Le discours de Donald Trump aux dirigeants du monde musulman marque un changement radical de la politique militaire US. Désormais l’ennemi n’est plus la République arabe syrienne, mais le jihadisme, c’est-à-dire l’outil stratégique du Royaume-Uni, de l’Arabie saoudite et de la Turquie.

تقي زاده
Un bus avec des chrétiens à son bord attaqué en Égypte, au moins 26 morts
Des chrétiens coptes qui voyageaient à bord d’un bus ont été attaqués dans le sud de l’Égypte. On dénombre plusieurs morts et blessés.
Des hommes armés ont attaqué un bus transportant des chrétiens coptes dans la province d’al-Minya, dans le sud de l’Égypte. On fait état d’au moins 26 morts et de dizaines de blessés, selon le ministère égyptien de la Santé cité par des médias locaux.
L’incident a eu lieu non loin de l’église Saint-Samuel, alors que le véhicule se dirigeait vers une église se trouvant à Beni Suef, ville à plus de 100 km au sud du Caire.
Le 9 avril dernier, au moins 44 personnes ont été tuées et des dizaines d’autres blessées dans l’explosion de deux bombes à la sortie de la cathédrale Saint-Marc d’Alexandrie, et dans une église de la ville de Tanta, dans le delta du Nil.
L’Iran a condamné cet acte criminel et a plaidé pour le renforcement des coopérations contre le terrorisme.
Les prisonniers palestiniens cessent leur grève de la faim
18 morts dans l'explosion d'une voiture piégée en Afghanistan
Un message de paix au début de Ramadan
Lors de ces messages, Hassan Rohani a souhaité que les musulmans puissent franchir des pas concrets, pendant ce mois béni, vers l’affermissement des liens d’amitié et de fraternité et le rétablissement de la paix et de la sécurité dans le monde musulman, grâce aux leçons du noble Coran et aux traditions du grand prophète de l’islam.
« Je présente toutes mes félicitations à l’occasion du début du mois béni de Ramadan où a été révélé le noble Coran ainsi que ses bénédictions divines. À cette époque délicate de l’Histoire des musulmans où cette fausse image violente de l’islam menace le patrimoine historique de la civilisation islamique et le principe de la coexistence pacifique avec les adeptes d’autres religions, il nous revient de nous mobiliser pour présenter au monde entier l’image réelle d’un islam qui ne prône que la paix, l’amitié et la fraternité. Il nous incombe également à jouer au pionnier pour créer un monde qui n'est plus touché par la violence et l’extrémisme ».
À la fin de ces messages, Hassan Rohani a souhaité la bonne santé pour les dirigeants des pays islamiques et le succès et la dignité pour les gouvernements et les nations islamiques, tout au long du mois béni de Ramadan.
Gaza : la crise humanitaire à cause du blocus israélien
Le coordonnateur spécial a assuré que l'ONU s'efforce d'atténuer les conséquences humanitaires de cette crise. Ainsi, une opération d'urgence pour livrer des combustibles est en cours, mais les réserves vont s'épuiser dans les jours à venir. Il a donc appelé Israël à s'acquitter de leurs responsabilités à l'égard des Gazaouis.
la philosophie du jeûne du mois Ramadan
Al Mahdi as
L'auteur de cette livre va répondre successivement ce bref exposé à chacune de ces questions.
Donald Trump contre le jihadisme
Lors de sa campagne électorale, Donald Trump avait déclaré à la fois ne pas vouloir renverser de régimes et vouloir mettre un terme au terrorisme islamique. Depuis son élection, ses adversaires tentent de lui imposer de poursuivre leur politique : s’appuyer sur les Frères musulmans pour renverser la République arabe syrienne.
Tout a été utilisé pour détruire l’équipe qu’avait constitué le candidat Trump, notamment en provoquant la démission de son conseiller de Sécurité nationale, le général Michaël Flynn. Celui-ci s’était opposé en 2012 au projet de Barack Obama de créer Daesh et il ne cessait de désigner les Frères musulmans comme la matrice du terrorisme islamique.
Tout a été utilisé pour faire passer le nouveau président états-unien pour un islamophobe. Ainsi a-t-il été critiqué pour avoir promulgué un décret interdisant l’entrée dans son pays des ressortissants de six États musulmans. Des magistrats démocrates ont abusé de leurs fonctions pour étayer cette accusation. En réalité, Donald Trump a suspendu l’entrée de personnes dont ses consulats ne pouvaient vérifier l’identité parce qu’elles dépendent de six États troublés ou en guerre.
Le problème que rencontre Donald Trump n’est pas posé par la survie de la République arabe syrienne, mais par la perte que représenterait pour certains alliés de Washington la fin de la stratégie terroriste. C’est bien connu, dans toutes les conférences internationales, tous les États s’opposent publiquement au terrorisme islamique, mais en privé certains d’entre eux l’organisent depuis 66 ans.
C’est d’abord le cas du Royaume-Uni qui a créé en 1951 la confrérie des Frères musulmans sur les ruines de l’organisation homonyme, dissoute deux ans auparavant et dont presque tous les anciens dirigeants étaient emprisonnés. C’est ensuite celui de l’Arabie saoudite qui, à la demande de Londres et de Washington, a créé la Ligue islamique mondiale pour soutenir à la fois les Frères et l’Ordre des Naqshbandis. C’est cette Ligue, dont le budget est supérieur à celui du ministère saoudien de la Défense, qui alimente en argent et en armes l’ensemble du système jihadiste dans le monde. C’est enfin le cas de la Turquie qui assure aujourd’hui la direction des opérations militaires de ce système.
En consacrant son discours de Riyad à la levée des ambiguïtés sur son rapport à l’islam et à l’affirmation de sa volonté d’en finir avec l’outil des services secrets anglo-saxons, Donald Trump a imposé sa volonté à la cinquantaine d’États réunis pour l’écouter. Pour éviter les malentendus, son secrétaire à la Défense, James Mattis, avait deux jours auparavant explicité sa stratégie militaire : encercler les groupes jihadistes, puis les exterminer sans en laisser s’échapper.
On ignore pour le moment ce que sera la réaction de Londres. Pour ce qui est de Riyad, Donald Trump a pris bien soin de blanchir les Séoud de leurs crimes passés. L’Arabie saoudite n’a pas été mise en cause, mais l’Iran a été désigné comme bouc-émissaire. C’est évidemment absurde, les Frères musulmans et les Naqshbandis étant sunnites tandis que Téhéran est chiite.
Peu importe la charge anti-iranienne de son discours, Téhéran sait bien à quoi s’en tenir. Depuis 16 ans, Washington —qui ne cesse de lui cracher au visage— détruit un à un tous ses ennemis : les Talibans, Saddam Hussein et bientôt Daesh.
Ce qui se joue aujourd’hui, et que nous avons annoncé il y a huit mois, c’est la fin des printemps arabes et le retour de la paix régionale.
Mer de Chine méridionale: Pékin lance un avertissement à Washington
La Chine a accusé les États-Unis d'avoir mis en danger la paix et la stabilité de la mer de Chine méridionale par leurs agissements militaires.
Alors que le Pentagone continue d'ordonner des missions de patrouille aériennes et maritimes soi-disant pour assurer "la protection de la navigation maritime libre", le ministère chinois des Affaires étrangères a annoncé, jeudi 25 mai, dans un communiqué, avoir acheminé deux destroyers sur place après qu'un navire militaire américain était passé près d'un îlot, revendiqué par Pékin, en mer de Chine méridionale.
"La paix et la sécurité de la mer de Chine méridionale sont en danger quand les navires américains s'approchent des îlots qui nous appartiennent, et quand ils pénètrent dans nos eaux territoriales sans notre autorisation", indique le communiqué.
Le bâtiment de la marine américaine, le USS Dewey est passé, le 19 mai, à moins de 12 milles nautiques ( soit un peu moins de 23 kilomètres. NDLR ) du récif de Mischief. Cet îlot fait partie de l’archipel des Spratleys en mer de Chine méridionale, selon AFP.
Il s'agit de la première fois depuis l'entrée en fonction de Donald Trump en janvier 2017 que la Marine US se livre à de tels agissements provocateurs dans cette partie de la mer de Chine méridionale.
Donald Trump a reçu Emmanuelle Macron à l’ambassade US en Belgique
Le président américain, Donald Trump qui s’est rendu à Bruxelles pour participer au sommet de l’OTAN, a rencontré son homologue français, Emmanuel Macron.
Pour leur première rencontre, en marge d'un sommet de l'OTAN organisé jeudi 25 mai à Bruxelles, Donald Trump, le président des États-Unis a accueilli Emmanuel Macron, le président français lors de son arrivée à l'ambassade des États-Unis.
Le président français a fait état de discussions « franches » et « pragmatiques » avec son homologue américain. « Il y a des sujets sur lesquels nous n’avons pas forcément la même lecture, il y a des choix qui ont été faits, mais nous avons échangé de manière extrêmement directe, avec une volonté affichée de renforcer notre partenariat et notre coopération en matière de lutte contre le terrorisme », a poursuivi M. Macron après avoir rencontré M. Trump.
Les deux dirigeants ont également évoqué la crise syrienne et la question climatique alors que M. Trump avait promis lors de sa compagne électorale « d’annuler » l’accord de Paris conclu en décembre 2015.