
تقي زاده
Liebermann : al-Assad a remporté la guerre qui a frappé son pays 7 ans durant
Le ministre de la guerre du régime israélien, Avigdor Liebermann vient d’avouer aujourd’hui, mardi 3 octobre 2017, que le président syrien, Bachar al-Assad avait remporté la guerre qui a frappé son pays sept années durant.
Liebermann a en outre affirmé que les pays arabes et européens avaient beaucoup trop selon lui l’intention de se rapprocher du gouvernement syrien et de Bachar al-Assad et que c’était une tendance sans précédent.
« Nous sommes témoins du fait qu’il y a une kyrielle d’États dans le monde qui sont en train de se ranger derrière Assad et ces États comprennent aussi bien des pays occidentaux que des pays arabes modérés », a indiqué Liebermann selon l’agence de presse Reuters.
Le ministre de la guerre du régime israélien a en plus exprimé de vives inquiétudes quant à ce soutien international apporté à Assad en déclarant : « Nous espérons que les États-Unis se rendront plus actifs en Syrie et plus généralement au Moyen-Orient. »
Enfin, Avigdor Liebermann a affirmé : « Nous sommes en Syrie confrontés à des Russes, à des Iraniens, à des Turcs et au Hezbollah et cela n’est pas chose facile. »
Prendre distance du prophète et de sa famille est la source des discordes dans la société islamique
Le soulèvement de l'Imam Hussein (As) est lié à la nature de l'Homme et on peut dire qu'il est similaire de l'amitié que les êtres humains ressentent envers leur créature, a-t-il indiqué.
L'Histoire de cette révolution islamique est pleine des guerres contre l'injustice et il y a d'innombrables martyrs au cours de cette histoire. Lorsque les jeunes voient la révolution islamique comme une continuité du soulèvement de l'Imam Hussein (As), ils veulent suivre l'exemple de ce grand Imam, a-t-il précisé.
L'Iran condamne les attentats en France et au Canada
« Alors que certains pays continuent à soutenir et à exporter le terrorisme en donnant de fausses adresses, la machine odieuse de la violence et de la terreur a une fois de plus frappé des civils innocents » a déploré le diplomate iranien.
Bahram Qassemi a exhorté la communauté internationale et les pays du monde à intervenir pour éradiquer les racines de l'idéologie du terrorisme et lutter contre le financement et l’exportation des terroristes. Il a également appelé à des mesures plus efficaces contre ce fléau meurtrier, destructeur et inhumain du siècle présent qu’est le terrorisme.
Marseille : deux morts dans une attaque à la gare Saint-Charles, l’assaillant abattu
En France, deux personnes ont été tuées dans une attaque à la gare Saint-Charles de Marseille.
Deux jeunes femmes, âgées d’une trentaine d’années, ont été tuées, ce dimanche 1er octobre, par des coups de couteau d’un assaillant à la gare Saint-Charles de Marseille.
L’attaque a eu lieu vers 13 h 45 (11 h 45 GMT) et l’assaillant a été abattu par les militaires de l’opération Sentinelle. La piste terroriste est privilégiée.

Le trafic SNCF a été interrompu et la police des Bouches-du-Rhône a recommandé aux passants d’éviter le secteur et le ministre de l’Intérieur Gérard Collomb s’est aussitôt rendu sur place.
La section antiterroriste du parquet de Paris a ouvert une enquête sur l’attaque.
Irak : fin imminente de Daech, selon les Hachd al-Chaabi
Abu Mahdi al-Muhandes, numéro deux des Hachd al-Chaabi (Unités de mobilisation populaire d’Irak), a été interrogé par Fars News au sujet de l’avenir de Daech et du pronostic du commandant de la Force Qods du CGRI quant à la fin imminente du groupe terroriste.
« Militairement parlant, Daech est en bout de course. Sa fin est proche. Les combats continuent dans les régions du Nord comme Hawija. Nous prévoyons leur fin d’ici les prochains jours du mois de Muharram », a-t-il affirmé.
Concernant les zones toujours assiégées par Daech, il a précisé qu’il s’agissait de l’ouest d’al-Anbar, d’environ 250 km de frontière syro-irakienne englobant al-Qaem et Abu Kamal du côté syrien.
« Les zones autour de l’Euphrate sont aussi importantes et des terroristes circulent encore dans le désert, a-t-il indiqué. Daech ne tient qu’à un souffle. Pourtant, le rétablissement de la sécurité pourrait durer plusieurs années, car des éléments se sont fondus dans la masse populaire et leur extermination nécessite un travail sécuritaire en profondeur. »
Évoquant la situation au Kurdistan irakien, il a affirmé que le gouvernement central de Bagdad agissait selon la Constitution et a émis l’espoir que tous les Irakiens, de toutes ethnies confondues, qu’ils soient kurdes, arabes ou chiites, pourront régler savamment le conflit dans la région.
Erdogan s'engagera-t-il contre les USA à Deir ez-Zor?
Le journal américain Washington Examiner crie au complot russo-turc contre les États-Unis et dénonce le ralliement à Poutine d'Ankara , l'un "des principaux alliés de Washington et membre de l'OTAN".
Cité par Sputnik, Examiner écrit : " la Russie et la Turquie complotent contre les États-Unis. Le point de presse conjoint qu'ont tenu à Ankara, Vladimir Poutine et Recep Erdogan témoigne de la conspiration qu'ils ont ourdie contre les États-Unis". Selon le journal, le nœud de ce complot se place à Idlib, "cette province syrienne où Turcs et Russes sont tombés d'accord sur les modalités de la mise en place d'une zone de désescalade". Et Examiner de souligner: " Cet accord sur Idlib avec Poutine signifie au clair qu'Erdogan a trahi la "révolution syrienne" et a abandonné à leur sort les "révolutionnaires" [terroristes, NDLR]. Idlib a été le dernier bastion de ces derniers qu'Erdogan a offert sur un plateau d'argent à l'axe Assad-Poutine-Iran".
Le journal aborde ensuite le référendum sur l'indépendance du Kurdistan d'Irak et y voit une autre "mauvaise nouvelle".
"À vrai dire, la Turquie alliée de Washington et membre de l'OTAN a rallié corps et âme le camp de Poutine. Le président turc s'est d'ailleurs félicité au cours de ses entretiens avec Poutine du renforcement des relations avec la Russie tout en affirmant au cours de sa conférence de presse conjointe avec le chef du Kremlin, sa volonté de focaliser ses efforts sur un élargissement significatif des liens économiques et touristiques russo-turcs. Erdogan a même brandi comme un trophée les chiffres qui accusent une nette hausse des recettes en devises issues de ces deux secteurs pour les sept premiers mois de l'année en cours. Erdogan a émis l'espoir de voir deux des dossiers litigieux entre Ankara et Moscou que sont "TurkStream" et " la centrale atomique Akkuyu" se régler le plus rapidement possible".
The Washington Examiner critique ensuite Erdogan pour s'en être pris aux dirigeants kurdes d'Irak en ces termes : "personne n'a le droit de mettre le feu à notre région" . Pour le journal, la monophonie affichée par Poutine et Erdogan, a mené le président russe à apporter son soutien à un "Irak uni". Le Washington Examiner s'inquiète surtout de ce que les deux parties soient parvenues à un accord sur le statut d'Idlib et qu'Ankara déploie ses forces dans cette province sous la bannière Damas-Moscou et que le président turc dise même vouloir "poursuivre ses coopérations en Syrie avec les Russes et les Iraniens". "Que la Turquie travaille à la concrétisation des zones de désescalade en Syrie, cela signifie qu'Erdogan a rallié le camp de Poutine bien qu'il soit membre de l'OTAN et partenaire des États-Unis. Que compte faire Erdogan après?
Et le journal de poursuivre: "Il vient de verser un premier paiement pour se procurer les S-400 russes et rien ne dit qu'il va en rester là : Erdogan pourrait ouvrir les portes de ses arsenaux aux armements russes alors que la base d'Incirlik est de moins en moins accueillante pour l'OTAN et ses troupes. Puis quand Ankara affirme être prêt à pleinement coopérer avec Moscou en Syrie cela revient à dire qu'il veut cesser son soutien aux "rebelles" comme il l'a fait à Alep. Tout le monde sait que sans la coopération turque, la reprise d'Alep par Damas aurait pu durer des mois. La question qui se pose désormais est la suivante: si la Turquie finit par s'engager aux côtés de la Russie à Deir ez-Zor contre les FDS?"
Pyongyang menace les États-Unis du feu nucléaire
L'ambassadeur nord-coréen en Russie assure que son pays ne reculerait pas devant les pressions et menaces des États-Unis.
L'ambassadeur nord-coréen en Russie Kim Yong-jae a déclaré, samedi 30 septembre à Moscou, lors d'une conférence portant sur la paix dans la péninsule coréenne et la réunification des deux Corées, que si les États-Unis continuaient de nier le droit à l'État nord-coréen d'exister, comme l'a dit le dirigeant Kim Jong-un, Pyongyang leur répondra par son arsenal nucléaire.
La guerre verbale s'est aggravée, ces derniers mois, entre les dirigeants nord-coréen et américain. Washington somme Pyongyang d'abandonner son programme nucléaire et balistique. Le président américain Donald Trump a, même, menacé la Corée du Nord d'une "destruction totale" de ce pays.
Pyongyang ne semble pas craindre les menaces américaines et continue ses essais balistiques.
Le secrétaire d'État américain Rex Tillerson a indiqué samedi 30 septembre devant la presse à Pékin, à la suite d'une rencontre avec le président chinois Xi Jinping, que son pays disposait de "lignes de communication" avec Pyongyang et qu'il exige l'ouverture d'éventuels pourparlers.
La Corée du Nord n'a toutefois manifesté "aucun signe d'intérêt" pour des pourparlers avec les États-Unis, comme l'a indiqué le département d'État américain.
Birmanie: 2.000 Rohingyas en attente d'entrer au Bangladesh
Côté Bangladesh, où les réfugiés de cette minorité musulmane s'entassent dans les camps, autorités et ONG sont débordées par les arrivées massives. La police du pays a annoncé vendredi avoir empêché plus de 20.000 Rohingyas de franchir la frontière depuis la Birmanie.
Parmi les 2.000 arrivants cette semaine sur la côte birmane, une majorité s'est rassemblée sur une plage près du village de Lay Yin Kwin, selon le journal officiel birman Global New Light of Myanmar, qui publie des photos de femmes et d'enfants regroupés sur le sable sous la surveillance d'agents de sécurité.
Les Rohingyas "ont commencé à partir de leur région mardi, expliquant qu'ils ne se sentaient pas en sécurité car ils vivent désormais dans une région trop peu peuplée, la plupart de leurs proches ayant rejoint le Bangladesh", assure le Global New Light of Myanmar.
Le journal affirme que les responsables birmans ont tenté d'assurer aux Rohingyas qu'ils étaient en sécurité dans le pays, mais que les villageois voulaient "toujours se rendre au Bangladesh de leur plein gré".
Les réfugiés qui gagnent actuellement la côte viennent tous de la même commune de Buthidaung, dans le nord de l'Etat Rakhine.
Après avoir fui leurs villages incendiés par l'armée et des bouddhistes, selon eux, les Rohingyas traversent la rivière Naf, frontière naturelle entre la Birmanie et le Bangladesh, sur des petits bateaux surchargés.
Jeudi un naufrage a fait probablement plus de 60 morts, selon l'Organisation internationale pour les migrations (OIM). Vingt-trois corps - dont de nombreux enfants - ont été rejetés par les eaux sur les côtes alors que des dizaines de personnes de cette embarcation manquent toujours à l'appel.