en paix et que cela peut émerger par la négociation. Nous soutiendrons en tous cas toute initiative qui serait prise en ces sens ». 

« J’ai invité le Premier ministre à mener des gestes courageux envers les Palestiniens pour sortir de l’impasse actuelle. Il me semble que commencer par le gel de la colonisation et les mesures de confiance à l’égard de l’autorité palestinienne, ce sont des gestes que nous avons évoqués avec le Premier ministre Netanyahu qui sont d’importance », a précisé le président français.

Emmanuel Macron a réaffirmé que Paris prêtait une importance toute particulière à la sécurité d’Israël, appelant tous les pays du poids du Moyen-Orient à œuvrer pour le rétablissement de la sécurité et de la stabilité dans la région.

Le président français a déclaré avoir discuté avec Netanyahu de l’avenir politique de la Syrie et des négociations prévues à ce sujet.

Emmanuel Macron a ajouté que la France ne condamnait pas les récentes déclarations de Donald Trump et qu’elle les désapprouvait seulement. Il a réaffirmé que la décision de Donald Trump envenimerait la situation au Moyen-Orient.

Sans faire aucune allusion aux récentes attaques d’Israël contre la bande de Gaza, le président Macron a condamné « toutes les formes d’attaques » contre Israël ces « derniers jours ».

Il a ensuite déclaré avoir dit à Netanyahu que le discours de Trump contredisait les lois internationales.

Emmanuel Macron a rappelé sa « désapprobation des déclarations récentes du président des États-Unis, que la France juge contraires au droit international et dangereuses pour la paix ».

De son côté, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a repris ses allégations éculées contre la République islamique d’Iran, l’accusant de vouloir étendre son influence partout dans la région, afin de détourner l’attention de l’opinion publique de la question de Qods et de minimiser la reconnaissance très controversée de cette ville en tant que capitale d’Israël. 

En trois ans d’existence, la coalition internationale dirigée par les États-Unis n’a obtenu qu’assez récemment son premier « résultat » dans la lutte contre Daech, ayant détruit par des bombardements massifs Raqqa et ses habitants civils, a annoncé le ministère russe de la Défense.

Sur fond d’accusations du ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, annonçant que Moscou s’était approprié la victoire sur Daech en Syrie, le ministère russe de la Défense a présenté sa vision des choses sur les opérations, menées par la coalition internationale. 

« En trois ans d’existence, la coalition n’a obtenu que récemment son premier “résultat” dans la lutte contre Daech en Syrie, ayant détruit par des bombardements massifs Raqqa et ses habitants civils », a fustigé le ministère, selon Sputnik.

« S’il existe un rôle positif de la “coalition internationale” dans la défaite de Daech en Syrie, il réside dans le fait qu’elle n’a pas eu le temps de détruire avec ses tapis de bombes comme […] à Raqqa, les autres villes syriennes », a également relaté le ministère.

Moscou a à maintes reprises condamné les frappes aériennes des avions de la coalition américaine en Syrie, car elles ne sont autorisées ni par l’ONU, ni par le gouvernement syrien. La coalition n’a fait qu’entraver l’avancée de l’armée syrienne en bombardant ses positions, ajoute le ministère.

Par le passé, ce dernier avait aussi accusé la coalition américaine d’entraver les opérations de l’aviation russe contre les bases de Daech dans l’est de la Syrie.

« Le Pentagone doit se rendre compte que la Syrie est un pays membre de l’ONU et que les États-Unis ne peuvent pas s’arroger une partie du ciel syrien », dit le ministère russe de la Défense qui rappelle que la coopération entre le Centre russe pour la réconciliation et les administrations de plusieurs régions syriennes continue pour faciliter le retour des réfugiés. En 24 heures, 57 réfugiés ont retrouvé leur foyer, dont 29 à Alep et 28 à Homs. Les médecins militaires russes ont également fourni des soins à 27 d’entre eux.

Par ailleurs, grâce à la coopération entre le Centre russe pour la réconciliation des parties en conflit en Syrie et le Comité de réconciliation nationale d’Alep, le village de Burj al-Azawi, dans la banlieue d’Alep, a rejoint les zones de désescalade.

Les aides humanitaires russes se poursuivent toujours en Syrie. Le Centre russe de réconciliation a accepté d’apporter de l’aide dans la zone de désescalade de la Ghouta orientale. En collaboration avec les autorités de Deir ez-Zor, il a aussi élaboré une liste des installations endommagées dans les bombardements.

Les Brigades Izz al-Din al-Qassam, branche militaire du Mouvement de la résistance islamique de la Palestine (Hamas), ont menacé le régime d’Israël de représailles après ses récentes attaques contre la bande de Gaza.

Dans un communiqué, les Brigades Izz al-Din al-Qassam ont averti qu’Israël paierait cher pour avoir violé le droit de la guerre et que dans les jours à venir, l’ennemi se rendra compte qu’il a commis une grave erreur dans ses estimations sur la capacité de résilience de la Résistance, a rapporté l’agence de presse Anadolu.

Premier martyr de l’Intifada de Qods, le martyr palestinien Mahmoud Almasri (30 ans) a été tué par les forces d’occupation israéliennes dans l’est de Gaza. ©Twitter

« Les dirigeants du régime d’Israël ainsi que les décideurs doivent se rendent compte du niveau de leur stupidité face à la Résistance et regretter d’avoir cru que la Résistance resterait silencieuse. Le sang versé par les martyrs et les combattants du peuple ne sera pas foulé au pied et l’ennemi paiera cher son agression, sa fourberie et ses crimes contre le peuple », est-il dit dans ce communiqué.

D’autre part, le porte-parole de l’armée israélienne, Avichay Adraee, a déclaré le samedi 9 novembre qu’en représailles au missile lancé depuis Gaza sur Israël, l’armée avait décidé de mener des attaques contre le Hamas.

Hier, deux membres des Brigades Izz al-Din al-Qassam sont tombés en martyrs lors des frappes aériennes lancées par les avions de combat de l’armée israélienne.

Depuis la décision du président américain, Donald Trump, de reconnaître la ville de Qods comme capitale d’Israël, 4 Palestiniens sont tombés en martyrs tandis qu’une centaine d’autres ont été blessés.

Pa ailleurs, l’armée d’Israël a menée des attaques vendredi soir et samedi matin contre la bande de Gaza, blessant 15 Palestiniens.

Pour rappel, depuis la décision américaine de transférer l’ambassade des Etats-Unis de Tel Aviv à Qods, la Palestine est le théâtre d’intenses affrontements.  

À Rabat, capitale du Maroc, des milliers de personnes ont répondu, ce dimanche 10 décembre, à l’appel à manifester contre la décision du président des États-Unis, Donald Trump, de reconnaître Qods comme capitale d’Israël, une option rejetée par la communauté internationale.

Le Fatah, principal mouvement palestinien, appelle à poursuivre ces manifestations et à les élargir.

Slogans anti-Trump en écharpes et drapeaux palestiniens, la rue marocaine a répondu en masse, ce dimanche, à Rabat, aux appels des organisations syndicales, des partis politiques ou encore des associations.

Une manifestation pro-palestinienne samedi à Rabat (Maroc). ©AFP

Le boulevard Mohamed V, artère principale de la capitale marocaine, était complètement bondé à la mi-journée. La circulation a été bloquée dans ce rassemblement de plusieurs milliers de personnes.

Avec RFI

dimanche, 10 décembre 2017 22:08

Trump cherche à compenser ses échecs

Un activiste politique palestinien basé au Liban a fustigé la décision du président américain d'annoncer Quds (Jérusalem) comme capitale du régime sioniste indiquant qu’il tentait de compenser les échecs de Washington dans la région.Lors d’une interview accordée à IQNA, Sheikh Muhammad Farid Qadura, qui dirige également le Centre culturel Badr au Liban, a déclaré que le président américain Donald Trump a subi des défaites dans la région, notamment en Syrie et en Irak, et tente maintenant de compenser la défaite en imposant sa volonté à l’Ummah musulmane entière.

"Sans aucun doute, avec la persistance musulmane sur la voie de la résistance, cette mesure américaine se terminera aussi par un échec", a-t-il souligné.

Les Palestiniens utiliseront tout leur pouvoir pour s'opposer à cette décision "imprudente" de l'arrogance mondiale, a déclaré Sheikh Qadura.

Il a exprimé son espoir que l'Intifada s'intensifiera pour l'élimination de toutes les terres palestiniennes des forces ennemies.

Le religieux a également appelé à la solidarité de toutes les nations musulmanes du monde avec le peuple palestinien et de son soutien total à la Palestine.


Cheikh Qadura était parmi les participants à la 31ème Conférence Internationale de l'Unité Islamique qui s'est tenue à Téhéran plus tôt cette semaine.

Trump a officiellement déclaré la ville contestée de Quds, la capitale d'Israël, malgré les avertissements du monde entier selon lesquels la mesure est susceptible de déclencher une nouvelle vague de violence au Moyen-Orient.

Dans un discours à la Maison Blanche mercredi, Trump a déclaré que son administration allait également commencer un processus de longue date de déplacement de l'ambassade américaine de Tel Aviv vers la ville sainte.

L'annonce a été un changement majeur par Washington qui renverse les décennies de la politique étrangère américaine.

Les dirigeants palestiniens avaient auparavant averti que cette mesure menacerait une solution à deux Etats.

Israël a occupé Quds de l'Est depuis la guerre de 1967 au Moyen-Orient. Il a annexé la zone en 1980 et la considère comme son domaine exclusif. En vertu du droit international, la zone est considérée comme un territoire occupé.

Le ministère russe de la Défense a réagi aux accusations du Pentagone qui affirmait dans les colonnes du New York Times que des avions russes se seraient dangereusement approchés d’appareils américains dans le ciel syrien.

La plupart des rapprochements qui ont eu lieu entre des avions russes et américains au-dessus de la vallée de l’Euphrate sont liés aux « tentatives de l’aviation américaine d’empêcher l’élimination de Daech », a déclaré ce samedi le porte-parole du ministère russe de la Défense, Igor Konachenkov.

Ce commentaire intervient en réaction aux propos tenus par des responsables du Pentagone, qui dans un entretien au New York Timeset CNN ont accusé les forces russes de s’approcher dangereusement des appareils américains, violant ainsi « leur espace aérien à l’est de l’Euphrate ».

Revenant dans son discours sur un incident qui a eu lieu au-dessus de la rive occidentale de l’Euphrate le 23 novembre, M. Konachenkov a expliqué qu’un avion américain était alors en train d’« empêcher activement deux chasseurs russes Su-25 de remplir leur mission, qui consistaient à détruire un poste d’appui de Daech près de Mayadin ».

« Le F-22 tirait des leurres et avait recours à l’aérofrein tout en effectuant des manœuvres imitant un combat aérien », a déclaré le responsable.

Il a ajouté qu’après le rapprochement d’un russe Su-35, l’appareil américain a cessé de manœuvrer et « s’est dépêché de s’éloigner dans l’espace aérien irakien ».

« Notons que la partie américaine n’a pas trouvé de réponse pour expliquer au commandement russe à Hmeimim cet incident, ainsi que de nombreux autres survenus dans le ciel syrien », a conclu M. Konachenkov.

Avec Sputnik

Le Croissant-Rouge palestinien a annoncé dans un communiqué que quelque 80 personnes ont été blessées ou asphyxiées lors d’affrontements avec les forces d’occupation à Gaza et en Cisjordanie.

Le Croissant-Rouge palestinien a annoncé dans un communiqué qu’une soixantaine de personnes en Cisjordanie et une vingtaine d’autres à Gaza ont été blessées par des tirs de balles réelles et en caoutchouc ou asphyxiées par des grenades de gaz lacrymogène, a rapporté Fars News.

À la suite de la reconnaissance par Trump de Qods comme capitale d’Israël, des affrontements opposant les Palestiniens aux militaires israéliens ont éclaté.