تقي زاده

تقي زاده

L'implication directe d'Israël dans les crimes au Myanmar témoigne d'un crime organisé contre les musulmans Rohingyas.

Le secrétaire général de l'Association mondiale de l'éveil islamique, Ali Akbar Velayati a condamné les crimes commis contre les musulmans rohingyas au Myanmar ainsi que l'implication du régime israélien qui témoigne d'un crime organisé à l'encontre de cette minorité musulmane.

Pour M. Velayati qui est aussi le conseiller du Guide suprême de la Révolution islamique pour les affaires internationales, le plan du régime sioniste pour s'innocenter, camoufler son visage en tant qu'un régime criminel et infanticide, et propager la culture d'oppression envers les enfants, les vieillards et les opprimés en coordination avec le gouvernement du Myanmar, témoigne d'un crime horrible et organisé qui est en cours contre les musulmans rohingyas.

M. Velayati a évoqué la lourde responsabilité de toutes les instances internationales telles que l'ONU, Human Rights Watch et l'OCI ainsi que les États du monde, essentiellement ceux membres de l'OCI, envers la tragédie actuelle au Myanmar et a appelé les personnalités, les élites, le secrétaire général de l'ONU, le secrétaire général de l'OCI et autres à faire pression sur le gouvernement myanmarais pour qu'il mette un terme à ses crimes contre les musulmans rohingyas.

Les villageois bangladais couvraient les corps des femmes et des enfants rohingyas décédés, fuyant la violence, leurs bateaux ayant chaviré.©AP

Plus de 6 000 musulmans ont été tués et 8 000 d'autres blessés dans la nouvelle vague d'attaques barbares de l'armée myanmaraise, qui déferle le Myanmar, depuis vendredi 25 août, visant la minorité Rohingya de l'État de Rakhine dans l'ouest du pays.

Les rapports témoignent du fait que le régime israélien est l’un des fournisseurs d’armes et de munitions à l’armée myanmaraise.

Le journal israélien Haaretz l'a, récemment, révélé. Le général Maung, numéro deux de la junte militaire du Myanmar, a visité Israël en septembre 2015 tout comme les autres dirigeants de la Junte qui se sont rendus en Israël pour faire un plein d’achats auprès des industries israéliennes de sécurité. À cette occasion, ils ont rencontré le président israélien Reuven Rivlin ainsi que le chef d’État-major de l’armée israélienne. Ils ont même été hébergés dans des bases des forces aériennes et navales israéliennes.

Le commandant suprême des forces armées birmanes, le général Min Aung Hlaing(D), avec le chef d'état-major de l'armée israélienne, Gadi Eisenkot (G) à Tel-Aviv, septembre 2015 ©Haaretz

La nouvelle a provoqué une vaste protestation qui a été, d'ailleurs, dénoncée par les autorités israéliennes. Israël défend la vente d'armes au Myanmar qui se fait en suivant la politique européenne et américaine concernant la vente d’armes à ce pays asiatique.

De même, avant de partir pour Astana, capitale du Kazakhstan, afin de participer au sommet de l'Organisation de la Coopération islamique (OCI), le président iranien Hassan Rohani a affirmé samedi 9 septembre qu'en marge de ce sommet, une réunion devrait avoir lieu pour examiner la situation au Myanmar.

" Ce qui est en train de se produire aujourd'hui au Myanmar est une grande catastrophe humanitaire, un nettoyage ethnique et idéologique ; des centaines de milliers de musulmans ont été déplacés dans cette région et le monde musulman ne peut pas rester les bras croisés envers ces événements ", a ajouté Hassan Rohani.

Le Hezbollah libanais a découvert un engin d’espionnage israélien déposé sur les collines de Kfarchouba, à l’ouest des fermes de Chebaa au Liban.

Selon l’agence de presse iranienne Fars, les combattants de la Résistance libanaise sont parvenus à découvrir, samedi 9 septembre, un engin d’espionnage israélien doté d’une caméra thermique à vision nocturne qui avait été enfoui dans une roche sur les collines de Kfarchouba, à l’ouest des fermes de Chebaa. 

L'engin est doté d'une caméra à vision nocturne. ©Ani

La chaîne Al Manar a publié cette information en ajoutant que le régime israélien est en train d’organiser des exercices militaires au nord de la Palestine occupée.

Pour rappel, le 13 août dernier, le Hezbollah libanais a annoncé avoir découvert un engin d’espionnage israélien sur le mont Barouk, près du lac Quaroun, dans la région de la Bekaa, à l'est du pays, à une quinzaine de kilomètres de la frontière entre le Liban et la Palestine occupée.

En 2016, l’armée libanaise a découvert un appareil d’espionnage israélien au pied du mont Barouk qui avait été conçu comme un faux rocher. 

Ces dernières années, le Hezbollah et l'armée libanaise ont annoncé à plusieurs reprises avoir découvert des appareils d'espionnage israéliens, en particulier dans le sud du pays, mais aussi dans la vallée de la Bekaa.

Le ministre libanais des Affaires étrangères Gebrane Basil a demandé, samedi 9 septembre, à la délégation permanente libanaise à l’ONU de porter plainte auprès du Conseil de sécurité contre Israël pour la violation de l’espace aérien libanais.

dimanche, 10 septembre 2017 10:10

Myanmar : 4 autres villages partis en fumée

Quatre nouveaux villages à majorité musulmane du Myanmar viennent de partir en fumée. Le bilan exact des victimes serait de 3 500 personnes.

Le site local Rohingya Blogger a annoncé, ce samedi 9 septembre, que le nombre exact de civils rohingyas tués par l’armée du Myanmar était d’au moins 3 500 personnes.

Au cours des deux derniers jours, plus de 50 000 villageois ont également été forcés à l’exil.

Beygom, une vieille femme de 70 ans, fait partie de ceux qui ont perdu la vie dans l’incendie criminel de leurs habitations hier.

C’est hier aussi qu’a été découverte une fosse commune dans le village de Chintama, dans la localité de Buthidaung.

Depuis le 25 août et l’offensive de l’armée du Myanmar dans l’État de Rakhine, on constate une nouvelle et très forte vague de déplacés vers le Bangladesh.

Des sources affiliées à l’ONU ont annoncé il y a quelques jours qu’au 31 août 2017, le nombre de personnes entrées au Bangladesh est de 138 000.

Le Bangladesh, pays pauvre, se voit exposé à un véritable défi et Dhaka a annoncé qu’il allait procéder au transfert des Rohingyas sur une île reculée du Bengale.

Il s’agit de l’attaque la plus meurtrière du gouvernement du Myanmar contre les musulmans rohingyas depuis plusieurs décennies.

Un groupe de militaires de l’armée israélienne a pénétré, ce samedi 9 septembre, sur le sol syrien, violant ainsi la souveraineté et l’intégrité territoriale de ce pays arabe.

À bord de bulldozers, de chars et de véhicules militaires, plusieurs soldats de l’armée israélienne sont arrivés dans une localité des hauteurs du Golan occupé appartenant à la province syrienne de Quneitra.

Lors de cette infiltration illégale, violant l’intégrité territoriale de la Syrie, les forces israéliennes ont procédé à une opération de forage et ont installé des barrières autours d’elles.

Selon les sources locales, un premier groupe israélien était arrivé la veille dans cette région afin d’évaluer la situation.

Il s’agit de la cinquième fois en seulement quelques semaines que les forces israéliennes violent l’intégrité territoriale et la souveraineté de la Syrie.

Deux experts militaires russes ont déclaré que la République islamique d’Iran avait fait des avancées notables dans le secteur de l’industrie de l’armement.

En effet, Viktor Baranets, un expert militaire russe, a affirmé hier vendredi dans un entretien avec Radio Sputnik : « L’Iran possède la panoplie complète des missiles à petite et à moyenne portée et ce pays dispose également du savoir-faire requis pour fabriquer des missiles stratégiques. […] L’Iran a fait d’énormes progrès dans son industrie de la défense et de l’armement : différents types d’armes sont fabriqués dans ce pays avec des moyens internes. […] Le missile Bavar-373 ressemble de près au missile S-300 fabriqué par la Russie. »

D’un autre côté, Maxime Chevchenko, directeur du Centre de recherche stratégique sur la religion et la politique dans le monde moderne a déclaré : « L’Iran possède la plus puissante armée de la région du Moyen-Orient et les forces armées de ce pays ont réussi à fabriquer différents types d’armes sophistiquées, comme on peut le voir dans les manœuvres iraniennes. »

Dans une interview donnée à l’agence de presse IRNA, Chevchenko a évoqué les expériences acquises par les forces iraniennes dans la longue guerre Iran-Irak en ajoutant : « À cette époque, toutes les puissances mondiales livraient les armes les plus sophistiquées à l’ennemi de l’Iran, qui a pourtant réussi à chasser les forces irakiennes. »

Cet analyste militaire russe a rappelé aussi l’épisode d’il y a 6 ans, lorsque le CGRI a capturé un drone américain : « La capture de l’engin RQ-170 a révélé que les capacités militaires et défensives de l’Iran étaient très importantes, particulièrement dans le domaine des attaques électroniques et des cyberattaques. »

Le dirigeant iranien a mis en évidence le rôle de cette base dans la préservation de la sécurité du territoire iranien. Il l’a fait lors d’une réunion avec les commandants du corps militaire.

L’ayatollah Seyed Ali Khamenei, a examiné le fondement de l’air Défense Khatam Al-Anbiya comme la première ligne de défense dans le pays de Perse. Il a applaudi les avances des forces armées et a également souligné l’importance d’employer une main-d'œuvre talentueuse dans divers secteurs.

Base Khatam Al-Anbiya a pour mission de contrôler l’espace aérien de l’Iran. Leur commandant, le Brigadier Farzad Esmaili, offert quelques détails avant le système de défense anti-aérienne réussie d’essai Bavar 373, national, comparable à la fabrication russe S-300.

Le commandant iranien a souligné, en outre, la sécurité de l’espace aérien du pays dans la région du Moyen-Orient chaotique et a affirmé que cette sécurité est due au développement de systèmes de défense nationaux qui ne dépendent pas de la technologie étrangère.

L'archevêque sud-africain et prix Nobel de la paix Desmond Tutu a vivement critiqué jeudi Aung San Suu Kyi, l'exhortant "à intervenir dans la crise qui dégénère" en Birmanie et à protéger la minorité musulmane persécutée par les forces de sécurité.
En moins de deux semaines, quelque 270.000 personnes, la plupart des Rohingyas, minorité musulmane en Birmanie, ont fui des violences pour se réfugier au Bangladesh voisin selon l'ONU. Aung San Suu Kyi, qui dirige de facto le gouvernement birman, est critiquée à l'étranger pour son refus obstiné de défendre cette population. "Je suis maintenant vieux, faible et officiellement à la retraite, mais je romps mon voeu de garder le silence en raison de ma profonde tristesse au sujet de la situation désespérée" des Rohingyas, a écrit Mgr Tutu dans une lettre adressée à la prix Nobel de la paix Aung San Suu Kyi.

"Si le prix politique à payer pour votre ascension politique en Birmanie est votre silence, le prix est assurément trop élevé (...). Il est incongru pour un symbole de justice de diriger ainsi un pays", a-t-il estimé. "Nous prions pour que vous soyez une fois de plus courageuse (...). Nous prions pour que vous vous exprimiez au nom de la justice et des droits de l'homme. Nous prions pour que vous interveniez dans la crise qui s'aggrave", a encore dit l'archevêque anglican à la retraite, qui confie avoir eu "pendant des années" la photo d'Ang San Suu Kyi sur son bureau.

Un million de Rohingyas vivent en Birmanie, depuis des générations pour certains. Mais les Birmans les considèrent comme des Bangladais, en faisant la plus importante population apatride au monde. 
 
L'ONU a tiré vendredi la sonnette d'alarme et enjoint à la dirigeante birmane Aung San Suu Kyi de "se mobiliser": le nombre de musulmans rohingyas ayant fui les violences en Birmanie ces deux dernières semaines s'élève désormais à 270.000.
 
"Sur les deux dernières semaines, quelque 270.000 réfugiés rohingyas ont cherché refuge au Bangladesh", a annoncé le Haut commissariat aux réfugiés (HCR) de l'ONU dans un communiqué, révisant soudain à la hausse sa précédente évaluation de 164.000 réfugiés.

Ces réfugiés viennent s'ajouter à plus de 87.000 ayant déjà fui ces derniers mois, ce qui signifie que près du tiers des Rohingyas de Birmanie (estimés à un million) sont désormais au Bangladesh.

L'agence onusienne s'inquiète de ce que les capacités d'accueil au Bangladesh sont désormais saturées, avec des camps de fortune émergeant le long des routes et une crise humanitaire en vue.

Les civils rohingyas fuient les violences en Birmanie depuis des attaques fin août.

L'armée birmane a lancé une vaste opération dans cette région pauvre et reculée, qui a fait plus de 430 morts, principalement des rohingyas, selon les forces de sécurité.

La rapporteuse spéciale de l'ONU pour la Birmanie, Yanghee Lee, a estimé dans une déclaration à l'AFP vendredi que plus d'un millier de personnes, essentiellement des Rohingyas, pourraient avoir été tuées.
dimanche, 10 septembre 2017 10:04

La plus grande population apatride au monde

Un million de Rohingyas vivent en Birmanie, depuis des générations pour certains. Mais les Birmans les considèrent comme des Bangladais, en faisant la plus importante population apatride au monde.
La crise actuelle, avec plus de 160.000 personnes enfuies au Bangladesh voisin depuis le 25 août, s'enracine dans la partition des Indes britanniques, qui incluaient Birmanie et Bangladesh.

Qui sont-ils?

Ces musulmans sunnites parlent une forme du chittagonien, dialecte bengali utilisé dans le sud-est du Bangladesh, d'où ils sont originaires.

La plupart vivent en Etat Rakhine, dans le nord-ouest de la Birmanie, mais ils sont apatrides, la Birmanie leur refusant la citoyenneté.

La loi birmane sur la nationalité de 1982 spécifie en effet que seuls les groupes ethniques pouvant faire la preuve de leur présence sur le territoire avant 1823, date de la première guerre anglo-birmane, peuvent obtenir la nationalité birmane.

Les représentants des Rohingyas assurent qu'ils étaient là bien avant cette date.

Des milliers d'entre eux ont fui le pays ces dernières années par la mer pour rejoindre la Malaisie ou l'Indonésie. D'autres ont choisi de fuir vers le Bangladesh, où des dizaines de milliers fuient depuis les violences de fin août entre armée birmane et rebelles rohingyas.

Quelles sont leurs conditions de vie?

Considérés comme des étrangers en Birmanie, les Rohingyas sont victimes de multiples discriminations - travail forcé, extorsion, restrictions à la liberté de mouvement, règles de mariage injustes et confiscation des terres.

Ils ont également un accès limité à l'éducation, ainsi qu'aux autres services publics.

Depuis 2011, et la dissolution de la junte militaire ayant régné pendant près d'un demi-siècle sur le pays, les tensions entre communautés se sont accrues.

Un puissant mouvement de moines nationalistes n'a cessé ces dernières années d'attiser la haine, estimant que les musulmans représentent une menace pour la Birmanie, pays bouddhiste à plus de 90%.

Quelles sont les précédents épisodes de violence?

En 2012, des violents bouddhistes ont éclaté dans le pays contres musulmans faisant plus de 2000 morts.

En octobre dernier, nouvelle poussée de violences: l'armée a lancé une grande opération après l'attaque de postes frontières par des hommes armés dans le nord de l'Etat Rakhine. Accusant les forces de sécurité de multiples exactions, des dizaines de milliers de civils avaient fui leur village. Le scénario se répète depuis fin août, de façon décuplée.

Une commission internationale dirigée par l'ex-secrétaire général de l'ONU Kofi Annan a récemment appelé la Birmanie à donner plus de droits à sa minorité musulmane des Rohingyas, faute de quoi elle risque de "se radicaliser".
 
dimanche, 10 septembre 2017 10:02

L'Iran refuse l'accès de ses sites militaires

En dépit des tentatives américaines, l'Iran n'autorisera pas l'accès de ses sites militaires à des inspecteurs internationaux, a déclaré mercredi le conseiller principal du guide suprême iranien, Ali Khamenei.
 
Lors d'une conférence de presse, le responsable du Centre de recherches stratégiques du Conseil de discernement, Ali Akbar Velayati, a dit que le monde est contre le projet américain visant à violer l'accord sur le nucléaire que l'Iran a signé avec les grandes puissances en 2015, a rapporté l'agence de presse officielle de la République islamique.

"Nous savons que des responsables américains ont rendu de fréquentes visites à l'organisation de surveillance nucléaire mondiale et qu'ils se sont entretenus avec le chef de l'organisation,'' a déclaré M. Velayati.

Dans cette phrase, il faisait référence à la récente visite que l'ambassadrice américaine à l'ONU, Nikki Haley, a rendue à l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), à Vienne, où elle s'est entretenue avec le directeur général de l'AIEA, Yukiya Amano.

Mardi, Mme Haley a déclaré que des centaines de sites militaires iraniens sont suspects, mais que l'ONU n'y a pas accès.

"Personne n'est autorisé à visiter les sites militaires iraniens,'' a dit M. Velayati, ajoutant que les sites militaires de l'Iran sont liés à la sécurité nationale du pays.

L'Iran a signé le Plan d'action global conjoint (JCPOA) en 2015 avec les États-Unis, la Russie, la Grande-Bretagne, la Chine et la France + l'Allemagne, en vertu duquel Téhéran a accepté de réduire des éléments de son programme nucléaire en échange d'une atténuation des sanctions économiques.

Cependant, suite aux nouvelles sanctions économiques récemment imposées à l'Iran par l'administration Trump, des observateurs ont commencé à redouter que les États-Unis mettent un terme à l'accord sur le nucléaire iranien.