تقي زاده

تقي زاده

Parallèlement aux tentatives américaines et saoudiennes de contrôler le détroit de Bab el-Mandeb via leur guerre au Yémen, de nouvelles évolutions ont lieu dans la région ultra stratégique de la corne de l'Afrique qui englobe Somalie, Ethiopie, Kenya, Soudan du Sud, Érythrée, Djibouti, Soudan. 

Et ces évolutions  semblent s'enraciner dans une conférence qui se déroule en ce moment à Londres. 

À Londres où il a volé vedette à l'occasion d'une "conférence internationale sur la Somalie", ouverte 11 mai, le nouveau président somalien Mohamed Abdullahi Mohamed a demandé la levée totale de l'embargo sur les armes contre son pays afin de "renforcer" son armée contre les terroristes de "Shebab".

Cela fait 20 ans que la Somalie n'a plus de gouvernement central et il est le théâtre des ingérences des puissances occidentales au nom de la lutte contre le terrorisme. Et pourtant le président somalien dit  que son pays est "à quelques années de sa victoire définitive contre les Shebab" et de la reprise totale du contrôle du pays aux terroristes, mais qu'à cette fin, son armée "devrait être équipée d'armes lourdes." 

L’embargo sur les armes imposé à la Somalie est en place depuis 1992. C’est l’embargo le plus ancien de l'ONU. Le Conseil de sécurité a accordé en 2013 un assouplissement pour autoriser les armes légères à destination de Mogadiscio "pour combattre les terroristes". Bien avant l'émergence de Daech ou d'Al Nosra, les Shebab, terroristes d'obédience qaïdsite, ont permis aux Américains de justifier leur présence armée dans la corne de l'Afrique. 

Dans la Corne de l'Afrique les Américains utilisent quatre bases aériennes, parmi les vingt-quatre centres de stationnement opérationnels dans toute la Corne. Au nord de la Somalie, le Camp Lemonnier, situé à Djibouti, abrite d'importants moyens d'écoutes, et de reconnaissance de l'armée américaine.

Si les États-Unis parviennent à contrôler par Riyad interposé le sud du Yémen, c'est toute la région de la corne de l'Afrique qui est à portée de leurs mains, une région dont le sous-sol est riche et qui a une position plus qu’avantageuse sur les routes commerciales 

Le Parlement libyen fait part d’une entente pour mettre un terme au conflit dans le Sud du pays.

Le Premier ministre du gouvernement d’union nationale libyen, Fayez al-Sarraj, et le commandant en chef de l’armée libyenne, le maréchal Khalifa Haftar, ont conclu de mettre fin aux affrontements dans le Sud du pays, a annoncé le Parlement libyen ce jeudi 11 mai.

Selon le site d’information Youm7, un parlementaire libyen a annoncé que le Premier ministre du gouvernement libyen d’union nationale, Fayez al-Sarraj, et le commandant en chef de l’armée libyenne, le maréchal Khalifa Haftar, s’étaient mis d’accord, à Abou Dhabi, pour mettre fin au conflit dans sud du pays.

« L’unification des institutions militaires sous un même leadership politique ainsi que l’unification des forces chargées de la sécurité des installations pétrolières sous un même commandement et le renouvellement structurel du conseil présidentiel du pays ont été débattues lors de la rencontre entre Fayez al-Sarraj et Khalifa Haftar », précise le parlementaire libyen.

Leur rencontre a eu lieu, il y a quelques jours, à Abou Dhabi, aux Émirats arabes unis, dans le cadre des efforts censés sortir le pays de l’impasse politique.

Outre le commandant de l’armée, le Premier ministre du gouvernement d’union nationale libyen, Fayez al-Sarraj, a également rencontré, à Abou Dhabi, avec quelque 50 députés qui sont tous pour l’entente politique et avec lesquels il s’est entretenu à propos de la situation sécuritaire, militaire et humanitaire, dans le Sud libyen.

Citant Fayez al-Sarraj, le député du Parlement libyen précise pourtant que les négociations ne pourraient aboutir à des résultats tangibles que par la création des instances et organisations relevant de l’entente politique.

Un second tour de pourparlers entre le Premier ministre du gouvernement d’union nationale libyen, Fayez al-Sarraj, et le commandant en chef de l’armée libyenne, le maréchal Khalifa Haftar, serait prévu ce jeudi 11 mai au Caire, selon le site Middle East Monitor qui se base sur la Libye Herald.

Le journal ajoute qu’au cours de leur discussion d’il y a quelques jours à Abou Dhabi, le président égyptien, Abdel Fattah al-Sisi, s’est joint aux pourparlers, pour inviter les deux parties à poursuivre leurs négociations en Égypte.

Aucun des deux parties n’a confirmé officiellement cette rencontre, bien qu’il y ait des rapports estimant leur rencontre très probable durant cette semaine au Caire.

La Libye est préoccupée avec le conflit et les agitations depuis la chute, de l’ancien dictateur Mouammar Kadhafi en 2011.

Le Parlement libyen soutient le gouvernement parallèle établi à Tobrouk à l’Est, un gouvernement qui, tout comme le gouvernement libyen d’union nationale basé à Tripoli, a besoin de paramilitaires pour affirmer son pouvoir.

L’ambassadeur d’Algérie à Damas a fait part de la reprise imminente de ses vols provenant de son pays à destination de la Syrie

Saleh Boucha, ambassadeur d’Algérie en Syrie a déclaré être conscient de la crise syrienne et que certains médias ont l’intention de diffuser de manière ciblée de fausses informations.

L’Algérie souhaite établir ses liaisons aériennes avec la Syrie surtout que le nombre de ressortissants syriens dans ce pays s’élève à 40 000, a affirmé Boucha.

Si l’Algérie établit ses liaisons aériennes avec la Syrie, elle sera le premier pays au monde à le faire, a rapporté le site libanais an-Nachrah.

Le ministre syrien du Transport a affirmé lors de sa rencontre avec Boucha apporter plus de moyens et de facilités à cette initiative et accélérer les échanges commerciaux.

Alger possède des produits dont la Syrie a besoin, a-t-il souligné en mettant l’accent sur la nécessité d’activer ces échanges et d’établir des liaisons maritimes et aériennes avec l’Algérie.

« Nos chers gens doivent savoir que leur présence dans divers domaines est crucial, il est essentiel à la sécurité nationale », a déclaré dimanche l'Ayatollah Seyed Ali Khamenei.

Le leader iranien a fait ces remarques lors d'une rencontre avec les travailleurs iraniens à l'occasion de la Journée internationale des travailleurs, célébrée le 1er mai de chaque année.

L'Ayatollah Khamenei a souligné que la raison pour laquelle les ennemis de l'Iran n'ont pas attaqué la République islamique est la présence de la nation iranienne, « craindre la nation, la peur littéralement », a déclaré en soulignant que cette déclaration n'est pas une analyse, mais les réalités basées sur des documents.

À cet égard, il a averti que les ennemis pouvaient atteindre leurs objectifs avant l'existence d'un écart entre le système et le peuple, et l'apathie de la nation dans tous les domaines.

Se référant à la douzième élection présidentielle en Iran, il a exhorté tous les responsables de sauvegarder le vote du peuple et de respecter pleinement les principes établis dans les organes des lois.

Le dirigeant iranien a adressé les candidats à la présidentielle en leur demandant de s'exprimer avec authenticité et affabilité, parce que votre objectif devrait être de servir le peuple, en particulier les pauvres de la société.

Le 19 mai, quelque 57 millions d'Iraniens ayant droit de vote exercer leur droit de vote dans les urnes pour élire le successeur de l'actuel président, Hasan Rohani (2013), ce qui pourrait continuer son mandat, car il est l'un des candidats ces élections.

Au total, six candidats seront en compétition dans ces élections. Les candidats ont jusqu'au 17 mai prochain, 24 heures avant le jour des élections, pour leurs campagnes électorales.

Des soldats de la marine israélienne ont ouvert le feu lundi et tué un pêcheur palestinien de Gaza, et ont arrêté six autres pêcheurs alors qu'ils pêchaient au large de la bande de Gaza, ont indiqué les autorités de Gaza et des sources médicales.Selon ces sources, Mohamed Baker, un pêcheur âgé de 28 ans a été grièvement blessé par les tirs des forces navales israéliennes et six autres ont été arrêtés alors qu'ils étaient à bord d'un bateau de pêche au large de la bande de Gaza.

M. Baker a été transporté à un hôpital israélien alors que les six autres pêcheurs ont été arrêté pour être interrogés au port maritime d'Ashdod dans le centre ds territoires occupés, et leur bateau de pêche a été confisqué.

Les sources médicales ont déclaré que M. Baker a été touché à la poitrine et était dans un état critique, ajoutant que sa mort a été déclarée lundi après-midi dans un hôpital israélien, et qu'il a succombé aux blessures.

Le président de l'Association des pêcheurs de Gaza, Nizar Ayyash, a déclaré à Xinhua que le pêcheur Mohamed Baker, a succombé aux blessures après avoir été touché par les tirs des soldats israéliens et était dans un état critique, ajoutant que six autres pêcheurs ont été arrêtés.

Pour le moment, l'armée israélienne n'a pas encore fait de commentaire sur l'incident.

M. Ayyas a indiqué que ce qui s'est passé lundi faisait partie des violations quotidiennes commises par l'armée israélienne contre la bande de Gaza en général et contre les 3000 pêcheurs palestiniens dans la bande de Gaza.
 
Les dictatures arabes ont choisi ce jour (le 15 mai) pour se disputer la normalisation de leurs relations avec l'occupant israélien qui en 1945, a occupé 78% des territoires palestiniens et tué et expulsé 750000 Palestiniens qui ont fui en Jordanie, au Liban et en Syrie, puis dans des dizaines d’autres pays, et constituent aujourd’hui, une population d’environ 7 millions de personnes.
Chaque année, à cette date, les Palestiniens organisent des manifestations mais dans certains pays arabes, ces mouvements sont réprimés comme au Koweït, au Qatar, en Arabie saoudite et au Bahreïn dont les gouvernements, ouvertement ou en cachette, tentent de normaliser leurs relations avec les occupants.
 
Le 29 novembre 1947, le plan de partage de la Palestine élaboré par l’UNSCOP a été approuvé par l’Assemblée générale de l’ONU, à New York, par le vote de la résolution 181. Ce plan prévoyait la partition de la Palestine en trois entités, avec la création d’un État juif et d’un État arabe, face à l’incompétence des pays arabes et l’opposition de certains juifs opposés à l’idéologie sioniste qu’ils ne considèrent pas comme une idéologie juive mais comme une idéologie inventée pour le contrôle de la région par les pays impérialistes occidentaux.
 
 
Cette année encore, les réfugiés palestiniens organisent dans les pays qui les ont accueillis, des marches de commémoration de cette catastrophe. Cette année, ces manifestations sont aussi l’occasion de montrer le soutien des Palestiniens aux 1700 prisonniers palestiniens en grève de la faim depuis 29 jours, dans les prisons du régime sioniste, sous la direction de Marouane Hassib Ibrahim Barghouthi et d’Ahmad Saadat. 
 
Le silence du monde de l’islam est inacceptable et la Palestine est aujourd’hui, une épreuve pour les libres penseurs et les pays arabes et islamiques, et ce jour est un jour de soutien aux jeunes générations de Palestiniens qui luttent pour le retour et la libération de leurs terres.  
 
mardi, 16 mai 2017 18:26

Vers un « printemps latino » ?

L’inquiétude grandit en Amérique latine : les États-Unis et le Royaume-Uni y préparent un « printemps », sur le modèle des « printemps arabes ». Bien sûr, il ne s’agira pas cette foi-ci de répandre la guerre en divisant les populations sur une ligne religieuse —les Latinos sont presque tous chrétiens—, mais d’utiliser des éléments d’identités locales. L’objectif serait pourtant le même : non pas remplacer des gouvernements par d’autres, mais détruire les États pour éradiquer toute possibilité de résistance à l’impérialisme.

Avec le temps, de nombreux leaders politiques dans le monde ont réinterprété les « printemps arabes ». Ce qui apparaissait comme des révolutions spontanées contre des gouvernements autoritaires est aujourd’hui perçu pour ce qu’il est : un plan anglo-saxon de déstabilisation de toute une région du monde pour y placer au pouvoir les Frères musulmans. Le souvenir de la « révolte arabe de 1916 », au cours de laquelle Lawrence d’Arabie souleva la région contre l’empire ottoman en faisant rêver les peuples de liberté pour finalement les asservir dans l’empire britannique, atteste que Londres en a le savoir-faire.

Il semble que les Anglo-Saxons préparent une nouvelle vague de pseudo-révolutions en Amérique latine. Tout a commencé avec un décret de Barack Obama, le 9 mars 2015, déclarant un état d’urgence au vu de la menace extraordinaire que la situation au Venezuela ferait peser sur les États-Unis. Ce document suscita une vague d’indignation dans le continent contraignant le président US a présenter des excuses lors d’un sommet international. Mais le décret ne fut pas annulé et les préparatifs d’une nouvelle guerre se poursuivirent.

À la différence du Syrian Accountabilty Act de George W. Bush (2003), le texte d’Obama sur le Venezuela est un décret présidentiel et non pas une loi. Par conséquent l’Executif n’a pas à rendre compte des préparations au Législatif. S’il a fallu huit ans aux Anglo-Saxons pour passer à l’acte dans le monde arabe en général et en Syrie en particulier, de nombreux éléments laissent à penser qu’il leur faudra moins de temps pour lancer un programme de destruction de l’Amérique latine.

Des troubles ont éclaté au Brésil, à l’occasion des Jeux olympiques, contre la présidente Dilma Rousseff. Celle-ci a été destituée à l’issue d’une procédure parlementaire, certes légale, mais totalement contraire à l’esprit de la Constitution. Ce coup d’Etat a été conduit sous le contrôle de la Banque centrale —dont le n°2 était un brésilo-israélien— par des députés dont beaucoup sont aujourd’hui convaincus de corruption. Les services de sécurité de l’État sont restés étrangement passifs pendant ce coup. C’est que, durant les Jeux olympiques, ils avaient été placés sous la coordination… d’experts israéliens. Actuellement, le nouveau président, le brésilo-libanais Michel Temer, est à son tour largement contesté.

La situation n’est guère meilleure au Mexique. Le pays est de facto déjà divisé en quatre. Le Nord connaît une forte croissance, tandis que le Sud est en pleine récession. Les dirigeants politiques ont vendu la société pétrolière nationale et toutes ses réserves, Pemex, aux États-Unis (qui n’ont donc plus besoin du pétrole moyen-oriental). Seule l’armée semble encore croire en la patrie.

Exploitant des erreurs économiques du gouvernement, l’opposition vénézuélienne a réussi à rassembler quelques grandes manifestations pacifiques. Simultanément, elle a organisé de minuscules rassemblements extrêmement violents au cours desquels des policiers et des manifestants ont été tués. Créant la confusion, les agences de presse internationales donnent l’impression qu’une révolution a débuté contre les chavistes, ce qui n’est pas du tout le cas.

Ainsi, les trois principaux États latino-américains sont déstabilisés au même moment. Il semble que les néoconservateurs états-uniens anticipent une possible paix en Syrie et hâtent leur projet latino-américain.

Vendredi, dans une allocution télévisée, le président vénézuélien Nicolás Maduro a mis en garde son peuple contre le projet anglo-saxon de « printemps latino ». Il a répétitivement et longuement cité les précédents libyens et syriens, devant un parterre d’intellectuels de la région, auquel, Syrien de cœur, j’étais associé.

Le Guide suprême de la Révolution islamique a reçu en audience, ce dimanche matin 7 mai, nombre d’enseignants, de professeurs et d’étudiants à l’occasion de la semaine des enseignants.
 
L’honorable Ayatollah Khamenei a évoqué l’importance de la participation du peuple aux élections présidentielles.

« Il importe peu pour qui nous voterons. Ce qui importe, c’est que tous les Iraniens participent à l’élection et montrent qu’ils sont prêts à défendre l’islam et la RII », a souligné le Guide suprême de la Révolution islamique.

« Ce qui est urgent pour les intérêts du peuple, c’est sa participation. La participation massive du peuple fait peur aux ennemis de la RII. Cette peur n’est pas due à moi ou à d’autres personnalités, mais en raison de la participation populaire. Quel que soit le gouvernement, l’ennemi reste l’ennemi. Il ne ménage ni ses attaques verbales ni ses prises de position. La seule chose qui peut l’en empêcher, c’est la participation du peuple », a souligné le Guide suprême de la Révolution islamique.

L’ayatollah Ali Khamenei s’est aussi attardé sur le plan d’action 2030 de l’UNESCO, en rappelant que la RII ne se plierait pas devant de tels documents.

« Au nom de quoi une instance prétendument internationale, qui est certes sous l’influence des puissances mondiales, devrait-elle avoir le droit de décider et de déterminer du modèle éducationnel des autres nations sans prendre en compte leurs particularités cultuelles ? » s’est-il interrogé, avant d’exprimer ses reproches aux signataires de ce document.

En France, Emmanuel Macron a été élu 8ème président de la Vème République avec 65,1%. 

À 39 ans, Emmanuel Macron a été élu président de la République avec environ 65,1% des voix face à Marine Le Pen, selon les premières estimations. 

Les Français ont choisi. Emmanuel Macron est devenu président de la République dimanche soir, après avoir recueilli 65,1% des suffrages, selon les premières estimations. Il s'est imposé face à Marine Le Pen, à l'issue d'une campagne pleine de rebondissements.

Son adversaire Marine Le Pen, avec 34,5% des voix, pulvérise à nouveau le record de voix historique du Front national. L’abstention élevée montre que la France sort divisée et inquiète de cette folle campagne présidentielle. 

À peine élu, le président Emmanuel Macron a déjà de multiples rendez-vous protocolaires, électoraux et internationaux prévus.

Le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) qui menait depuis longtemps des opérations terroristes au nord de l’Irak a déclaré la guerre à la région autonome du Kurdistan irakien.

Reza Alton, un des leaders du PKK, dépité par les bonnes relations qu’entretient Massoud Barzani, président du Kurdistan irakien, avec le gouvernement turc, a déclaré que dorénavant, le Kurdistan irakien serait une cible de combat de son parti.

Selon le journal turc Star, alors qu’un référendum pour l’indépendance du Kurdistan irakien serait en cours de préparation, le PKK lui fait une déclaration de guerre.

Les frappes aériennes de la Turquie contre les positions du PKK ont été le déclencheur d’une déclaration de guerre tous azimuts contre Ankara, et par la suite, contre le Kurdistan irakien