تقي زاده

تقي زاده

Selon le député de la communauté juive au sein du Parlement iranien, les conditions de vie pour les juifs en Iran sont meilleures qu’elles ne le sont en Europe. « Les juifs d’Iran peuvent pratiquer en toute liberté leur culte religieux », précise Siamak Moreh Sedgh.

Dans une interview à Deutsche Welle (DW) publiée lundi, le parlementaire s’est attardé sur la situation de la communauté juive d’Iran :

« Dans l’ensemble, les conditions de vie des juifs en Iran ont toujours été meilleures qu’en Europe. Jamais dans l’histoire de notre pays, les Iraniens n’ont eu une même religion, une même race ni une même langue. De ce fait, la société iranienne a toujours été marquée par une cohabitation entre les différentes communautés religieuses. »

En Iran, les juifs sont au moins reconnus comme une minorité. Selon le parlementaire juif iranien, se trouvent seulement à Téhéran plus de 20 synagogues et au moins 5 abattoirs qui produisent de la viande cachère.

« Malgré tous leurs différends religieux, les juifs et les musulmans ont les uns envers les autres du respect. La communauté juive iranienne n’est pas isolée des autres communautés et les juifs ont des échanges économiques avec les musulmans. »

Participation des minorités religieuses aux élections parlementaires en Iran, le 26 février 2016, à Téhéran. AFP

Le directeur du Comité juif de Téhéran qui dirige aussi l’hôpital « Dr. Sapir » de la capitale, Siamak Moreh Sedgh, a reconnu que ses amis les plus proches sont musulmans.

Il a affirmé que l’hôpital dans lequel il travaille est l’hôpital des juifs, « mais plus de 95 % du personnel et des patients sont musulmans ».

Siamak Moreh Sedgh a également fait allusion à la situation des enfants juifs en Iran : « Les enfants juifs vont dans les écoles publiques iraniennes et s’ils souhaitent s’adonner à leurs cérémonies religieuses, ils sont autorisés à s’absenter le samedi. »

Il a aussi affirmé qu’il faut faire une distinction entre le judaïsme et le sionisme. « Un grand nombre de juifs sont critiques envers ou opposés au régime israélien et son armée », a-t-il souligné.

« Commettre des agressions contre les autres pays ou massacrer les populations innocentes n’a rien à voir avec les enseignements du prophète Moïse (béni soit-il) », a ajouté M. Moreh Sedgh.

À noter qu’environ 9 000 Iraniens de confession juive vivent actuellement en Iran.

L’armée nationale de la République fédérale d’Allemagne cherche une alternative pour transférer ses soldats déployés sur la base militaire d’Incirlik, en Turquie, vers un pays voisin, sur fond de la montée des tensions entre Ankara et Berlin, apprend-on du journal national turc Habertürc.

« La chancelière allemande Angela Merkel a déclaré que l’Allemagne recherchait des bases capables d’accueillir son contingent militaire actuellement stationné à la base aérienne turque d’Incirlik », rapporte le journal.

Toujours selon ce rapport, la plupart des médias germaniques sont d’avis que parmi les possibilités évoquées, figure la Jordanie qui a toutes les chances d’être choisie par la chancelière allemande comme lieu de substitution.

Cette décision survient dans un contexte de tension accrue entre Ankara et Berlin. En 2016, la Turquie n’a pas accordé aux représentants allemands les autorisations diplomatiques nécessaires pour effectuer une visite des troupes allemandes stationnées dans la base d’Incirlik.

Hier, lundi, un groupe de parlementaires allemands qui souhaitaient rencontrer les militaires en poste, vient de s’y voir refuser l’accès, nouvel épisode dans la querelle qui oppose l’Allemagne et la Turquie depuis plusieurs mois.

Ce refus d’Ankara fait suite à l’adoption par le Bundestag d’une résolution parlementaire reconnaissant le génocide des Arméniens par les forces ottomanes en 1915.

Deux personnes ont été tuées et cinq autres, blessées, dans une explosion à Volgograd dans le sud-ouest de la Russie.

Selon les rapports préliminaires cités par l’agence de presse Tass, l’explosion aurait été causée par une fuite de gaz naturel lors des travaux de réparation.

« Une explosion de gaz dans un bâtiment résidentiel à Volgograd a laissé au moins deux morts et cinq blessés », a confié mardi le centre des urgences médicales de cette ville à l’agence de presse russe TASS.

« L’explosion s’est produite dans un bâtiment à quatre étages alors que les ouvriers de services de gaz y faisaient des travaux de réparation », précise le service local des urgences. Une entrée du bâtiment a été détruite.

Les pompiers et les secouristes travaillent sur les lieux. Une dizaine d’appartements ont été détruits, selon le service d’urgence.

Le ministre israélien du Logement, Yoav Galant, réclame la mort d’Assad. S’exprimant devant une exposition d’armement à Tel-Aviv, il a très clairement appelé au « renversement du régime syrien » et à « l’assassinat d’Assad ».

Se référant à une nouvelle allégation formulée par le département d’État comme quoi le régime Assad aurait « exécuté » puis « brûlé » les corps des « prisonniers politiques », Galant a affirmé : « Nous sommes là, en train de franchir toutes les lignes rouges et il est grand temps qu’Assad soit éliminé. »

Le ministre israélien a comparé Assad à Hitler pour « réclamer l’assassinat » du président syrien et le « renversement de son régime », un régime qui « devrait être remplacé par un régime sunnite modéré. 

Ces déclarations basées sur une fausse allégation interviennent au seuil d’une tournée qui devrait mener Donald Trump à Riyad puis à Tel-Aviv. C’est à Riyad qu’il devrait annoncer la création d’une “OTAN sunnite” contre l’Iran chiite. 

Le ministère syrien des Affaires étrangères a violemment réagi aux accusations du département d’État, “basées sur des mensonges” et destinées “à justifier une action militaire contre la Syrie”. Le porte-parole du Département d’État, Stewart Jones, qui a accusé lundi le gouvernement syrien d’avoir exécuté entre 2011 et 2015 “entre 5 000 à 11 000 prisonniers politiques”, a avoué ne pas être en mesure d’avancer la moindre preuve à l’appui de ces allégations. 

 
 
 

Le nouveau chef de l’État français Emmanuel Macron se rendra « jeudi ou vendredi » auprès des troupes françaises au Mali, ont annoncé ce mardi 16 mai les membres de son entourage.

Selon l’édition du 15 mai du Figaro, Emmanuel Macron avait annoncé dès son élection qu’il effectuerait rapidement une visite auprès des troupes françaises engagées sur une opération extérieure.

Le nouveau président français, Emmanuel Macron, qui a remonté l’avenue des Champs-Élysées dimanche après la passation de pouvoirs à bord d’un véhicule militaire, s’était aussi rendu auprès de soldats grièvement blessés à l’hôpital militaire Percy à Clamart (Hauts-de-Seine). Il s’était notamment entretenu avec deux soldats blessés au Mali.

À noter que la force Barkhane mobilise 4000 soldats français sur cinq pays du Sahel (Mali, Niger, Burkina Faso, Tchad et Mauritanie).

Cette force a pour mission « d’appuyer les forces armées des pays partenaires » dans leur lutte contre les groupes terroristes et de « favoriser une appropriation africaine de la gestion des crises ».

Les terroristes ont été en grande partie chassés du nord du Mali par l’intervention française Serval en 2013. Mais des zones entières du pays échappent toujours au contrôle des forces maliennes, françaises et de l’ONU, régulièrement visées par des attaques malgré la signature en mai-juin 2015 d’un accord de paix, censé isoler définitivement les terroristes.

Pour la responsable de la politique extérieure de l’Union européenne, Fédérica Moghérini, l’Europe doit changer sa vision sur l’Afrique. 

« L’afflux des réfugiés en Europe ces dernières années a amené les pays membres de l’UE à réviser leur regard envers la question de l’immigration depuis l’Afrique», a déclaré la chef de la diplomatie de l'UE, citée par Reuters.

La haute représentante de l'Union européenne pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité qui s’exprimait à l’issue d’une réunion ministérielle de l’Union à Bruxelles, sur la sécurité et l’immigration, a déclaré que les ministres européens des Affaires étrangères ont décidé de réviser leur approche « traditionnelle » et d’agir pour une coopération « vraie » et « efficace » pour gérer la crise migratoire.

Pour madame Mogherini, il s’agit de la meilleure solution visant à contrer l’extrémisme et ses conséquences dangereuses. 

À cette fin, a-t-elle insisté, il est important d’entreprendre des efforts en matière de développement et de baliser le terrain pour la prospérité des jeunes.

Frederica Mogherini, la haute représentante de l’Union européenne.

Intervenant à cette réunion, le secrétaire général de la Commission de l’Union africaine (UA), Moussa Faki, a déclaré : « Il faut régler le problème à la racine, pour remédier à cette situation. Les murs et les camps ne peuvent pas régler la crise ».

Les 28 pays européens viennent de créer un fonds fiduciaire d’urgence de plus de deux milliards d’euros pour le rétablissement de la paix et de la stabilité dans certains pays africains, dont le Niger et le Soudan, a annoncé Bruxelles.

Les difficultés que les jeunes Africains rencontrent dans leur pays poussent des milliers d’entre eux à préférer l’exode, même clandestin et mortel. Le chômage, la pauvreté et l’insécurité constituent les principales causes de l’immigration africaine pour l’Europe et pour assurer un meilleur quotidien. 

Les mouvements de mutinerie qui troublent la Côte d'Ivoire depuis vendredi ont repris lundi matin 15 mai, avec des tirs nourris de soldats mutins pour réclamer des primes non payées à Bouaké (centre) mais aussi à Abidjan, où la situation était très tendue. 

Selon l'AFP, les mutins ont pris l'habitude de tirer en l'air pour montrer leur mécontentement à propos de primes non payées et effrayer la population civile. 

Alors que la situation dans la capitale économique Abidjan avait été calme pendant le week-end, de nombreux tirs étaient audibles lundi matin en provenance des deux camps militaires d'Akouedo (est), formant la plus grande caserne du pays, selon une habitante qui réside entre les deux enceintes. 

Les voies d'accès à Akouedo étaient fermées, empêchant les habitants de l'est de la ville de se rendre au centre d'Abidjan, selon un collaborateur de l'AFP. 

La Banque Africaine de Développement (BAD) a demandé à ses employés "rester chez eux et de ne pas bouger, la situation sécuritaire" n'étant "pas claire pour le moment à Abidjan". 

Plusieurs entreprises ont aussi demandé à leur personnel de rester à la maison.

Des tirs étaient également audibles en provenance du camp Gallieni, au Plateau (centre-ville), qui avait été un des points chauds de la journée de vendredi.

À Bouaké, des tirs étaient fréquents, les mutins n'hésitant pas à multiplier des séquences avec des armes de gros calibres, effrayant une partie de la population et générant depuis dimanche soir d'incessantes rumeurs sur l'attaque de la ville par les forces loyalistes.

Dimanche soir, les rebelles qui contrôlent Bouaké s'étaient montrés déterminés à continuer leur mouvement malgré les menaces de "sanctions sévères" de l'état-major et des négociations avec trois anciens +Com Zone+ (commandant de zones) figures de l'ex-rébellion dont sont issus les mutins. 

En République démocratique du Congo, sur les neuf cas déclarés du virus Ebola depuis moins d’un mois, 9 personnes sont déjà mortes.

C’est l’Organisation mondiale de la santé (OMS) qui l’a annoncé dans un communiqué, vendredi 12 mai.

Le ministre congolais de la Santé, Ilunga Kalenga, a appelé la population à garder son calme.

L’épidémie de fièvre hémorragique Ebola s’est déclarée dans le nord-est du pays et a frappé une zone de forêt équatoriale dans une province frontalière de la Centrafrique.

Le représentant de l’Organisation mondiale de la Santé en RDC a précisé que des équipes médicales épidémiologiques allaient rejoindre la région.

Une éducation thérapeutique devrait par ailleurs être dispensée à la population pour qu’elle connaisse les modes de transmission de la maladie.

L’OMS a indiqué que la dernière épidémie d’Ebola en RDC datait de 2014 où il y avait eu 49 morts.

Il est utile de rappeler que cette même année 2014, plus de 28 000 personnes ont été infectées par le virus d’Ebola dont 11 000 décédées en Afrique de l’Ouest (Liberia, Sierra Leone et Guinée-Bissau).

Le président du Conseil supérieur des coopérations entre l’Iran et l’Afrique, Hassan Khosrojerdi a déclaré qu’« une fin imminente des problèmes bancaires entre l’Iran et l’Afrique du Sud serait dans l’intérêt des deux pays ». 

En effet, dimanche 14 mai, M. Khosrojerdi a déclaré lors d’une rencontre à la Chambre du commerce de Téhéran : « Il est bien d’évoquer les potentiels et les secteurs de coopération entre les deux pays, mais ce n’est pas suffisant et jusque-là, nous avons laissé passer beaucoup d’opportunités. »

Il a ajouté qu’aujourd’hui aucun homme d’affaires iranien ou sud-africain n’était prêt à faire du commerce de produits ou de services avec l’autre partie sans l’ouverture d’une ligne de crédit. « En dépit des problèmes nombreux et des sanctions imposées à l’Iran dans ce domaine, les Banques centrales des deux pays peuvent mettre fin aux problèmes en concluant un contrat officiel », a-t-il indiqué.

« La solution du problème ne nécessite que deux mois de travail et si cela n’aboutit pas, on peut aussi demander le permis de l’établissement d’une banque iranienne en Afrique du Sud et vice versa », a-t-il ajouté. 

M. Khosrojerdi a par ailleurs rappelé : « La partie iranienne a un potentiel important dans divers domaines comme l’industrie du pétrole, du gaz et de la pétrochimie, et l’Afrique du Sud en a justement besoin. La RII est prête à construire conjointement une raffinerie en Afrique du Sud, ainsi que des réservoirs de stockage des produits pétroliers ou leur exportation vers les pays tiers. Mais la base du travail doit être assurée par l’Afrique du Sud. » 

Selon le site du bureau de la présidence sud-africaine, la délégation sud-africaine est en Iran pour étudier les secteurs de coopérations suivants : pétrole, gaz, produits chimiques, produits agroalimentaires, équipements électroniques de l’aéronautique, acier, construction, systèmes d’épuration d’eau et transport.

Lors d’une rencontre, ce samedi 13 mai, au Caire, avec le commandant en chef de l’armée libyenne, le maréchal Khalifa Haftar, et le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi, a demandé de levée l’interdiction des importations d’armes en Libye.

Selon la chaîne RT, lors de cette rencontre, al-Sissi a insisté sur l’arrêt de l’appui financier et en armement aux groupes terroristes en Libye ; « il ne faut pas permettre aux parties étrangères de jouer avec l’avenir du peuple libyen », a-t-il précisé.

Ensuite, al-Sissi a ajouté que la fourniture d’armes à l’armée libyenne était d’une importance capitale dans la lutte contre le terrorisme dans ce pays.

Abdel Fattah al-Sissi a également réitéré la position du Caire envers la crise libyenne. Il a promis des efforts constants en vue de trouver une solution politique à la crise, « et cela, en incitant les parties belligérantes à se réunir autour de la table des négociations ».

Pour sa part, le maréchal Khalifa Haftar a salué « le rôle important » du Caire dans le règlement de la crise dans son pays. Profitant des appuis étrangers, et soutenu par une partie majeure des militaires en Libye, Khalifa Haftar se réserve le titre de commandant en chef de l’armée libyenne, mais il n’est pas reconnu par le Premier ministre du gouvernement d’union nationale, Fayez al-Sarraj et ni par bon nombre de groupes politiques libyens.

La Libye a actuellement deux États : à savoir, le gouvernement d’union nationale basé à Tripoli, avec Fayez al-Sarraj comme Premier ministre et qui est soutenu par la Communauté internationale, et aussi le gouvernement parallèle basé à Tobrouk (dans l’Est) dont le maréchal Haftar est le chef.