تقي زاده

تقي زاده

Le président russe a déclaré que le gouvernement syrien allait contribuer au processus de la mise en place des « zones de désescalades » dans le nord de la Syrie.

Le président russe Vladimir Poutine et son homologue turc Recep Tayyip Erdogan ont pris part mercredi 3 mai, à une conférence de presse conjointe, à Sotchi, en Russie.

Cette conférence de presse a suivi un tête-à-tête lors duquel Vladimir Poutine et Recep Tayyip Erdogan ont discuté d’un éventail de sujets, dont le dossier syrien.

Le président russe a qualifié d’« importante », la contribution de la Turquie à la lutte contre le terrorisme, disant que les ministères turc et russe de la Défense allaient bientôt renforcer leur coopération au sujet de la Syrie.

« Nous sommes tombés d’accord avec les Turcs sur l’annulation des sanctions et nous cherchons à faire annuler le visa d’entrée pour les citoyens turcs et vice versa. La Turquie et nous, nous sommes sûrs que la création des zones de désescalade pourra renforcer le régime de cessez-le-feu en Syrie », a affirmé le président russe.

Vladimir Poutine (D) et son homologue turc Recep Tayyip Erdogan, lors d’une rencontre à Sotchi, en Russie, le 3 mai 2017. ©Reuters 

Vladimir Poutine a assuré que le gouvernement syrien allait contribuer au processus de la création des « zones de désescalades » dans le nord de la Syrie.

« Cette initiative empêchera toute violation de l’espace aérien de ces zones », a-t-il ajouté.

De son côté, le président turc Recep Tayyip Erdogan a fait part d’une volonté sérieuse chez son gouvernement, pour élargir les relations russo-turques.

« Nous accélérons notre coopération avec la Russie pour construire de nouveaux réacteurs nucléaires en Turquie. Nous ne pouvons pas négliger ce qui se passe en Syrie. Nous demandons aux Russes de remplir leur devoir concernant le cessez-le-feu en Syrie afin de mettre un terme à la crise. Certaines parties se livrent à des actes de provocation et entravent le processus diplomatique de la crise en Syrie », a affirmé Recep Tayyip Erdogan.

Il est ensuite revenu sur l’incident chimique qui s’est produit, le 4 avril, à Khan Cheikhoun, disant qu’il ne faut pas rester indifférent.

« Idlib est une bonne option pour la création d’une zone de désescalade. Depuis le début de la crise en Syrie, nous voulions créer une zone tampon dans le nord de la Syrie et nous sommes en train d’en discuter avec M. Poutine. »

Le président turc a déclaré que son pays, l’Iran et la Russie avaient réussi à instaurer une trêve en Syrie et à mettre fin aux conflits.

Il a également ajouté que le président américain Donald Trump soutenait, lui aussi, l’initiative de la création des zones de désescalade en Syrie.

mercredi, 03 mai 2017 23:17

France: face-à-face Lepen/Macron

À moins d’une semaine du deuxième tour de l’élection présidentielle française, les électeurs sont fortement indécis vis-à-vis de la capacité des deux finalistes que sont Marine Le Pen et Emmanuel Macron.

Le deuxième tour de l’élection présidentielle aura lieu le dimanche 7 mai. Le nouveau sondage montre que nombre d’électeurs français sont indécis s’agissant de la capacité de Macron et de Marine Le Pen pour dénouer le problème du chômage et les questions liées aux affaires sécuritaires.

En effet, un grand débat aura lieu entre les deux candidats élus au premier tour de la présidentielle ce soir. Voici le point de vue de Nizar Jlidi, activiste social.

Pour Jerry Falwell Jr, le dirigeant de la Liberty University (et fils de Jerry Falwell, pasteur évangélique influent des années 1970), les Américains ont trouvé leur président de rêve en la personne de Donald Trump.

Selon le numéro du 30 avril du Huffington Post, c’est avec un grand enthousiasme que Jerry Falwell apprécie les 100 premiers jours de la présidence de Donald Trump. En juin dernier, Jerry Falwell Jr avait ouvertement annoncé son soutien à l’actuel président des États-Unis.

" Je crois que les évangéliques ont trouvé leur président de rêve ", a affirmé samedi dernier Falwell, à l’antenne de Fox News.

Les évangéliques sont des partisans de Donald Trump, car l’actuel gouvernement revivifie l’unité israélo-américaine a précisé Falwell avant d’ajouter que le gouvernement Trump confiait des postes d’État aux "hommes de foi" selon ses termes.

Falwell n’a pas non plus manqué de s’en prendre aux républicains modérés :

" Honnêtement, j’ai plus de respect pour les démocrates que pour les républicains modérés. Au moins, les démocrates avouent ouvertement ce qu’ils croient ; avec eux, vous savez au moins à qui vous avez affaire...", a-t-il ajouté.

Pour rappel, ce leader évangélique s’est heurté, l’année dernière, à de vives contestations des étudiants de l’université Liberty, en raison de son appui explicite à Donald Trump.

Il existe de nombreux centres coraniques en Côte d’ivoire et les mosquées proposent aussi des cercles coraniques traditionnels.
Omar Ejabi, mémorisateur coranique aveugle de la ville d’Abidjan et concurrent aux compétitions coraniques réservées aux aveugles de Téhéran, organisées en marge des 34èmes compétitions coraniques internationales, dans un entretien avec l’Agence iranienne de presse coranique, a déclaré qu’il existait de nombreux centres coraniques en Côte d’ivoire et que les mosquées proposaient aussi des cercles coraniques traditionnels. 
Le mémorisateur ivoirien a expliqué : « Je suis aveugle de naissance et à 4 ans, j’ai commencé la mémorisation coranique avec Abdoul al-Karim Damieh, en répétant ses lectures. »
« Malheureusement, a-t-il dit, le gouvernement n’apporte aucune aide aux aveugles qui sont très pauvres et obligés de mendier. Grâce au Coran, j’ai acquis une confiance en moi et je suis utile dans la société. »
« Le slogan de la compétition de Téhéran : « Un livre, un peuple », a permis à des musulmans de différentes confessions de s’unir et de respecter les ordres d’union du Prophète (psl). Je conseille à tous les aveugles d’apprendre le Coran et d’en respecter les règles car l’islam est la base du salut des êtres humains et une source de grandeur et de bienfaits », a-t-il dit.  

Les États-Unis envisagent d’espionner par des drones de reconnaissance les activités nucléaires de la Corée du Nord.

Les États-Unis ont envoyé au Japon un RQ-4 Global Hawk, un drone de reconnaissance capable de voler à haute altitude, annonce le site web de la chaîne RT. La mission de ce drone de reconnaissance est de surveiller les activités nucléaires de la Corée du Nord.

Selon le journal Japan Times, le drone, ayant décollé de la base aérienne d’Andersen à Guam, a atterri lundi soir dans la base aérienne de Yokota dans l’ouest de Tokyo.

Il est décidé que ce drone de reconnaissance soit contrôlé à distance depuis Yokota, lors du décollage et de l’atterrissage. Une fois qu’il atteint une altitude suffisante, il sera possible de le contrôler depuis le continent américain. Sa mission doit durer 5 mois, mais l’armée américaine a annoncé qu’il resterait à Tokyo jusqu’en octobre pour éviter les intempéries à Guam.

« Quatre autres drones Global Hawk et environ 105 effectifs (militaires), actuellement déployés dans la base aérienne à Guam, devraient arriver bientôt à Yokota », a annoncé l’armée américaine.

Le RQ-4 Global Hawk est capable de capturer des images et d’enregistrer des vidéos et des données numériques, en temps réel ; ce drone de reconnaissance est aussi équipé du logiciel d’analyse des images.

Le porte-avions américain USS Carl Vinson escorte le destroyer japonais Ashigara en mer des Philippines, le 26 avril 2017. ©US Navy /Reuters

Ces évolutions interviennent alors qu’il y a juste quelques jours, les États-Unis et le Japon ont mené un exercice militaire conjoint, dans les eaux de l’île japonaise d’Okinawa ; or, la Corée du Nord a menacé les États-Unis d’attaque nucléaire, au moindre signe d’une agression.

La Corée du Nord réitère également qu’elle poursuivra son programme nucléaire et balistique, tant que Washington n’aura pas abandonné son hostilité envers ce pays.

Pyongyang a effectué jusqu’aujourd’hui cinq essais nucléaires et plusieurs tirs de missile à titre d’essai. Un sixième essai nucléaire est apparemment en phase de préparation.

Un contingent britannique est arrivé, mardi 2 mai, au Soudan du Sud.

Selon la Mission locale des Nations unies au Soudan du Sud (MINUSS), « le contingent britannique vient d’être déployé dans le Soudan du Sud pour une mission médicale et humanitaire. »

La MINUSS a publié un communiqué pour annoncer que « les soldats du génie vont s’installer dans des camps de l’ONU afin de rendre le terrain propice à la construction des routes, d’un port et d’une piste destinée aux hélicoptères, au rétablissement de la sécurité et à la création d’un système d’égout ».

Le ministère britannique de la Défense a confirmé l’envoi de 35 soldats britanniques au Soudan du Sud, sans toutefois faire allusion à la mission humanitaire, mentionnée dans le communiqué de l’ONU.

Le ministère britannique a annoncé que l’objectif de l’envoi de ce contingent serait le renforcement de la présence militaire britannique au Soudan du Sud et que le nombre de ses forces atteindrait bientôt les 400 personnes.

Le Soudan du Sud est en proie à une guerre civile après sa sécession du Soudan en 2013. Plus de trois millions de Sud-Soudanais ont été privés de toit suite aux violences.

L’armée de l’air nigériane fait état de la mort de plusieurs membres du groupe terroriste Boko Haram lors de l’attaque de ses chasseurs-bombardiers dans l’État de Borno au nord-est du Nigeria.

Selon l’agence iranienne IRNA, plusieurs dirigeants du groupe terroriste Boko Haram ont été tués lors d’une attaque aérienne de l’armée nigériane menée hier, 2 mai, contre le repaire des terroristes.

Le rapport indique également que des forces spéciales de l’armée nigériane se sont rendues dans l’État de Borno au nord-est du pays afin de faire front aux menaces terroristes.

Selon les ONG humanitaires, Boko Haram serait jusqu’à présent à l’origine de l’enlèvement des milliers de femmes et de jeunes filles, dont plus de 200 élèves au Nigeria.

Le Nigeria a enregistré d’importants acquis dans la lutte contre ce groupe terroriste, cependant, pour les analystes, le risque des attaques et des attentats-suicides reste élevé.

En 2009, commençaient les attaques du groupe Boko Haram au Nigeria. Aujourd’hui, ses attaques ne se limitent plus à ce pays et s’étendent vers les pays voisins.

Al Hossein naquit le troisième jour du mois de Châ’abâne de l’an 4 après l’Hégire.

Dés sa naissance, une dame du nom de Assmâ porta l’enfant au Prophète (P). Ce dernier le regarda longuement puis se mit à pleurer. Devant la dame interloquée et suppliant le Prophète (P) de lui expliquer la raison d’un tel épanchement, ce dernier lui révéla que l’enfant qu’elle venait de lui mettre entre les bras allait être un martyr de l’Islam. Al Hussein (P), disait le Prophète (P) sera tué par des dissidents ignobles et dévergondés en faveur desquels, assura-t-il, il n’intercédera point.

Al Hussein (P) reçut du Prophète (P) les mêmes sacrements que ceux reçus par son frère à sa naissance (l’azan et l’iqâma dans les oreilles, le rasage, le don d’une certaine quantité d’argent, etc.).

Comme son frère Al Hassan (P), Al Hussein (P) bénéficia auprès du Prophète (P) d’une éducation très riche et sans faille, sous-tendue par une instruction tout aussi vaste que dense embrassant tous les domaines de la Connaissance. Il grandit dans le même amour infini du Prophète (P).

A l’âge de 7 ans il perdit son père le Prophète de l’Islam (P) mais retrouva cet autre illustre père qu’était l’Imam ‘Ali (P). Ce dernier prit donc en charge de continuer à parfaire l’éducation de ses enfants Al Hassan (P) et Al Hussein (P) qui, ne n’oublie pas, étaient désignés par Dieu pour être des Imams comme l’avait déjà annoncé le Prophète (P).

C’est ainsi que le père (‘Ali) et les deux enfants (Al Hassan et Al Hussein) furent éduqués par la même personne : le Prophète (P) à la fois cousin et beau-père pour l’un mais aussi père et grand-père pour les autres. Dieu assurait ainsi la pérennité de Ses Enseignements à travers une Sainte Lignée, celle des Descendants du Prophète (P) dont l’éducation était l’œuvre de Dieu Lui-même à travers les mains du Prophète Mohammad (P) , le meilleur de tous les êtres que Dieu a créés.

Après la mort de l’Imam ‘Ali (P) et l’empoisonnement de l’Imam Al Hassan (P), il revint à l’Imam Al Hussein (P), à l’âge de trente ans, de prendre la lourde responsabilité de conduire la Umma sur le chemin de la Perfection.

L’héritage était encore une fois très lourd à porter. En effet Moâwiyah avait imposé Yazid son fils aux différents dignitaires de la région - sauf à Médine - en leur demandant de lui prêter allégeance de gré ou de force. Or l’histoire nous apprend que Yazid était une personne sans scrupule qui n’avait que trois passions : l’alcool, la femme et la chasse. D’ailleurs l’annonce de la mort de son père le trouva en pleine séance de chasse.

Dés son accession au pouvoir en remplacement de son père, Yazid demanda à son représentant à Médine, Walid Ibn Oth’ba, de dire à Al Hussein (P) de lui prêter allégeance. Et au cas où il refuserait l’ordre était donné à Walid de lui trancher la tête et de la lui envoyer.

Walid convoqua Al Hussein (P) une nuit pour lui faire part des ordres qu’il avait reçus de Yazid. Al Hussein (P) demanda d’abord de réserver sa réponse pour le lendemain en plein jour vu l’importance de la question. Puis en réponse à l’énervement de Marwâne Ibn Hakâm – qui conseilla à Walid de ne pas laisser Al Hussein (P) sortir de là-bas vivant sans avoir atteint son objectif – Al Hussein (P) dévoila tout ce qu’il pensait en son for intérieur. Il dit : « Quelqu’un comme moi ne prête pas allégeance à quelqu’un comme Yazid car nous sommes la Maison de la Révélation, la Source de la Connaissance,...».

Sorti de ces lieux, Al Hussein (P) qui savait alors que sa vie et celle des membres de sa famille et de ses partisans étaient menacées, décida d’émigrer vers la Mecque. La ville sainte était en effet le seul endroit où les arabes, même avant l’avènement de l’Islam, évitaient toujours de verser le sang.

Une fois arrivé à la Mecque, Al Hussein (P) envoya son cousin Muslim Ibn ‘Aqîl, comme messager en Irak, plus précisément à Koûfa, pour vérifier si l’état des consciences dans cette contrée lui était encore favorable. Rappelons que la ville de Koûfa était la base de son père ‘Ali (P).

Plusieurs milliers de lettres lui parvinrent de Kûfa, l’invitant à venir s’y établir. Ibn Ziad, le représentant de Yazid à Koûfa, ayant appris que Muslim Ibn ‘Aqil avait été envoyé en éclaireur en Irak, le fit tuer avec son hôte Hâni Ibn Urwa ainsi que d’autres partisans. Après avoir commis un tel forfait, Ibn Ziad ferma les portes de la ville. Il interdit mais aussi découragea toute velléité de révolte en faisant croire aux populations que l’armée de Yazid avait encerclé la ville et était prête à réprimer dans le sang les désobéissants. Tout ceci afin d’éviter que l’assassinat de Muslim ne s’ébruitât ; ainsi pour Al Hussein (P), la ville de Kûfa était toujours prête à le recevoir.

Conforté par les nouvelles qu’il avait reçues de Kûfa, Al Hussein (P) se mit en route pour cette ville en compagnie de sa famille, de tous ses partisans et des membres de leur famille.

Arrivé à Karbala, il rencontra l’armée envoyée par Ibn Ziad et dirigée par Hûr Ibn Yazid Ar-riyahi et ‘Umru Ibn Sâ’ad.

Ils furent encerclés par cette armée plusieurs jours durant. Toutes leurs provisions étaient déjà épuisées et donc les hommes affamés et assoiffés, lorsque le 10 du mois lunaire de Muharram, Ibn Sa’ad et ses soldats s’abattirent sur le fils du Prophète (P) et les membres de sa famille. Ils furent tous massacrés avec une extrême cruauté. Les chevaux de l’ennemi piétinèrent le cadavre décapité de Al Hussein (P) tandis que les femmes, attachées derrière les chevaux étaient violemment traînées et humiliées à travers plusieurs villes. Un seul fils adulte d’Al Hussein (P) échappa à l’horrible tuerie : Ali Ibn Al Hussein (P) plus connu sous le nom de Zein El-Abedîne, qui était malade.

Zeynab (P), la sœur de Al Hussein (P), fut horrifiée et pleine de compassion et de tristesse en voyant la tête décapitée de son frère suspendue à la pointe d’une lance. Elle fit un poème fort poignant que nous préférons vous transcrire en arabe avant de tenter de le traduire :

« mâza takhûlûna iza khâlâ nabi yulakum

mâza fa altum wa antum akhîrul umamî

bi hit’ratî wa bi hah li bâ’da muf takhadî

mine hum ussâra wa mine hum daraju bidami

mâkâna hâza jazâ’i iz nassakhtu lakum

antukh li fûnî bi su’ine fî dzawî rahîmi

înî la afchâ aleykum an yukhmala bikum

mis’lal azâbi lezi yakh ti alal ûmami.“

Que direz-vous lorsque le Prophète (P) vous demandera,

Vous le peuple qu’il a laissé derrière lui,

Qu’avez-vous fait de ma descendance et de ma famille après ma mort ?

Parmi eux des prisonniers de guerre et des corps baignant dans leur sang

Lorsque Yazid reçut la tête tranchée de Al Hussein (P), il fit un poème dans lequel il dit :

« La tribu des Hâchimites (celle du Prophète) s’est amusée avec le pouvoir. Il n’y a eu ni nouvelles, ni révélations venues de Dieu. Je regrette que mes ancêtres morts à Badr ne soient pas présents en ce jour de gloire. »

La nouvelle de la mort de Al Hossein (P) se répandit à la vitesse du son. Et ses ennemis de répandre des commentaires dénués de tout fondement sur le martyr. Reprochant à Al Hussein (P), auprès de qui voulait les entendre, de s’être intéressé à la politique au détriment de la religion en allant jusqu’en Irak pour former une armée et combattre Yazid.

Cependant la sœur de Al Hussein (P), Zeynab (P), mena tout le long du parcours sur lequel on les traîna, elle et ses sœurs, une campagne d’explication des nobles desseins de Al Hussein (P). Elle le fit dans de mémorables discours qu’on peut trouver notamment dans plusieurs ouvrages.

L’œuvre magnifique et surtout le sens du sacrifice du frère de Al Hassan (P), fils de Ali (P) et de Fâtima (P) et petit-fils du Prophète (P), sont restés si longtemps mal compris et expressément déformés par les Omeyyades que certaines traditions qui nous sont parvenues le présentèrent tel que le décrivirent ses assassins.

Or donc Al Hussein (P) n’était allé à Kûfa que dans le but de préserver ses partisans et surtout le lourd héritage qu’il avait reçu de son frère. Les preuves en sont nombreuses :

- Il est parti avec les femmes et les enfants donc il n’avait nullement l’intention d’attaquer qui que ce soit.

- Ses partisans de Kûfa l’avaient invité avec beaucoup d’insistance à venir rester auprès d’eux afin de continuer l’œuvre de ses prédécesseurs : le Prophète (P), Ali (P) et Al Hassan (P). A ce propos, des personnes qu’il avait rencontrées alors qu’il était presque arrivé à destination lui dirent ceci : « Le cœur des gens de Kûfa est avec toi mais leurs sabres sont sur toi. ». Hélas il était trop tard.

- Sachant qu’il était l’Imam qui devait rester « debout » et confirmant en cela la prédiction du Prophète (P), il n’avait aucune autre alternative que celle d’agir. Car sa mort est une action posée contre les ennemis de l’Islam, une preuve d’amour pour ses partisans et surtout pour la cause de l’Islam. En effet elle provoqua au sein de la Umma une réelle prise de conscience du poids de la charge (Al Amana), et mit à nu toutes les déviations et autres perversions des Ommeyades. Cela eut pour conséquence la renaissance de l’Islam vrai et donc sa conservation à travers la Sainte Lignée du Prophète (P) qui se perpétua avec Zein El Abédine (P) que Dieu avait miraculeusement protégé du massacre de Karbala.

Sous la tente où Zein El Abédine (P) était alité, Al Hussein (P) lui avait légué le pouvoir qu’il détenait et lui avait transmis, comme l’ont fait ses prédécesseurs, la liste des Imams qui auront à lui succéder.

Les droits des employés

Le prophète Mohammad (paix et salut sur lui et sur sa famille): "L'adoration comporte dix parties, dont neuf sont relatives au travail pour gagner sa vie de façon licite".

«Celui qui gagne sa subsistance pour faire vivre décemment sa famille mérite la récompense de celui qui combat dans la voie de Dieu, et même plus.»
Imam Ali ibn Moussa, Ar-Reza

Le Noble Prophète d’Allah (que la prière d'Allah et Son salut soient sur lui et sa famille) a dit:
« Donnez à l'employé son salaire avant que sa sueur ne sèche ».
Dans le domaine de l’emploi et des travailleurs, l’Islam a établi des règles et des principes qui régissent les rapports mutuels existants entre employeurs et employés afin de garantir à chacun son dû et de faire en sorte que les relations entre les deux groupes soient empreintes de fraternité et d’estime et ne se résument pas à de simples relations d’intérêts matériels.
L’Islam a ainsi ordonné que la relation entre l’employeur et ses employés soit une relation de fraternité et d’égalité dans la dignité humaine. Le Messager d’Allah (صلی الله علیه و آله و سلم) dit à cet effet : « Ce sont vos frères, ces serviteurs qu’Allah a placés sous votre autorité. Quiconque est maître de son frère doit lui donner à manger de ce qu’il mange lui-même et doit l’habiller comme il s’habille lui-même. N’imposez point à vos serviteurs ce qui est au-dessus de leurs forces et s’il vous arrive de le faire, venez-leur en aide. »
Il a aussi reconnu le droit de l’ouvrier, car le Prophète(صلی الله علیه و آله و سلم) dit qu’Allah a dit : « Il y a trois catégories d’hommes dont Je serai l’adversaire au Jour de la Résurrection : l’homme qui aura promis de donner en Mon nom, puis manquera à son engagement, celui qui aura vendu un homme libre et mangera l’argent de son prix, enfin, celui qui, ayant à son service quelqu’un qui exécute sa tâche, ne lui paye pas son dû. »
Il a ordonné de préciser le salaire du travailleur avant qu’il ne commence son travail, car « le Prophète (p) a interdit d’engager le travailleur jusqu’à ce qu’on lui précise son salaire ».
Il a aussi ordonné de payer l’ouvrier immédiatement après l’exécution de sa tâche. Le Prophète r dit en effet : « Donnez à l’ouvrier son dû avant que ne sèche sa sueur. »
Il a également ordonné de ne pas leur imposer ce qui est au-dessus de leurs forces, et si l’on se retrouve dans cette situation, de leur venir en aide matériellement en compensant ce travail par un salaire supplémentaire, ou physiquement en prenant part à ce travail. Le Prophète(p) dit à cet effet : « Ne leur imposez point ce qui est au-dessus de leurs forces et s’il vous arrive de le faire, venez-leur en aide
 
 Les droits de l’employeur
De la même façon que l’Islam a demandé à l’employeur de respecter les droits des employés, il a également demandé à ces derniers de respecter les droits de l’employeur en accomplissant leur travail minutieusement et sans retard qui porterait préjudice à l’employeur. Le Prophète (صلی الله علیه و آله و سلم) dit : « Allah aime que lorsqu’un de vous accomplit un travail, qu’il le fasse à la perfection. »
Pour inciter les travailleurs à s’appliquer dans leur besogne, à préserver leur dignité et leur honneur, l’Islam a fait de leur travail leur meilleure source de gain, s’ils sont appliqués dans leur travail. Le Prophète (صلی الله علیه و آله و سلم) dit : « Le meilleur gain est celui qu’on fait de sa main et de manière appliquée »
Les droits des employés
Le Noble Prophète d’Allah (que la prière d'Allah et Son salut soient sur lui et sa famille) a dit: « Donnez à l'employé son salaire avant que sa sueur ne sèche ».
Dans le domaine de l’emploi et des travailleurs, l’Islam a établi des règles et des principes qui régissent les rapports mutuels existants entre employeurs et employés afin de garantir à chacun son dû et de faire en sorte que les relations entre les deux groupes soient empreintes de fraternité et d’estime et ne se résument pas à de simples relations d’intérêts matériels.
L’Islam a ainsi ordonné que la relation entre l’employeur et ses employés soit une relation de fraternité et d’égalité dans la dignité humaine. Le Messager d’Allah (صلی الله علیه و آله و سلم) dit à cet effet : « Ce sont vos frères, ces serviteurs qu’Allah a placés sous votre autorité. Quiconque est maître de son frère doit lui donner à manger de ce qu’il mange lui-même et doit l’habiller comme il s’habille lui-même. N’imposez point à vos serviteurs ce qui est au-dessus de leurs forces et s’il vous arrive de le faire, venez-leur en aide. »
Il a aussi reconnu le droit de l’ouvrier, car le Prophète(صلی الله علیه و آله و سلم) dit qu’Allah a dit : « Il y a trois catégories d’hommes dont Je serai l’adversaire au Jour de la Résurrection : l’homme qui aura promis de donner en Mon nom, puis manquera à son engagement, celui qui aura vendu un homme libre et mangera l’argent de son prix, enfin, celui qui, ayant à son service quelqu’un qui exécute sa tâche, ne lui paye pas son dû. »
Il a ordonné de préciser le salaire du travailleur avant qu’il ne commence son travail, car « le Prophète (p) a interdit d’engager le travailleur jusqu’à ce qu’on lui précise son salaire ».
Il a aussi ordonné de payer l’ouvrier immédiatement après l’exécution de sa tâche. Le Prophète r dit en effet : « Donnez à l’ouvrier son dû avant que ne sèche sa sueur. »
Il a également ordonné de ne pas leur imposer ce qui est au-dessus de leurs forces, et si l’on se retrouve dans cette situation, de leur venir en aide matériellement en compensant ce travail par un salaire supplémentaire, ou physiquement en prenant part à ce travail. Le Prophète(p) dit à cet effet : « Ne leur imposez point ce qui est au-dessus de leurs forces et s’il vous arrive de le faire, venez-leur en aide. »
 Les droits de l’employeur
De la même façon que l’Islam a demandé à l’employeur de respecter les droits des employés, il a également demandé à ces derniers de respecter les droits de l’employeur en accomplissant leur travail minutieusement et sans retard qui porterait préjudice à l’employeur. Le Prophète (صلی الله علیه و آله و سلم) dit : « Allah aime que lorsqu’un de vous accomplit un travail, qu’il le fasse à la perfection. »
Pour inciter les travailleurs à s’appliquer dans leur besogne, à préserver leur dignité et leur honneur, l’Islam a fait de leur travail leur meilleure source de gain, s’ils sont appliqués dans leur travail. Le Prophète (صلی الله علیه و آله و سلم) dit : « Le meilleur gain est celui qu’on fait de sa main et de manière appliquée »