
تقي زاده
Poutine: la Russie ne rejette pas les pourparlers sur l'Ukraine, l'initiative des dirigeants africains pourrait être la base de la paix
Lors de la session plénière du deuxième Sommet Russie-Afrique à Saint-Saint-Pétersbourg, Poutine assure qu'il examinera "attentivement" les initiatives de paix africaines pour régler le conflit ukrainien.
Le président russe, Vladimir Poutine, a déclaré que Moscou ne rejetait pas l'idée de tenir des pourparlers sur la guerre en Ukraine, notant qu'une initiative offerte par des dirigeants africains pourrait servir de base à la paix.
Il a fait ces remarques samedi lors d'une conférence de presse après avoir rencontré des dirigeants africains à Saint-Pétersbourg vendredi et entendu leurs propositions de paix concernant la guerre en Ukraine.
« L'initiative [africaine], à mon avis, peut être à la base de certains processus visant à rechercher la paix, comme d'autres, par exemple l'initiative de paix chinoise », a déclaré Poutine.
La Bolivie remplace le dollar américain par le yuan chinois dans le commerce extérieur
La Bolivie se joint au Brésil et l'Argentine pour utiliser la monnaie chinoise pour ses paiements internationaux : véritable défi à l'hégémonie du billet vert pour qui les temps ont été durs sur les marchés de change.
Marcelo Montenegro, ministre bolivien de l'Économie, a annoncé jeudi que les opérations financières de son pays reposant sur le yuan chinois au cours des mois de mai à juillet 2023 s'élevaient à 278 millions de yuans (38,7 millions de dollars), soit 10 % du commerce extérieur du pays.
« Nous utilisons déjà le yuan. C'est une réalité et un bon début », a déclaré le Monténégro lors d'une conférence de presse ajoutant que les exportateurs de bananes, de zinc et de fabrication de bois ainsi que les importateurs de véhicules et de biens d'équipement effectuent des transactions en yuan par l'intermédiaire de l'entreprise publique Banco Unión.
L'utilisation du yuan augmente dans la région de l'Amérique latine et des Caraïbes, en particulier parmi les pays qui cherchent à renforcer leurs relations avec la Chine, selon Margaret Myers, directrice du programme Asie et Amérique latine au Dialogue interaméricain, un groupe de réflexion basé à Washington.
Benjamin Gedan, directeur du programme Amérique latine au Wilson Center basé à Washington, a également fait part d’une grande inquiétude à Washington concernant les menaces pesant sur le rôle particulier du dollar dans des régions comme l'Amérique latine.
Il a indiqué que le nouveau rôle de la Chine en tant que prêteur en dernier recours en Argentine, et l'utilisation du yuan pour le commerce international par la Bolivie, étaient le signe d'un nouvel ordre mondial dans les échanges économiques.
Journée annuelle de la marine russe en présence de l'Iran
Sur invitation officielle du commandant de la marine russe, le commandant de la marine militaire iranienne, le contre-amiral Shahram Irani, est arrivé ce samedi en Russie pour participer à la cérémonie marquant la Journée de la marine russe, qui se tiendra à Saint-Pétersbourg le dimanche 30 juillet en présence du président russe, Vladimir Poutine, et de hauts responsables militaires de 21 pays du monde entier.
En marge de la cérémonie, l'amiral Shahram Irani rencontrera le commandant de la marine russe ainsi que certains des commandants navals et hauts responsables militaires des pays participants.
Imam Hussein et le jour de Achoura(11)
A peine 'Obeidullah Ibn Ziyâd reçut-il le message de Yazid Ibn Mu'âwîyah, il partit le lendemain pour Kûfa, déterminé qu'il était de devancer les événements et de prendre de court les opposants et leurs dirigeants.
Sachant sans doute que la plupart des Kufites (les habitants de Kûfa) n'avaient pas vu personnellement al-Hussayn et ne connaissaient donc pas ses traits physiques, il dissimula son visage et se coiffa d'un turban noir lorsqu'il entra à Kûfa. Les habitants de cette ville l'ayant pris pour al-Hussayn, lui réservèrent un accueil chaleureux en scandant à son passage: «Bienvenu! Fils du Messager de Dieu...»(97)
'Obeidullah n'apprécia pas l'attitude des Kûfites et la joie qu'ils exprimèrent en le croyant al-Hussayn. Cet accueil et les comportements de la population lui permirent de jauger l'attachement de celle-ci à al-Hussayn, et l'impopularité de son commanditaire Yazid dans cette ville. Son compagnon Muslim Ibn 'Amr al-Bâhili, irrité par ce spectacle, et voulant couper court à la joie inopportunément exprimée par la population en faveur d'al-Hussayn, s'écria à son intention: «Reculez, c'est l'Emir 'Obeidullah Ibn Ziyâd».(98)
Mais le malentendu demeura alors que 'Obeidullah et ses hommes se dirigeaient vers le Palais du Gouverneur encore occupé par al-Nu'mân. Lorsque le cortège parvint à la porte du Palais, entouré de la population qui persistait à prendre 'Odeidullah pour al-Hussayn, al-Nu'mân fut pris de panique en se méprenant également sur la personne de l'arrivant. Aussi se mit-il à l'implorer, à travers un créneau du Palais, de partir, de s'en aller:
«Je te conjure, par Dieu, de t'éloigner. Je ne te délivrerai pas le dépôt qui m'est confié, et je n'ai pas besoin de te combattre...».(99)
'Obeidullah Ibn Ziyâd garda le silence et continua de s'approcher du Palais. Al-Nu'mân, agité, observait l'arrivant et la foule. Il finit par reconnaître la véritable identité de l'étranger. Il ouvrit la porte au nouveau maître du Palais, lequel ne perdit pas de temps et passa la nuit à penser aux mesures urgentes qu'il devrait prendre dès le lever du soleil.
Le lendemain, à l'aube, il surprit la population en appelant, du Palais, à la prière. Lorsque les foules se rassemblèrent, il leur tint un discours dans lequel il faisait miroiter aux loyalistes du gouvernement, des perspectives alléchantes, et il promettait aux opposants un sort peu enviable. Il conclut son discours par ces termes menaçants: «Mon fouet et mon épée s'appliqueront sur quiconque aura désobéi à mes ordres...».(100)
Puis il imposa aux assistants la charge ingrate d'espionner pour le gouvernement et de dénoncer les opposants, en les menaçant des plus sévères représailles s'ils refusaient de coopérer dans ce sens:
« ... celui qui nous en amène (les opposants parmi ses connaissances) sera quitte... et celui qui ne le ferait pas, qu'il nous garantisse qu'aucune de ses connaissances ne s'opposera à nous. Autrement, il sera déchu de tous ses droits (civils et humains) et nous disposerons, à notre guise, de son sang et de ses biens. Quiconque aura trouvé parmi ses connaissances des gens recherchés par Amir al-Mu'minîn (Yazid) et ne l'aura pas dénoncé à nous, sera crucifié sur sa porte et sa famille sera privée de ses dons (allocations)».(101)
En instituant la délation et en imposant l'espionnage quotidien et familial, en généralisant et en banalisant la répression, la torture et toutes sortes de pression, et en recourant aux pots-de-vin et aux attributions illégales, le pouvoir de 'Obeidullah put consolider sa position et passer à la contre-attaque en préparant une campagne de propagande, de dénigrement et de désinformation contre la Révolution d'al-Hussayn et de ses partisans. Dans ce climat de répression, de peur, d'incertitude et de doute, la position du représentant d'al-Hussayn, Muslim Ibn 'Aqil fut sérieusement ébranlée par la défection de ses partisans. Et on assista à un vrai retournement de la situation.
Muslim Ibn 'Aqil fut contraint de changer sa méthode d'action et de se cantonner dans la clandestinité. Il changea d'adresse et quitta sa maison habituelle (chez al-Mukhtar Ibn 'Obeidah al-Thaqafi) pour s'installer secrètement chez le leader kufite des partisans d'Ahl-ul-Bayt, Hâni Ibn 'Orwah, loin des regards des autorités et de leur persécution. Mais le service des renseignements du gouvernement finit par connaître sa cachette. Les autorités décidèrent de frapper leur coup discrètement et d'éviter toute action de nature à provoquer des troubles qu'elles ne pourraient pas maîtriser. 'Obeidullah Ibn Ziyâd envoya chez Hâni Ibn 'Urwah une délégation qui l'invita à se rendre au Palais pour dégeler le froid qui marquait ses relations avec le nouveau gouverneur.
Lorsque Hâni entra dans le Palais à la suite de cette invitation, il fut surpris de se trouver face à une sorte de tribunal, assisté par des témoins-espions. On l'accusa de participer à la résistance, à l'action armée des opposants, à la collecte de fonds et d'armes et au recrutement de partisans pour l'opposition, ainsi qu'à un complot dirigé contre le régime en place. Hâni tenta de nier ces accusations pour protéger Muslim Ibn 'Aqil qui se trouvait toujours chez lui. Mais il n'eut pas le temps de le faire. En effet 'Obeidullah Ibn Ziyâd s'élança contre lui et se mit à le frapper avec une barre de fer. Il l'enferma par la suite dans une chambre du Palais sous une surveillance sévère.
La nouvelle de l'emprisonnement de Hâni Ibn 'Orwah se répandit hors du Palais et parvint à sa tribu, les Mad-haj, lesquels encerclèrent la Résidence du Gouverneur (le Palais). Ibn Ziyâd, assiégé, ne put que ruser et manoeuvrer. Il demanda au juge qui se trouvait dans le Palais de sortir et de calmer les assaillants en les assurant du sort de leur chef et du bon traitement qu'il recevait. Ceux-ci se dispersèrent et le drame fut évité de justesse.
Dans ce climat explosif et d'incertitude, les autorités faisaient circuler des rumeurs qui allèrent bon train: «Une armée colossale eut été sur le point d'arriver de Damas pour soutenir le pouvoir, exterminer les opposants et anéantir Muslim Ibn 'Aqil et ses partisans!» La peur et le découragement ne tardèrent pas à entamer sérieusement la volonté des opposants et à s'emparer de l'opinion publique.
Muslim Ibn 'Aqil qui observait la situation de très près, décida de lancer une offensive contre le Palais pour s'en emparer et en finir avec le gouverneur de 'Obeidullah Ibn Ziyâd. Il rassembla ses hommes et encercla à son tour le Palais. 'Obeîdullah Ibn Ziyâd et ses partisans qui étaient inférieurs en nombre aux assaillants, se cloîtrèrent dans le Palais. Le Gouverneur assiégé envoya quelques-uns de ses agents pour s'infiltrer dans les rangs des nouveaux assaillants et de la foule, dans l'intention d'y créer un climat de peur, de doute et de suspicion, et de gagner du temps. Ils réactivèrent la rumeur de l'arrivée imminente de l'armée de Damas et feignirent de se soucier de préserver la paix et la sécurité de la ville et d'éviter l'effusion de sang. Leur stratagème ne tarda pas a s'avérer astucieux. Les hommes de Muslim commencèrent à se disperser et à se démobiliser. A la tombée de la nuit, lorsque celui-ci se dirigea vers la mosquée il n'y avait guère plus de 10 hommes sur les 4 mille combattants qui l'avaient suivi au départ de sa marche sur le Palais.(102) Lorsqu'il termina sa prière du crépuscule il fut surpris de ne voir personne derrière lui pour le guider ou l'héberger dans ce pays étrange et étranger.(103)
Cette situation dramatique et poignante ne terrifia pas cet étranger qui se trouva subitement esseulé, abandonné par ses partisans, suivis par les espions du Pouvoir et traqué par ses agents. Il sortit de la mosquée avec un seul souci majeur: trouver le moyen de prévenir al-Hussayn pour lui éviter de tomber dans les pièges de la trahison. Il traversa les rues désertes de cette ville plongée dans la peur. Il marchait sans savoir où aller. Son chemin le conduisit près d'une porte où il vit une femme nommée Taw'ah. Il s'arrêta là, et, désemparé et timide, il lui demanda de l'eau. Après l'avoir bue, il s'assit là, ne sachant pas vers où il devait poursuivre cette marche sans but. Ses apparences d'étranger, et son air désemparé poussèrent la femme à lui demander:
«N'as-tu pas bu l'eau?
- Si, dit-il.
- Pourquoi ne t'en vas-tu pas? insista la femme, perplexe.
- Je suis étranger ici. Je n'y ai ni maison ni famille. Je suis Muslim Ibn 'Aqil, l'ambassadeur et le messager d'al-Hussayn à Kûfa. Je suis aussi son cousin».
Taw'ah lui ouvrit la porte et le laissa se cacher pour la nuit dans sa maison.(104)
Entre temps lorsque 'Obeidullah Ibn Ziyâd apprit la nouvelle de la défection des hommes de Muslim avant et pendant la prière du Crépuscule (Maghrib), il ordonna au muezzin de demander aux gens de se rassembler impérativement dans la mosquée pour la prière de la Nuit, et de les prévenir que quiconque ne répondrait pas à l'appel n'aurait pas la vie sauve.
Les foules affluèrent donc vers la mosquée sous l'effet de la peur. Après avoir guidé la prière devant elles, 'Obeidullah Ibn Ziyâd prononça un discours chargé de menaces pour les assistants et d'injures contre Muslim. Il s'adressa ensuite au directeur de la police de la ville et lui ordonna sèchement de perquisitionner dans toutes les maisons jusqu'à ce qu'il arrête Muslim Ibn 'Aqil.
Le hasard a voulu que le fils de Taw'ah, apprenne que Muslim se cachait chez sa mère. La peur d'une part et la récompense alléchante de l'autre, le conduisirent à dénoncer Muslim.
Le lendemain matin 70 hommes parmi les agents de 'Obeidullah encerclèrent la maison de Taw'ah et commencèrent à s'y infiltrer. Muslim Ibn 'Aqil leur opposa une résistance farouche. Ils se mirent à jeter sur la maison, des pierres et des flammes pour l'obliger d'en sortir. Il sortit, l'épée à la main, malgré ses blessures. Il continua de résister. Les attaquants qui remarquèrent ses graves blessures, lui dirent: «Cesse de résister, tu vas te faire tuer. Tu as la vie sauve». Mais dès qu'il cessa sa résistance, ils l'entourèrent, le désarmèrent, le mirent sur une mule et le conduisirent au Palais. Là, 'Obeidullah Ibn Ziyâd ordonna qu'on le décapitât et qu'on jetât son corps et sa tête du haut du Palais.
Puis les bourreaux ne tardèrent pas à conduire Hâni Ibn 'Orwah qui avait hébergé Muslim Ibn 'Aqil chez lui, au marché des moutons de Kûfa pour lui couper la tête. Ils expédièrent les têtes de ces deux premiers martyrs de la Révolution d'al-Hassayn à Damas, pour y être remises entre les mains de Yazid Ibn Mu'âwîyah. Quant aux corps, les vigiles de 'Obeidullah les attachèrent avec des cordes et les traînèrent dans les ruelles de Kûfa pour terroriser les gens et servir d'exemple.
Notes:
Mufid, op. cit.
101. . Id. Ibid., op. cit., respectivement p. 33 et p. 207
102. . Ibn Tâwûs, "Maqtal al-Hussayn", p.22, et Ibn Kathir, op. cit., p. 135.
103. . Cet événement eut lieu, le mardi 8 Dil Hijia de l'an 60 hégirien
104. . Ibn Kathir, " Istich-hâd al-Hussayn", op. cit., p. 35
Le livre de Imam Hussein et le jour de Achoura
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Le Martyre d'Imam Hussein, le petit fils du Prophète sawas, le jour d'Achoura
Le Martyre d'Imam Hussein, le petit fils du Prophète sawas, le jour d'Achoura
L’Imam Ali (que la paix soit sur lui) a rapporté cette histoire ; un jour, en entrant chez le Messager de Dieu (Prière et paix sur lui), j’ai vu que ses yeux débordaient de larmes. Je lui ai demandé :
-Qu’est-ce qui vous fait pleurer, ô ! Messager de Dieu ?
-L’ange Jibrail vient de me quitter répond-il, il m’a informé que Houssayn serait tué prés de l’Euphrate …
Veut-tu sentir la terre ou il sera tué ?
Il tendit la main, ramassa une poignée de terre et me la donna. Alors, je n’ai pu empêcher mes larmes de couler… » (Rapporté par Ahmed Ibn Hanbal).
Le Jour D’Achoura
Pour certains, le jour d’Achoura (10 Muharram) est un jour de jeûne (et de fête pour certains). Pour d’autres, c’est un jour de deuil et de douleur. Pour les premiers, ce jour a pour origine une fête juive qui célèbre la sortie d’Egypte du Prophète Moussa (paix sur lui) et les fils d’Israël. À l’époque préislamique, Quraish jeûnait ce jour. Selon certains hadiths, le Prophète Mohamed (P) aurait perpétué cette tradition. Pourtant, le Prophète ne nous a-t-il pas ordonné de nous distinguer des juifs ?
Les seconds, ceux pour qui c’est un jour de deuil, se rappellent en ce jour, le martyr du petit-fils du Prophète sawas, tué en compagnie de sa sainte famille et de ses compagnons par les soldats du pouvoir en place yazid fils de Muawiyah, le tyran omeyyade.
Cet événement tragique, qui a eu des conséquences importantes pour l’évolution et la construction sociale et politique de la Umma, n’a cessé de peser sur la conscience de cette nation. Mais la dynastie tyrannique et sanguinaire des omeyyades et ses apologistes ont tout fait pour nous rendre amnésiques.
Les rapporteurs et compilateurs de hadiths, à la solde des princes et des rois, ont tout fait pour que l’on oublie, et qui est plus l’on ignore cette tragédie.
À la mémoire, et en l’honneur, de l’Imam Al Houssayn (que la paix soit sur lui), nous sommes heureux de vous présenter cette modeste page qui, nous l’espérons, contribuera à informer les musulmans soucieux de vérité historique et désireux de comprendre les maux qui affectent le monde musulman.
Qui est l’Imam Al Houssayn (as) ?
Al Houssayn (as) est le fils du prince des croyants l’Imam Ali fils d’Abu-Talib et de Fatima Al Zahra, la fille chérie de notre noble Prophète (Paix et prière sur lui et sa famille).
IL naquit à Médine le 25 Sha’aban de l’an 4 Hégirien. C’est le Prophète lui-même qui lui donna son nom. A son sujet le prophète (saw) a dit :
-« Husayn fait partie de moi et je fais partie de Husayn, Dieu aimera celui qui aura aimé Al Husayn »[1]
-« Celui qui aime Al Husayn m'aura aimé, et celui qui le déteste m'aura détesté »[2]
-« Al-Hassan et Al Husayn sont les deux maîtres de la jeunesse du paradis »[3]
Au sujet du verset de la purification (Tat-hir) : « ô vous, les gens de la maison ! Dieu veut seulement éloigner de vous la souillure et vous purifier totalement ».[4] Â Propos de ce verset, le Prophète(saw) a dit qu’il fut révélé au sujet de lui-même, Ali, Fatima, Al Hassan et Al Husayn[5].
Le verset de Mawaddah (affection, amour) : « Dis, je ne vous demande aucun salaire pour cela, si ce n’est votre amour envers les proches », le Prophète (saw), lorsqu’on lui demanda :
-« Qui sont les proches que nous avons obligation d’aimer ? » Répondit : Ali, Fatima et leurs fils.»[6]
Al Husayn (as) est aussi un des Ahlul-bayt (que la paix soit sur eux), au sujet desquels le Prophète (sawas) a dit : « Je vous laisse deux charges (al thaqualayn), si vous les suivez, vous ne serez jamais égaré, le Livre d'Allah et les gens de ma maison (Ahlul-bayt). Ils ne se sépareront jamais jusqu’à ce qu’ils me rejoignent prés du Bassin. Faites donc attention à la façon dont vous les traiteriez après moi. »[7]
Qui était Yazid
Yazid est le fils de Muawiyah, fils d’Abou Soufiane, Fils d’Omaya. Abou Soufiane était un aristocrate mecquois polythéiste, ennemi acharné du Prophète (sawas) et de sa famille. Il commandait l’armée des polythéistes mecquois contre les musulmans, il se convertit à l’islam, plus par calcul politique que par conviction. Son fils Muawiyah, élevé dans le giron de cette famille hostile au Prophète et à l’islam, se rebella contre l’Imam Ali (as), alors qu’il était calife et lui fit la guerre pour lui prendre le pouvoir.
Après le décès d’Ali (as), Muawiyah continua la guerre contre l’Imam Al Hassan (as) qu’il fit empoisonner, et nomma son fils Yazid comme son successeur, Il instaura ainsi la monarchie de Bani-Omayades.
Le règne de Yazid a duré trois ans. La première année, il fit assassiner Al Husayn et une grande partie de la descendance du Prophète (sa). La deuxième année, il fit attaquer Médine ou ses soldats tuèrent plus de 17.000 personnes et violèrent plus de 1000 femmes, la troisième année, il fit attaquer la Mecque ou ses soldats incendièrent la Kaaba et détruisirent un de ces murs.[8]
L’Imam Al Houssayn (as) a dit à son sujet : « Yazid est un libertin qui ne cache pas son libertinage, un ivrogne et un assassin »[9]
Que la paix soit sur lui le jour où il naquit, le jour où il mourra, et le jour où il sera ressuscité vivant !
Notes :
[1] Tirmidhi
[2] Tabari
[3] Tabari
[4] Coran : 33/33
[5] Muslim, Tirmidhi, Ibn-Hanbal, Tabari, Ibn-Kathir et Suyuti.
[6] Muslim, Tirmidhi, Ibn-Hanbal, Tabari, Ibn-Kathir et Suyuti.
[7]Tabari, Tabarani, Ibn Hanbal, Zamakhchari, Al Razi, Ibn Hajar…
[8] Ibn Kathir, Mawdoudi…
[9] Ibn Kathir « istish had al-houssayn »
Un bataillon affilié au Hamas tire une roquette vers une colonie israélienne près de Jénine
Un bataillon affilié au Hamas a tiré une roquette Qassam-1 sur une colonie israélienne à proximité de Naplouse en Cisjordanie.
Un bataillon affilié au mouvement de résistance islamique de la Palestine, Hamas, a déclaré avoir tiré une roquette en direction d'une colonie israélienne à proximité de la ville occupée de Jénine, dans le nord de la Cisjordanie.
Dans un communiqué publié jeudi 27 juillet, le bataillon al-Ayyash, qui est affilié aux Brigades Qassam, la branche armée du Hamas, a déclaré avoir ciblé la colonie de Ram-On avec une roquette Qassam-1.
Nouvelle profanation d’Al-Aqsa par Ben Gvir : la diplomatie iranienne condamne
Le ministre de la Sécurité du régime israélien, Itamar Ben Gvir, accompagné d’un groupe de colons, a de nouveau profané la mosquée Al-Aqsa, ce jeudi 27 juillet.
Selon les médias palestiniens, des centaines de colons israéliens accompagnant le ministre de la Sécurité Itamar Ben Gvir, ont fait irruption dans la mosquée Al-Aqsa pour commémorer l’anniversaire de la « destruction des deux Temples ».
Nasser Kanaani, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, a condamné sur Twitter la présence du ministre israélien à la mosquée Al-Aqsa et l’a qualifiée de nouvelle étape dans le plan israélien de violation des lieux saints.
Poutine promet des céréales gratuites aux pays africains et dénonce les sanctions occidentales « hypocrites »
Le président russe, Vladimir Poutine, a déclaré lors d’un sommet de dirigeants africains qu’il leur offrirait des dizaines de milliers de tonnes de céréales en quelques mois malgré les sanctions des États-Unis et d’autres États occidentaux.
S’exprimant lors d’un sommet jeudi à Saint-Pétersbourg consacré aux relations russo-africaines, Poutine a déclaré que la Russie s’attendait à une récolte céréalière record et était prête à remplacer les exportations de céréales ukrainiennes vers l’Afrique sur une base commerciale et d’aide pour honorer le rôle essentiel de Moscou dans la sécurité alimentaire mondiale.
« Nous serons prêts à fournir au Burkina Faso, au Zimbabwe, au Mali, à la Somalie, à la République centrafricaine et à l’Érythrée de 25 000 à 50 000 tonnes de céréales gratuites dans les 3 à 4 mois à venir », a déclaré le président russe. « Nous fournirons également la livraison gratuite de ces produits aux consommateurs. »
Attentat terroriste à Damas : au moins 4 civils tués et 15 autres blessés
L’explosion d’une moto piégée à Damas a fait au moins quatre morts et 15 blessés parmi les civils ; le bilan risque de s’alourdir.
Au moins quatre civils syriens ont été tués et 15 autres blessés ce jeudi 27 juillet lors d’un attentat terroriste dans le quartier de Sayyida Zeinab à Damas, selon des sources locales.
L’explosion, une deuxième en deux jours, a été causée par une moto piégée dans la zone.
Le mardi 25 juillet, deux civils syriens ont été blessés lors d’une attaque terroriste similaire dans la même zone, selon une source du commandement de la police de Damas.
Possibilité de guerre civile en Israël : au moins un tiers des Israéliens pensent à quitter la Palestine occupée
Alors qu’une croissance démographique ralentie menace gravement la sécurité d’Israël, le résultat d’un sondage effectué pour Channel 13 de la télévision israélienne montre qu'au moins un tiers des habitants des territoires occupés envisagent une migration inverse.
À en croire le sondage, 56 % des colons israéliens ont exprimé leur grande inquiétude quant à la possibilité d’une guerre civile qui pourra éclater en raison de la poursuite de la confrontation entre les parties pour et contre les réformes judiciaires du cabinet de Netanyahu.
Ce sondage, publié mercredi 26 juillet et mené après l’approbation du plan controversé de réforme judiciaire du cabinet de Netanyahu, montre qu’un tiers des colons sionistes envisagent de quitter la Palestine occupée.
À noter que les changements que propose le projet de réforme judiciaire visent à retirer aux juges la possibilité d’annuler les décisions prises par le cabinet extrémiste de Netanyahu.