تقي زاده

تقي زاده

Sur fond de tension entre la Corée du Nord et les États-Unis, Washington a procédé à une démonstration de ses capacités nucléaires.  

Selon The Independent, des officiers de l’armée américaine ont annoncé qu’un missile balistique intercontinental (ICBM) avait été tiré, le mercredi 26 avril, à partir de la base Vanderberg sur la côte californienne. Le missile a traversé un trajet de 4 200 milles avant d'atterrir sur les îles Marshal dans l’océan Pacifique.  

Pour le colonel Chris Moss, commandant de la base Vanderberg, cet essai balistique est une démonstration importante des capacités nucléaires des États-Unis.

Cela intervient alors que les tensions entre les deux pays sont à leur apogée et que le président américain Donald Trump avait réagi aux essais balistiques de Pyongyang.

Les États-Unis ont envoyé une flottille composée de porte-avions et de sous-marins vers l’Asie de l’Est qui effectuent des exercices militaires avec leur alliés japonais et sud-coréen, en réponse aux tirs d'essai de missiles balistiques par la Corée du Nord.

Dans une prise de position sur son compte Twitter, le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif a mis en cause la présence de la marine américaine dans le golfe Persique.

Selon l’agence de presse iranienne Tasnim News, le chef de la diplomatie iranienne a tweeté :

« Alerte Info: Notre marine opère - oui, c’est correct - dans le golfe Persique, et non dans le golfe du Mexique. La question qui se pose est de savoir ce que fait la marine américaine à 7 500 milles de chez soi. »

Un responsable américain a prétendu, mercredi 26 avril, qu’une vedette iranienne s’était rapprochée du destroyer USS Mahan, dans le golfe Persique, contraignant le navire américain de changer de cap.

Cependant, le navire iranien a tenu la distance à 1 000 verges du destroyer américain, sans tirer aucun signal d’alarme.

Par le passé, l'Iran et la marine américaine se sont affrontés à plusieurs reprises dans le golfe Persique.

L'OTAN organise son cyberexercice Locked Shields 2017 - le plus grand cyberexercice du monde - à Tallinn, capitale de l’Estonie. 

Locked Shields est un exercice annuel de défense des réseaux en temps réel, organisé depuis 2010

Selon la chaîne Al-Alam citant un communiqué officiel de l'organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN), cette semaine en Estonie commenceront le plus grand cyberexercice du monde, Locked Shields, avec la participation de 800 représentants de 25 pays dont l’Estonie, le Royaume-Uni, les États-Unis, la Finlande et la Suède.

L'exercice sera organisé par le Centre de coopération cybernétique de l’OTAN de Tallinn. Des experts sécuritaires, des officiers de police ainsi que des conseillers juridiques venus des États membres de l’OTAN et de ses partenaires y seront présents.

De même, dans le cadre de cet exercice multinational, plus de 2500 cyberattaques seront réalisées dans le but de viser les bases aériennes de l’armée d’un pays fictif.   

Avec la fin des compétitions internationales du Saint coran de la République Islamique d'Iran, les lauréates des compétitions de la mémorisation de l'intgralité du Saint Coran au niveau des dames viennent d'être présentées.Selon les résultats publiés par le jury de ces compétitions, Zeynab Mohammadnéjad, de la République Islamique d'Iran, Sylvia Narodet al Monavara, de l'Indonésie et Zeynab Adnan Mohammad Hassan de l'Irak se sont consacrées les trois premiers rangs de ces compétitions. 
 
Les compétitions coraniques des dames étaient organisées pour la première fois en discipline de la mémorisation de la totalité du Saint Coran au niveau international par la République Islamique d'Iran.
 
De même, les lauréats de la 5e édition des compétitions internationales du Saint Coran des élèves du monde musulman ont été présentés. 
 
Ces compétitions étaient organisées pour les filles et les garçons, en deux discilpines de la lecture et de la mémorisation de l'intégralité du Saint Coran.
 
En discipline de la mémorisation, l'afghan Alireza Danech, l'américain Adin Chahrzad Rahman et le nigérian Albachir Aboubakr ont remporté les trois premiers prix, alors que l'iranien Mahdi Ebrati a été placé quatrième. 
 
En discipline de la lecture, l'iranien Sayed Mohammad Hosseini, le canadien Mohammad Marouf Hossein et le libanais Hossei  Qanemse sont consacrés les trois premières places. 
 
Au niveau des filles, pour la discipline de la mémorisation, l'iranienne Aténa Ali Naqi, la nigériane Hassina Thalith et la jordanienne Sondos Saïd Mohammad Seydaoui ont été qualifiées comme les trois premièes lauréates.
 
En discipline de la lecture, l'iranienne Massoumeh Hamidi, l'indonésienne Zuleykha Zuleykha et la libanaise Fatima Hussein Younès ont éte présentées par le jury des compétitions comme lauréates.
 
La 34e édition des compétitions internationales du Saint Coran de la République Islamique d'Iran pour les messieurs, la 1ère édition des compétitions coraniques des dames, la 2e édition des compétitions coraniques des aveugles  et des élèves ont pris fin mercredi 26 avril au Grand Moussala Imam Khomeiny (s) de Téhéran.
 
Iran: fin des compétitions coraniques des dames et des adolescents
 
Iran: fin des compétitions coraniques des dames et des adolescents
 
Iran: fin des compétitions coraniques des dames et des adolescents
 
 
Iran: fin des compétitions coraniques des dames et des adolescents
 
Iran: fin des compétitions coraniques des dames et des adolescents
 
Iran: fin des compétitions coraniques des dames et des adolescents
 
Iran: fin des compétitions coraniques des dames et des adolescents
 
 
Iran: fin des compétitions coraniques des dames et des adolescents
Avec la fin de la 34e édition des compétitions internationales du Saint Coran de la république islamique d'Iran, le lecteur etvle mémorisateur iraniens ont été présentés comme lauréats de ces compétitions.
Selon ce rapport, l'iranien Saïd Parvizi, l'irakien Falah Zuleyf et le suédois Rahmatollah Bayat ont été présentés comme les trois lauréats des compétitions coraniques iraniennes en discipline de lecture.

 
De même, en discipline de la mémorisation, l'iranien Moussa Motamédi' le syrien Yasser Ahmad et le soudanais Abdullah Mohamed Adam se sont placés du premier au troisième rangs.

Dix gardes-frontières iraniens ont été tués, mercredi 26 avril au soir, sur la frontière du Sistan-et-Baloutchistan.

Déployés sur le sol pakistanais, un certain nombre de terroristes ont déchargé leurs fusils de sniper sur dix garde-frontières iraniens qui faisaient une patrouille dans la région de Mirjaveh.

Le porte-parole des forces de l’ordre de la République islamique d’Iran a confirmé cette nouvelle, en disant que le gouvernement pakistanais devrait en répondre, étant donné que l’attaque terroriste avait été perpétrée depuis le Pakistan.

Le commandant des unités de gardes-frontières des forces de l’ordre de la RII s’est aussitôt rendu sur place pour se tenir au courant de l’incident. 

Trois des victimes sont des cadres et sept autres, de simples soldats. La dixième victime est morte des suites de ses blessures à l'hôpital.

Les terroristes qui se revendiquent du groupe takfiriste Jaïsh al-Adl, ont revendiqué l'attaque. Des informations supplémentaires seront communiquées ultérieurement.

Une violente explosion s'est produite dans l'aéroport militaire de Mezzeh dans la banlieue de Damas.

Selon des sources citées par Sputnik, Israël aurait procédé à cinq reprises au bombardement des positions non militaire à l'aéroport de Mezzeh. Et d'épaisses colonnes de fumée s'élèveraient de l'aéroport. Reuters qui reprend telle quelle cette information évoque des entrepôts d'armes bombardés.

I24News, chaîne d'information israélienne, se réfère paradoxalement à l'OSDH, vitrine médiatique de l'opposition pro occidentale syrienne pour annoncer l'information, affirmant qu'Israël a décidé de s'impliquer davantage dans la guerre en Syrie.

En effet, depuis l'abattage le 17 mars dernier d'un des quatre chasseurs israéliens ayant bombardé une base dans la banlieue de Homs, par un S200 syrien et ce, dans le ciel d'Israël, l'état-major de l'armée israélienne est toujours en état de choc.

Reprenant cette information, le journaliste de la chaîne arabophone iranienne Al Alam confirme l'explosion mais ajoute qu'aucun vol n'a été suspendu et que les avions militaires syriens continuent de décoller de cette base. Toujours selon le journaliste, l'origine de la déflagration reste à déterminer. Certaines sources affirment une explosion dans un gazoduc destiné à alimenter la centrale électrique de Damas. 

« Les enfants musulmans doivent à lire le Saint Coran avant toute autre activité », a déclaré l’arbitre indonésienne des compétitions coraniques iraniennes.
 
Maria Olfa, lectrice coranique d’Indonésie et arbitre des compétitions de récitation des premières compétitions féminines internationales organisées en marge de la 34ème compétition internationale coranique de Téhéran, dans un entretien avec l’Agence iranienne de presse coranique, a déclaré que les jeunes musulmans devaient avant tout, apprendre le Coran. 
 
Elle a ajouté : « La lecture du Coran permet d’avoir un modèle de réflexion et de pensée, et des règles de vie définies. »
 
«  J’ai été arbitre, a-t-elle dit, à de nombreuses compétitions et à mon avis, les meilleures lectrices sont celle d’Indonésie, de Malaisie, d’Iran, d’Égypte et d’Algérie. »
 
Maria Olfa a souligné : « Dès 1971, des compétitions coraniques internationales sont organisées en Indonésie, mais elles sont consacrées aux hommes ». 
 
« Les compétitions iraniennes sont un pas vers l’union des musulmans qui est une nécessité de la communauté islamique », a déclaré Maria Olfa, fille d’une famille de 12 enfants, née en 1956 dans le Kaputen de Lamonga, qui a commencé les activités coraniques à l’âge de 9 ans et est actuellement, chercheuse au Centre de recherches coraniques de Jakarta et professeure à l’université islamique d’Indonésie. Elle a obtenu le premier prix des compétitions coraniques de Malaisie en 1980. 
L’arbitre syrien des épreuves de récitation des 34èmes compétitions internationales coraniques de Téhéran a déclaré que les compétitions de Téhéran avaient des particularités qui n’existaient pas dans les autres compétitions internationales des pays arabes.
Dans un entretien avec l’Agence iranienne de presse coranique (IQNA), Mounir Mohammad Aghleh, lecteur syrien et arbitre syrien des épreuves de récitation des 34èmes compétitions internationales coraniques de Téhéran a expliqué : « En Iran, les organisateurs ne peuvent pas intervenir dans les évaluations du jury contrairement à ce qui se passe parfois, dans les pays arabes et qui n’est pas très moral. »
« Je tiens à affirmer que les compétitions en Iran, sont saines et justes, et que les droits des concurrents sont totalement respectés », a-t-il souligné. 
 
Les compétitions en Iran sont saines et justes
 
Mohammad Aghleh a ajouté : « Cependant, dans la discipline de mémorisation des points importants sont donnés pour la mélodie qui doivent être diminués à mon avis, au profit des points pour le respect des règles de récitation. »
«  Le règlement des épreuves de récitation ne pose pas de problème et j’espère que nous assisterons aux finales, à des lectures de plus haut niveau. Ces compétitions encouragent les activités coraniques et font que les enfants, dès le plus jeune âge, sont éduqués selon les principes coraniques », a-t-il dit.   
mardi, 25 avril 2017 23:03

Les Français se sabordent

À l’issue d’une campagne électorale très agitée, les Français ont sélectionné Emmanuel Macron (soutenu par les centre-villes) et Marine Le Pen (soutenue par les banlieues et les campagnes) pour le second tour de l’élection présidentielle.

D’ores et déjà presque tous les candidats vaincus, à l’exception de Jean-Luc Mélenchon —et ce n’est pas un hasard—, ont appelé à soutenir Macron qui devrait donc être facilement élu.

Les deux grands partis historiques qui ont gouverné la France depuis les débuts de la V° République, Les Républicains (ex-Gaullistes) et le Parti socialiste (ex-Jaurésiens) sont battus. Tandis qu’un nouveau venu, En Marche ! (surtout présent à l’Ouest d’une ligne Le Havre-Marseille) , arrive sur la première place du podium face au Front national (implanté à l’Est de cette ligne).

Y a-t-il un candidat du fascisme ?

Dans l’Histoire de la France, ce n’est pas la première fois que ce clivage s’impose : d’un côté, un partisan de l’alliance avec ce qui paraît être la plus grande puissance du moment (les États-Unis), de l’autre, un mouvement en quête d’indépendance nationale ; d’un côté, la totalité de la classe dirigeante, sans exception notable, de l’autre, un parti fait de bric et de broc, composé massivement de prolétaires, dont les deux-tiers proviennent de la droite et un tiers de la gauche.

À l’évidence, le futur président français sera donc M. Macron ; un homme, issu de la Banque Rothschild & Cie, soutenu dès à présent par la totalité des chefs d’entreprises du CAC40.

Or, n’en déplaise à nos préjugés, l’unanimité des puissances d’argent est la caractéristique fondamentale des partis fascistes.

Cette unanimité du Grand capital s’accompagne toujours d’une unité de la Nation qui gomme les différences. Pour être égaux, il faut devenir identiques. C’est ce que le président Hollande avait amorcé avec la loi du « Mariage pour tous », en 2012-13. Présentée comme établissant l’égalité entre les citoyens quelle que soit leur orientation sexuelle, elle posait de facto que les besoins des couples avec enfants sont les mêmes que ceux des couples gays. Il existait pourtant bien d’autres solutions plus intelligentes. L’opposition à cette loi suscita de très importantes manifestations, mais malheureusement sans porter aucune autre proposition et parfois mêlée à des slogans homophobes.

Identiquement, l’attentat contre Charlie-Hebdo fut célébré au son de « Je suis Charlie ! », et des citoyens osant affirmer « ne pas être Charlie » furent poursuivis en Justice.

Il est désolant que les Français ne réagissent ni devant l’unanimité du Grand Capital, ni face aux injonctions de recourir aux mêmes dispositifs juridiques et de professer les mêmes slogans. Au contraire, ils persistent à considérer comme « fasciste » le Front national actuel sans autre argument que son lointain passé.

Peut-on résister au candidat du fascisme ?

Les Français pensent majoritairement qu’Emmanuel Macron sera un président à la Sarkozy et à la Hollande, un homme qui poursuivra leur politique. Ils s’attendent donc à voir leur pays décliner encore et encore. Ils acceptent cette malédiction croyant ainsi évacuer la menace de l’extrême droite.

Beaucoup se souviennent qu’à sa création le Front national rassemblait les perdants de la Seconde Guerre mondiale et de la politique socialiste de colonisation de l’Algérie. Ils se focalisent sur les figures de quelques Collaborateurs avec l’Occupant nazi sans voir que le Front national d’aujourd’hui n’a absolument rien en commun avec ces gens-là. Ils persistent à tenir pour responsable du drame algérien le sous-lieutenant Jean-Marie Le Pen (le père de Marine) et à exonérer de leurs responsabilités les dirigeants socialistes de l’époque, particulièrement leur terrible ministre de l’Intérieur, François Mitterrand.

Nul ne se souvient qu’en 1940, c’est un ministre alors fasciste, le général Charles De Gaulle, qui refusa l’armistice de la honte avec l’Allemagne nazie. Cet homme, dauphin officiel du maréchal Philippe Pétain (qui était le parrain de sa fille), se lança seul dans la Résistance. Luttant contre son éducation et ses préjugés, il rassembla lentement autour de lui, contre son ancien mentor, des Français de tous horizons pour défendre la République. Il s’adjoint une personnalité de gauche, Jean Moulin, qui, quelques années auparavant, avait secrètement détourné de l’argent du ministère de la Marine et trafiqué des armes pour soutenir les Républicains espagnols contre les fascistes.

Nul ne se souviens qu’un collègue de De Gaulle, Robert Schuman, apposa sa signature à l’armistice de la honte, puis, quelques années plus tard, fonda la Communauté économique européenne (actuelle Union européenne) ; une organisation supra-nationale imaginée sur le modèle nazi du « Nouvel Ordre européen », contre l’Union soviétique et aujourd’hui contre la Russie.

Le modèle Obama-Clinton

Emmanuel Macron a reçu l’appui de l’ancien président états-unien Barack Obama. Il a réuni une équipe de politique étrangère composée des principaux diplomates néo-conservateurs et ne fait pas mystère de soutenir la politique extérieure des Démocrates US.

Barack Obama, s’il a présenté sa politique extérieure avec une rhétorique diamétralement opposée à celle de son prédécesseur, le Républicain George W. Bush, a dans la pratique marché en tous points dans ses pas. Les deux hommes ont successivement conduit le même plan de destruction des sociétés du Moyen-Orient élargi qui a déjà fait plus de 3 millions de morts. Emmanuel Macron soutient cette politique bien que l’on ne sache pas encore s’il entend la justifier par la « démocratisation » ou par la « révolution spontanée ».

Si lors de l’élection US, Hillary Clinton a été battue, Emmanuel Macron devrait être élu en France.

Rien ne prouve que Marine Le Pen sera capable de jouer le rôle de Charles De Gaulle, mais trois choses sont prévisibles :
- De même qu’en 1940, les Britanniques, ravalant leur dégoût, accueillirent De Gaulle à Londres, de même aujourd’hui les Russes soutiendront Le Pen.
- De même qu’en 1939, rares furent les communistes qui bravant les consignes de leur parti rejoignirent la Résistance, rares sont aujourd’hui les partisans de Jean-Luc Mélenchon qui franchiront le pas. Mais à partir de l’attaque nazie de l’URSS, c’est tout le Parti communiste qui soutint De Gaulle et forma la majorité de la Résistance. Il n’y a pas de doute que, dans les prochaines années, Mélenchon se battra aux côtés de Le Pen.
- Emmanuel Macron ne comprendra jamais les hommes qui résistent à la domination de leur patrie. Il ne comprendra donc pas les peuples du « Moyen-Orient élargi » qui luttent pour leur indépendance réelle autour du Hezbollah, de la République arabe syrienne et de la République islamique d’Iran.