تقي زاده

تقي زاده

Le président de l'Assemblée nationale ivoirienne et ex-chef de la rébellion Guillaume Soro a demandé, jeudi 20 juillet, en vue d'une réconciliation nationale, « pardon aux Ivoiriens » et « même » à son principal adversaire du passé, l'ex-président Laurent Gbagbo, écroué depuis 2011 à La Haye où il est jugé par la CPI.

« Aujourd'hui, la Côte d'Ivoire a besoin avant tout de pardon et de réconciliation. Je veux demander pardon aux Ivoiriens pour tout ce que j'ai pu faire (...) à ce peuple qui a tant souffert. Je demande pardon à mes aînés (...) et même au président Laurent Gbagbo », a déclaré à l'AFP M. Soro.

« La division fait du tort à nous tous. Ne divisons pas la Côte d'Ivoire! Travaillons à la paix! Dans les jours suivants, je serai plus engagé pour le pardon et la réconciliation. Même Gbagbo mérite que j'aille lui demander pardon. Je demanderai pardon à tout le monde », a-t-il ajouté, citant aussi l'ancien président Henri Konan Bédié, un des principaux acteurs de la crise, et l'actuel président Alassane Ouattara.

« Depuis 2002, jusqu'à ce jour, j'ai été un acteur important », a expliqué M. Soro. « Ce dont la Côte d'Ivoire a besoin, c'est de beaucoup plus de tolérance, de pardon, de réconciliation, de paix », a-t-il dit.

Premier ministre de 2011 à 2012, Guillaume Soro a été le chef de la rébellion pendant la décennie (2002-2011) de crise politico-militaire ivoirienne qui a fait des milliers de morts et scindé le pays en deux.

Les forces françaises sont intervenues en Côte d’Ivoire dans le cadre de l'opération Licorne sous prétexte de protection des ressortissants français et occidentaux, ce qui a aggravé la situation dans le pays en sollicitant les Ivoiriens de réagir contre les forces militaires étrangères.

Pendant la crise, les rebelles pillent les bureaux de la Banque centrale des États de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO) à Bouaké et à Korhogo. Bien que le butin ne soit pas connu avec précision, il est estimé à plusieurs milliards de francs CFA (un milliard de francs CFA = un million et demi d'euros).

Plusieurs militaires français de l'opération Licorne sont arrêtés pour avoir ramassé des sacs remplis de billets abandonnés par les pillards.

Les violences avaient fait également plus de 3.000 morts en cinq mois entre décembre 2010 et avril 2011 dans les deux camps, lors de la crise née du refus de Laurent Gbagbo de céder le pouvoir à son rival Alassane Ouattara qui est reconnu internationalement vainqueur de l'élection présidentielle de 2010.

Avec AFP

dimanche, 23 juillet 2017 00:57

Le Mouvement islamique du Nigéria avertit

Le Mouvement islamique du Nigéria dans un communiqué met en garde contre une éventuelle tentative d'assassinat du leader spirituel des musulmans chiites nigérians. Il avertit par ailleurs le gouvernement contre toute tentative de cibler cheïkh Ibrahim Zakzaky.

Le communiqué fait part d’une probable tentative d'assassinat du cheïkh Zakzaky qui se trouve en détention illégale.

Dans son communiqué, citant une source bien informée, s’exprimant sous couvert d’anonymat, le mouvement islamique du Nigéria fait état par ailleurs d'opérations simultanées de ce mouvement dans différentes régions du pays.

« Nous sommes informés que les forces de sécurité nigérianes ont déjà été installées dans les locaux très peuplés pour réaliser cette opération et n’attendent que le feu vert donné par le gouvernement pour verser le sang du peuple innocent », ajoute le communiqué.

Le Mouvement islamique du Nigéria a appelé la communauté internationale à demander au gouvernement nigérian de garder en caserne ses forces de sécurité s’il ne veut pas avoir un nouveau bain de sang identique à celui survenu en décembre 2015.

« L’attentat éventuel contre la vie de cheïkh Zakzaky et le massacre des membres du Mouvement islamique du Nigéria n’auront aucun impact sur la situation du pays et du peuple. Alors, nous demandons au gouvernement d’arrêter autant que possible le carnage collectif du peuple et de libérer immédiatement cheïkh Zakzaky», dit encore le communiqué du Mouvement.

Plusieurs membres des forces de sécurité afghanes ont été tués vendredi par un bombardement américain dans la province du Helmand, ont affirmé des responsables de l'Otan et de Kaboul.
"Lors d'une opération soutenue par les Etats-Unis, des tirs aériens ont conduit à la mort de forces afghanes amies qui étaient réunies dans un camp", a précisé la mission de l'Alliance atlantique en Afghanistan.

Le bombardement s'est produit vendredi après-midi dans le district de Gereshk, à quelque 150 km à l'ouest de Kandahar, une zone du sud de l'Afghanistan en grande partie contrôlée par les talibans.

"Nous souhaitons offrir nos plus profondes condoléances aux familles frappées par cet incident fâcheux", précise l'Otan dans son communiqué, annonçant l'ouverture d'une enquête interne.

De son côté, le porte-parole du gouverneur du Helmand, Omar Zwak, a confirmé que "plusieurs" policiers afghans positionnés à un checkpoint ont été tués.
 
Les jeunes musulmans en Angleterre, ont tenté de présenter par des revues et des médias, les réalités de l’islam et de la vie des musulmans, et de lutter contre les préjugés qui existent au sujet de cette religion.
Press Gazette a publié un article qui évalue le nombre des musulmans en Angleterre à 2,8 millions de personnes qui ont besoin de médias pour donner une image réelle de leur religion et de ses différentes dimensions.
 
Halimeh Shudeh, originaire du Nigéria, a créé un site internet intitulé « The Black Muslim Times UK » où elle tente de donner une nouvelle image des musulmans noirs en Angleterre. 
 
Une revue sur les musulmans anglais est aussi parue en 2013, dans le même objectif, dirigée par Natasha Seid, qui a déclaré que les journaux à grand tirage pouvaient influencer les lecteurs qui devaient avoir accès à des journaux indépendants pour comprendre l’islam et qui étaient fatigués des clichés sur l’islam.
 
« Il est temps que les musulmans aient leurs propres journaux. Bien entendu, la situation s’est améliorée ces dernières années, et a permis une meilleure information. Les informations sur l’accident entre la voiture d’une musulmane et des passants, et les excuses du Mail online qui avait fait un lien entre cet accident et le musulman extrémiste Abou Hamzeh, étaient des pas positifs. Parler d’un isolement des musulmans dans la société anglaise, est une erreur, les musulmans peuvent jouer un rôle important », a-t-elle déclaré.
 
Parmi les revues publiées en Angleterre par les musulmans, citons la revue « Sœurs musulmanes » et « Le mode de vie islamique ». 
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré que trois Palestiniens ont été tués vendredi lors des affrontements entre manifestants palestiniens et forces israéliennes après les prières du vendredi midi.
 

Deux Palestiniens ont été tués par les forces de sécurité israéliennes à Jérusalem-Est, et le troisième a succombé aux blessures lors d'affrontements avec des soldats israéliens dans la ville voisine d'Abu Dis.

Les Palestiniens ont dénoncé les nouvelles mesures de sécurité prises par Israël aux entrées de la mosquée d'Al-Aqsa, y compris l'installation de détecteurs de métaux et de caméras.

Les Palestiniens sont en colère vendredi après qu'Israël ait interdit aux Palestiniens de moins de 50 ans d'avoir accès à la mosquée pour faire des prières du vendredi.

Les forces de sécurité israéliennes ont tiré des balles et des grenades paralysantes contre les manifestants palestiniens lors des affrontements à l'extérieur de la mosquée Al-Aqsa et dans les villes de Ramallah, Hebron, Bethléem, Salfit et Naplouse en Cisjordanie.

Au moins 200 Palestiniens ont également été blessés lors des affrontements, selon des sources médicales palestiniennes.

Israël a bloqué vendredi l'accès de l'esplanade des Mosquées à Jérusalem aux musulmans de moins de 50 ans, déployant quelque 3.000 policiers près du site pour faire face aux protestations contre de récentes mesures de sécurité.
Le secrétaire général du Conseil mondial du rapprochement des écoles islamiques a insisté que l'injustice du régime israélien faite aux Palestiniens est l'injustice contre toute l'humanité. Actuellement, la violation n'est pas limitée à la mosquée d'Al-Aqsa et aux Palestiniens, mais toute l'humanité est violée par le régime sioniste, a-t-il indiqué.
 
Présent dans la cérémonie de la prière du vendredi dans le centre islamique de Londres, l'ayatollah Araki a présenté ses condoléances à l'occasion de l'anniversaire de la martyre du vénéré l'Imam Sadiq (As). Ce grand Imam était comme un point commun dans toutes les écoles islamiques et ces dernières ont directement ou indirectement profité de l'immense science de ce grand Imam, a déclaré le secrétaire général du Conseil mondial du rapprochement des écoles islamiques dans son discours.

L'Imam Sadiq avait une relation identique dans ses rencontres avec les adeptes de différentes sectes religieuses soit chiites ou sunnites. ce vénéré imam invite toujours les musulmans à connaître les règles islamique et à ne pas se laisser attirer par les pêchés, a-t-il dit.

Dans la deuxième partie de son discours, l'ayatollah Araki a évoqué les crimes commis par le régime sioniste en Palestine. Nous sommes aujourd'hui témoignes d'un nouveau Intifada en Palestine occupée où le régime sioniste viole toutes les règles humaines, a-t-il déploré.

L'injustice du régime israélien faite aux Palestiniens est l'injustice contre  toute l'humanité. Actuellement, la violation n'est pas limitée à la mosquée d'Al-Aqsa et aux Palestiniens, mais toute l'humanité est violée par le régime sioniste. Empêcher les musulmans de faire les prières dans la mosquée d'Al-Aqsa est compatible avec quel droit de l'homme? Qui permet au régime sioniste de tuer des gens et détruire les villes et les constructions du peuple palestinien, s'est-il interrogé.

Nous condamnons les activités de régime sioniste concernant de l'empêchement des Palestiniens de prier dans la mosquée d'Al-Aqsa. Nous exprimons notre plein soutien au peuple opprimé de la Palestine et nous invitons tous les musulmans de soutenir les idéaux du peuple palestinien, a-t-il ajouté.

Des centaines de Marocains sont descendus dans la rue, dans la capitale Rabat, pour réclamer la cessation des agressions commises par le régime de Tel-Aviv et de la colonisation à Qods occupée.

Les manifestants scandaient des slogans pour demander la fin des agressions israéliennes contre la mosquée Al-Aqsa, l’arrêt de la colonisation et dénoncer toute tentative de normalisation des relations avec ce régime, a rapporté Fars News citant le Centre palestinien d’information.

En signe de soutien au peuple palestinien, ils brandissaient le drapeau de la Palestine et des photos de Qods. Les manifestants ont appelé les pays musulmans et arabes à intervenir immédiatement pour mettre fin aux agressions et crimes inhumains commis par Israël contre les Palestiniens et à défendre le droit des fidèles d’accomplir leur prière dans la mosquée Al-Aqsa.

C'est la première fois depuis 1967 que le régime d'Israël interdit la diffusion de l'appel à la prière et empêche les Palestiniens de tenir la prière du vendredi dans la mosquée Al-Aqsa.

Des portiques de sécurité ont été installés à l’entrée de cette mosquée et depuis, les Palestiniens refusent d’entrer dans la mosquée et accomplissent leur prière, pour la deuxième journée consécutive, devant les entrées de la mosquée à Qods.

Un analyste américain des questions stratégiques met en cause l'utilité de la base aérienne américaine d'al-Oudeid au Qatar.

Elliot Pauker, l'analyste américain des questions stratégiques s'est penché sur le sujet et a souligné, repris par Sky News, que le maintien des dizaines de milliers de militaires américains dans la base aérienne d'alOudeid au Qatar est inutile d'autant plus que les responsables qataris croient vainement pouvoir faire face aux sanctions économiques imposes contre eux. Ces propos ont été repris par Sky News .

Les États-Unis ont, plus que jamais, besoin de mesures de fond et de la fermeture de la base aérienne d'al-Oudeid sur laquelle le Qatar s'était longtemps appuyé, ajoute l'analyste rappelant que la fermeture de la base d'al-Oudeid constituait l'un des plus importants moyens de pression que pourrait entreprendre Washington pour obliger le Qatar à changer de politiques surtout en ce qui concerne le soutien aux groupes terroristes; le Qatar ne pourrait plus, selon cet analyste, se vanter d'avoir été abandonné par ses protecteurs tels les États-Unis.

En outre, la fermeture de la base aérienne d'al-Oudeid serait un atout puissant entre les mains du président américain Donald Trump pour qu'il puisse lancer une nouvelle ère de relations au Moyen-Orient.

Elliot Pauker a cité, ensuite, le conseiller pour le Proche-Orient à l'Institut Washington Denis Ross pour rappeler que la base aérienne d'al-Oudeid constituait un grand investissement pour le Qatar. En accueillant cette base, Doha a en fait assuré sa sécurité d'autant plus que cela lui permettait de faire tout ce qu'il voulait. Et contrairement à ce que prétendent les responsables qataris, la base al-Oudeid ne sert pas à la lutte contre le terrorisme, conclut l'analyste.

Selon deux proches du gouvernement de Trump, la Corée du Nord a l’intention de tester son nouveau missile intercontinental, a rapporté la CNN.

« D'après les dernières informations parvenues, Pyongyang se prépare à tester un missile intercontinental ou un missile balistique de moyenne portée», ont affirmé deux responsables américains sous couvert d’anonymat.

La Corée du Nord effectuera dans deux semaines son nouvel essai balistique, toujours d'après la même source.

Pour rappel, la Corée du Nord a revendiqué un premier tir le 4 juillet de missile intercontinental réussi. Pour sa part, Washington a confirmé cette nouvelle. 

Le Mouvement islamique du Nigéria dans un communiqué met en garde contre une éventuelle tentative d'assassinat du leader spirituel des musulmans chiites nigérians. Il avertit par ailleurs le gouvernement contre toute tentative de cibler cheïkh Ibrahim Zakzaky.

Le communiqué fait part d’une probable tentative d'assassinat du cheïkh Zakzaky qui se trouve en détention illégale.

Dans son communiqué, citant une source bien informée, s’exprimant sous couvert d’anonymat, le mouvement islamique du Nigéria fait état par ailleurs d'opérations simultanées de ce mouvement dans différentes régions du pays.

« Nous sommes informés que les forces de sécurité nigérianes ont déjà été installées dans les locaux très peuplés pour réaliser cette opération et n’attendent que le feu vert donné par le gouvernement pour verser le sang du peuple innocent », ajoute le communiqué.

Le Mouvement islamique du Nigéria a appelé la communauté internationale à demander au gouvernement nigérian de garder en caserne ses forces de sécurité s’il ne veut pas avoir un nouveau bain de sang identique à celui survenu en décembre 2015.

« L’attentat éventuel contre la vie de cheïkh Zakzaky et le massacre des membres du Mouvement islamique du Nigéria n’auront aucun impact sur la situation du pays et du peuple. Alors, nous demandons au gouvernement d’arrêter autant que possible le carnage collectif du peuple et de libérer immédiatement cheïkh Zakzaky», dit encore le communiqué du Mouvement.