تقي زاده

تقي زاده

Résultats officiels préliminaires annoncés samedi par le Conseil électoral (CE) de l'Iran donnent l'avantage au président iranien et candidat à sa réélection, Hasan Rohani.

Seyed Ebrahim Raisi, candidat à la présidence de l'Iran, se trouve à la deuxième place, selon la CE.

Les deux autres candidats, Seyed Mostafa Aqa Mir Salim et Seyed Mostafa Hashemi Taba, sont situés dans la troisième et la quatrième place, respectivement.

Le dépouillement des votes selon la CE présent comme suit:

Hasan Rohani: 23.549.616
Seyed Ebrahim Raisi: 15.786.449
Seyed Mostafa Aqa Mir Salim: 478.215
Seyed Mostafa Hashemi Taba: 215.450

Le vendredi 19 mai, les Iraniens, à l’intérieur du pays ainsi que dans 102 autres pays, se sont massivement rendus aux urnes pour élire leur président ainsi que leurs représentants aux conseils municipaux.

Au total 56 410 236 Iraniens étaient en mesure de voter, ce qui rend doublement important le taux de participation à un scrutin qui s’est transformé en un plébiscite populaire en faveur du régime politique islamique en Iran.
Il a enregistré un taux de participation de plus de 70%.

Les Iraniens, qui ont voté massivement et avec enthousiasme vendredi, étaient samedi dans l'attente des résultats de l'élection présidentielle.Les bureaux de vote ont fermé vendredi à minuit (19H30 GMT), lors d'un scrutin présidentiel déterminant pour l'avenir du sortant Hassan Rohani et les premiers résultats partiels devraient être dévoilés dans la matinée à Téhéran.

Le ministère de l'Intérieur a dû étendre le vote jusqu'à minuit puisque des milliers de personnes faisaient encore la queue lorsque l'heure de fermeture initiale, 20H00 locales (15h30 GMT), eut été dépassée.

Après 12 heures de vote, à 20h00, 30 millions d'électeurs sur les 56,4 millions inscrits avaient voté, selon plusieurs médias.

M. Rohani, religieux modéré de 68 ans, brigue un dernier mandat de quatre ans et affrontait Ebrahim Raissi, religieux conservateur de 56 ans.

Sauf surprise, le vainqueur devrait être élu dès le premier tour, dont les résultats définitifs sont attendus dimanche au plus tard.

En famille ou entre amis, les électeurs ont attendu patiemment, parfois pendant des heures, leur tour de voter en prenant des selfies et en discutant politique dans la courtoisie.

"J'ai toujours voté", annonçait fièrement Mahnaz Rafii, une professeure de théologie de 50 ans, qui a choisi Raissi.

"La participation enthousiaste des Iraniens à l'élection renforce la puissance et la sécurité nationales", s'est félicité le président Rohani après avoir voté à Téhéran, baignée de soleil.

Lui et son adversaire ont appelé au "respect" du choix des Iraniens, quel que soit le résultat.

L'un des premiers à avoir voté a été Ali Khamenei, qui a appelé ses compatriotes à aller aux urnes "massivement, le plus tôt possible".

Parmi les nombreux électeurs, Amir Fathollahzadeh, 51 ans, a voté pour la première fois. Je vote Rohani pour ne pas perdre aussi ma dignité et ma fierté", dit-il.

En revanche, Moshen, 32 ans, qui travaille dans le secteur culturel, a choisi M. Raissi car l'Iran "est entouré d'ennemis".
 

Israël a réprimé des manifestations de solidarité avec les détenus palestiniens en grève de faim.

70 Palestiniens ont été blessés dans des heurts opposant les militaires israéliens et les manifestants palestiniens dans diverses régions en Palestine occupée, ont annoncé les sources palestiniennes.

Cité par Russia Today, diverses régions de la Palestine occupée étaient le théâtre de manifestations en soutien aux prisonniers palestiniens en grève de faim.

Les forces de répression du régime Tel-Aviv ont tiré à balles réelles et balles en caoutchouc sur les manifestations protestataires. Ils ont également usé du gaz lacrymogène pour les disperser faisant 70 blessés parmi les Palestiniens.

Plus de 1 500 détenus palestiniens ont entamé une grève de faim illimitée depuis le lundi 17 avril, à l’appel de Marwan Barghouthi, un dirigeant du mouvement Fatah, emprisonné par le régime israélien. Victimes de tortures, de traitements dégradants, inhumains et de négligence médicale, ils se battent pour leur « dignité », pour le « respect du droit international et humanitaire » bafoué par le régime de Tel-Aviv.

Barghouthi a lancé son appel à la grève de la faim après l’échec des négociations entre les représentants des prisonniers et les autorités israéliennes sur l’amélioration des conditions de détention. Ces discussions ont commencé il y a plus d’un an et demi.

Selon l’association France-Palestine Solidarité (AFPS), alors que la santé des grévistes de la faim se dégrade, les dirigeants du mouvement sont placés en isolement, les organisations internationales comme la Croix-Rouge, les avocats et les familles sont interdits de visite aux prisonniers grévistes ! Une loi israélienne autorise l’alimentation forcée, mais les médecins refusent pour le moment, car cet acte est assimilé à la torture.

Israël a établi un système judiciaire à deux vitesses, l’un garantissant une impunité pour les Israéliens ayant commis des crimes contre des Palestiniens et l’autre criminalisant toute résistance palestinienne (99,74% des Palestiniens inculpés sont condamnés !)

Actuellement, plus de 6 500 Palestiniens, dont 62 femmes et 300 mineurs (garçons et filles), sont emprisonnés par Israël.

500 d’entre eux sont sous le régime de détention administrative qui permet une incarcération sans procès ni inculpation.

Depuis 1967, 850 000 Palestiniens ont été emprisonnés par les autorités israéliennes. L’emprisonnement massif est un outil d’oppression utilisé par le régime de Tel-Aviv sur le peuple palestinien.

En Irak, le bilan des victimes de l’attentat terroriste, qui a secoué vendredi soir un quartier du sud de la capitale, s’est alourdi.

D'après le ministère de l'Intérieur à Bagdad, 24 personnes ont été tuées et plusieurs autres blessées par l’explosion simultanée de deux voitures piégées dans un quartier du sud de Bagdad.

Cette double explosion s’est produite, vendredi 19 mai au soir, dans le quartier démuni d’Abou Dsheir, non loin d’un poste de police.

Parmi les victimes figuraient aussi des membres des forces de sécurité.

Aucun nouveau détail n’a été encore publié par les sources officielles. 

 

À peine quelques jours après le déploiement de l'USS Carl Vinson dans la péninsule coréenne qui a fait monter d'un cran les tensions dans la péninsule, les États-Unis viennent d'envoyer un autre bâtiment de guerre dans la région. L’US Navy a entamé le redéploiement du porte-avions Ronald Reagan vers la péninsule coréenne, en raison de ce qu'il qualifie de nouvelle aggravation de la situation.

L'USS Ronald Reagen, accosté au Japon, se dirige vers les cotes nord-coréennes. On s'attend à ce que le bâtiment participe à de nouveaux exercices maritimes d'envergure au risque de tendre un peu plus la situation sécuritaire dans la péninsule. Le navire a un effectif de 4 500 personnes et il se rendra avant la fin du mois en cours dans l'est de la mer de Chine. Il participera avec un autre navire de l'US Navy, le Carl Vinson, tous deux faisant partie des 10 porte-avions géants de la marine américaine à des manœuvres conjointes.

Prétexte

La Corée du Nord a procédé dimanche 14 mai à un tir de missile balistique, le premier depuis l'élection du nouveau président sud-coréen. Le missile, tiré depuis la base de lancement de Kusong, au nord-ouest de Pyongyang, a effectué un vol de 700 km et atteint une altitude de plus de 2 000 km avant d'atterrir en mer du Japon. Les États-Unis, qui estiment que la Corée du Nord représente un danger pour leurs alliés ont eux-mêmes déployé les batteries de missiles THAAD en Corée du Sud, agissant très clairement dans le sens d'une escalade des tensions.

Le secrétaire américain à la Défense, le général James Mattis a toutefois annoncé vendredi qu'une solution militaire à la crise dans la péninsule coréenne "aurait des conséquences catastrophiques à une échelle incroyable". 

" Nous travaillons toujours sur ce dossier. Si la crise débouche sur une solution militaire, cela aura des conséquences catastrophiques à une échelle incroyable, a dit le général dont les décisions vont toutefois à rebours de son action. Les analystes politiques relèvent l'écart qui sépare le discours des autorités américaines et leur action sur le terrain et relèvent une intention claire pour provoquer des conflits à travers le monde et en tirer un maximum de profit économique. 

En Libye, au moins 141 personnes pour la plupart des soldats loyaux au maréchal Khalifa Haftar ont été tuées dans une attaque contre une base militaire dans le Sud.

Le porte-parole de l’Armée nationale libyenne (ANL), Ahmad al-Mesmari, a confirmé, vendredi 19 mai, la mort d’au moins 141 personnes, dont la plupart des forces loyales à Khalifa Haftar dans une attaque, menée jeudi contre la base aérienne de Brak al-Shati, contrôlée par l’ANL. Cette base aérienne est située à 650 kilomètres au sud de Tripoli.

Un puissant groupe armé de Misrata, proche du gouvernement d’union nationale (GNA), est accusé d’avoir mené cette attaque.

Les miliciens de Misrata avaient déjà annoncé vouloir lancer une opération militaire afin de prendre le contrôle des installations et des champs pétroliers qui se trouvent entre Syrte et Benghazi.

Parmi les victimes figuraient aussi des civils présents sur place.

La Libye est depuis 2011 le théâtre des chaos après que l’intervention militaire de l’OTAN eut abouti à la chute du gouvernement Mouammar Kadhafi. 

114 civils tués entre juillet 2016 et janvier 2017, c’est le bilan des victimes des violences perpétrées par les forces gouvernementales sud-soudanaises en l’espace de 6 mois au Soudan du Sud.

Le chiffre n’est pas révélateur de l'ampleur des abus commis par les groupes d'opposition, car les agents onusiens ne peuvent pas accéder directement aux zones de conflits, mais le document souligne que ce chiffre ne concerne que les crimes commis dans et autour de la ville « Yaï ».

Dans ce document, plusieurs cas de crime, de violence et d’abus sexuels contre les civils ont été constatés, allant du pillage à la torture en passant par les attaques lors des funérailles, les bombardements des civils, la violence sexuelle contre les femmes et les jeunes filles.

Le porte-parole de l’armée sud-soudanaise a rejeté ce rapport en le jugeant sans fondement.

Selon lui, ce n’est pas la première fois qu’on essaie de condamner Le Mouvement populaire de libération du Soudan (MPLS) 

Sur la base militaire de Gao, le nouveau président français a annoncé ce vendredi vouloir accélérer la lutte contre les groupes terroristes qui déstabilisent le Sahel, et ce, notamment via la coopération internationale.

Pour son premier voyage hors de l’Europe en tant que président français, Emmanuel Macron s’est rendu ce vendredi au Mali : en visite à la base de Gao, il a réaffirmé l’engagement militaire de la France au Sahel, qu’il souhaite renforcer par la coopération internationale et l’aide au développement. « La France est engagée depuis le début à vos côtés et ce que je suis venu vous dire ici, de manière très claire, c’est qu’elle continuera à l’être et de la même manière », a-t-il annoncé dans une conférence de presse commune avec le dirigeant malien, Ibrahim Boubacar Keïta.

Accompagné de son ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, et de sa ministre des Armées, Sylvie Goulard, ainsi que par le directeur général de l’Agence française de développement (AFD), Rémy Riou, le président est arrivé vers 10 heures GMT à la base militaire (12 heures en France), où il a été accueilli par son homologue malien.

Emmanuel Macron a ensuite appelé à une accélération du processus de paix en cours au Mali.

En Iran, les horaires d’ouverture des bureaux de vote ont encore été prolongées jusqu'à 22h.

Plus tôt, le vote en Iran et à l’extérieur du pays avait été prolongé jusqu'à 20h, heure locale.

Se référant aux rapports requis des bureaux de vote réclamant une prolongation des horaires, le ministre iranien de l’Intérieur, Abdol-Reza Rahmani-Fazli a déjà donné son aval au prolongement de deux heures des votes lors de la 12e présidentielle iranienne. 

La 12e présidentielle iranienne se tient partout en Iran ainsi que dans 102 pays, 133 représentations et 310 circonscriptions.

Le taux de participation pour ce tour du scrutin iranien est nettement élevé.

Hier, jeudi 18 mai, des milliers de Marocains ont organisé une marche pacifique pour protester contre la corruption dans le pays et pour une société plus juste.

La veille, les manifestants sont descendus par milliers dans les rues de la ville marocaine d’al-Hoceïma pour protester contre la corruption dans le pays et ont réclamé à ce que justice soit faite à leur égard.

Cette marche de protestation s’organise sept mois après la mort d’un poissonnier trouvé dans un camion de transport de déchet. Le marchand avait désespérément essayé de récupérer ses poissons détenus chez un policier.

Le cortège portait des pancartes sur lesquelles on pouvait lire : « êtes-vous un gouvernement ou un groupuscule ? » ou encore, « vaut mieux mourir une bonne fois que tous les jours ».

Les manifestants dans leur marche pacifique ont arpenté le pavé et sont passés devant des commissariats de police.

Bien que les mouvements de contestations politiques au Maroc soient rares, mais la tension dans la ville d’al-Hoceïma a depuis octobre monté d’un cran suite à la mort de ce marchand de poisson.

Pour décolérer son peuple, le gouvernant marocain s’est dit compréhensif des réclamations des habitants du nord du Maroc.

Mustapha el-Khalfi, porte-parole du gouvernement, a exprimé, dans une réunion hebdomadaire du Conseil des ministres, la compréhension du gouvernement par rapport aux revendications légitimes du peuple. Il reconnaît ses responsabilités afin de procurer une vie honnête à son peuple, et réaffirme aussi l’importance du maintien de la sécurité et de la stabilité dans la région.