تقي زاده

تقي زاده

lundi, 14 août 2023 19:51

Message de jour

بَّنَا أَفْرِغْ عَلَيْنَا صَبْرًا وَتَوَفَّنَا مُسْلِمِينَ*
   *Ô notre Seigneur ! Déverse sur nous l'endurance et fais-nous mourir entièrement soumis.*

 Sourate 7 - AL-ARAF / LES MURAILLES126*

*إِنَّا نَحْنُ نَزَّلْنَا الذِّكْرَ وَإِنَّا لَهُ لَحَافِظُونَ* 

En vérité c'est Nous qui avons fait descendre le Coran, et c'est Nous qui en sommes gardien .
SOURATE 15; AL-HIJR; V.9

*Sourate AL-MAIDAH / LA TABLE | Sourate 5*

*Verset -7-*
*7- Et rappelez-vous le bienfait d'Allah sur vous, ainsi que l'alliance qu'Il a conclue avec vous, quand vous avez dit: « Nous avons entendu et nous avons obéi ». Et craignez Allah. Car Allah connaît parfaitement le contenu des cœurs.*
Le Noble Prophète sawas:
 *-Quiconque aide un croyant en voyage,  Allah le soulage de soixante-treize afflictions et le délivre des chagrins et des soucis de la vie d'ici-bas (et de l'au-delà).*
Wasâél , vol 8, p 314.*
Le plus courageux des gens est celui qui vainc ses passions.
Ma'âni Al-Akhbâr, vol 1, p 195
▪️Imam Husayn (as) a raconté que Rasulullah (sawas) a dit:*
*رَأسُ العَقلِ بَعدَ الإِيمانِ التَّوَدُّدُ إلَى النّاسِ*
*"Le chef de l'intellect après la croyance en Allah est l'amour des gens."*
 Bihar al-Anwar, v. 1, p. 131
Imam Husayn:
▪️ أنَا قَتِيلُ اَلْعَبْرَةِ، لاَ يَذْكُرُنِي مُؤْمِنٌ إِلاَّ بَكَى
▪️Je suis le Martyr des Larmes. Aucun croyant ne se souvient de moi sans pleurer
Bihar al-Anwar, v 44, p 279
Le Noble Prophète sawas:
*-Quiconque garderait pour lui une turpitude qu'il venait à découvrir chez son frère Musulman, Allah cachera ses défauts  dans la vie d'ici-bas et dans l'Au-delà.*
*Kanz Al-Ommâl, h 6392*
*Imam Ali:
Il n'y a pas de peine plus douloureuse pour les cœurs que les péchés*
*al-Kafi, v. 2, p. 257* 
Mon conseil de vous  souvenir de la mort et d'être moins négligent à son sujet, et comment vous pouvez  oublier celui  qui  ne vous oubli.
Certes, la piété aujourd'hui est appui et protection, demain ce sera le chemin vers le Paradis, son passage sera simple, et celui qui le traversera sera gagnant.
# Uyyunul Hikma wal-mawã’iz #
Certes, un groupe de gens adore Dieu, qu'Il soit exalté, par envie, c'est là l'adoration des commerçants, d'autres l'adorent par crainte, c'est là l'adoration des esclaves, d'autres l'adorent par reconnaissance, c'est l'adoration des hommes libres.
# Uyyunul Hikma wal-mawã’iz # 
 Imam Hussein :
les besoins des gens de toi sont des bénédictions de dieu sur toi, alors ne sois pas ennuyé des bénédictions, de peur qu'elles seraient dirigées à d'autres que toi. ? bihar al-anwar, vol. 75, p. 126
 Imam Reza
  *-N'est pas de nous, celui qui déçoit un Musulman, inflige des dégâts, ou lui joue des tours.*
Uyun al-Akhbar, vol. 2, p. 29
Mots d'or
* La leçon n'est pas dans les fleurs, mais dans celui qui les porte(les offre)...!!S'il  a de l'affection , son parfum augmente
Et s'il y avait de l'amour dans son cœur, sa beauté augmente
Alors que la Paix soit sur les cœurs, s'exprimant avec des fleurs et débordant  affection d'amour .*

Je vous recommande de combattre pour Dieu, de dire la vérité et de rétablir la confiance, de prolonger la prosternation(pendant la prière) et d'être de bons voisins ;L'orsque Chacun de vous sera pieux dans sa religion et dira la vérité,sera digne de confiance et améliorera son comportement avec les gens,en ce moment il dira :Je suis un chiite. Et c'est ça qui me rend heureux.
*Craignez Dieu et soyez la source de notre beauté et de notre dignité, pas la cause de notre honte.
*attirez-nous des amitiés et ôtez de nous toute laideur; Car quel que soit le bien qu'on dit de nous, nous lui appartenons, et quel que soit le mal et les défauts qu'on dit de nous, nous ne sommes pas comme ça. Souvenez-vous beaucoup de Dieu et souvenez-vous toujours de la mort et lisez beaucoup le Coran et mettez beaucoup de salât sur le Prophète Muhammad et sur sa Sainte famille purifiée.*

Le 9 Muharram, Tasoua

Le 8 Muharram, les armées omayyades commencèrent à resserrer l'étau autour du campement d'al-Hussayn et à se rapprocher de ses tentes en se montrant de plus en plus agressives et menaçantes, les sabres et les lances prêts à l'usage. 

Jeudi soir, le 9 Moharram, ‘Omar b. Sa’d se prépara à attaquer Houssayn.Aux mêmes moments, al-Hussayn était assis contemplatif devant sa tente, regardant l'étendue du désert d'al-Taf, ses yeux se promenant lentement sur les horizons lointains, et sa pensée plongée dans la perspective de la bataille imminente qui opposerait dans une scène historique et universelle le Bon droit au Faux.

Plongé dans ses contemplations, al-Hussayn ne s'était pas rendu compte de l'approche des soldats omayyades. C'est sa soeur, Zaynab qui vint l'en informer:

«N'entends-tu pas ces voix qui s'approchent?»

A peine Zaynab l'eut-elle quitté, ce fut au tour d'al-'Abbas Ibn 'Ali, son frère, de venir l'alerter:

«Mais mon frère...! L'armée ennemie vient vers toi...!»

Al-Hussayn se leva. Il décida tout d'abord de jauger la situation et de sonder les intentions réelles des assaillants. Aussi demanda-t-il à son frère al-'Abbas de leur parler, de discuter avec eux pour savoir de quoi ils étaient capables et jusqu'où ils pouvaient aller dans leur guerre contre les descendants du Prophète. Al-'Abbas ne tarda pas à constater l'arrogance et le cynisme d'une armée de mercenaires, trop assoiffés de pouvoir et trop attachés aux dépouilles et à l'argent qu'on leur avait promis, pour être sensibles à une cause sublime qui ne semblait guère leur procurer ce qui correspondait à leur motivations matérialistes. Leur réponse fut sans appel:

«Qu'al-Hussayn obéisse à l'ordre de l'Emir (le Gouverneur de Kûfa). Autrement, nous le combattrons».

Devant cette réponse, al-Hussayn comprit que l'heure de la confrontation était imminente et qu'aucune solution ne pouvait être envisagée. Il savait qu il ne pouvait jamais revenir sur sa parole: «Quelqu'un comme moi, ne saurait prêter serment d'allégeance à quelqu'un comme lui (Yazid)». Il ne s'était jamais senti aussi proche de sa devise: «Je ne vois la mort que comme un bonheur, et la vie avec les injustes que comme une source d'ennui ». Les mots du discours qu'il avait adressé quelques jours avant, dans la région d'al-Baydha, à l'intention des armées omayyades pour leur expliquer le caractère religieusement obligatoire de sa bataille, retentissaient encore à ses oreilles:

«Ô gens! Le Messager de Dieu a dit: "Celui qui voit un sultan injuste qui rend légal ce que Dieu a interdit, qui transgresse le pacte qu'il a conclu devant Dieu, qui dévie la Sunna du Messager de Dieu, qui agresse les Musulmans et commet des péchés contre eux, sans qu'il s'oppose à lui (à ce sultan) ni par une parole ni par une action, Dieu lui réservera obligatoirement le même traitement qu'IL réserve à ce sultan».(125)

Or al-Hussayn ne cessait d'être conforté dans sa conviction que Yazid incarnait par excellence ce «sultan injuste» que tout Musulman avait le devoir et l'obligation (prescrit par le Prophète) de combattre.

Sa décision définitive d'affronter la mort étant prise, al-Hussayn avait besoin de quelques heures de calme avant d'aller au rendez-vous de l'heure fatale. Aussi, envoya-t-il al-'Abbas vers Ibn Sa'ad et ses États-Majors, pour leur demander un délai de réflexion d'une nuit, et leur promettre une réponse définitive le lendemain (le dix Muharram).

Après consultation, Ibn Sa'ad et ses lieutenants accédèrent à la demande d'al-Hussayn.

Le même soir, Shimr qui était de même tribut que la mère de Abbas ibn Ali ibn AbiTalib, à apporté une lettre de protection pour Abbas et ses frères qu'ils sont refusés.

Shimr s’avança jusqu’à s’arrêter devant les compagnons de Houssayn (as) et dit : « Où sont les fils de notre sœur ? »
‘Abbass, Ja’far, Abdullah et ‘Othman, les fils de ‘Ali b. Abi Talib (as), vinrent à lui et demandèrent : « Qu’as-tu et que veux-tu ? » Il répondit : « Vous, les fils de ma sœur, vous êtes en sécurité ! » Les jeunes hommes lui répondirent :
« Qu’Allah te maudisse toi et ta sécurité. Tu nous garantis protection alors que le fils du Messager d’Allah n’a pas de garantie de protection ! »

Note:

125. . Ibn al-'Athir, "Al-Kamel fil Târîkh", Tom. IV, p. 48, éd. 1385 H.


 Le livre Imam Hussein et le jour d'Achoura

La perte, c’est le jour du Jugement

Allah, le Très Haut, dit dans son Noble Livre : ((Dis : " A qui appartient ce qui est dans les cieux et sur la terre ? ". Dis : " A Allah ! " Il s'est prescrit à Lui-même la Miséricorde. Il vous rassemblera sûrement au Jour de la Résurrection, dont la venue ne fait aucun doute. Ceux qui se sont perdus eux-mêmes, ceux-là ne croient pas !)) [6:12].Il dit aussi  dans un autre verset: ((Mais ceux dont les œuvres seront légères, ceux-là auront causé eux-mêmes leur propre perte parce qu'ils auront méprisé Nos signes.)) [7:9] Et aussi : ((Vous, adorez qui vous voulez en dehors de Lui ! " Dis : " Les perdants sont ceux qui seront perdus, eux-mêmes et leurs familles, le Jour de la Résurrection. Cela n'est-il pas la perte évidente ? ".)) [39:15]

Dans ces versets, comme dans d’autres, Allah souligne la question de la perte ou du gain de soi et des siens, Il indique que la vraie perte est celle qui a lieu le jour du Jugement puisqu’elle ne sera plussuivie de gain, alors que la perte dans cette vie pourraiten être suivie dans une autre situation ou dans un autre moment. Allah veut que l’’homme prenne cela en considération en planifiant chaque aspect de sa vie : ses appartenances, ses activités, ses positionset même ses paroles, partant de la nécessité de distinguer le gain dela perte dans ce monde ci pour savoir satisfaire Allah.

Etre avec l’Imam Al-Hussein (p)

C’est gagner dans l’Autre monde !

Ainsi, nous remarquons dans la cause d’Achoura, comment sont répartis les modèles humains, à partir de la question de la perte dans cette vie ou le jour du Jugement. En fait, qu’ils aient été jeunes ou vieux, les compagnons de l’Imam Al-Hussein (p) croyaient profondément en Allah et envisageaient la situation à partir de leurs principes et leurs engagements en tant que croyants de sorte qu’ils pratiquaient l’adoration à Karbala dans tous leurs actes et toutes leurs positions :Ils vivaient Allah dans leurs esprits et leurs cœurs.En fait, le récit Husseinite peint cette situation, il décrit les compagnons de l’Imam Al-Hussein (p), qui, la veille de leur massacre, s’attendaient impatiemmentà la rencontre avec Allah,présent dans leurs cœurs et leurs esprits. Parmi eux, il y avait ceux qui priaient debout, assis, agenouillés ou prosternés ainsi que ceux qui récitaient les versets du Coran. Physiquement, ils étaient présents sur terre mais ils vivaient spirituellement déjà avec Allah. L’imam Al-Hussein (p) était pour eux l’Imam à qui l’obéissance est une obligation divine et dont l’amour partait de l’amour divin, partant du fait que le croyant qui aime Allah aime aussi Ses Adorateurs. Ainsi, il agit comme eux et considère leurs combats comme étant ses propres combats, parce que l’Imam est une incarnation vivante, ouverte sur le Message dans toutes ses paroles et ses actions, du fait que l’Imamatest le prolongement spirituel et actif du Message.Ainsi, les paroles et les actes de l’Imam infaillible représentent une législation en Islam.

Nous remarquons également àKarbala , l’adoration, synonyme de foi et d’amour passionné pour Allah, ainsi que la proximité de Lui, de la part de ces croyants, exposés aux flèches des ennemis, le jour d’Achoura ; l’un d’eux s’est adressé à l’Imam Al-Hussein (p) à midi pour lui dire : «  Je n’aimerai pas quitter ce monde avant d’avoir fait la prière ». L’Imam Al-Hussein (p) et ses compagnons l’ont faite, malgré les circonstances, Ce qui indique que ce groupe husseinite pensait à Allahavant de ne penser à soi.

Al-Hurr Ibn Yazid : Un modèle de la liberté humaine

Parmi les compagnons de l’Imam Al-Hussein (p), nous nous trouvons devant une personnalité qui a profité de la vie dans toutes ses dimensions, ses aspirations et ses positions,  elle qui lui était ouverte dans son passé, le lui était pareillement dans son avenir, en fait, la principauté lui était promise. Nous parlons d’Al-Hurr Ibn Yazid Ar-Riyahi, ce chef qui fut le premier commandant de mille soldats, envoyés par le régime omeyyade pour entraver la marche de l’ImamAl-Hussein (p) et le porter captif à Koufa, chez Ibn-Ziyad. Il fut attendri à l’égard de l’Imam Al-Hussein (p), parce qu’il portait des valeurs morales et spirituelles aux profondeurs de soi, même si sa mission lui imposait d’agir autrement. Sa morale a finalement remporté la victoire sur la mission qui lui était confiée. Ainsi, lorsque L’Imam (p) lui avait adressé des paroles dures, il n’a pas répliqué et a trouvé un compromis, celui que l’Imam Al-Hussein (p) s’engage dans un chemin qui ne l’amènera pas à Médine ni à Kufa, il en fut ainsi.

Cet homme pensait à Allah, Sa carrière et sa mission ne l’ont pas empêché de le faire. Il se distinguait des autres pour sa spiritualité et sa moralité, parce qu’il représentait l’humanité libre qui pensait et analysait les dimensions profondes des questions qu’elle affrontait, il n’était pas esclave de ses ambitions ni de ses désirs, ce qui l’aurait empêché de penser aux alternatives qu’il a.Il était libre, parce que la liberté est celle de la penséeobjective et rationnelle qui prend en considération les probabilités de gain et de perte, les avantages et les inconvénients de toute question. Al-Hurr n’était pas à l’aise dans sa position, même s’il pouvait en profiter dans ce monde. Il pensait à Allah, il a dépassé toute cette obscurité matérielle qui s’adressait à ses ambitions et le conduisait vers les ténèbres des ambitions, des désirs et de la vie mortelle.

Il partait d’une lumière qui illuminait son cœur et son esprit, s’ouvrant ainsi s’ouvrant ainsi à l’avenir et optant pour la décision la plus difficile. Il ne s’agissait pas pour lui d’une décision en relation avec ses besoins matériels, mais plutôt avec son destin, sa vie et sa mort, en relation avec une position pour laquelle il se détachera de tout ce qui le lie à cette vie mortelle : les richesses, les chefferies, les rêves et les ambitions.

Il a donc fini par choisir l’option difficile: Il a renoncé à la richesse et au pouvoir et choisi la mort pour la vérité et la justice. Cette option était tellement difficile qu’il s’était mis à trembler au moment où  le combat venait d’être engagé. Le voyant dans un tel état, un soldat lui a dit : « Tu trembles alors que je te considère comme le plus courageux parmi les habitants de Koufa ? ». - « Je ne tremble pas de lâcheté ou de peur, mais je me force à choisir entre le Paradis ou l’Enfer et par Allah, je ne laisserai pas le Paradis même si on me coupait en morceaux ou si on me brûlait ! », l’Enfer étant du côté d' Ibn Sa'd et d' Ibn Ziyâd et le Paradis du côté de l'Imam al-Hussein (p). Puis, honteux de ses actes et repentant, il a rejoint le camp de l'Imam (p)   qui l’avait reçu parmi ses compagnons, tous prêts à mourir pour défendre leur grande cause.

Tout comme son grand père, le Messager d'Allah (P), l'Imam Al-Hussein (p) cherchait l’homme libre qui sait choisir et décider. Par son débat avec les soldats d’Ibn Sa'd, il voulait les libérer de leur servitude au pouvoir tyrannique et éveiller en eux la volonté libre. C’est le rôle de l’Islam, que traduit le Hadîth de  l’Imam Ali (p) lorsqu’il dit : « Ne sois pas l’esclave d’un autre alors qu'Allah t’a créé libre ». La liberté est une partie intégrante de l’humanité de l'être et l’Imam Al-Hussein (p) était fier de ses compagnons car ils étaient libres  tout comme lui, le Maître des libres dans le monde.

Lorsqu'Al-Hurr est tombé en martyr, l’Imam (p) l’a consacré combattant libre pour la cause d'Allah en disant : « Tu est Hurr ( Libre) tout comme ta mère t’avait nommé, libre dans ce monde-ci et bienheureux dans l’Autre monde ».

Ibn Sa’d :

Lorsque ce monde ci est préféré à l’Autre monde

De l’autre côté, nous observons les personnes que le poète Al-Farazdaq avait décrit en disant à l'Imam Al-Hussein (p) : « Leurs cœurs sont pour toi mais leurs épées sont adressées contre toi ». En fait, leurs épées étaient au service de leur égoïsme et de leurs ambitionsnous observons aussi Omar Ibn Sa’d qui avait un lien de parenté avec l'Imam Al-Hussein (p), mais il avait hésité, tout comme Al-Hurr Ibn Yazid. Le poste de gouverneur de Riyy  lui était promis s'il allait combattre l'Imam Al-Hussein (p). Après avoir longuement hésité entre le Paradis et l’Enfer, il a opté pour le deuxième choix, perdant ainsi le premier. Il a dit à ce propos :

« Dois-je abandonner le poste de gouverneur de Riyy alors qu’il est mon grand souhait,

ou dois-je pécher en tuant al-Hussein ? ».

La leçon d'Achoura : Choisir la liberté

Achoura s’étend dans le temps avec la tristesse et le drame. Mais elle nous incite toujours à ne pas nous incliner  devant la tyrannie et l'oppression  , à être libres comme l'Imam Al-Hussein (p), sa famille et ses compagnons. Etre libres ne se limite pas à l’être seulement au niveau politique. Il faut l’être dans la lutte du juste contre l'injuste et dans la piété face aux péchés. C’est se contrôler,  et ne pas laisser l'âme incitatrice au mal régner sur nos âmes. C’est participer à la célébration de la mémoire de l'Imam Al-Hussein (p) en lui prêtant serment d’allégeance contre les démons humains ou non humains.

Lorsque  l'Imam Al-Hussein (p) a dit : « Soyez libres dans ce monde-ci » et lorsque les Imams (p) ont demandé à leurs partisans de célébrer la mémoire d'Achoura, ils ont voulu former  une masse de partisans du Message. L'Imam Al-Hussein(p)  cherche toujours ses partisans, les partisans de l’Islam et de la liberté dans toutes les époques. Soyons donc ses partisans,  et non pas ceux des autres.

lundi, 14 août 2023 19:40

Invocation pour le Vendredi

Invocation pour Vendredi
 

Réciter cette invocation après la prière du matin ,pour s’effacer les péchés de ce vendredi au vendredi suivant:

Mon Dieu ce que je dis durant mon vendredi que voici, ce que je prête comme serment, les vœux que je fais, Ta Volonté devance tout cela.
 Ce que Tu veux qu’il soit est, et ce que Tu ne veux pas qu’il soit n’est pas.
Mon Dieu pardonne-moi et sois indulgent envers moi!
Mon Dieu, celui sur lequel Tu as prié, je prie également sur lui, et celui que Tu maudis, je le maudis également.
 اللّهُمَّ ما قُلْتُ فِي جُمُعَتِي هذهِ مِنْ قَوْلٍ ، أَوْ حَلَفْتُ فِيها مِنْ حَلْفٍ ، أَوْ نَذَرْتُ فِيها مِنْ نَذْرٍ فَمَشِيئَتُكَ بَيْنَ يَدَيْ ذلكَ كُلِّهِ ، فَما شِئْتَ مِنْهُ أَنْ يَكُونَ كانَ ، وَمالَمْ تَشَاءْ مِنْهُ لَمْ يَكُنْ. اللّهُمَّ اغْفِرْ لِي وَتَجاوَزْ عَنِّي ، اللّهُمَّ مَنْ صَلَّيْتَ عَلَيْهِ فَصَلاتِي عَلَيْهِ ، وَمَنْ لَعَنْتَ فَلَعْنَتِي عَلَيْهِ
 
La récitation de l’invocation suivante après la Prière du matin est très recommandée (Extrait de l'invocation 48 du Sahifa d'Imam Zeinulabidine):
Mon Dieu, c’est délibérément que je me suis rendu auprès de Toi avec mon besoin, et que j’ai déposé devant Toi, aujourd’hui, ma pauvreté, mon dénuement et mon indigence, car j’ai plus d’espoir en Ton Pardon qu’en mes actes, Ton Pardon et Ta Miséricorde étant plus étendus que mes péchés.Alors, réalise la satisfaction de l’ensemble de mes besoins par Ta Puissance [à pouvoir] le faire et la facilité que cela représente pour Toi, à cause de mon besoin de Toi, car je n’obtiens de bienfaits que de Toi, et personne ne me retire un méfait autre que Toi, je n’espère en personne d’autre que Toi pour mon Au-delà, pour mon monde ici-bas, pour le jour de mon besoin, le jour où les gens me laisseront seul dans ma tombe et que je reconnaîtrai mes péchés devant Toi.
 
اللَّهُمَّ إِلَيْكَ تَعَمَّدْتُ بِحَاجَتِي ، وَ بِكَ أَنْزَلْتُ الْيَوْمَ فَقْرِي وَ فَاقَتِي وَ مَسْكَنَتِي ، وَ إِنِّي بِمَغْفِرَتِكَ وَ رَحْمَتِكَ أَوْثَقُ مِنِّي بِعَمَلِي ، وَ لَمَغْفِرَتُكَ وَ رَحْمَتُكَ أَوْسَعُ مِنْ ذُنُوبِي ، فَصَلِّ عَلَى مُحَمَّدٍ وَ آلِ مُحَمَّدٍ ، وَ تَوَلَّ قَضَاءَ كُلِّ حَاجَةٍ هِيَ لِي بِقُدْرَتِكَ عَلَيْهَا ، وَ تَيْسِيرِ ذَلِكَ عَلَيْكَ ، وَ بِفَقْرِي إِلَيْكَ ، وَ غِنَاكَ عَنِّي ، فَإِنِّي لَمْ أُصِبْ خَيْراً قَطُّ إِلَّا مِنْكَ ،
وَلَمْ يَصْرِفْ عَنِّى سُوءً قَطُّ أَحَدٌ سِوَاكَ، وَلَسْتُ أَرْجُو لآخِرَتِى وَدُنْياىَ و لا لِيَوْمِ فَقْرِى يَوْمَ يُفْرِدُنِى النَّاسُ فِى حُفْرَتِى وَأُفْضِى إِلَيْكَ بِذَنْبِى سِوَاكَ.
lundi, 14 août 2023 19:34

Sagesse du jour

SOURATE AS-SAFF 61:
:
Ils veulent éteindre la lumière de DIEU par [ce qu’expriment] leurs bouches, mais DIEU parachèvera Sa lumière, même si les impies [etc. en] éprouvent une répulsion.
يُرِيدُونَ لِيُطْفِئُوا نُورَ اللَّهِ بِأَفْوَاهِهِمْ وَاللَّهُ مُتِمُّ نُورِهِ وَلَوْ كَرِهَ الْكَافِرُونCe que le PROPHÈTE vous donne, prenez-le et abstenez-vous de ce qu'il vous INTERDIT >>. (CORAN 59:7) 
Le Noble Prophète sawas:
*Le Coran, c'est le Remède.*
Bihâr Al-Anvâr, vol 89, p 176
 
*Rappelle-toi Allah quand tu es dans l'aisance, IL S'occupera de toi lorsque tu t'empêtrera dans la difficulté.*
Bihâr Al-Anvâr, vol 3, p 87*
 Imam Ali ibn AbiTalib a dit :*
■ Ne vous laissez donc pas tromper par ce que sont devenus les gens de l'illusion, car c'est une ombre étendue pour un temps limité 

■'homme dont les actions sont les plus méritoires est celui qui patiente si on retarde le paiement de ce qu'on lui doit, qui pardonne si on s'oppose à lui, qui remercie si on lui donne.
 
■ Certes la dépense des biens dans l'obéissance à Dieu apporte les plus grandes grâces, et sa dépense dans la désobéissance à Dieu apporte les plus grandes souffrances.
                                                                                      
■  *Le temps c'est deux jour un jour à ton avantage, un jour à ton désavantage.*

*Ainsi, le jour qui est à ton avantage, ne le méprise pas et le jour qui est à ton désavantage, endure-le avec patience.*

■ Les grâces si elles sont prolongées,* *sont ignorées et si elles sont perdues, elles deviennent connues.*
# Uyyunul Hikma wal-mawã’iz #  
■ << La Perception des YEUX n'est pas l'observation réelle, car les YEUX peuvent souvent tromper les Gens. Mais la SAGESSE ne trompe quiconque elle conseille >>.*
*(Nahjul Balagha)*
Imam Hussein:
Comme la mort est facile sur le chemin de la gloire et qui fait vivre la vérité !"*
*"ما أَهْوَنَ الْمَوْتِ عَلى سَبيلِ نَيْلِ الْعِزِّ وَاِحْياءِ الْحَقِّ!"*
lundi, 14 août 2023 19:29

Hadiths Familiales


*بِرُّوا آبَاءَكُمْ يَـبِرُّكُمْ أَبْنَاءُكُمْ. عِفُّوا عَنْ نِسَاءِ النٌّاسِ تُعَفُّ نِسَاءُكُمْ.*
*Prophète Muhammad (sawas) a dit:*
*?️" Être bienveillants envers vos parents et vos enfants sera bon pour vous.*
*(Et), faites attention aux femmes des autres avec pureté (en conduite et en intention) et vos femmes seront considérées avec pureté."*
*?Kanzul Ummal, Vol, 16, p. 466*
 

*? Le Prophète Muhammad (sawas)*
*مَنْ أَحَبَّ أَنْ يَمُدُّ لَهُ عُمْرَهُ وَ أَنْ يَزْدَادُ فِي رِزْ قِهِ فَلْـيَبِرْ وَالِدَيْهِ وَ لْـيَصِلْ رَحِمَهُ.*

*Celui qui désire une longue vie et une augmentation de ses moyens de subsistance doit faire preuve de bonté envers ses parents et établir des liens de parenté (avec ses proches).*
*? Kanzul `Ummal, Vol 16, P. 475*
*?Imam Reza (as):* 
*Vous devez obéir à votre père et l'honorer; et (observer) l'humilité, la soumission, et l'agrandissement envers lui, et le chérir.*
*?Fiqh-ul Reza, p. 334*


*?قَالَ نبَيْنَا مُوسى بْنِ عِمْرَانَ يُنَاجِي رَبَّهُ عَزَّ وَ جَلَّ إِذْ رَأَى رَجُلاً تَحْتَ ظِلِّ عَرْشِ اللٌّهِ عَزَّ وَ جَلَّ. فَقَالَ: يَا رَبِّ مَنْ هٌذَا الَّذِي قَدْ أَظَلَّهُ عَرْشُكَ؟ فَقَالَ: هٌذَا كَانَ بَارًّا بِوَالِدَيْهِ وَ لَمْ يَمْشِ بَالنَّمِيمَةِ.*
*?Imam Jafar as-Sadiq:
*Une fois, prophète Musa (paix soit sur lui) était engagé dans une conversation avec son Seigneur, Le Tout-Puissant, Le Glorieux, il observa une personne sous l' 'Arsh (Trône) d'Allah, d'où il (paix soit sur lui)  demanda:*
*-Mon Seigneur!*
*Qui est cette personne, qui se fait héberger sous votre 'Arsh''?*
*Allah répondit : " Cette personne a été gentille et bon envers ses parents et ne s'est jamais permise de (les) insulter."*
*?Bihar il Anwar, vol 74, p. 65*
? L'Imam Jafar al-Sadiq a dit: (Qu'est-ce qui empêche un homme d'honorer ses parents, qu'ils soient vivants ou morts, de prier en leur nom, de faire l'aumône en leur nom, d'accomplir le Hajj en leur nom?  et jeûner en leur nom ?Ainsi celui qui a été fait pour eux sera aussi pour lui sera comme cela, ainsi Dieu Tout-Puissant l'augmentera dans sa justice et  avec beaucoup de bien.) 
*عَنْ أَبِي الْحَسَنِ عَلِيِّ بنِ مُوسَى (ع) قَالَ: سَأَلَ رَجُلٌ رَسُولَ اللٌّهِ (ص) مَا حَقُّ الْوَالِدِ عَلَی وَلَدِهِ؟ قَالَ: لاَ يُسَمِّيهِ بِاسْمِهِ وَ لاَ يَمْشِي بَيْنَ يَدَيْهِ وَ لاَ يَجْلِسُ قَبْلَهُ وَ لاَ يَسْتَسِبُّ لَهُ‏.*
 *?Imam Reza (as) *raconte qu'une personne a une fois demandé au Messager d'Allah (paix soit sur lui et sa famille):*
*" Quels sont les droits du père sur son fils?"*
   *Le Noble Prophète a répondu:*
*" Il ne devrait pas appeler son père par son nom, il ne devrait pas marcher devant lui, il ne devrait pas s'asseoir jusqu'à ce que son père soit lui-même assis et il ne devrait pas faire de tels actes à la suite de quoi les gens abusent son père."*
*?Bihar il Anwar, Vol. 74, P. 45*
*Imam Moussa al-Kazim:*
    *-Les meilleures choses suivant le fait de connaître Allah, lequel rapproche de près un serviteur à Allah, sont*
*&les services (prières)*
*&. gentillesse*
*&. amabilité aux parents*
*&. abandonner la jalousie*
*&. les applaudissements vaniteux pour soi,*
*&la fierté,*
*&. se vanter.*
  *أَفْضَلُ مَا يَتَقَرَّبُ بِهِ اَلْعَبْدُ إِلَى اَللَّهِ بَعْدَ اَلْمَعْرِفَةِ بِهِ اَلصَّلاَةُ وَ بِرُّ اَلْوَالِدَيْنِ وَ تَرْكُ اَلْحَسَدِ وَ اَلْعُجْبِ وَ اَلْفَخْرِ*
*Tuhaf al-Uqul, P. 391*
#Imamrezafr1
Muslim Ibn 'Aqil(91) à Kûfa

La dernière lettre qu'al-Hussayn a reçue des habitants de Kûfa portait ces mots rédigés dans un style télégraphique:

«Au nom de Dieu... A al-Hussayn fils de 'Ali, Commandeur des croyants... De la part de ses chiites) et des chiites de son père le Commandeur des croyants...

»Les gens t'attendent. Leur opinion ne s' arrête sur personne d'autre que toi. Dépêche-toi, ô fils du Messager de Dieu. Les environnements ont verdi, les fruits ont mûri, la terre s'est couverte d'herbes, les arbres ont revêtu leur feuillage. Viens vers nous si tu veux. Tu verra en nous des soldats mobilisés pour toi...»(92)

Al-Hussayn lut et relut cette lettre. Il l'examina longuement et interrogea les deux messagers qui l'avait portée, sur les personnes qui s'étaient associées à sa rédaction et la rédaction du pacte qu'elle renfermait. La lettre lui paraissait tout à fait satisfaisante. Elle équivalait à une prestation de serment d'allégeance effective et à un pacte. Elle traduisait aussi une appréciation de la situation et une incitation à sa venue rapide à Kûfa.

Cette lettre lui permit de se fixer sur son point de départ. Toutefois, comme nous l'avons vu plus haut, al-Hussayn ne voulait pas se précipiter, en raison de la mauvaise expérience des Ahl-ul-Bayt avec les Irakiens. Aussi décida-t-il de se faire précéder par un délégué, un représentant qui lui préparerait le terrain, aplanirait les éventuelles difficultés, et surtout étudierait de plus près la situation et lui en ferait part avec précision, afin qu'il puisse prendre lui-même en conséquence la décision définitive qui s'imposerait.

Une tâche aussi difficile, exigeait un homme d'une fidélité insoupçonnable envers al-Hussayn, envers le Message et envers la Umma, ainsi que bien d'autres qualités. Le choix d'al-Hussayn se porta sur son cousin, Muslim Ibn 'Aqil. Il lui fit part de sa décision et de la tâche qu'il entendait lui confier. Il le mit au courant de la teneur des messages qu'il avait reçus des gens de Kûfa, et lui expliqua la nature du travail qui l'attendait, en tant que son ambassadeur et son représentant. Les quelques mots suivants résument assez bien ce qu'al-Hussayn attendait de son cousin et messager, Muslim Ibn 'Aqil:

«Va à la rencontre des gens de Kûfa pour voir. Si ce qu'ils m'ont écrit est vrai, fais-le-moi savoir afin que je te suive...»

Muslim Ibn 'Aqil, accompagné de ses hommes et de deux guides, quitta la Mecque pour Kûfa, vers la mi-Ramadan de l'an 60 hégirien. Le voyage était long, difficile et périlleux. L'été battait son plein: il fallait traverser des déserts arides, supporter la chaleur brûlante du soleil. Les deux guides moururent à mi-chemin, et Muslim Ibn 'Aqil fut contraint de s'arrêter et d'envoyer un messager à al-Hussayn pour lui faire part de la difficulté du trajet et de son désir d'abandonner cette entreprise périlleuse.(93) La réponse d'al-Hussayn ne tarda pas à arriver: il faut poursuivre le voyage. Muslim Ibn 'Aqil s'exécuta et continua son chemin. Il arriva à destination le cinq Chawwâl. Là, il s'installa dans la maison de Mukhtâr Ibn 'Obaida al-Thaqafi et en fit le siège de ses activités politiques à Kûfa.

Les délégations commencèrent à affluer vers lui, lui exprimant leur joie et leur satisfaction de son arrivée et de celle attendue d'al-Hussayn, et renouvelant leur allégeance et leur soutien à ce dernier. Les gens pleuraient de joie lorsque Muslim Ibn 'Aqil leur lisait le message d'al-Hussayn et l'annonce de sa venue prochaine.

Muslim Ibn 'Aqil multiplia les contacts avec les gens et continua à mobiliser les Musulmans pour la cause défendue par al-Hussayn, jusqu'à ce qu'il se fût assuré que le nombre d'hommes prêts à se battre pour elle ait atteint environ 18,000 combattants. Une fois assuré du nombre suffisant de combattants, et de la sincérité du soutien des musulmans de Kûfa à l'Imam al-Hussayn, il écrivit à ce dernier pour lui brosser un portrait réel de la situation dans cette province de la nation islamique, et lui conseiller de venir.

L'avènement de Muslim à Kûfa continua à susciter un climat d'effervescence populaire et un courant d'opposition affichée, de plus en plus agité et de plus en plus menaçant pour le pouvoir central et ses représentants dans cette ville.

Le gouverneur de Kûfa, al-Nu'mân tenta de pallier pacifiquement à la situation, mais en vain. Cette attitude pacifique face à une volonté populaire résolument hostile aux Omayyades ne plut pas aux agents et partisans du pouvoir, car ils craignaient sérieusement de perdre les privilèges économiques, politiques et sociaux dont ils jouissaient au détriment des masses populaires. Aussi, l'un d'eux ('Abdullah Ibn Muslim), écrivit-il à Yazid un rapport détaillé sur l'évolution dangereuse de la situation et lui conseilla de destituer al-Nu'mân qu'il accusa de faiblesse et de manque de fermeté, et de le remplacer par un élément rompu aux méthodes de la terreur et de la répression pour pouvoir rétablir le prestige du Pouvoir. D'autres agents omayyades(94) envoyèrent des rapports similaires à la capitale califale. Dans son rapport, ledit 'Abdullah Ibn Muslim écrivait notamment:

«Muslim Ibn 'Aqil est venu à Kûfa. Les chiites ont prêté devant lui, serment d'allégeance à al-Hussayn Ibn 'Ali Ibn Abi Tâlib. Si tu tiens encore à Kûfa, envoies-y un homme fort capable d'exécuter tes ordres et de faire ce que tu fais avec tes ennemis. Al-Nu'mân est un homme faible, ou bien il fait montre de faiblesse».(95)

-Faites attention à 5 genres de personnes avec qui vous ne devez jamais parler, ni les accompagner.

-garde toi du menteur, il est comme un mirage, il te fais voir l'ami proche comme une personne lointaine et la personne lointaine comme un ami proche.

-garde toi du pervers, il te trahi en contre partie d'un repas ou moins que cela.

-garde toi de l'avare, il t'abandonne lorsque tu as le plus besoin de lui.

-garde toi du sot, il veut te faire le bien mais il te fait le mal.

-garde toi de celui qui rompt le lien de parenté, il est maudit par Allah.

-Faites du bien à quiconque vous le demandes, s'il le mérite alors votre geste à sa place et s'il ne le mérite pas alors c'est vous qui aurez le mérite. Si quelqu'un vous insulte sur votre droite puis passe à votre gauche et vous demande pardon, acceptez ses excuses.

lundi, 14 août 2023 19:07

Pourquoi pleurer l'imam Hussein ?

Durant les jours de commémoration du martyre de L’Imam Hossein (as) et ses compagnons, il est sans doute nécessaire de s’arrêter un peu sur ce que signifie de pleurer un martyre, tant cette question a suscité des controverses.Certains se sont opposé ouvertement à ces manifestations sous divers prétextes. Pourtant, les grands hommes saints pleuraient leurs chers. En voici quelque examples:

1- Le prohète Jacob (as) pleurait  Josephe pendant des annés en revanche d'être sûr que son fils est sain et sauf, le Coran nous parle des ses yeux aveuglés à cause de verser des larmes:
«Et il se détourna d'eux et dit : "Que mon chagrin est grand pour Joseph! " Et ses yeux blanchirent d'affliction. Et il était accablé.» Coran12:84

2- Après la bataille d’Ouhoud, quand le prophète MUhammad sawas, revenant à Médine entendit des pleurs dans toutes les maisons des martyrs sauf dans celle de Hamza, dit-il :
« personne ne pleure Hamza ? ».
Cette parole se rependit rapidement dans toute la ville de Médine. Les femmes qui avaient perdu leurs fils ou leurs maris se précipitèrent vers la maison de Hamza pour le pleurer par respect pour le Prophète et Hamza son oncle.
3- Selon un hadith rapporté par al-Bukhari le prohète Muhammad pleura son fils Ibrahim mort enfant. Anas ben malik dit :
 « nous étions avec le messager de Dieu sawas chez Abu Sayf al-Qayn dont l’épouse allaitait Ibrahim (salut sur lut). Le messager de Dieu sawas prit alors Ibrahim , l’embrassa et le flaira. Après cela,nous entrâmes au moment où Ibrahim rendait les derniers souffles. Le messager de Dieu sawas avait les larmes aux yeux.” Et toi aussi, ô messager de Dieu!” s’étonna Abd-ar-Rahman ben Awf.
   -O ben Awf, c’est de la compassion,répondit le prophète sawas avant de poursuivre “ les yeux fondent en larmes et le coeur s’afflige mais nous ne dison que ce qui plaît à notre signeur. O Ibrahim, nous somme affligés à ta séparation”»1↓

selon un autre hadith  relaté par al-Muslim, le prohète swas se rendit visit à la tombe de sa mère en pleurant d'une façon chaude qui a mis ses compagnons dans les larmes.

Donc, étant le mœurs des prophètes,  pleurer un martyre ou un mort est un acte licite et ça porouve le caractère légitime de pleurer l'imam Houssein. En outre le prophète sawas, lui même, pleura son petit fils l'imam Hussayn, plus de 50 ans avant même que ce dèrnier ne soit tué. Ahmad ibn Hanbal rapporte ce témoignage incontesté etincontestable de l'Imâm 'Alî:
 «Un jour, entrant chez le Prophète, et voyant ses yeux déborder de larmes, je lui ai demandé:
- Ô Messager de Dieu, qu'est-ce qui t'a fait pleurer?
- L'Archange Gabriel vient de me quitter. M'ayant informé qu'al-Hussayn sera tué près de l'Euphrate, répondit le prophète sawas puis il continua : Je lui ai demandé si je pouvais sentir la terre sur laquelle son sang sera versé. Il m'a offert alors une poignée de terre, et je n'ai pu empêcher mes yeux de déborder de larmes» 2↓.
L'Imâm al-Hussayn tombera en martyr, effectivement, quelques décennies plus tard, sur la terre prédestinée et indiquée par le Prophète sawas, après avoir subi, ainsi quequelques dizaines de ses proches et de ses compagnons vaillants, un calvaire poignant auquel les ont soumis des «musulmans» déviés ou plutôt des «musulmans» de nom.
De nombreux hadiths nous confirment les biens des pleurs sur le martyre de L’Imam Hossein (as). En voici quelques uns :
1.  L’Imam Hossein disait de lui-même :
« Je suis le tué qu’on pleure de larmes intarissables. Aucun croyant ne m’évoque qui ne se met à pleurer ».
C’est-à-dire :
« Je suis celui sera abattu apparenté aux larmes et aux pleurs de leur cause ».

2. Imam Jafar Sadiq (as) a dit : Je ne me suis jamais rappelé le martyr des enfants de Fatimah (ahs) sans que les larmes ne me viennent à cause de cela.

3. Le sixième Imam, l’Imam Jafar Sâdiq (as) rapporte de son père, l’Imam Muhammad al- Bâqer (as) :
« Celui qui verse une larme, même de la taille d’une aile de mouche, sur ce qui est arrivé à l’Imam Hossein (as), Dieu lui pardonnera ses péchés... ».
Il déclara par ailleurs : « celui qui parle de la (tragédie) de l’Imam Hossein (as) et fait pleurer, gagne le paradis ».