
تقي زاده
L’armée russe se dotera bientôt de systèmes S-500
Le commandant en chef des forces aérospatiales de Russie, Viktor Bondarev, a fait part de l’intégration prochaine de systèmes de défense antiaérienne S-500 dans l’armée russe.
Le S-500 est un système de nouvelle génération de missiles sol-air avec une portée de 400 à 600 km. Ce système est capable d’intercepter les missiles balistiques intercontinentaux, les avions et les drones, quelle que soit leur vitesse ou altitude, les missiles à moyenne portée et les missiles de croisière hypersoniques volant à plus de 5 fois la vitesse du son, a rapporté Sputnik.
« Chaque année, nous recevons cinq unités de systèmes de missiles sol-air S-400 et de nouveaux radars. C’est une cadence qui nous arrange. Mais l’évolution continue, l’industrie avance et le nouveau complexe S-500 est en élaboration. Dans un proche avenir, les forces de défense aérienne en seront dotées », a-t-il indiqué, selon Sputnik.
2 Nigérianes ont déclenché leurs ceintures d’explosifs, blessant 5 personnes
Ce samedi matin, deux Nigérianes ont activé leurs ceintures d’explosifs à Maiduguri, la capitale du nord-est du Nigéria, blessant 5 personnes, a rapporté Fars News.
Vers 5 h 30 (4 h 30 GMT), « deux femmes avec un engin explosif attaché au corps ont tenté d’entrer dans une mosquée » près de la Haute Cour fédérale de Maiduguri, a expliqué le porte-parole de la police de l’État de Borno, Victor Isuku, a écrit Jeune Afrique.
Elles ont été interceptées avant d’entrer dans la mosquée, mais l’une d’elles a pu déclencher son gilet. L’explosion a tué les deux femmes et a fait cinq blessés, qui ont été évacués dans un hôpital de la ville, a-t-il ajouté, selon cette source.
« Suite à une explosion près de la mosquée […], les équipes d’intervention d’urgence ont évacué les corps de deux femmes probablement tuées dans l’incident », a confirmé à l’AFP Ibrahim Abdulkadir, porte-parole de l’Agence nationale de gestion des urgences (Nema), faisant quant à lui état de quatre blessés, toujours selon la même source.
Capitale de l’État de Borno, Maiduguri est le berceau du mouvement terroriste Boko Haram, dont une faction est affiliée au groupe terroriste Daech. La rébellion et sa répression ont fait plus de 20 000 morts et plus de 2,6 millions de déplacés depuis son début en 2009, a précisé Jeune Afrique.
Sénégal : le mouvement « Y’en a marre » reprend du service contre Macky Sall
Les partisans du mouvement de la société civile « Y’en a marre » se sont regroupés ce vendredi 7 avril pour manifester contre le gouvernement du président sénégalais Macky Sall pour sa gestion des affaires courantes du pays.
« Bradage du foncier sénégalais », « arrestations tous azimuts des candidats potentiels », « promesses non tenues » … « Y’en a marre », Mouvement Citoyen, créé en janvier 2011, a toute une liste de griefs contre le président sénégalais Macky Sall et son gouvernement.
Après plusieurs avertissements, le groupe passe à l’offensive.
Ce vendredi, c’est près d’un million de Sénégalais qu’il a convoqués à la place de la Nation, ex-Obélisque pour une manifestation pacifique. Le rassemblement a été autorisé par le préfet de Dakar, mais l’objectif de réunir le million de personnes semble n’avoir pas été atteint selon la presse locale.
« La société de raffinage a laissé entendre qu’elle n’avait pas la possibilité de traiter tout le potentiel que l’on a au large du Sénégal, c’est pourquoi nous avons le droit d’alerter. Nous avons le droit d’alerter parce que sinon nous allons finir comme le Nigeria », s’est alarmé Fadel Barro, membre fondateur d' « Y'en a marre ».
Dans un contexte politique actuellement tendu au Sénégal, bon nombre des partis de l’opposition politique sénégalaise ont appelé leurs partisans à rejoindre la manifestation, profitant de l’occasion pour appeler à la libération du maire de Dakar, Khalifa Sall.
« Nous avons le droit d’alerter face à cette justice arbitraire. Nous avons le droit d’alerter lorsqu’on nous parle d’une croissance à 6% et que l’on ne nous parle pas du déficit, du surendettement ».
Le Mouvement Citoyen avait compté pour beaucoup dans le scrutin de 2012. Il avait en effet mobilisé plusieurs manifestations tout le long de l’année 2011. Le scrutin avait alors débouché sur la victoire de Macky Sall avec 65 % des suffrages.
L'ANC soutient Jacob Zuma pour rendre la situation moins tendue
Le président sud-africain Jacob Zuma a reçu mercredi 5 avril, le soutien implicite de son parti qui a appelé à l’unité pour calmer les divisions qui agitent le Congrès National Africain (ANC) depuis un remaniement ministériel controversé.
Si l’ANC a indiqué avoir « réfléchi » aux appels à la démission du président Zuma, le secrétaire général de la formation au pouvoir Gwede Mantashe a insisté mercredi sur « le besoin d’unité du parti et de ses alliés dans l’intérêt de l’Afrique du Sud ».
« Les différents points de vue doivent toujours être écoutés, quelle que soit leur provenance », a poursuivi M. Mantashe lors d’une conférence de presse à Johannesburg.
La personnalité de Jacob Zuma, visé par une série de scandales, divise depuis plusieurs mois son propre parti.
Et dans la nuit de jeudi à vendredi, la nomination de dix ministres et autant de vice-ministres réputés proches du président a mis le feu aux poudres. Le départ forcé de Pravin Gordhan, ministre des Finances respecté, champion de la lutte anticorruption et ennemi n° 1 de M. Zuma au gouvernement, est particulièrement mal passé au sein du parti.
La Cosatu, puissant syndicat allié historique de l’ANC a réclamé mardi la démission du président Zuma tandis que des cadres du parti au pouvoir comme le vice-président Cyril Ramaphosa se sont émus du limogeage « inacceptable » de Pravin Gordhan.
Les marchés ont également sanctionné ce remaniement, l’agence de notation Standard & Poor’s ayant dès lundi dégradé la note de l’Afrique du Sud, en catégorie spéculative (BB+).
Moscou vers la conquête de l'Afrique du Nord
Le magazine américain Foreign Affairs publie un article qui parle de l’infiltration militaire et économique « sournoise » de la Russie en Afrique du Nord, alors que le monde a "les yeux virés sur l’ingérence russe aux États-Unis et en Europe".
Cette analyse est publiée alors que l'intervention militaire de l'Otan en 2011 en Libye a provoqué l'effondrement de l'État libyen et par là, l'extension du terrorisme à travers le monde. L'article ajoute :
"Moscou a déployé des forces spéciales et des drones dans la base militaire de Sidi Barrani située à l’ouest de l’Égypte afin de soutenir les forces du général renégat Khalifa Haftar en Libye. Il prévoit aussi d’installer en Égypte une centrale nucléaire et de lui octroyer 50 hélicoptères d’attaque Kamov Ka-52 Alligator d’ici la fin 2017 et plusieurs chasseurs-bombardiers Mig-29 en 2020."
Plus loin Foreign Affairs qui semble avoir oublié des siècles d'ingérences occidentales dans cette région et ses retombées politiques, économiques et géostratégiques pour ses populations, s'inquiète de la présence du pétrolier russe en Libye et écrit :
"Le président du géant énergétique russe Rosneft, proche de Vladimir Poutine, a rencontré en février le président de la compagnie de pétrole libyenne et conclu un accord dans le secteur de l’énergie. Par ailleurs, en 2016, après la suspension de la liaison aérienne de la Russie vers l’Égypte et la Turquie, le nombre des touristes russes en Tunisie a décuplé. Le Kremlin a fait état, en automne dernier, d’un accord pour la construction d’une centrale nucléaire en Tunisie. Les deux pays ont également convenu de régler leurs transactions commerciales en rouble et dinar, au lieu de l’euro et du dollar américain."
Et le texte d'ajouter : "En 2014, la Russie et l’Algérie signaient un accord sur la vente de la technologie russe pour la fabrication de 200 chars, estimé à un milliard de dollars. Cette année, les autorités des deux pays ont négocié la construction de deux sous-marins « Black Hole » par la Russie pour la Marine nationale tunisienne et l’achat de 14 Sukhoi russes Su-30 et deux navires équipés de missile Cruise. Le Maroc a aussi ouvert les bras à la Russie. Le roi Mohammed VI a signé, l’an passé à Moscou, un accord de coopération stratégique, énergétique et dans le domaine de la lutte antiterrorisme."
La revue s'inquiète ainsi des liens croissants entre la Russie d'une part et les pays de l'Afrique du nord de l'autre. Il s'agit d'une inquiétude qui s'ajoute à celle que ressentent les puissances impérialistes à l'idée d'avoir à compter désormais avec la Russie au Moyen-Orient.
Premières élections législatives libres en Gambie depuis 22 ans !
Les Gambiens se rendent aux urnes le 6 avril pour élire les membres du Parlement au cours de premières élections législatives organisées depuis qu’Adama Barrow est devenu président et que l’ancien dirigeant Yahya Jammeh a été contraint à l’exil.
C’est le vote le plus important du pays après les élections présidentielles qui ont abouti à la présidence d’Adama Barrow.
Yahya Jammeh avait pris le pouvoir à la suite d’un coup d’État en 1994 et son gouvernement a été à maintes reprises accusé d’avoir torturé et tué des opposants présumés.
La Gambie est l’un des plus petits pays d’Afrique et elle n’a eu que deux présidents depuis l’indépendance obtenue en 1965.
Jeudi 6 avril, plus de 1.420 bureaux de vote seront ouverts de 8h à 17h, heure de Banjul, pour accueillir les électeurs.
Le pays est divisé en 48 circonscriptions élisant chacune un député. À ces 48 membres élus s’ajouteront 5 députés nommés par le président, ce qui porte donc à 53 le total de sièges au parlement.
239 candidats se présentent aux législatives dont 29 seulement représentent l’Alliance patriotique pour la réorientation et la construction, le parti de l’ancien président Yayha Jammeh, très largement majoritaire au parlement sortant.
Les partis d’opposition avaient formé une coalition pour battre Jammeh l’an dernier. Aux élections du 6 avril, ces partis se représenteront seuls et les analystes attendent de voir si cela affaiblit ou non la coalition pour obtenir la majorité au Parlement.
Dans les rues de la capitale, Banjul, les Gambiens racontent qu’ils sont heureux de s’exprimer librement pour choisir des candidats venant de neuf partis politiques.
Les fonctionnaires de la Commission électorale indépendante ont déclaré eux aussi qu’ils avaient invité une mission d’observation de l’Union européenne pour surveiller le processus électoral.
Aux dernières élections législatives en 2012, le parti de Jammeh avait obtenu 48 des 53 sièges au Parlement.
Gaza: le Hamas pend trois collaborateurs
L’Iran réagit aux accusations du Royaume-Uni
« Madame May et ses alliés seraient éventuellement mécontents de voir que leur tractations pour la victoire des groupes terroristes en Irak et en Syrie sont au point mort », a déclaré mercredi, 5 avril, le diplomate iranien, démentant les accusations « sans fondement » et « répétitives » de la Première ministre britannique selon lesquelles « l’Iran joue un rôle déstabilisateur dans la région. »
Critique envers les approches régionales de Theresa May, M. Qassemi l’appelle au sens de la responsabilité et l’invite à ne pas fermer les yeux sur les évolutions de ces dernières décennies:
« Il revient à Madame May de ne pas oublier que les instabilités, les troubles et le développement tardif des pays de la région, sont le fruit amer des politiques colonialistes, expansionnistes et injustes de ses ancêtres agresseurs et de ses alliés qui ont attisé le feu de la guerre dans la région. »
Il a défendu à cette occasion la politique étrangère et régionale de l’Iran qui est « sage », « transparente » et agit pour la paix et la sécurité, contre la terreur et l’extrémisme dans la région si sensible et névralgique du Moyen-Orient.
Plus loin dans ses propos, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a évoqué les contrats de ventes d'armes de Londres avec « les agresseurs » qui en profitent pour massacrer les civils et les innocents dans la guerre injuste et inhumaine du Yémen pour dire que les gestes et les propos des autorités britanniques sont « contradictoires, basés sur un double standard. »
Le raid aérien contre Deraa al-Balad aurait été mené par l'aviation US
À peine quelques heures après des frappes aériennes non identifiés contre les positions de l'armée syrienne dans le sud de la Syrie, près des frontières avec Israël, les Sukhoï syriens ont très violemment bombardé les positions des terroristes takfiristes dans la localité de Deraa al-Balad.

Des informations officieuses faisaient état ce jeudi matin des raids menés par "des avions inconnus" contre les positions de l'armée syrienne dans la région stratégique de Deraa où l'armée syrienne et le Hezbollah sont largement présents.
L'aviation syrienne, selon les sources militaires, aurait littéralement pulvérisée les positions des terroristes qui agissent en bras exécutant du régime israélien et de ses alliés dans le sud syrien. Des informations toujours non confirmées prétendent que les frappes avaient été menées cette fois non pas par le régime israélien mais bien par la "coalition placée sous commandement US".
Depuis deux jours, il y a une surenchère américaine "autour d'un supposé bombardement chimique de l'armée syrienne contre Idlib", Damas étant accusé à tort et sans preuve. Mercredi, le président américain, jusqu'ici adepte inconditionnelle de la solution politique en Syrie, a menacé "Bachar al-Assad de punition" et du fait qu'il ne supporterait plus "un Assad qui a tué des enfants " et qui "a dépassé les lignes rouges". Trump a très clairement annoncé avoir changé son point de vue sur la guerre dans ce pays et sa vision sur le président syrien Bachar al-Assad.
L’ambassadrice américaine à l’ONU a menacé de représailles le gouvernement syrien, si la résolution onusienne portée par la France, le Royaume-Uni et les États-Unis était bloquée. Une menace à peine voilée contre la Russie qui, de son côté, a jugé inacceptables ces sorties sans preuve…
La France dont le président a réclamé mercredi une "action militaire" contre Assad, a toutefois mis de l'eau dans son vin ce jeudi par la voix de son ministre des Affaires étrangères, Jean-Marc Ayrault qui a dit que la France "n'a pas l'intention de s'engager militairement en Syrie pour répondre aux sentiments du président américain".
L'information sur le raid militaire US contre les positions de l'armée syrienne dans le sud syrien n'est toujours pas confirmée.
Une autre information rapportée par le porte-parole de l'armée israélienne fait état d'une manœuvre militaire américano-israélienne en Méditerranée. À en croire Avikhaï Adraï, "ces exercices se sont déroulés la semaine dernière en Méditerranée en présence des unités de commandos israéliens".
Les commandos israéliens n'ont brillé dans aucune des guerres déjà menées par Israël ni celles contre Gaza ni celles contre le Liban. Adraï confirme aussi la présence des navires de guerre et de différentes unités de l'armée israélienne dans ces manœuvres militaires qui ont tout pour ressembler à une "menace brandie contre la Russie".
Adraï a dit que l'armée américaine cherchait surtout à mettre à l'épreuve ses capacités de combat asymétriques et à renforcer les échanges d'informations et d'expériences avec les Américains.
Attentats de St-Pétersbourg/Idlib: quels en sont les messages au président russe ?
L'analyste de Sputnik revient sur la campagne de dénigrement lancée depuis mardi contre le gouvernement Assad et son rôle supposé dans le bombardement chimique d'Idlib pour commenter les prises de position de la France et de certains pays occidentaux dans cette affaire.

Naowaf Ibrahim estime que la position française dans cette affaire et les propos particulièrement virulents du président Hollande qui en appelle désormais à "une action militaire" contre la Syrie, n'est qu'une "tentative destinée à faire chanter Damas aux pourparlers de Genève".
Pour cet analyste politique, " l'attaque terroriste dans le métro de Saint-Pétersbourg n'est pas à interpréter séparément de ce qui vient de se produire à Idlib ". " L'explosion terroriste de Saint-Pétersbourg le jour où Poutine s'y trouvait, était en réalité porteur d'un message à l'adresse du président russe, l'un des rares dirigeants au monde à combattre réellement le terrorisme ", a-t-il affirmé.
" Poutine s'entretenait avec son homologue biélorusse au moment où l'attentat a eu lieu. Il s'est produit à 6 kilomètres du lieu où Poutine évoquait avec le président Alexandre Loukachenko la lutte contre le terrorisme. Les commanditaires de l'attaque cherche à faire pression sur Moscou et faire reculer Poutine en Syrie", ajoute cet expert.
Pour M. Ibrahim, le bombardement chimique attribué à Damas contre la ville d'Idlib entre dans le cadre d'un matraquage médiatique comme en ont le secret les médias occidentaux " à chaque fois qu'un événement majeur est sur le point de se produire ".
" Dans le cas particulier de la France, on le voit très clairement: la classe politique lâchée par l'opinion cherche à booster une campagne électorale molle et sans intérêt sur le dos d'Assad et de l'armée syrienne", estime Ibrahim. En accusant Assad d'avoir gazé son peuple, Paris veut convaincre les Français du rôle présumé qu'il joue sur la scène internationale ", rôle qui reste au stade des mots.
Il relève que ce genre de campagne de calomnie n'est pas chose nouvelle et se produit, chaque fois que " l'armée syrienne et ses alliés réalisent une nette avancée et franchissent le point de non retour ". " Depuis 2011, les États-Unis, la France et la Grande Bretagne ont habitué le monde à ce genre d'excès de propagande et de menaces d'action militaire contre la Syrie ".
La raison est bien claire: " En mal de succès stratégiques, le camp occidental s'efforce de défier la Chine et la Russie au Conseil de sécurité. Ce Conseil est à vrai dire un arène politique où la Syrie et ses alliés sont combattus sur le plan politique et diplomatique. Des résolutions anti-syrienne par quoi passent régulièrement la France, la Grande-Bretagne et les États-Unis, constituent une autre face de la guerre. "
La France a tout intérêt à tirer leçon de la manière dont les États-Unis se comportent envers de leurs alliés:
" Regardez l'Arabie saoudite. Le ministre saoudien de la Défense s'est rendu à Washington quelques semaines après la visite du roi Salmane à Moscou. Le discours de Trump a tout pour séduire l'Arabie saoudite mais le problème est que Riyad n'a plus de confiance en la Maison Blanche d'où ses efforts pour ne pas rompre totalement avec Moscou."
Naowaf Ibrahim relève " tout ce qui fait la différence entre la Russie et les États-Unis ": " Au contraire des Américains, la Russie a établi ses relations avec les autres pays sur le principe de respect mutuel et de fiabilité. La Russie n'a pas l'habitude de tourner le dos à ses alliés. Riyad devra le comprendre mieux que tout autre pays, lui qui fait les frais lourds des désengagements successifs de Washington à son égard. L'Arabie saoudite finira, elle aussi comme la Turquie, par se mettre à la table des négociations sur le dossier syrien et là, ce sera le début des grands changements. "