تقي زاده

تقي زاده

Dans une conférence de presse, les chefs de parlement iranien et malaisien ont insisté sur le développement des relations économiques et sur la coopération dans les questions politiques et culturelles, a rapporté l'Agence de presse Taghrib (APT).
Les relations historiques des deux pays sont profondes. Et aujourd'hui, ces relations sont continuées grâce aux coopérations et aux échanges commerciaux, a déclaré Ali Larijani, chef du parlement iranien.

Indiquant les visions communes des deux pays sur la question de terrorisme, M. Larijani a exprimé que les propos du chef du parlement malaisien étaient rassurants.

Selon les déclarations du chef du parlement malaisien, nous espérons que les relations entre les deux pays se développent, a-t-il souligné.

Malgré des difficultés, les relations bilatérales des deux pays sont restés serrées et nous espérons que cette visite aide au développement des relations entre l'Iran et la Malaisie, a déclaré le chef du parlement malaisien.

Al-Azhar, l'une des plus prestigieuses institutions de l'islam basée en Egypte, a appelé à tuer et crucifier les terroristes du groupe Daech après l'exécution mardi d'un pilote jordanien brûlé vif par cette organisation extrémiste.
Daech, qui sévit en Irak et en Syrie, a diffusé mardi une vidéo présentée comme l'exécution du pilote de guerre jordanien, capturé en décembre et brûlé vif dans une cage, un acte qui a provoqué l'indignation de la communauté internationale.

Le grand Imam d'Al-Azhar, cheikh Ahmed al-Tayeb, a vivement condamné (...) cet acte terroriste lâche, qui nécessite la punition prévue dans le Coran pour ces agresseurs corrompus qui combattent Dieu et son prophète: la mort d'après un communiqué d'Al-Azhar rendu public dans la nuit de mardi à mercredi.

La Jordanie a pendu mercredi deux combattants de Daech dont une femme condamnés à mort depuis des années après avoir promis de venger l'exécution de son pilote.

" L'Iran ne craint ni les sanctions ni les menaces, et suivez le chemin du développement par unité et sa plus grande force “, a déclaré le président dans un discours aux citoyens de la ville d’Ispahan, capitale de la province homonyme.

Après avoir loué les réalisations des scientifiques iraniens dans le domaine des nouvelles technologies spatiales, nucléaires et de la nanotechnologie, Rohani a rappelé que " malgré toutes les pressions et les sanctions, il y a deux jours, la nation iranienne a lancé un nouveau satellite dans l'espace appelé « Fajr » ".

Il a également rejeté toutes les allégations fondées sur les intentions de l'Iran de fabriquer des armes atomiques, et a souligné que son pays n'a pas besoin de ce type de pompe.

Les peuple persan, a été ajouté, sait que la bombe atomique " ne offre aucune sécurité pour tous ceux qui, comme il l'a pas fait pour l'Occident ou pour le régime israélien. "

Sur les négociations nucléaires avec le groupe 5 + 1 (Etats-Unis, Royaume-Uni, la Russie, la France, la Chine et l’Allemagne), le président iranien a souligné qu’aujourd’hui toutes les puissances mondiales sont les homologues du pays Persique mais n’ont pas réussi à obtenir un privilège de vous.

L'Iran et le Sextet décidé de prolonger jusqu'au 30 Juin de 2015. Les dialogues pour résoudre le problème nucléaire de l’Iran, qui défend son droit à utiliser l'énergie nucléaire à des fins pacifiques.

Rohani est arrivé mercredi à la ville centrale d'Ispahan en vertu de son voyage de treizième pays. Une équipe de membres du gouvernement accompagnant le président sur cette tournée.

mardi, 03 février 2015 01:00

Daesh a brûlé vif le pilote jordanien

Le groupe terroriste de Daesh a brûlé vif le pilote jordanien qu'il avait capturé, a-t-on appris des sources d'information. Le groupe terroriste de Daesh a diffusé aujourd'hui une vidéo d'un homme en train d'être brulé vif dans une cage et a affirmé qu'il s'agissait du pilote jordanien capturé, Maaz al-Kassasbeh, après le crash de son F-16 en Syrie le 24 décembre.

«Actuellement, le transfert d'argent entre les deux pays est possible, via la banque Mir Business, à Moscou, et le bureau de change de la Banque Melli, à Téhéran», a fait part l'ambassadeur iranien, à Moscou, en annonçant la signature d'un nouvel accord consulaire entre l'iran et la Russie, en 1394 du calendrier iranien, (2015).

«Auparavant, les tarifs élevés, la difficulté dans le transfert d'argent et l'obtention des visas, étaient les 3 principales entraves, dans les relations commerciales et économiques des deux pays, mais avec les démarches, entreprises ces derniers mois, nous nous attendons à de bonnes nouvelles, à ce propos», a ajouté Mahdi Sanaï, l'ambassadeur de la RII, à Moscou.

En allusion au fait qu'avec les démarches entreprises par la Banque Melli de la RII, le transfert d'argent est, actuellement, possible entre les deux pays, via la Mir Business, à Moscou, et le bureau de change de la Banque Melli, à Téhéran, Mahdi Sanaï a indiqué qu'en plus, ont été entamées les correspondances nécessaires, tandis qu'on s'attend à ce qu'on soit, l'année prochaine, témoin de la signature d'un accord entre les deux parties.

mardi, 03 février 2015 01:00

Le dernier coup du renseignement syrien?!

les hackers de la cyber -armée syrienne auraient piraté avec succès les données confidentielles des milices terroristes !! "En se faire passant pour des jeunes filles à la recherche des partenaires ", les hackers pro Assad auraient réussi à pirater des milliers de données concernant les membres des milices terroristes en guerre contre l'armée syrienne. Selon la firme FireI, spécialisée en cyber-sécurité, "les hackers ont eu largement recours à des logiciels comme Skype ou des forum de discussion . ils ont pu se connecter aux ordinateurs portables des opposants syriens aux nombre desquels figurent des hommes armés , des personnalités politiques ... cette infiltration a débouché sur le piratage des plans d'action militaire, des listes des noms des membres de ces milices et des informations personnelles les concernant ." " parmi les renseignements les plus sensibles à avoir été détourné figurerait le plan d'attaque armée contre la localité de Kharbat Ghazala dans la province de Daraa situé au sud de la Syrie ". la firme dit ignorer si les renseignements piratés sont parvenus oui ou non au gouvernement d'Assad ou si les hackers les possèdent toujours. " cette cyber-attaque aurait visé essentiellement l'Armée syrienne libre, une milice créée au tout début du conflit par la Turquie et le Qatar dans l'objectif de provoquer un effondrement de l'armée arabe syrienne , ce qui n'a pas eu lieu. l'ASL se trouve dans son pire état ces temps ci : dans le nord syrien , elle fait constamment l'objet des assauts d'Al Nosra et de Daech . dans les régions du centre , c'est l'armée arabe syrienne qui la harcèle et dans le sud, elle continue de saigner pour cause des opérations incessantes de l'armée nationale et des attaques sporadiques des terroristes nosratistes. la Tuqruie a lâché l'ASL à Idleb : Ankara a quasiment perdu son pari syrien depuis la tombée en disgrâce des Frères musulmans en Egypte, en Libye, en Tunisie et les retrouvailles Qatar/Arabie saoudite . Ankara n'entend plus se laisser empêtré davanatge en Syrie. le manque d'armements, le paiement irrégulier des salaires, de très fortes divergences au sein l'ASL l'ont poussé ces derniers temps à la faillite.

mardi, 03 février 2015 01:00

Bouleversement des intérêts US au Levant

Alors que la guerre contre la Syrie avait été décidée, en 2001, pour briser «l’Axe de la Résistance», pour faire main basse sur ses réserves de gaz, et remodeler le «Moyen-Orient élargi», les priorités de Washington ont été bouleversées. Le nouvel objectif est de stopper la contagion terroriste que tous les États impliqués alimentent et qu’aucun ne parvient plus à contrôler. Le complexe militaro-industriel, les notables de Washington et de grands médias espèrent, désormais, la victoire de la Syrie de Bachar el-Assad.

La situation au Levant est susceptible d’évoluer rapidement d’une part en raison de la crise d’autorité à Washington et d’autre part à cause de l’accession du prince Salman au trône saoudien. Cette évolution pourrait être facilitée par une alternance politique en Israël.

En premier lieu, la crise d’autorité qui paralyse les États-Unis continue à mobiliser la classe dirigeante. Après l’appel du président honoraire du Council on Foreign Relations (CFR) pour que le président Obama s’entoure de personnalités expérimentées des deux camps [1], le New York Times a consacré un éditorial [2] à un rapport publié en octobre par la Rand Corporation [3].

Le principal think tank dédié aux questions militaires a opéré un retournement à 180° en un an. Selon lui, la victoire de la République arabe syrienne est désormais « l’option la plus souhaitable » pour les États-Unis, tandis que sa chute serait « la pire des issues ». Les groupes armés ont perdu tout soutien au sein de la population urbaine, les défections se sont interrompues depuis plus d’un an, et l’armée syrienne poursuit sa libération du pays. Au demeurant, poursuit la Rand, la victoire syrienne ne profitera pas à l’Iran tant que Daesh restera présent en Irak. L’institut pronostique que les États qui ont jusqu’à présent alimenté les jihadistes vont cesser de le faire. En effet, ils ne peuvent plus espérer vaincre la Syrie de cette manière et craignent désormais que les jihadistes ne se retournent contre eux. Par conséquent, conclue la Rand, il n’y aura pas de solution négociée avec les États sponsors, mais une claire victoire du « régime » à laquelle les États-Unis devraient être associés.

On observera le changement radical de position du complexe militaro-industriel. Il y a un an, la Rand préconisait de bombarder la Syrie comme la Libye, et de mener une action limitée au sol en créant des zones protégées, administrées par les « révolutionnaires ». Aujourd’hui, elle admet implicitement qu’il n’y a jamais eu de révolution en Syrie et, qu’après un long moment d’hésitation sur son avenir, la majorité sunnite soutient à nouveau la République laïque.

L’ambiance aujourd’hui à Washington ressemble à celle du début 2006, lorsque l’armée de Terre était enlisée en Afghanistan et en Irak et que Donald Rumsfeld tentait de cacher la défaite. À l’époque, le Congrès créa la Commission Baker-Hamilton. Celle-ci, à l’issue de huit mois de travaux conclut que les Forces US ne parviendraient pas à stabiliser les pays qu’elles occupaient sans l’aide de l’Iran et de la Syrie. Le tableau de la situation militaire qu’elle dressa était si effrayant que les États-uniens sanctionnèrent George W. Bush aux élections de mi-mandat. Le président sacrifia alors Rumsfeld et le remplaça par un membre de la Commission, Robert Gates. Le nouveau secrétaire à la Défense conclut des accords de terrain avec Téhéran et Damas, acheta les principaux groupes de la Résistance irakienne (la carotte) et augmenta le nombre de troupes sur place (le bâton) jusqu’à stabiliser la situation.

Deuxièmement, en Arabie, le nouveau roi Salman a d’abord tenté de limoger tous les anciens partisans de son prédécesseur, allant même jusqu’à congédier le prince Miteb et le secrétaire général du palais deux heures après la mort du roi Abdallah. Puis, il est revenu sur ses décisions après avoir reçu les condoléances de son suzerain états-unien. En définitive, Miteb sera le seul survivant de l’ère précédente, tandis que le prince Bandar a été renvoyé. Or, Bandar entretenait Daesh, avec l’aide de la CIA, de manière à faire pression sur le roi Abdallah dans l’intérêt du clan des Sudeiris.

Son éviction, exigée par le président Obama, marque probablement la fin de la prédominance saoudienne sur le terrorisme international. Cette fois —la quatrième— devrait être la bonne :
en 2010, le prince avait été banni pour avoir tenté d’organiser un coup d’État, mais il était revenu à la faveur de la guerre contre la Syrie ;
en 2012, il avait été victime d’un attentat en rétorsion de l’assassinat des membres du Conseil syrien de sécurité nationale, mais il était revenu aux affaires un an plus tard, affaibli et obsessionnel ;
en 2014, John Kerry exigeait à nouveau son renvoi, mais il revenait sur le devant de la scène à la faveur de la crise égyptienne ;
il vient d’être sacrifié par son propre clan ce qui ne lui laisse pas de perspective de retour à court ou moyen terme.

Troisièmement, l’attaque du Hezbollah par Israël suivie de la riposte du Hezbollah contre Israël met paradoxalement en évidence la faiblesse de Benjamin Netanyahu en pleine période électorale. Le Premier ministre sortant espérait que la Résistance libanaise serait incapable de riposter à son agression et qu’il sortirait auréolé de cet affrontement. Son erreur de calcul pourrait lui coûter son poste, pour la plus grande joie de la Maison-Blanche qui ne masquait plus depuis longtemps son exaspération devant son fanatisme.

Des évolutions à Washington, à Riyad et peut-être bientôt à Tel-Aviv, on peut raisonnablement conclure que dans les mois à venir, les États-Unis vont concentrer leurs efforts pour exclure Daesh du Levant et le projeter, hors de leur zone d’influence, contre la Russie et la Chine. De son côté, l’Arabie saoudite devrait essayer à la fois de sauver son autorité chez ses voisins, au Bahrein et au Yémen, tout en apportant son aide au grand perdant de la guerre contre la Syrie, le président Recep Tayyip Erdoğan, que les États-Unis ont décidé de faire chuter. Cette évolution sera plus ou moins longue selon les résultats électoraux à Tel-Aviv. Bien que les jihadistes soient devenus une menace pour la stabilité de tous les États du Levant, y compris Israël, M. Netanyahu pourrait continuer à mettre son aviation et ses hôpitaux à leur service. Mais on imagine mal qu’il persiste lorsque tous les autres États de la région les combattront. Au contraire, dans le cas où le Premier ministre perdrait les élections, son successeur prêterait immédiatement main forte aux États-Unis contre les jihadistes.

Une fois encore, Damas, la plus vieille ville habitée au monde, aura survécu aux barbares qui voulaient la détruire.

[1] « Washington se révolte contre Obama », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 26 janvier 2015.

[2] “Shifting Realities in Syria”, The Editorial Board, The New York Times Sunday Review, 24 janvier 2015.

[3] Alternative Futures for Syria. Regional Implications and Challenges for the United States, Andrew M. Liepman, Brian Nichiporuk, Jason Killmeyer, Rand Corporation, October 22, 2014.

Un responsable libyen de l'Opep a été libéré après son enlèvement mi-janvier par des inconnus dans la capitale Tripoli contrôlée par des milices, a-t-on appris lundi auprès de la compagnie nationale de pétrole (NOC).
Samir Salim Kamal, un ingénieur chargé de la planification et du suivi au sein de la NOC et qui représente son pays à l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), avait été enlevé le 15 janvier alors qu'il quittait les locaux de la compagnie.

Il a été libéré hier (dimanche). Il est sain et sauf et se porte bien, a indiqué à l'AFP un responsable de la NOC sous couvert de l'anonymat, sans donner des détails sur les circonstances de l'enlèvement ou l'identité des ravisseurs.

Un membre de la famille de M. Kamal a confirmé sa libération sans donner des détails sur ce rapt qui n'a pas été revendiqué.

La Libye est membre de l'Opep et le libyen Abdallah al Badri en est le secrétaire général.

Les enlèvements de Libyens ou d'étrangers sont fréquents dans ce pays plongé dans le chaos depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi après huit mois de rébellion en 2011.

L'insulte formulée par le magazine français contre le prophète de l'islam n'est pas pardonnable. Il faut que les médias définissent les mauvais impacts des insultes contre les valeurs islamiques, a déclaré l'ayatollah Araki, secrétaire général du Conseil mondial du rapprochement des écoles islamiques, dans un entretien avec l'agence de presse Irna.
Dans cette période où les ennemis essaient de porter des coups à l'islam, de développer l'islamophobie et de présenter les musulmans comme des gens violents. On s'attend aux médias de définir les mauvais impacts des insultes contre les valeurs humaines, a-t-il souligné.

Les Français doivent savoir que de tels actes aient de mauvaises influences sur leur société et ne leur apportent pas d'intérêt, a-t-il dit.

Il se peut que certains responsables acquièrent des intérêts financiers à la suite de ces évolutions comme le responsable du magazine Charlie Hebdo. Mais, à quel prix cela s'est-il réalisé? Sans aucun doute, de tels gestes change la société française en une société pleine de troubles et d'heurtes, a-t-il ajouté.

Trois ans après son dernier succès, l'Iran vient de mettre sur orbite son quatrième satellite. Un lanceur Safir 1B+ a décollé du centre spatial Khomeiny, dans la province de Semnan, et a largué le satellite d'observation Fajr (« aube ») sur une orbite initiale entre 225 et 470 km, avec une inclinaison de 55,5° par rapport à l'équateur.
Ce lancement intervient alors que l'Iran vient d'entamer dix jours de célébrations à l'occasion de l'anniversaire de la révolution islamique de 1979, mais aussi deux semaines après l'annonce de la « restructuration » de l'agence spatiale nationale.

Ce lancement a été réalisé sous la responsabilité du Ministère de la Défense, qui exploitera également le satellite.

Construit par IEI (Iranian Electronic Industry), Fajr comporte une charge utile d'imagerie ainsi qu'un récepteur GPS de fabrication iranienne. Il s'agit aussi du premier satellite iranien doté d'un système propulsif à gaz froid. Il devrait fonctionner pendant environ 18 mois.

L'Iran avait précédement lancé trois satellites : Omid en février 2009, Rasad en juin 2011 puis Navid en fébrier 2012.