تقي زاده

تقي زاده

Le président tunisien a décidé de prolonger l'Etat d'urgence de quatre mois. L'état d'urgence, en vigueur en Tunisie depuis un an et demi suite à une série d'attentats terroristes sanglants, a été prolongé de quatre mois, a annoncé mercredi la présidence."Après avoir consulté le chef du gouvernement et le président de l'Assemblée des représentants du peuple, le président de la République Béji Caïd Essebsi a décidé mercredi de prolonger l'état d'urgence de quatre mois à compter de jeudi 15 juin", a indiqué la présidence dans un communiqué sur Facebook.

L'état d'urgence octroie des pouvoirs d'exception aux forces de l'ordre. Il permet l'interdiction des grèves et des réunions "de nature à provoquer (...) le désordre", ou encore l'adoption de mesures "pour assurer le contrôle de la presse".

Cette mesure est en vigueur depuis un attentat contre la garde présidentielle le 24 novembre 2015 en plein Tunis. Douze agents avaient été tués dans cette attaque revendiquée par le groupe extrémiste Daech.

Deux autres attaques majeures revendiquées par Daech avaient eu lieu en mars et juin 2015, respectivement au musée du Bardo à Tunis ainsi que sur une plage et dans un hôtel de Sousse (est). Soixante personnes, dont 59 touristes étrangers, avaient été tuées.

Les autorités affirment avoir fait "des pas très importants dans la guerre contre le terrorisme" mais appellent toujours à la vigilance, et des démantèlements de cellules terroristes sont régulièrement annoncés.
 

Paris et Alger veulent renforcer leurs liens et unir leurs efforts pour résoudre la crise en Libye.

Alger et Paris veulent renforcer leur relation « dans tous les secteurs », notamment dans la lutte antiterroriste, et unir leurs efforts pour une solution politique en Libye, ont affirmé mardi 13 juin, à Alger, leurs ministres des Affaires étrangères.

« Nous avons eu ensemble (…) des discussions très profondes sur la situation internationale et régionale, l’axe commun de la lutte contre le terrorisme », a déclaré le chef de la diplomatie française Jean-Yves Le Drian, cité par AFP, après une rencontre avec son homologue algérien Abdelkader Messahel.

Concernant la Libye, les deux pays souhaitent « une solution politique qui intervienne le plus rapidement possible », a expliqué M. Le Drian, dans une déclaration de presse.

« Nous avons convenu de joindre nos efforts pour aboutir à une solution politique inclusive », a-t-il poursuivi dans des propos repris par son homologue algérien, Abdelkader Messahel.

Depuis sa nomination en mai à la tête du Quai d’Orsay, Jean-Yves Le Drian fait le tour des protagonistes du dossier libyen pour favoriser une solution négociée au conflit. Il s’est déjà rendu à Tunis et au Caire.

Les deux ministres ont également abordé la situation au Sahel, notamment au Mali. Il y a une « volonté commune (…) d’aboutir à la mise en œuvre des Accords d’Alger auxquels nous tenons beaucoup », a souligné le ministre français, « c’est le seul moyen de lutter contre le terrorisme ».

La Libye est le théâtre de chaos et d’affrontements depuis la chute, en 2011, de l’ancien dictateur Mouammar Kadhafi. Dirigées par le maréchal Khalifa Haftar, les forces de l’armée nationale ont pris le contrôle de presque toutes les villes et toutes les bases militaires dans le Sud libyen, refusant toujours de reconnaître le Gouvernement d’union nationale soutenue par la communauté internationale.

Avec AFP

Les dirigeants de l’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD) ont appelé le gouvernement du Soudan du Sud à tenir ses engagements envers la paix régionale.

Selon l’IRNA, lors d’une réunion tenue lundi 12 juin à Addis Abeba, siège permanent de l’Union africaine, les dirigeants de l’IGAD ont demandé au président du Soudan du Sud Salva Kiir de respecter ses engagements nationaux et régionaux envers le rétablissement de la paix aussi bien dans son propre pays que dans l’est de l’Afrique.

Ils l’ont accusé d’avoir violé le processus de paix national et régional tout en ajournant la tenue des élections générales au Soudan du Sud.

Ils ont par ailleurs appelé les deux factions rivales sud-soudanaises à respecter les termes et conditions de l’accord de paix signé en 2015 à Addis Abeba, accord qui a échoué en raison de la reprise du conflit à Juba, la capitale du pays, en juillet 2016. Depuis, le conflit s’est propagé à d’autres régions, y compris des zones qui étaient considérées comme pacifiques lors des premières périodes de violence de ce conflit éclaté à la mi-décembre 2013.

Les leaders de l’IGAD ont également réclamé l’organisation immédiate et sans condition d’une conférence nationale et régionale avec la participation de toutes les parties en conflit sud-soudanaises afin de résoudre leurs divergences en présence des dirigeants régionaux après l’entrée en vigueur de la trêve.

Cela intervient alors que le chef de l’opposition sud-soudanaise Reik Machar, qui avait qualifié de désespérants les résultats des conférences de l’IGAD sur le Soudan du Sud, a accusé l’Autorité intergouvernementale pour le développement de complicité avec le gouvernement de Juba en vue de marginaliser les opposants armés. 

Avec Xinhua

La présidence allemande du G20 organise ce lundi 12 juin et mardi 13 juin à Berlin une conférence intitulée « Partenariat G20 Afrique, investir dans un avenir en commun ».

Citant RFI, la chancelière Angela Merkel et son ministre des Finances Wolfgang Schäuble doivent discuter ce lundi avec quelques dirigeants africains, triés sur le volet.

Parmi la dizaine de pays invités par Angela Merkel, huit sont francophones. La chancelière allemande honore ainsi la promesse faite avant d'entamer la présidence du G20, qui s'achève à la fin de cette année—: donner la priorité au développement de l'Afrique.

Selon l’AFP, l'Allemagne veut saisir l'opportunité de sa présidence du G20 pour attirer les investissements vers l'Afrique, étape nécessaire pour réduire les migrations vers l'Europe.

"L'objectif est de renforcer la coopération pour un développement économique durable des États africains", a expliqué une porte-parole de la chancelière, cité par l’agence de presse française.

Plus d'une centaine d'investisseurs sont attendus lundi et mardi à Berlin.

Cette priorité africaine voulue par Mme Merkel ne se veut pas un plan d'aide avec argent sonnant et trébuchant à la clé, mais "une opportunité d'attirer les investissements, les bénéfices et les emplois", selon un responsable du ministère des Finances, qui estime que le soutien politique du G20 peut permettre de rendre ces pays plus attrayants pour les financements privés.

Si la question des dizaines de milliers de migrants prenant la direction de l'Europe pour fuir pauvreté et conflits n'est pas évoquée en première ligne, elle est cependant centrale pour l'Allemagne, qui a accueilli plus d'un million de demandeurs d'asile ces dernières années, essentiellement de Syrie, d'Irak et d'Afghanistan.

Déjà en mars, lors d'un sommet du G20 Finances, les ministres des Finances des principales économies du monde avaient convié leurs homologues de Côte d'Ivoire, du Maroc, du Rwanda et de Tunisie à se joindre à eux pour mettre sur pied ce partenariat baptisé "Compact with Africa".

Les dirigeants du G20 (grandes puissances économiques mondiales) se réuniront à Hambourg en Allemagne les 7 et 8 juillet 2017. La présidence allemande du G20 est placée sous le thème: « Formons un monde interconnecté ».

Le sommet de ce lundi couronne une série d'initiatives et de programmes internationaux visant la promotion de l'investissement sur le continent africain. Depuis fin 2016, le ministre allemand des Finances et son collègue de la Coopération évoquent l'importance d'une Afrique qui se développe.

Au Forum économique du continent de Durban début mai, l'argentier du gouvernement fédéral, Wolfgang Schäuble, faisait la promotion du programme « Compact with Africa », pour lequel cinq pays avaient déjà fait part de leur intérêt dès le mois de mars. Aux côtés de la Côte d'Ivoire, du Maroc, du Rwanda, du Sénégal et de la Tunisie, Berlin a donc convié l'Égypte, le Ghana, la Guinée, le Mali et le Niger un mois avant le sommet du G20.

Avec les médias

Un détachement de l’Armée nationale populaire (ANP) a capturé trois terroristes et trois éléments de soutien dans la nouvelle ville Ali Menjdjeli dans la banlieue sud de Constantine, à 500 km d’Alger.

Cette opération a réussi grâce à « l’exploitation efficiente de renseignements », affirme le communiqué publié aujourd’hui sur le site du ministère de la Défense nationale.

L’opération s’est déroulée ce 11 juin en coordination avec les éléments de la gendarmerie nationale et de la Direction générale de la sûreté nationale.

Ils ont récupéré deux pistolets automatiques, une quantité de munitions, un véhicule utilitaire, un micro-ordinateur, des téléphones portables, ainsi qu’une somme d’argent en monnaie nationale et en devises étrangères.

Lundi, le ministère iranien des Affaires étrangères a qualifié d'"échec" la récente initiative du sénat américain pour soumettre un projet de loi afin d'imposer de nouvelles sanctions contre l'Iran, principalement contre son programme de missiles.
"La politique de sanctions (contre l'Iran) est exsangue et ratée et ne pouvait répondre à aucune demande (des Etats-Unis)", a affirmé le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Bahram Qasemi, cité par l'agence de presse Tasnim.

La nouvelle initiative américaine pour imposer des sanctions contre l'Iran est une tentative vaine, a-t-il poursuivi, ajoutant que les responsables américains devraient plutôt apprendre des expériences passées ratées et ne pas s'adresser à l'Iran de la mauvaise façon.

Lundi, le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, a critiqué l'initiative américaine qu'il a décrit comme un témoignage de l'étroitesse d'esprit des officiels américains.

Un tel comportement montre la mauvaise politique que le gouvernement américain adopte envers l'Iran, notamment depuis la récente élection présidentielle dans la République Islamique, a ajouté M. Zarif.

Le 7 juin, le sénat américain a voté pour proposer un projet de loi qui imposerait de nouvelles sanctions à l'Iran. La législation en question mandate l'imposition des sanctions contre le programme de missiles balistiques.

Pour devenir loi, le projet de loi devra être adopté par la Chambre des représentants à majorité républicaine et être signé par le président américain Donald Trump.
 
Le secrétaire général du Conseil mondial du rapprochement des écoles islamiques a insisté que le vraie unité est basée sur la cordialité parce que la soumission des gens est basée sur la cordialité.
 
Selon l'agence Taghrib (APT), l'ayatollah Mohsen Araki, secrétaire général du Conseil mondial du rapprochement des écoles islamiques, a indiqué dans son séance de la philosophie islamique que la critère d'un bon citoyen est la soumission issue de la cordialité ressentie envers le souverain. Cela crée une ville dont superficie ne connaît pas un cadre géographique précis.

Chacun se trouvant dans n'importe quel point sur la Terre, s'il se soumet au souverain (Imam) est membre cette ville indiquée parce qu'il a pu nuer ses relation avec l'Imam. Chaque personne qui accepte la direction islamique est citoyenne de Dar al-Salam, a-t-il indiqué.

La vraie unité est basée sur la cordialité parce que la soumission est en soi-même basée sur la cordialité des gens, a-t-il insisté.

Dans les systèmes politiques, le pouvoir du système est le fruit de la soumission des citoyens. Dans le premier sens, la cordialité est la base de l'unité. Dans le noble coran, Dieu a insisté sur l'esprit commun des gens croyants parce que cet esprit crée l'unité et fait rapprocher les croyants, a-t-il expliqué.

L'unité issue de la cordialité ne se limite pas aux communautés islamiques. Les communautés non-islamiques peuvent profiter de cette stratégie mais cela ne sera pas une stratégie à long terme pour ceux qui ont construit leur unité sur la cordialité envers les gens arrogants, a-t-il ajouté.
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a appelé dimanche l'Onu à démanteler l'UNRWA, son agence d'aide aux réfugiés palestiniens qu'il accuse d'être anti-israélienne, a indiqué un communiqué de son bureau.
M. Netanyahu a précisé qu'il avait présenté cette proposition lors de la visite la semaine dernière en Israël de la représentante des Etats-Unis à l'Onu, Nikki Haley, qui a accusé notamment le Conseil des droits de l'Homme de l'Onu, qui siège à Genève, de parti pris contre Israël. "Je lui ai dit que le moment est venu pour les Nations unies de reconsidérer le maintien de l'UNRWA", a ajouté le Premier ministre.

Selon lui, alors que des millions d'autres réfugiés dans le monde sont pris en charge par le Haut commissariat de l'Onu aux réfugiés (HCR), les Palestiniens sont les seuls à disposer d'un organisme qui leur est propre.

"Au sein des institutions de l'UNRWA, il y a une forte hostilité à l'égard d'Israël", a ajouté Benjamin Netanyahu lors du conseil des ministres hebdomadaire. "L'existence même de l'UNRWA perpétue et ne résout pas le problème des réfugiés palestiniens", a également souligné le chef du gouvernement. "C'est pourquoi il est temps de démanteler l'UNRWA et de fusionner ses activités avec celles du HCR."

Le porte-parole de l'UNRWA Chris Gunness a réagi en affirmant que l'avenir de l'agence ne pouvait pas être décidé unilatéralement. "L'UNRWA reçoit son mandat de l'Assemblée générale des Nations unies qui est seule à pouvoir le modifier par un vote majoritaire", a affirmé le porte-parole à l'AFP, en rappelant que l'Assemblée générale avait prolongé en décembre de trois ans le mandat de l'UNRWA.
 
Le président américain menace d'annuler sa visite d'Etat programmée au Royaume-Uni, par crainte de manifestations hostiles à son encontre à Londres, suite à une passe d'armes avec le maire de Londres au sujet de l'attaque perpétrée dans la capitale récemment, rapportent les médias américains.
Donald Trump a considéré "annuler ou postposer" le voyage mais "n'a pas encore complètement exclu" de se rendre au Royaume-Uni, indique le New York Times, citant des sources officielles.

Le président américain a affirmé à la Première ministre Theresa May lors d'un récent entretien téléphonique qu'il ne voulait pas faire le déplacement "si des manifestations de grande ampleur" sont organisées et "tant que le public britannique ne soutient pas sa venue", avait indiqué plus tôt The Guardian, citant un conseille de Downing Street.

La visite n'aura pas lieu durant la tournée en Europe du président, mais pourrait être considérée pour la seconde partie de l'année, selon le New York Times.

Theresa May a affirmé la semaine qu'elle estimait que le déplacement aurait bien lieu en dépit des échanges houleux entre le président américain et le maire de Londres, Sadiq Khan, premier musulman à ce poste.

"Au moins 7 morts et 48 blessés dans un attentat terroriste et le maire de Londres dit qu'il n'y a 'pas de raison d'être alarmés!'", avait écrit M. Trump sur Twitter après l'appel au calme et l'annonce de présence policière renforcée adressée par le maire aux Londoniens.

Le résident de la Maison Blanche avait ensuite qualifié "d'excuses pathétiques" une déclaration du service de presse de M. Khan indiquant que le maire avait des choses plus importantes à traiter que de répondre au message Twitter "mal informé", du président américain.

Sadiq Khan, après ces critiques, a estimé mardi que le Royaume-Uni ne devrait pas honorer l'invitation faite au président américain d'effectuer une visite d'Etat au cours de l'année. "Je dis depuis longtemps que l'invitation de la Première ministre Theresa May à Donald Trump à faire une visite d'Etat est prématurée", a-t-il déclaré. "Les visites d'Etat sont adressées à des dirigeants internationaux qui se sont distingués", a-t-il estimé. Depuis le début de l'année, 2 millions de Britanniques ont signé une pétition demandant que le déplacement de M. Trump ne soit pas traité comme une visite d'Etat.
 
Israël a approuvé au cours des six premiers mois de l'année le plus grand nombre de logements dans les colonies de Cisjordanie depuis 1992, a déclaré dimanche le ministre israélien de la Défense, Avigdor Lieberman.
Le ministre a dévoilé ces chiffres au début du conseil des ministres hebdomadaire, alors qu'il évoquait la pression exercée par les leaders des colonies pour le retrait des restrictions concernant l'expansion des colonies.

Le ministre Lieberman a affirmé que des plans prévoyant 8.345 nouvelles unités de logement avaient été approuvés depuis le 1er janvier, et que près de 3.066 de ces unités avaient reçu une approbation finale permettant le début des travaux de construction. Rien que la semaine dernière, 3.651 nouvelles unités de logement ont été approuvées, a ajouté le ministre.

"Les chiffres pour la première moitié de l'année 2017 sont les plus élevés depuis 1992", a indiqué le ministre. "Ce que nous avons approuvé correspond au maximum pouvant être approuvé", a insisté M. Lieberman, assurant que des permis de construire supplémentaires "dépasseraient les limites, menaçant toute l'entreprise de colonisation".

L'annonce du ministre Lieberman intervient près de quatre mois après que le président américain, Donald Trump, a demandé au Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, de "freiner les colonies pendant un petit moment", pour permettre à la Maison Blanche de tenter de conclure un accord de paix entre Israéliens et Palestiniens.

Lors de sa première visite officielle dans la région le mois dernier, M. Trump a rencontré séparément M. Nétanyahou et Mahmoud Abbas, s'engageant à proposer "l'accord ultime". Toutefois, sa visite s'est conclue sans résultat immédiat apparent.

Les colonies sont illégales d'après le droit international, et sont considérées comme un obstacle majeur à la paix voulue par les Palestiniens et la communauté internationale.